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 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter

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Alexander E. Gray
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MessageSujet: 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter EmptyLun 18 Nov - 22:14

FLASH BACK – Septembre

Et ils gueulent comme des putois. Ca, accordé avec le bruit sonore de la musique techno me donne un mal de crâne pas possible, j’ai juste envie de foutre le camp et d’aller dormir. J’aime pas ces rats à s’agglutiner les uns aux autres pour se toucher, ce sentir, se draguer et baiser après à l’arrière du club pour ensuite apprendre qu’elle est engrossée jusqu’aux yeux ou au pire, qu’elle avait le Sida et qu’il l’a chopé lui aussi. J’les supporte de moins en moins… Pourtant, ça fait pas non plus dix piges que je suis ici, même si j’en ai l’impression certains soirs. Et souvent j’me demande ce que je fous ici, dans toute cette merde. J’étais bien mieux loti, mon p’tit cul à San Fransisco, la cam, les femmes, les combats de rue et surtout personne pour m’emmerder et encore moins un p’tit village de consanguin à la Grayson. Ils avaient des sourires à se chier dessus de peur. Le genre de sourire trop parfait, trop aimable, cette voix mielleuse qui vous donnait plus l’impression d’être dans un bloc de glace que dans un bain chaud.

Et tout ça pour Bonnie. En même temps c’était ma pote, ma frangine … bon j’couchais avec, certes, mais elle était tout pour moi, j’pouvais pas la laisser dans cette merde. J’étais peut-être un véritable connard, un enculé de première qui s’en foutais ouvertement des autres, mais elle, c’était différent. J’donnerais ma vie pour elle et ça, même si ça m’arracherais la langue de le lui dire en face. D’ailleurs, évacuer mes sentiments je n’sais pas faire. On m’a jamais appris et c’est franchement pas avec Bonnie que j’allais apprendre. Et ça me convenait parfaitement.

Tout ça pour dire que je me retrouvais à bosser et quant bien même mon service se terminait dans une heure, ça m’faisait chier. Oui, tout m’fait chier et je vous emmerde du plus profond de mon cœur de connard.

« Eh, whisky ! Avec glaçons ! »

Politesse bonsoir ? Je balance mon torchon sur l’épaule en m’appuyant sur le bar avec mes mains, un sourire aussi hypocrite que possible affiché sur les lèvres. J’avais face à moi l’archétype du gros sac alcoolique, fêtant l’enterrement de vie de garçon de son collègue, qu’il essayait d’ailleurs de pousser à la débauche et au vice au maximum, histoire de se torcher avant le fatidique « OUI ».

Petit, yeux porcins, cheveux trempés par la transpiration, il donnerait envie de vomir à un mort.
« Si tu dis le mot magique, tu aurais l’droit à une sucette.
-Ah ouais ? Et si j’le dis pas ?
-Ca sera mon point dans ta gueule et tu devras manger liquide jusqu’à ce que tu croupisses en maison de retraite.
- GRAY ! J’te paie pas pour te taper la discute avec les clients donc bouge ton cul ! »

Ferme ta gueule, c'est l'patron donc tu te tais. Ravale ce liquide acide qui te remonte le long de la gorge et qui te donne cette envie furieuse de tous les envoyer se faire foutre, le majeur levé bien haut. Je lui sers son whisky avec l’envie furieuse de cracher un mollard venu du cœur dans son verre… J’ai aussi envie de lui faire ravaler son sourire satisfait à coup de phalange, mais ça aussi tu vas éviter. Te faire virer au bout de deux semaines, ça la foutrai mal. Surtout pour ton compte en banque. Je lui fais glisser sur le comptoir et il se casse avec un clin d’œil.

Pauvre con. Va te torcher.

J’attrape mon torchon pour essuyer les verres qu’ils restaient quand je l’ai vu arrivée. Un peu en retrait à ma gauche, une chevelure châtain, toujours ce même regard fatigué mais sans pour autant défaire cette beauté atypique. Rien d’une mannequin, mais un magnétisme certain sur ses traits. Je ne connais ni son nom, ni d’où elle vient et à vrai dire ce ne sont pas des formalités à laquelle je m’accroche. Pour moi, tout ça passe au second plan. Tout ce que je sais c’est que ça n’est pas la première fois que la vois au club et que les regards parlent d’eux même. Si on s’est déjà parlé ? Pas réellement, j’ai juste eu l’occasion d’avoir ses commandes. J’étais pas non plus un très grand bavard. Je m’approche d’elle, un sourire aux lèvres :

« Ca sera comme d’habitude ? »

Pas qu’elle venait tous les jours, mais les peu de fois où je l’avais vu, les commandes étaient les même. J’acquiesce avant de préparer son breuvage, toujours le torchon sur mon épaule avant de lui demander :

« J’te vois de plus en plus ici. C’est parce que tu n’ose pas me demander mon numéro ? J’peux te le filer, j’mords pas. »

Je ricane, avec taquinerie. Quoi que dans le fond, ça pourrait être vrai. Si j’me prends pour un p’tit con qui à la côte, de manière prétentieuse ? Non, enfin peut-être. En vrai j’m’en tape. J’suis juste du genre franc et parfois ça dérange. Et ça aussi j’m’en fou. Et parce que ce club merdique est l’un des seuls – voir le seul- dans cette ville de paumé, il faut bien le tenir et il faut que le bois du comptoir brille. J’astique machinalement tout en lui adressant un nouveau sourire. Quoi? Ouais j'suis aimable, ça arrive.

« Et j’peux au moins savoir qui je sers ? J’vais finir par t’faire une carte de fidélité. »


Dernière édition par Alexander E. Gray le Jeu 5 Déc - 8:18, édité 1 fois
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H. Carter Wuornos
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MessageSujet: Re: 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter EmptyMar 19 Nov - 0:46


Para Noir


I'd fuck you so I could feel something instead of nothing at all
I'd fuck you because you are beautiful




13 Septembre 2013

Un vendredi de plus, une semaine de plus, un mois de plus…avancer encore et encore, fermer les yeux et oublier…Parce que quand on à une vingtaine d’années et qu’on est une fille normale on se doit de sortir, de s’amuser, de faire des expériences sans vraiment trop en faire avant de rentrer se réfugier dans sa chambre d’enfant, avant de se réfugier dans cette vie bien rangée, agrémenter de sourires et de faux semblant qu’on à écrit pour nous il y a longtemps. C’est pour toutes ces raisons qu’elles sont là au milieu de la piste de cette boite de campagne à prétendre être ce qu’elles ne sont pas, à se rendre observable pour mieux se sentir observer, pour être abusé autant qu’elle abuseront d’eux. Un spectacle régulier, habituel et répétitif, les protagonistes changent mais les rites restent les même, soir après soir…

Carter n’était pas de ces filles là, elle était fait d’une autre trempe, de celle qui a compris un peu trop vite que ces idées qui gangrènent dans nos esprit ne sont que du poison, du mensonge joliment enrubanné, qu’il ne servait à rien de prétendre et que les seuls limites à respecter était celle qu’on s’était nous même fixés et cela faisait des mois maintenant que les siennes semblaient reculer toujours un peu plus. C’était devenue assez régulier pour elle de se pointer dans ce bouge, ses amis l’y trainait peut être même un peu trop souvent, elle n’aimait pas particulièrement l’ambiance mais elle continuait quand même d’y revenir, peut être avait elle besoin d’avoir cette impression d’appartenir à un groupe, d’être entouré, peut être avait-elle aussi juste besoin de combler ses nuits, la raison importait peu, toutes ces soirées étaient les mêmes, on s’anesthésiait lentement, argumentait sur toute la misère du monde qui reposait sur nos frêles et jeunes épaules avant de se perdre dans ce néant musical qui à son sens ressemblait plus à du bruit qu’autre chose mais continuait de faire l’affaire, enfin on finissait dans les bras, les draps de l’inconnu qui nous aura innocemment sourit.

Le rythme est assourdissant, presque enivrant où est ce les nombreux Manhattan qu’elle a bu ? Personnes autour, personne en tête, elle danse comme si le monde entier s’était engouffré sous ses pieds puis le rythme changent et ses yeux se rouvrent sur le décors surfait de la boite de nuit, lasse elle se dirige vers le bar, adressant un signe à l’un de ses ami qui visiblement à trouvé charmante compagnie, elle, n’a pas encore arrêté son choix, à moins que ce barman à l’air constamment nonchalant ne finisse par rentrer avec elle…

Cela fait plusieurs fois qu’elle le voit sans vraiment s’arrêter sur lui, un sourire, un regard rien de plus, rien de moins mais ce soir, ce soir elle se sent d’humeur, alors quand elle s’avance vers le bar, c’est dans sa direction qu’elle se dirige sourire aux lèvres.

« Ca sera comme d’habitude ? »

C’est la surprise qui se lit dans ses yeux, soit il est doté d’une excellente mémoire, soit elle n’est pas la seule à avoir remarqué l’existence de l’autre. Elle acquiesce d’un signe de tête.

« J’te vois de plus en plus ici. C’est parce que tu n’ose pas me demander mon numéro ? J’peux te le filer, j’mords pas. » Poursuit t-il en riant. Piquant, intéressant, direct…une composition comme elle les aime, une approche qui lui ressemble bien plus que les ouverture ridicules que la plupart des mecs pensent infaillibles et efficaces. Observatrice elle l’écoute lui demander son nom avant de répondre sans même prendre le temps de réfléchir.

« Je fait pas dans les numéros de téléphone, je préfère de loin le contact direct ! Et le nom pour la carte de fidélité c’est Carter. »

Elle laisse échapper un rire à son tour, lui adressant un sourire taquin. Elle récupère alors le verre qu’il dépose devant elle, sort un billet de son sac et le lui tend avec un regard insistant.

« T’aura cas te prendre un verre, c’est moi qui offre »

Pas de raison que ce genre de technique aussi archaïque soit-elle ne soit réservé qu’aux hommes après tout. Elle prend place sur le haut tabouret qui fait face au bar, prenant soin de maintenir en place sa robe, elle tient à son rôle d’antagonisme même de ses gonzesses à moitié à poil qui se trémousse sur la piste, passant une main sur sa nuque qu’elle dégage de ses cheveux, elle adresse un signe à une de ses amie qui apparemment apprécie particulièrement la chanson qui remplie à présent les lieux de ses accords.

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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter EmptyVen 22 Nov - 13:32

La musique, leurs cris pour mieux communiquer et s’entendre, l’odeur de la sueur mêlée à celle de l’alcool, entêtante et à vomir, toute une ambiance qui me ferait gerber. Regardez les ces pauvres bestiaux dans une boite pour s’abreuver des vices, se croyant important. Essayant d’impressionner et de se faire voir par un « copain » en approuvant tout ce qu’il dit, même s’il énonce que tu es un vrai connard. Tous ces gens, toute cette .. vermine me donnait la gerbe. Pas que je me croyais supérieur, loin de là. Bien au contraire, j’étais de la pire espèce à me prendre des shoots directe dans la narine et à parfois – rarement ?- me piquer. Un putain de junkie qui vous crache tous à la gueule. Regarde les, ils veulent s’oublier. Ils veulent oublier leur piètre existence dans cette médiocrité. Et je passais mes soirées à leur cracher mentalement à la gueule. Parce qu’au fond, vous êtes tous comme moi : Un Rien. Une enveloppe de chair et rien d’autre, vous n’êtes qu’une coquille vide à la recherche du bonheur que vous trouvez ici, à faire semblant.

Des pantins.

Mais une se démarque du lot, du moins je pense. Celle que je voyais de temps en temps venir se mêler à leurs existences. Je ne sais ni son nom, ni d’où elle vient et à vrai dire je m’en branle pas mal. Juste qu’elle n’est franchement pas dégueulasse à regarder que ce soit du corps ou de la tête. Pas d’une beauté Hollywoodienne refaite du grain de beauté à l’os, mais plutôt cette beauté atypique qui me plaisait tant chez une femme… Et sa robe parle pour elle. Peu importe, elle restait quand même la différence de toute cette bande de péquenaud et s’il y en avait d’autre comme elle, je ne les avais pas vu. Je ne sais pas comment ils font pour supporter ce genre de musique, mais ça me donnerait presque la migraine …

Quoi qu’il en soit, je lui serre son breuvage avant de lui envoyer une petite vanne séductrice. Ouais, je sais j’suis irrécupérable, c’est ma manière de faire comme c’est ma manière parfois de dire ce que je pense de manière très peu délicate. On ne me changera pas et quand je vois tous ces corps ce trémousser comme des imbéciles heureux au sein de la piste, je me dis que pour rien au monde je ne voudrais leur ressembler.

« Je fait pas dans les numéros de téléphone, je préfère de loin le contact direct ! Et le nom pour la carte de fidélité c’est Carter. »

J’affiche un grand sourire, toujours appuyé sur le compte :

« Si c’est du contact « direct » que tu veux, j’suis l’homme qu’il te faut. »

Sans aucune arrière pensée… Ou pas. Je lui rend son sourire taquin avant de servir une tequila à un gamin qui devait être à peine plus âgé qu’un lycée. Y a plus de jeunesse… A cause de ce monde mort, l’espoir disparaît de leurs horizons et ils se réfugient dans l’alcool, la drogue, les nanas, la défonce pour oublier qu’ils n’ont plus rien et que leurs ancêtres sont de gros connards égoïste d’avoir foutu ce monde dans cet état.

Comme moi.

Comme eux. Comme beaucoup.

J’vais pas m’épancher sur le sujet toute la soirée, j’ai autre chose à foutre. Et cette autre chose, ce sont les clients et ..Carter ?

« Original comme prénom pour une fille ? A moins que tu nous cache un paquet surprise sous la robe…. ? »

Nouveau rire, j’en loupe clairement pas une. Et puis faut dire ce qui est, nous étions à l’abri de rien. Pas que ça m’était déjà arrivé d’avoir eu la vision d’une queue à la place de la porte des plaisirs, mais il faut bien avouer qu’un tas de mecs étaient encore plus féminine que la princesse Diana. Allez savoir pourquoi, comment … t’façon, j’ai pas envie de connaître les raisons. Pas que j’ai quelque chose contre ça, si un mec veut changer de sexe ou donner l’image de quelqu’un d’autre, je m’en branle, chacun fait ce qu’il veut tant que l’on vient pas m’emmerde. Idem pour une nana. En tout cas, si Carter faisait partie de ce groupe de personne, ça m’ferait chier parce qu’elle avait clairement les atouts pour faire parler …

Je reporte mon attention sur elle après avoir servi le gamin et un whisky à une nana complètement torchée. Je trouve sur le comptoir, en face d’elle, un billet. Bien plus que le prix de sa consommation.. Et lorsque je m’apprête à l’encaisser pour lui rendre la monnaie :

« T’aura cas te prendre un verre, c’est moi qui offre »

Tiens donc… Je rêve ou tu es entrain de casser devant mes yeux, toute l’image d’une relation traditionnelle « homme-femme ». Je souris de plus belle, toi tu me plait de plus en plus. Pourquoi s’en tenir à tous les codes que cette société de bonne petite gens avait mise en place ?

« Ca tombe bien, j’suis vraiment pas galant comme mec… »

Clin d’œil, sourire. Mes yeux scrutent le moindre de ses faits et geste : la main sur la nuque, les cheveux dégagés sur l’épaule, son amie qui donne sa vie en dansant sur la piste. Mon regard se reporte sur Carter que je détaille sans aucune gêne. C’était une sale manie chez moi et j’m’en foutais.

« J’finis dans une demi-heure, tu m’invitera à boire un verre en bonne et du forme à ce moment là. »

Je lui rends son billet, ne la lâchant pas des yeux. Je mentirais si je disais qu’il n’y avait aucun ‘truc’ qui se passait là, maintenant. Et ce truc, on l’appelle une tension sexuelle. L’ambiance, l’alcool, tout prêtait à vouloir se ruer sur les corps au coin d’un chiotte ou à l’ombre d’une ruelle. Il était rare d’avoir le droit à ce genre d’entrevue aussi spontanée que naturelle. Aucuns mots n’étaient calculé, pas plus que les gestes. Ca change de ces Princesses qui tiennent absolument à ce que ce soit LE MEC qui invite, qui conduise, qui soit charmant, tendre et doux… Bon, j’avoue prendre plaisir à jouer le role quand il s’agit de pouvoir passer la nuit au creux de leurs reins. Mais j’aimais particulièrement les échanges … clairs et sauvages, directs et spontanés, tout comme là, maintenant. Tout comme avec Bonnie où nos étreintes n’étaient que brasier éreintés, aussi fou que possible. Un ivresse à vouloir vous plonger droit dans la défonce pour en apprécier au maximum l’orgasme.

Taff terminé, je pose le torchon sur l’épaule de mon remplaçant. Ici pas de vestiaire, si ce n’est qu’un porte manteau accroché à la porte de nos chiottes pour y déposer nos vestes. Je récupère ma veste en cuir que je tiens sur mon avant bras avant de venir rejoindre Carter qui n’avait pas bougé de sa place. Je me fige devant elle, imposant naturellement ma stature et je reprends mon analyse visuelle et ce que j’y vois me fais de nouveau sourire.

Mains dans les poches, mes doigts rencontrent la texture de mon briquet. L’envi d’une clope me prit :

« Bon, on s’le fait ce verre ? Tu veux rester ici ou aller ailleurs ? »

J’suis presque obligé d’hurler pour qu’elle m’entende. Cet endroit est étouffant, bruyant et puant. Une bouffée d’air frais me ferait le plus grand bien, tout en m’intoxiquant les poumons.
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H. Carter Wuornos
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MessageSujet: Re: 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter EmptyDim 24 Nov - 21:54

Para Noir


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« Si c’est du contact « direct » que tu veux, j’suis l’homme qu’il te faut. »

Ba voyons, original ! C’est une réponse à laquelle elle pouvait s’attendre, ceci dit il n’avait pas l’air du type qui la ferme plus de cinq minutes non plus alors elle se contenta de sourire, après tout on pouvait le prendre comme on voulait, elle avait choisie de le prendre comme un compliment. La jeune femme n’était pas vraiment là pour souffler le chaud et le froid, le flirt c’est sympa mais elle avait vu trop de nana s’en contenter…pourquoi ? C’est quelque chose qu’elle n’avait jamais vraiment compris, ce n’était qu’une mise en bouche pour la suite, certes agréable mais insuffisante en soi alors pourquoi s’en contenter ? Enfin elle en tout cas, savait exactement où elle allait.

« Original comme prénom pour une fille ? A moins que tu nous cache un paquet surprise sous la

Ca c’était une première, pas vraiment le genre de réponse qu’on s’attend à recevoir de la part d’un mec qui vous fait du rentre dedans et dieu sait que des conneries elle en avait entendue, les hommes étaient bien souvent bloqué sur leurs formulations toute faites, que les femmes ont déjà entendu des centaines de fois, ces petites phrases qui sonnent faussent et dénués de réel intérêt si ce n’est de flatter un égo que l’on à pas encore vraiment déterminé, ces petites phrases que l’on envoient ou que l’on acceptent en souriant pour arriver plus vite à ses fins, la sienne en l'occurrence sortait clairement du lot aussi la réponse qu’elle lui fournit resta sur le même cheminement. « Qui sait…je suis une fille pleine de surprises… » Son attention détournée par un énième client qui se presse contre le comptoir au milieu de tout les autres qui s’agglutinent les uns contre les autres dans l’espoir de pouvoir se remplir d’illusion, de pouvoir retourner le plus vite possible à leur soirée si semblable à toutes celles qu’ils ont déjà vécu auparavant.

Elle en profite donc pour sortir de son sac de quoi régler le verre qu’il à déposé quelques secondes auparavant devant elle, billet qu’elle pose avant d’ôter de son verre la paille qui y trempe nonchalamment, pas trop son truc de siroter, elle la jette donc sur le côté et avale une gorgée de sa boisson qui se révèle tout aussi délicieuse que les précédentes dont elle à déjà oublié le nombre. Lorsqu’il revient se placé devant elle et qu’il attrape son paiement elle lui propose de s’offrir un petit quelque chose, la galanterie dans sa forme la plus pure non ? Mais en lieu et place de cela il se met à rire en lui affirmant avec un clin d’œil que la réciproque aurait été beaucoup plus incertaine. Le regard de Carter dérive alors un instant vers une de ses amie qui lui fait signe depuis la piste de danse, signe qu’elle renvoie avec un sourire avant de reporter son attention sur le barman qui est en train de lui parler.

« J’finis dans une demi-heure, tu m’invitera à boire un verre en bonne et du forme à ce moment là. »

Voilà qui était dit et elle ne s’en plaignait pas, loin de jouer les demoiselles effarouchés par sa proposition, elle relève la tête et acquiesce tandis qu’il lui redonne l’intégralité de l’argent qu’elle lui avait donné, ce qui sans le dire était la preuve qu’il était un peu plus galant que ce qu’il laissait entendre. « Trente minutes ? hum espérons que je n’ai pas eu le temps de finir mon verre et de m’enfuir avec un autre entre temps. » lui lance t’elle en levant les sourcils d’un air qui se veut sérieux, il lui répondit d’un sourire de défi et repris son boulot, demi-heure ou pas on dirait bien qu’il ne va pas manquer de clients compte tenu de la petite marée humaine qui s’est formé sur la gauche de la jeune femme.

Un de ses ami choisi ce moment pour venir lui tirer un billet ou deux, pour arroser sa potentielle nouvelle gonzesse qui ne doit déjà plus vraiment tenir debout compte tenu de la façon dont elle est avachie sur un des fauteuils un peu plus loin mais bon, son pote est suffisamment convaincant pour qu'elle lui file ses vingt dollars, lorsqu’il se décide à repartir pour rejoindre sa dulcinée, elle reprend sa place initiale face au bar pour s’apercevoir que celui qui l’intéresse est en train de récupérer sa veste, dernier coup d’œil sur son verre dans lequel il reste une petite gorgée qu’elle avale d’une traite.

Alexander vient donc la rejoindre, se plantant devant elle, pour peu elle aurait pu croire qu’il faisait le beau, que ce soit devant ou derrière le comptoir il lui semblait identique, ce qui était une excellente chose pas toujours vrai, le côté barman apportait un petit quelque chose qui lui plaisait et malheureusement certain de ses gars en imposait beaucoup plus d’un côté que de l’autre mais pas lui, il était plutôt grand, bien fait et dégageait un petit quelque chose, quelque chose d’excitant, elle n’avait clairement pas à faire au gentil garçon du coin et rien que ça, lui valu un sourire. « Bon, on s’le fait ce verre ? Tu veux rester ici ou aller ailleurs ? »

Elle estimait avoir assez donner dans le coin, il était plus de deux heures du matin et la moitié de la population de la boite était soit complètement bourrée, soit comateuse et elle imaginait facilement que l’homme qui lui faisait face n’avait pas forcément envie de s’éterniser sur son lieux de travail surtout celui ci.

« Je pensait plutôt te ramener chez toi, je suis sûre que t’a des verres là bas, non? »

Elle n’avait pas vraiment attendu sa réponse pour se lever, pour la simple et bonne raison qu’elle savait très bien qu’il ne dirait pas non, elle comme lui savaient pertinemment comment tout ça allait finir, n’était ce pas le but de toute cette mascarade ? Elle avait  lissé de ses mains le bas de sa robe et attrapé le barman par le bras dans le but de l’entrainer vers la sortie. L’air était froid enfin en tout les cas beaucoup plus qu’a l’intérieur mais ce n'est pas pour autant qu'elle s'empêcha de sortir son paquet de cigarette à peine avait-elle mis un pied dehors, s’intoxiquer les poumons à l’air libre, il n’y avait rien de tel.

« Ma voiture est de ce côté handsome, ramène toi. » Elle n’était pas garé bien loin et avait pris la direction de sa caisse qui n’en imposait pas vraiment mais bon c’est pas comme si il était là pour sa voiture. Une fois arrivé à destination, elle appuya son dos contre la portière conducteur et tira une latte supplémentaire sur sa clope, lorsqu’il vient se placer devant elle, elle estima qu’il était temps d’en apprendre un peu plus sur leurs destination, sachant pertinemment qu’il n’était pas de Grayson, d’où l'entrain de Carter à prendre sa voiture, bien plus facile comme ça de se barrer quand elle en aurait envie car elle n’était pas vraiment du genre à rester pour le petit déjeuner, que ça plaise ou non…

Il s’était posé à côté d’elle contre la carrosserie de sa camionnette, des gens passaient de tous les côtés, tous dans un état plus ou moins bon, à dire vrai plus moins qu’autre chose, un spectacle qui la fit rouler des yeux, si les gens ne savaient pas boire autant qu’ils évitent de le faire. Enfin ce n’était pas vraiment ce sur quoi elle avait envie de porter son attention dans l’immédiat, elle se retourna donc vers Alexander et vint alors se coller un peu plus à lui, approchant son visage de son cou, elle remonta ses lèvres vers son oreille prenant bien soin de frôlé de sa bouche la ligne de sa mâchoire pour y susurrer quelque mots.

« Et si on y allait? »

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MessageSujet: Re: 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter EmptyMer 27 Nov - 20:03

J’avoue avoir douté sur le fait qu’elle était différente. Pour tout dire, j’étais simplement fidèle à ce que j’étais : Elle était bonne, elle me plaisait, qu’elle ait du répondant ou non peu importe, tant qu’elle me divertisse. Mais force était constater que ça n’était pas qu’une femme à se plier et se taire, non c’était bien mieux que ça. Elle avait du caractère et une réelle personnalité. Même si de base, j’m’en branle, là au moins ça rend la soirée bien plus intéressante que prévue. J’enfile ma veste, lui décochant un sourire toujours avec ce regard froid. Le même, inébranlable. Souvent le peu de personne avec qui je parlais me renvoyais chier d’être un branleur qui s’en foutait de tout ce qu’on pouvait lui dire. Chose vraie. Chose que j’aimais. C’était la faute de ces Hommes, au sens large du terme. De ces enfoirés qui veulent te fourrer dans le système, avec des codes, des codes et encore des codes. Tu bosses, c’est cool. Mais s’il te plait, verse ta thune à l’état pour que les petits politiciens puissent partir en vacance, allez fait pas l’égoïste gars ! Oui je sais t’as du mal à payer tes factures et tu dois deux mois de loyer à ton proprio qui n’y comprends rien, mais il nous faut cet argent. Pour vous protéger et pour que vous puissiez avoir une vie descente avec plein de nouveaux projets qui servent à rien… Monde de consommation. Monde à laquelle nous étions tous assouvis comme des merdes… Je refuse d’être l’un d’entre eux. Et c’est bien pour ça que j’m’envoie en l’air avec deux caractères féminins : La Femme et la Drogue. Et ça, c’est un putain de cocktail, le 7ème ciel. Et je l’assume, j’fais pas ça pour faire le beau, l’intéressant ou le désespérer. J’me drogue parce que j’aime ça, parce que c’est un putain de délice que de partir loin de ce monde de merde, de s’en construire un autre l’espace de quelques heures, de voir les murs devenir une vraie palette de couleurs, avec des animaux venus de nulle part. Sentir cette sensation de légèreté, de lâcher prise, de ne plus être réellement soi.

L’air frais me donna un regain d’énergie et j’en inspirai l’air à plein poumon où la fumée de sa clope vient m’emplir les narines. Nicotine, une autre forme de drogue que j’aime recevoir directement dans les alvéoles. J’vais crever jeune, j’le sais et j’m’en fou.

« Ma voiture est de ce côté handsome, ramène toi. »

Comment ne pas lui dire oui ? J’esquisse un nouveau sourire. Reparle-moi comme ça, et j’te viole directement sur le capot de ta bagnole. Mains dans les poches, je vis apparaitre une carcasse qui n’était autre que sa caisse. Pas tellement ce que j’imaginais de la part d’une fille comme Carter, mais autant dire que le fait que ça casse complètement l’image d’une femme aux allures de princesses me plaisait. Plus j’avance dans le temps et plus j’me rends compte que tu étais peut-être bien différente de toute ces pétasse qui n’ont que les dollars à la place des pupilles et qui ne veulent qu’accueillir un mec assez con au creux de leurs reins. Ce genre de femmes, j’me les faits par pur envie d’assouvir le besoin primaire. Et je les plante après. Ni plus ni moins.

Sauf que là, tout de suite … Je rencontre un sérieux problème. La bagnole. J’fais mine de rien mais j’ai une putain de boule d’angoisse qui nait au creux de mes entrailles et même si Carter prête à vouloir pêcher des heures et des heures sans se confesser, j’pourrais jamais entrer là dedans sans paniquer. Pourquoi ? Ca vous regarde pas et j’ai pas envie d’me souvenir pourquoi j’veux pas qu’elle m’emmène là dedans, même si c’est pour cinq minutes de route. Pour le coup, seule Bonnie pouvait m’emmener un peu partout sans que je ne sois trop angoisser, tout simplement parce que j’avais une entière confiance en elle. Ma vie reposait entre ses mains, alors qu’est-ce que je risquais après tout ?

Je me passe une main dans les cheveux pour finir sur ma nuque. Maintenant, trouve une putain de solution et vite. C’était soit elle m’amenait chez elle, soit chez moi. Et j’me voyais mal lui dire « Ca te dit une petite ballade nocturne qui va durer surement plus d’une heure ? ». Non, une solution. J’rentrerais pas là dedans. Si j’avais su, j’aurais dû me bourrer la gueule au bar, me prendre trois lignes de coke dans la gueule sur la cuvette des chiottes et là peut-être que j’aurai pu monter sans réellement avoir conscience de ce que je faisais. Sauf que là, j’étais frais comme un gardon et parfaitement conscient de ce qui m’attendait. Réfléchis Ethan, réfléchis vite et bien avant qu’elle ne te demande quoi que ce soit, avant qu’elle ne te demande le chemin.

Je m’adosse contre la caisse, toujours mains dans les poches, sans manquer de remarquer son corps près du mien. Tentative d’approche qui fait naitre entre nous une tension sexuelle palpable. Ne faites pas vos putains de prude, le désire était l’une des meilleures drogues avec la coke. Mais quand je vois le tas de déchets humains qui nous offrent un défiler d’idiotie, ça pourrait presque me couper l’envie.

« Et si on y allait? »

Ses lèvres effleurant ma mâchoire, mon cou, pour venir y susurrer ces mots à l’oreille. Et même si le désir de lui arracher sa robe ici même était présent et poignant… la phrase fut un uppercut. Qu’est-ce que j’fais putain. Hors de question que j’lui dise ma phobie. Plutôt crever que de monter là dedans… Puis mon regard est attiré par un flash de couleur sur ma gauche. Mes yeux passent du visage de Carter à l’établissement non loin d’elle. Le sentiment qui se diffuse à l’instant précis où je lis le nom sur l’enseigne me fit violence. Adrénaline, envie, et surtout soulagement. J’attrape la clope des lèvres de Carter, avant de la saisir par les hanches et de la plaquer un peu plus contre la portière, appuyant mon corps contre le sien, imposant, puissant. Mon visage à quelques centimètres du sien, je tire sur la cigarette sans la lâcher une seule fois du regard qui se finit saisissant et pénétrant, avant de lui souffler la fumée doucement au visage… Mes lèvres se dirigent vers les siennes, prête à les capturer. J’aurais presque pu sentir la douceur qu’elles m’offraient mais je me ravisai et vient susurrer à son oreille :

« J’suis pas l’genre à inviter les nanas chez moi pour m’la jouer romantique et encore moins à être patient, parce que … Soyons réalistes : Toi et moi, on n’va pas jouer aux cartes jusqu’au petit matin. »

Je m’arrête un instant, effleurant son oreille, son cou sans jamais réellement toucher sa peau, resserrant l’emprise de mon corps sur le sien et de ma main sur la courbe de ses reins. La tension monte, nous pourrions presque la saisir, la sentir sur nos corps. Elle se fait violente au creux des reins, devient flamme puis brasier. Et le froid, je ne le sens pas. Je ne le sens plus. Je tire une nouvelle latte, me délectant du désir et du plaisir à la fois. Et je dois avouer que c’est à contre cœur que je m’écarte, avec pour envie de la faire languir. Jeu à laquelle nous nous prêtons sans aucune hésitation. Elle était tentante du regard jusqu’à la courbe de ses reins, agrémenter d’un caractère qui n’était pas superficielle, ni mouler dans leurs principes à la con.
Ma main glisse dans le bas de son dos, effectuant une petite pression pour qu’elle me suive.

« Suis-moi, c’moi qui invite.»

Direction, l’hôtel situé à une centaine de mètre d’ici. C’était pas un trois étoiles mais à vrai dire j’m’en branle et pour être honnête, j’préfère lui payer une nuit à l’hôtel plutôt que d’être obligé de faire de la bagnole jusque chez moi, chose qui serait capable de foutre la soirée en l’air, à m’angoisser et à plus avoir envie ni de la toucher, ni de parler. J’ai pas loupé son air surprit et je n’en prête pas trop attention. Même sans l’histoire de la bagnole, fallait bien qu’elle se fasse au faite que j’étais pas du tout prévisible, au contraire. Mes actes étaient aussi changeant que mes humeurs. Pas étonnant que j’m’entende aussi bien avec Bonnie qui, d’ailleurs se serait foutu de ma gueule de me voir dans cette situation. J’accélère le pas, entendant les talons de Carter claquer contre le bitume. Elle n’était pas obligée de me suivre après tout et rien ne l’empêchait de me dire d’aller me faire foutre et de se tirer dans la seconde.

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H. Carter Wuornos
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MessageSujet: Re: 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter EmptyJeu 28 Nov - 20:44

Para Noir


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Jusqu’ici il l’avait suivie sans trop rien dire, pas vraiment bavard pour un sous mais après tout ils n’étaient pas là pour se faire la conversation et pour être franche, elle n’éprouvait pas vraiment le besoin de savoir qui il était dans les moindres détails, la preuve en était qu’elle ne lui avait même pas demandé son nom, ce qui viendrait sûrement en temps et en heure ceci dit. Elle n’était de toute façon pas du genre à se cacher derrière des apparences de jeune fille prude et sage, il n’était pas le premier mec qu’elle laisserai derrière elle après une nuit et ne serait certainement pas non plus le dernier, après ce que l’on pouvait bien en dire elle n’en avait strictement rien à foutre.

La tension grandissante qui prenait place la rendait plutôt impatiente, la poussant ainsi à lui proposer de partir assez rapidement mais sa réaction à lui ne fut pas aussi immédiate, il sembla prendre un temps de réflexion, elle resta silencieuse quelques secondes espérant qu’il n’allait pas lui faire un plan du genre « je vient de me souvenir que je suis marié » ou une connerie de ce type parce que là clairement ca n’allait pas le faire mais, en lieu et place de cela, il finit par lui ôter sa clope des lèvres pour la porter à sa bouche, la plaquant au passage contre la portière de sa camionnette, ce qui ne fut pas pour lui déplaire, elle appréciait les initiatives et sentait qu’elle avait de grande chance d’être servie avec son barman. Barman dont le regard se faisait déjà un peu plus insistant et ses mains un peu plus baladeuse, elle laissa quant à elle glisser ses mains le long de sa veste en cuir, l’attirant un peu plus à elle, un sourire malicieux sur les lèvres mais, lorsqu’elle pense enfin rencontrer sa bouche c’est vers le creux de son cou qu’il se dirige pour lui laisser entendre qu’il n’était pas du genre à ramener les gonzesses qu’il chopait en boite chez lui, plaçant au passage ce qu’elle avait déjà compris, le romantisme n’était pas son fort. Le message passée, elle ne s’en formalisa pas pour autant, pour commencer ce n’était certainement pas pour ça qu’elle l’avait ramassé, le seul problème qui lui vint en tête c’est qu’il était hors de question qu’elle le ramène chez elle, restait quoi la solution de la bagnole, hum pas vraiment ce qu’elle préférait fallait dire mais clairement elle ferait avec ce qu’elle aurait, elle était à présent bien trop excitée pour rentrer toute seule chez elle.

La proximité de leurs deux corps étaient grisantes, tout de la chaleur de son corps à l’odeur de son parfum lui donnait envie de lui sauter littéralement dessus, parking de boite ou pas…mais alors qu’elle s’apprêtait à se saisir de ses lèvres, il s’écarta, le jeux du chat et de la souris, typique, voir vu et revu mais toujours aussi efficace, un peu de piment n’était après tout jamais de trop et il lui avait vendu l’image du garçon un peu borderline alors c’était le moins qu’elle puisse attendre de lui ce soir.

Elle planta son regard qui semblait maintenant le défier dans le sien en se mordant rapidement la lèvre inférieure.

« Tu propose quoi alors ? »
Ni une, ni deux il avait glissé sa main le long de ses reins l’invitant à le suivre.« Suis-moi, c’moi qui invite.»

Elle n’avait pas mis très longtemps à comprendre de quoi il parlait, l’enseigne lumineuse vers laquelle ils se dirigeait parlait pour elle même, l’idée lui plaisait, peu importait si ce n’était qu’un banal motel, l’idée  restait toujours bien meilleur que celle de la bagnole, elle le suivit donc sans broncher, glissant sa main dans la sienne. Le son de ses talons résonnait sur le sol entrecoupé par des bavardages et des rires provenant de l’entrée du nightclub derrière eux, elle s’arrêta un instant le retenant dans son élan « une minute cowboy » et récupéra sa clope dont il ne restait guère plus qu’une latte, elle la porta à ses lèvres avant de la jeté un peu plus loin, puis dans le même élan elle passa sa main sur la nuque du barman et le ramena à elle pour coller sa bouche contre la sienne, un baiser plein de fougue, un baiser enivrant, à son image. Lorsqu’elle relâcha ses lèvres, elle lui adressa un regard rempli de sous-entendu « Je voulais juste avoir un avant goût, on y va ! » plus une invitation qu’une réelle question, elle l’entraina à l’intérieur de l’établissement, la déco était sobre et peu travaillé mais un peu plus reluisante que ce qu’elle avait imaginé de l’extérieur, il ne leur fallu pas bien longtemps pour obtenir une clé. « L’ascenseur est sur la gauche, troisième étage, chambre 325, faut partir avant 10H par contre » leurs avait dit la standardiste sur un ton on ne peut plus blasé avec un de ces regard plein de jugement.

Carter s’était retenue de rire, difficile de se sentir concerné par le jugement d’une bonne femme d’au moins quarante ans que personne n’avait du toucher depuis tout aussi longtemps au vu de sa plastique et de son air coincé. 10H pas comme si elle comptait prendre le petit déj avec lui, à cette heure là, elle serait déjà partie depuis longtemps… Les clés en mains, elle suivi Alexander en direction de l’ascenseur, le bruit caractéristique se fit entendre avant que les portes ne s’ouvrent, ils se faufilèrent ensuite à l’intérieur où elle pris soin de garder un minimum de distance, elle voulait faire durer ce petit jeu de séduction le plus longtemps possible, n’était ce pas après tout ce qui rendait la chose si intéressante? Faire monter le désir toujours plus jusqu’à ne plus pouvoir se contrôler était une sensation enivrante, exaltante à laquelle elle avait pris goût, l’amour sans aucune contraintes, sans aucune attentes c’était tout ce à quoi elle aspirait, elle s’était brûler les ailes une fois et n’était pas prête de se laisser reprendre au piège avant un moment et c’était exactement ce qu’il lui offrait cette nuit. Il ne semble se passer que quelques secondes avant qu’ils n’arrivent à destination et alors que les portes s’apprêtent à s’ouvrir sur le troisième étage il l’attire à lui dans un geste un peu sauvage, la plaquant contre la paroi de l’élévateur pour lui voler un baiser, baiser qu’elle esquive avec un air malicieux en prenant la direction de la sortie, ils ne perdent pas vraiment de temps à chercher la porte portant le numéro qui leur avait été indiqué quelques minutes plus tôt puisqu’elle leur fait directement face. Il ouvre sans attendre la porte pour les laisser découvrir une pièce à la décoration plus que vieillotte, tout ce qu’on peut attendre d’un hôtel de campagne du Missouri.

« Bienvenue au Ritz » lui lance t-elle en riant, il n’a pas vraiment le temps de répondre qu’elle se précipite contre sa bouche, l’obligeant à s’appuyer contre le mur décrépi de la chambre, laissant ses mains glissés le long de sa nuque et plaquant son corps toujours plus en demande contre le sien.

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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter EmptyMer 4 Déc - 17:57

Un brasier entre les lèvres, une fougue, une fugue pour le plaisir, une envie et une explosion. Tout ça en un seul contact de lèvres et d’un ballet effectué par nos langues avides de l’autre. Mon corps à réagit dans la seconde en agrippant ses hanches et en plaquant mon bassin contre le sien. Je crois que le message est clairement passé pour cette fois …

« Je voulais juste avoir un avant goût, on y va ! »

Fallait le demander plus tôt…

Le night club est déjà loin de nous et surtout loin de mon esprit. Les alcooliques, les gros porcs pervers, les nanas superficielles racontant leur vie à nous, barmans, comme si nous étions leurs psys qu’elles paient déjà 50 dollars la séance, les jeunes ne voulant que boire, se droguer, sauter leur pote pour se la jouer à la délinquant. Toute une panoplie de personnages qui m’écœure plus qu’autre chose, même si j’étais moi-même le pire exemple. Mais peu m’importe pour le moment, ils n’existent plus. Ici ne régnait que séduction et tentation de l’autre, je dois bien avouer que Carter était une sacrée perle en guide de tentation. Souvent, je tombe sur des nanas peu farouches, qui se laisse entrainer par un grand gaillard comme moi aux allures de bad boys, mais qui leur sort les bons mots pour mieux les foutre au pieu, bref, typique d’un connard. Mais Carter était différente, disons que la finalité sera la même, mais avec une mise « en jambe » qui était quand même plus … captivante et excitante.

Je me laisse entrainer d’un pas rapide avant d’entrer dans l’hôtel qui était bien moins dégueu que l’extérieur. Mais à vrai dire, j’m’étale pas réellement sur la déco si ce n’est que j’ai aperçu une plante verte pour faire genre « je décore un peu ». J’ai autre chose à foutre, comme par exemple de demander une chambre à une standardiste qui n’était qu’un corps vide de sensations, fripée et aigrie, voir morne. J’attrape les clés après voir écouter ses indications, captant son regard qui en disait long …

« Soyez pas jalouse. Un jour, un mec viendra faire le ménage dans vos grottes de Lascaux. »

Et je me tire, récoltant un visage empourpré et une série d’injure que je n’entends pas car j’étais déjà dans l’ascenseur qui se referma sur Carter et moi, où dans cet habitacle si étriqué, le désir monta en flèche, venant faire naitre le plaisir là... où il devait être. Et ça ne me dérangeait pas, à ce qu’elle se tienne à distance de moi, plantant son regard dans le mien. Nos sourires s’échangent, carnassier et avide. Sans réellement se le dire, nous étions tous les deux d’accord sur la finalité de cette nuit : On achève nos corps l’un contre l’autre et c’était tout, la sécurité de n’avoir aucun sentiment était plaisant et pousse même à se lâcher, ne rien retenir, se perdre complètement durant quelques heures à ne plus réfléchir à rien si ce n’est qu’à son propre plaisir ou à celui de l’autre.

Mais pour être honnête, j’suis pas le genre à me retenir si j’sais qu’une fille finira par s’attacher. En réalité, je m’en fou c’est pas mon problème. Elles veulent prendre des risques, elles assument. Un vrai connard dans toute sa splendeur et ça aussi, j’m’en branle.

Et la tension s’accroit… j’suis pas l’genre à perdre mon temps. Le plaisir c’est bon quand il arrive à son paroxysme. Quand la tentation est tellement forte que t’as pas envie de faire un dernier effort pour la retenir… Et quand je laisse mon corps parler, je laisse par la même occasion la sauvagerie explosé. Je l’attrape par les hanches, la plaquant contre la paroi de l’ascenseur mais avant que je n’ai pu dévorer ses lèvres, elle s’était déjà esquiver dans l’ouverture des portes… Toi, tu n’as plus que quelques secondes « à vivre », ou à « mourir », c’est toi qui vois le terme qui te convient le mieux.
C’est d’une enjambé sur la moquette du couloir que je parviens sur la pas de la porte de la chambre qui nous était réservé. Je prends les clés et ouvre la porte qui nous ouvre un véritable… palace en piteux état, aux rideaux jaunis et fleuris, un lit aux draps plus gris que blanc, une petite table de chevet juste à côté et…

« Bienvenue au Ritz »

Je n’ai rien vu de plus. Juste sentis. Cette vague qui vient s’écraser contre nous deux, ce feu, brûlant, consumant nos peaux, nos esprits, tout ce qu’il y avait de vivant chez nous s’embrasait. Je me retrouve appuyé contre le mur, sentant ses doigts sur ma nuque qui me tira un léger frisson. Pour tout dire, j’ai pas réellement réfléchis à mes actes et la violence du désir prit place, nos corps voulant ne faire qu’un, désirant l’autre, hurlant de se fondre l’un dans l’autre. Je la laisse ravager mes lèvres durant quelques secondes avant de l’agripper par les hanches et d’échanger nos places, la plaquant sauvagement au mur, presque sans ménagement. Et là mes mains s’égarent partout là où elles peuvent, glissant sous sa robe, effleurant la peau de ses cuisses, de ses hanches, du bas de son dos, sans jamais réellement la toucher, voulant qu’elle vienne s’écraser sur mes paumes et exiger de moi que je ne la touche. Mes baisers se font plus profonds, plus fougueux, appuyant mon corps contre le sien, lui transmettant tout désir qui me consumait en cette seconde même. Et en cet instant, je ne pense à rien d’autre que de lui faire l’amour, de la posséder et de nous consumer pour un plaisir partager. Et pour être honnête, rien n’était plus jouissif de me sentir ainsi libre, à ce que nos envies soient communes. Coucher pour coucher était un art où j’excellais après celui de me défoncer les narines et les veines.

Mais celui de torturer aussi.

Je lui fit faire volte-face, la mettant nez à nez au mur, plaquant mon buste contre son dos où Carter, s’appuyant sur la surface vint se coller un peu plus à moi. Et c’est avec un plaisir carnassier que mes lèvres effleurèrent l’orée de son cou, de sa mâchoire, son épaule tandis que mes mains remontèrent le long de ses cuisses pour venir se perdre là où elles étaient appelées, demandées, mimant des gestes suggestifs. Torturant le corps, torturant l’envie. Et je continue ainsi quelques secondes, lui donnant l’espoir d’un plaisir attendu. Le feu m’habite, la tension est plus que palpable et la chambre devient un brasier délicieux.

D’un geste sec, je déchire le haut de sa robe afin d’avoir accès à son dos que je ravage de baiser, que j’explore de mes mains où mes paumes viennent s’attarder sur son ventre, puis sur sa poitrine, tout en abreuvant sa peau de baisers enivrant, pour moi comme pour elle. Mes lèvres s’attardent dans son cou pour remonter jusqu’à son oreille…

Puis je m’écarte, la laissant ainsi envieuse, face au mur, extirpant mon paquet de clope de ma veste qui avait déjà foutu le camp sur le sol. Cigarette aux lèvres, j’esquisse un sourire en l’allumant… faire durer le plaisir, c’est à que tu aimes si j’ai bien compris. Je regarde sa robe déchirer tomber au sol, ne me gênant pas pour la détailler du regard et apprécier son corps de femme bien plus que tentant et ce, même avec les sous vêtements. J’inspire une bouffée que je rejette, toujours avec un sourire aux lèvres :

« Tu te doute bien que j’vais pas te racheter une robe… Et à première vu, j’ai bien fait de te « l’enlever », t’es encore plus agréable à regarder comme ça… »

Y avait rien à dire, Carter était bien ce qu’elle inspirait aux premiers abords. Et j’vais me faire un plaisir de la consumer avec autant de délice que cette clope entre les lèvres, m’enivrant de la nicotine dans mes poumons, comme je vais m’enivrer de la jouissance que nous nous apporterons.

Alors Carter, réellement… t’as quoi dans le ventre ?

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H. Carter Wuornos
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MessageSujet: Re: 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter EmptyJeu 5 Déc - 0:14

Para Noir


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Le désir ne cessait de s’imposer entre leurs deux corps, de marquer sa présence par un embrasement incontrôlé et incontrôlable, il lui rend ses baisers au centième, retournant la situation pour la plaquer à son tour brutalement contre le mur décrépi de cette chambre d’hôtel, Carter ressert son étreinte tandis qu’il la couvre de baisers et laisse ses mains explorer la moindre parcelle de son corps, une chaleur intense l’envahit, qu’elle provienne de l’excitation ou du contact du barman n’a pas vraiment d’importance, tout ce qui compte à présent est l’instant, cet instant parfait où plus rien n’existe, où elle n’est plus qu’une femme face à un homme dont le seul but est de combler leurs corps d’une sensation bien plus dominante et délicieuse. Le monde lui même n’existe plus, personne pour lui insinuer qu’elle ne devrait pas coucher avec n’importe qui, personne pour lui dire ce qu’elle a à faire si ce n’est son propre esprit qui est prestement emplie de pensées peu catholique, ce qui tombe bien étant donné qu’elle n’à jamais cru en une quelconque divinité supérieur de mon cul. Elle laisse glisser ses mains de ses épaules jusque le long de son torse, devinant sous sa chemise le corps finement musclé de son partenaire, elle sent l’excitation monté en elle, une ivresse qu’elle laisse envahir et son corps et son esprit, ses mains descendent jusqu'à sa ceinture dans laquelle elle glisse ses doigts pour l’attirer encore plus à elle, pour sentir plus intensément, plus lourdement encore son corps sur le sien mais contre toute attente, il emprisonne ses mains et lui faire volte face dans un geste assurément sauvage, bestiale...

Avant même de se retrouver contre le mur, elle laisse échapper un soupir satisfait, les paumes appuyées contre la mince cloison qui les séparent de la chambre d’à côté, elle réduit la distance incontestablement très fine entre eux et tandis que les lèvres de son soupirant parcourent son cou, sa mâchoire, son épaule, elle laisse sa tête basculer en arrière lui facilitant ainsi grandement l’accès à ses différentes parties de son corps. Plus rien n’occupe sa conscience si ce n’est la force de ses mains, la douceur de ses lèvres et la passion qui l’anime, lorsque ses mains se glissent enfin sous sa robe pour trouver leurs chemin jusqu'à son intimité, elle laisse échapper un gémissement, sous son entière emprise, elle tâche à son tour, d’exacerbé son désir, de faire monter en lui le plaisir en glissant sa main derrière elle pour allez atteindre son entrejambe, brûlant d’impatience de le sentir en elle, de gémir sous ses assaut.

Son geste semble avoir fait son petit effet, poussant Alexander dans ses retranchements, rendant son corps comme dépendant du sien, du moindre de ses mouvements, subitement et sans aucune subtilité il lui arracha littéralement sa robe continuant de parcourir avec avidité sa peau. Lorsque le jeune homme remonte jusque son cou, elle laisse glisser sa main libre sur sa nuque afin de ramener sa bouche jusqu’à la sienne, caressant sa langue de façon insatiable mais une fois de plus il échappe à son emprise, se concentrant sur le chemin de ses propres mains qui balayent de nouveau le corps offert de la jeune femme, le souffle saccadé qu’il laisse échapper la laisse témoin de son excitation, une fois de plus elle tente de reprendre le dessus mais c’est justement alors qu’elle essaye de brisé son étreinte qu’il s’éloigne d’elle, un sourire aux lèvres et sans pour autant la lâcher du regard. Un sourire indiscipliné marque à son tour les lèvres roses de la jeune femme qui se retourne pour le toiser du regard, se débarrassant d’un geste presque trop facile de sa robe, dévoilant aux yeux de son amant ce corps que ses mains connaissent déjà.

Il à quelque chose de plus, comment dire, satisfaisant que les mecs du coin qu’elle avait déjà accueillit au creux de ses reins, il était plus entreprenant, plus impulsif et avait bien vite compris comment elle fonctionnait, repousse moi, attire moi, possède moi, rien n’était plus simple, plus excitant que ça. La simplicité n’était pas à confondre avec la facilité, elle avait besoin de plus, de nouveauté, de singularité, d’idée qui sortait de l’ordinaire et c’était bien la première fois qu’elle tombait sur quelqu’un qui correspondait en tout point à ce qu’elle cherchait, restait à voir si la pratique continuerait sur cette délicieuse lancée.

« Tu te doute bien que j’vais pas te racheter une robe… Et à première vu, j’ai bien fait de te « l’enlever », t’es encore plus agréable à regarder comme ça… »

Elle se mit à rire, elle n’avait que faire de cette foutue robe, qu’elle trouvait nettement mieux sur le sol que sur elle et clairement ce n’était pas un gros sacrifice quand elle voyait ce qu’elle gagnait en échange. Elle s’avança dans sa direction d’un pas lent et contrôlé, ne lâchant pas son regard, une fois devant lui elle se glissa sur la pointe des pied pour lui ôté sa cigarette de la bouche et la porté à la sienne. Lorsque ce fut chose faite, elle tira une latte salvatrice et souffla la fumée qui emplissait sa gorge sur son amant « T’a encore rien vu cow-boy. » lui avait-elle lancé, entreprenant par la même de lui ôter sa chemise bouton par bouton sans aucune précipitation, lorsqu'elle se débarassa enfin de l'entrave que représentait ce bout de tissu, elle le fit glisser lentement sur le sol en opposition totale avec la façon dont Carter le poussa ensuite sans ménagement sur le lit situé juste derrière, se plaçant immédiatement après à califourchon au dessus de lui, laissant sa chevelure retombé le long de son cou avant d’entreprendre, clope à la bouche de se débarrasser de sa ceinture assistant toute puissante à l’excitation, au désir qui marquait à présent son visage, c’est ce spectacle, ce sentiment qui l’a poussa à prendre sur elle pour s’arrêter, elle lui colla de nouveau la cigarette qu’elle lui avait soustrait entre les lèvres, la tension sexuelle emplissait la pièce, elle était intense, violente mais pas tout à fait à son paroxysme, elle se languissait de ses caresses, elle pouvait presque sentir tout ce plaisir qui n’attendait qu’elle mais elle voulait voir, voir jusqu’où elle pouvait le pousser, elle voulait qu’il ne puisse plus faire autrement que de la sentir sous ses doigts, qu’il ne puisse plus penser à autre chose qu’a elle, que plus rien d’autre ne compte, elle laissa donc échapper l’idée de se soustraire à son contact, un test comme un autre pour voir si elle pouvait l’exciter encore un peu plus où si il était prêt pour la suite des festivités.

 « On devait pas boire un verre? » lui lança t-elle descendant de ses lèvres son cou, son torse puis son ventre avant de tenter de se lever dans l'idée d'inspecter ce qui ressemblait plus ou moins à un minibar à l'autre bout de la pièce.
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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter EmptyVen 13 Déc - 14:56

Elle rit et je souris. Tu n’avais vraiment rien à voir avec toutes ces nanas. Tu avais du cran, un charisme certain et du caractère. Et ça, ça m’plait. Je fume toujours ma clope, appuyé contre le mur et tout ce que je peux dire c’est que j’pensais pas que cette soirée ce terminerait comme ça. Dans un hôtel… Tout ça grâce à ma peur des bagnoles. Il était peut-être miteux mais vu ce qu’on allait y faire, j’en avais rien à foutre. J’suis clairement pas du genre à faire du romantisme. Je la regarde se glisser vers moi, féline et attirante. J’observe chaque détail et je me dis que j’la boufferais bien là maintenant mais j’ai pas envie d’me précipiter. Non, j’ai envie qu’elle n’en puisse plus, j’ai envie de jouer et de continuer de regarder cette de moi qu’elle possède au creux des yeux. J’me dis que pour un étranger qui vient à peine d’arriver en ville, j’m’en sors plutôt bien. En même temps, Trimble sera jamais pire que Grayson avec leurs sourires hypocrites. Ils m’donnent la chair de poule à chaque fois que j’les croise, tous ces habitants aux regards qui couvent une … j’sais pas. Y a un truc de bizarre mais j’m’attarde pas. Là maintenant, j’m’en fou. Y a Carter, ya moi, cette chambre d’hôtel et surtout cette tension sexuelle qui règne ici.

Et pendant qu’elle me chope ma clope, je lui saisis les hanches, un sourire carnassier sur les lèvres où elle pouvait résolument lire qu’elle mourrait ce soir sous mes déhanchés.

« T’a encore rien vu cow-boy.
-Mais je n’demande qu’à voir. Montre un peu de quoi t’es capable. Surprend moi. »

Je la laisse me déboutonner ma chemise, j’ai même envie de lui dire qu’elle pouvait lui réserver le même sort que j’ai donné à sa robe qui lui sublimait ses courbes, mais je n’en fais rien. Je la laisse me jeter avec ardeur sur le lit, sans ne manifester aucune résistance. Épate-moi. Je la laisse se mettre à califourchon pendant que mes mains glissent sur ses cuisses, puis sur ses hanches et tandis qu’elle déboucle ma ceinture, je ne cache rien du plaisir que j’éprouve. Que ça soit sur mon visage ou ailleurs… Je récupère ma clope et inspire une bouffée de nicotine pendant que je me délecte de cette ambiance, de cette pression sexuelle qui plane aux chaque recoins de cette chambre. Tout en est imprégné, nos corps les premiers. Et j’en voulais toujours plus, la pousser plus loin dans ses désirs et lorsque je plonge mes yeux dans les siens, j’ai cette sensation d’y voir les mêmes intentions. La peine ombre de la pièce rendait le tableau encore plus fabuleux à mon goût, avec la sensation de vivre une scène en noir et blanc, raffinant ses courbes encore plus qu’elles ne l’étaient.

« On devait pas boire un verre? »

Mes mains l’attrapent fermement par les hanches, savourant en silence les baisers qu’elle m’offre, laissant échapper un souffle de plaisir. Autant dire que le verre, j’en ai un peu rien à foutre là maintenant. Tout ce que je veux, c’est que nous nous perdions dans un plaisir excitant. Je me focalise sur ses baisers, mes mains glissant le long de ses hanches, pour ensuite se perdre dans ses cheveux que j’agrippe pour lui relever la tête sans pour autant lui faire mal, mais plus pour accentuer le caractère sauvage de la situation pour ensuite la ramener vers moi et plaquer mes lèvres aux siennes, intense, fougeux. D’un coup de bassin je la renverse sur le lit et mes lèvres viennent ravager son cou, mon corps se plaquant au sien, l’invitant à une danse, des ondulations significatives de nos envies. Un brasier intense me submerge et s’étend dans chaque partie de mon corps, ma clope toujours coincé entre mes doigts. Mes mains n’épargnent aucune parcelle de sa peau, s’attardant sur sa poitrine pour venir ensuite la soulager de son soutien gorge, qui pour moi, devait les emprisonner. Pourquoi cacher ses deux merveilles du monde ? Deux merveilles que je savoure avidement, tirant des souffles de plaisir à Carter. Et plus elle s’exprime, plus le désir d’aller plus loin se fait sentir, d’une violence assez… renversante. J’en ai connu des sauvages, des plus douces, des corps taillés dans la perfection mais Carter dégageait un truc en plus qui me poussait à vouloir faire croitre un désir si intense chez elle, qu’elle me réclamerait de venir en elle, de la posséder au plus vite. Ce jeu de vouloir pousser l’un plus que l’autre à l’insoutenable, j’y prenais goût. Moi qui pourtant, n’étais pas du genre à y porter intérêt. J’étais surtout celui qui prenait son pieds, qui donnait du plaisir pour en recevoir un peu plus et c’était tout. Et si j’avais atteint le paroxysme avant elles, j’en avais rien à foutre. Je m’arrêtais, me levais et me tirais. Point. Elles pouvaient gueuler et m’insulter que je n’en avais rien à foutre. Elles n’étaient rien pour moi, juste des femmes m’offrant leur fruit du désir que je dégustais pour ensuite m’y perdre, ensuite salutation, courbette et tchao. Alexander est un vrai connard. Je suis un vrai connard, et j’emmerde les 99% de cette putain de population. La seule avec qui je prenais vraiment mon pied pendant un rapport c’était Bonnie. Parce que Bonnie, c’est pas pareil. C’était fusionnel, y avait un truc et avec elle, ça m’dérangeais pas de prendre mon temps pour qu’elle atteigne le septième ciel. Bref, c’était Bonnie.

Je m’attarde sur le ventre de carter, mes mains s’occupant de la débarrasser à présent du dernier sous vêtement qu’elle porte et c’est avec autorité que je viens sans attendre son consentement, gouter au plaisir qu’une femme puisse nous offrir. Le fruit d’un désir que je dévore avidement avec dextérité et habilité. J’suis pas un vantard – ou presque – mais si y a bien une chose dans laquelle j’suis doué : C’est au pieu. A défaut d’être un camé qui fait un boulot de merde et qui n’a aucun talent, j’ai au moins le mérite de donner du plaisir aux femmes et ce, sans difficulté. Mes chevilles ? Elles vont bien, merci. Et pendant que j’écoute ses longs soupirs de plaisir et que je sens ses mains qui se perdent parfois dans mes cheveux, moi je prends mon temps. La torture. Tu connais ? Celle de pas aller au rythme que tu veux, qui te dépite, qui te ferais même rager de frustration. Puis j’accélère la cadence, ma langue effectuant un ballet bien plus que plaisant …

Je continue ainsi, jusqu’à ce que la jouissance se fasse de plus en plus présente, prête à exploser. Je le sens dans son corps qui se contracte, qui se cambre, qui en réclame davantage. Et sentant le point de non retour, je me stoppe net, lui faisant étouffer un soupire de stupeur mais aussi… de rage. Enfin je crois. Mettez-vous à sa place. Vous êtes là, à prendre votre pied, sentant que la délivrance arrive pour ensuite à ce que tout s’arrête ? Comme ça d’un coup ? Ouais, c’est chiant hein ? Ah oui désolée, mais j’t’ai pas dis que là ce soir, j’avais envie de te rendre dingue. J’veux que tu le sente au quatre coins de ton corps ce désir fougueux et violent.

Je le dirige vers le bar, un sourire aux lèvres.

« T’as raison, on devait boire un verre. C’est moi qui offre. »

Sourire sarcastique, je ramène ma clope aux lèvres et me dirige vers le mini-bar. Quand j’ouvre la porte, c’est presque le saint graal que je vois. L’hôtel paie pas de mine, mais au moins ils avaient de quoi recevoir. J’attrape une bouteille de whisky, de vodka et de rhum.

« T’as même l’embarras du choix. »

Je présente les trois bouteilles d’un geste de la main avant de venir écraser la fin de ma cigarette dans le cendrier posé sur la petite table qui nous était réservée. J’empoigne la bouteille de vodka pour boire quelques gorgées directement au goulot. Aussitôt que le liquide transparent vint couler le long de ma gorge, un feu incandescent m’envahit. J’aime cette sensation de chaleur que je sens s’étendre petit à petit dans chacun de mes membres. Je tire une légère grimace face aux degrés qui viennent me purifier l’œsophage, puis repose la bouteille. J’crois que la soirée commence tout juste.
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H. Carter Wuornos
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MessageSujet: Re: 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter EmptyVen 13 Déc - 20:02

Para Noir


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Se relever, elle n’en eu pas vraiment le temps, il l’avait ramené à lui pour joindre ses lèvres aux siennes dans un baiser qui se voulait intense, fougueux, baiser auquel elle succombe sans retenue, aussi quand il entreprend de reprendre le dessus en la faisant basculer sous son corps, elle se laisse faire. Le désir s’étend, s’amplifie, laissant la jeune femme se défaire lentement de toute maîtrise d’elle-même. Le visage de son amant se perd au creux de son cou, la pression de son corps se fait plus intense et tandis qu’elle laisse glisser ses mains le long de ses épaules fermes et solide, elle intensifie le mouvement de son corps, accentuant le contact brûlant de sa peau contre la sienne.

Lorsqu’il commence à la caresser, lorsque sa bouche fait son chemin jusqu'à sa poitrine, délestant son corps du reste de ses vêtements, elle ne veut plus le laisser s’échapper, son souffle se fait irrégulier, son ventre se contracte d’excitation et un frisson lui parcourt l’échine. Cette soirée si semblable à toutes les autres lui aura finalement laissé une fin inattendue, une fin délectable qu’elle entend savourer le plus longtemps possible. Des amants Carter en a connu, peut être plus qu’il n’en faut, tout dépend à qui l’on pose la question mais, Alexander se révèle différent, il est adroit, dominant, elle peut sentir toute la force qu’il met à essayer de la soumettre, la possédé et même si elle continue de résister, poussant ce jeu de prédominance à son maximum elle sent ses défenses tombées une à une sous ses gestes…il sait clairement ce qu'il fait.

C’est cette attitude et cette façon qu’il a de s’imposer, de suivre son petit jeu de séduction qui lui fait dire que ce type-là n’est pas vraiment du même acabit que les gars du coin, qui pour la plupart ne se révèlent que trop conventionnel, trop facile, trop accessible, le challenge ne fait pas vraiment partie du jeu mais, contre toute attente, le barman lui semble en connaître les règles sur le bout des doigts. Cette nature d’homme, elle n’en avait connu que peu, principalement lorsqu’elle avait voyagé l’été précédent la disparition de son frère, elle avait cet été là découvert beaucoup sur elle-même, sur ses limites et sur ces attentes, une saison on ne peut plus révélatrice pour elle.

Les mains de la brune se perdent sur le corps tendu de son compagnon, elle peut sentir leurs corps s’échauffer, leur excitation commune maintenant plus que palpable…le son de ses baisers, le contact de sa bouche sur son ventre, lui tire un gémissement, aussi quand ses mains glissent lentement le long de ses hanches, de ses cuisses pour se débarrasser de ce qui peut encore la couvrir, elle sent son cœur s’emballer, croisant son regard avide dans lequel se reflète une lueur immoral qui lui arrache un sourire à la limite de l’indécence. Lorsqu’il disparaît entre ses cuisses, la jeune femme se laisse aller, les yeux clos, sa tête bascule en arrière et son corps se cambre sous les assauts d’Alexander.

Son corps se met à brûler, à s’affoler, la chaleur se fait plus présente, l’atmosphère se trouble et son cœur s’emballe, se déchaîne et tandis que ses doigts agrippent les draps délavés sur lesquelles leurs corps reposent, tâchant de retenir la voracité de son désir, elle laisse échapper de nombreux soupirs marquant son plaisir, son autre main quant à elle se perd dans les cheveux de son amant, appuyant ses gestes et quand son âme tout entière s’apprête à s’embraser sous le feu du jeune homme…soudainement…plus rien…

Son corps se relâche aussi soudainement qu’il s’était contracté et elle laisse filer une plainte, bordel de merde, elle avait voulu jouer, la voilà servie mais, loin de se laisser arrêter par ça, elle embrasse le principe une fois de plus.

« T’as raison, on devait boire un verre. C’est moi qui offre. »
Il était déjà sur ses pieds, à fouiné dans le mini-bar de l’hôtel, le choix du roi, finalement il était pas si mal ce bouge si on occultait la décoration florale digne de la parfaite ménagère. Alex avait déjà porter son choix sur la vodka, Carter se leva à son tour attrapa la chemise qu’elle avait balancée quelques temps plus tôt et l’enfila ne prenant la peine d’attacher qu’un seul des boutons pour allez le rejoindre. Sans dire un mot elle lui ôta la bouteille des mains et la porta à sa bouche, le liquide lui brûla la gorge, sensation qui marqua le visage de la jeune femme d’une grimace, elle ne s’y ferais décidément jamais, petite nature qu’elle était, ce qui ne l’empêcha pas d’en reprendre une gorgée avant de la tendre de nouveau à celui qui lui fait face qui ne la refuse évidemment pas.
« C’est quoi ton nom au faite handsome ?» lui dit-elle en se hissant sur ce qui semble être un bureau, lui continue à boire, des lors qu’il pose de nouveau son regard sur elle, Carter lui fait signe de se rapprocher, ce qu’il ne rechigne pas vraiment à faire, elle passe alors ses jambes autour de lui et colle ses mains de part et d’autre de son visage pour l’entrainer dans un énième baiser, elle n’a plus vraiment envie de se retenir à présent, elle à juste envie de le posséder, de l’enivrer et de se perdre sous ses caresses et ses baisers. Sa main gauche sur sa nuque le retient contre elle dans un échange langoureux tandis que l’autre glisse à présent le long de son torse, d’un geste sûr, elle déboutonne son jean et y continue son chemin, prenant un malin plaisir à faire monté le désir chez son partenaire, elle voulait à son tour le rendre fou, qu’il perde sa maîtrise afin de laisser son corps et lui seul exprimer ses pulsions. Leurs lèvres ne se séparent à présent que pour mieux s’effleurer, laissant s’échapper leurs souffle devenu irrégulier. Ses gestes se font plus insistants, elle sait ce qu’elle fait et elle le fait bien, il ne pourra bientôt plus faire autrement que de lui succomber…entièrement.

Carter à toujours su ce qu’elle voulait et à toujours su mettre ce qu’il fallait en œuvre pour l’obtenir et là tout de suite, maintenant, c’était Alexander qu’elle voulait. Elle le sent fébrile, excité et s’en délecte et alors que les lèvres et la langue de la jeune femme se perdent dans son cou elle se rend à l’évidence…il était temps de passer aux choses sérieuses.
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MessageSujet: Re: 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter EmptyJeu 26 Déc - 15:26

Je reporte la bouteille à mes lèvres, avalant trois gorgée du breuvage transparent qui me brûla aussitôt la gorge et ce, avec un plaisir non dissimulé. L’ivresse rend toujours léger et euphorique, vous donnant cette sensation que plus rien n’est impossible. Vous vous sentez transporter, comme si votre corps était détaché de cette loi gravitationnelle. Le ciel ne parait plus si loin, l’horizon non plus. Vos muscles se détendent et deviennent coton. Puis la terre tourne, tourne et tourne encore. Plus vite et plus fort, jusqu’à la chute où vous vous écorchez les genoux. Et le lendemain, votre cerveau est semblable à un chantier en pleine activité, où il a été coulé dans du ciment par erreur et qu’un marteau piqueur essaie de l’en extraire mais sans succès. Mais tout ça, j’m’en branle. Ce que je veux, c’est elle. Cette créature qui se lève prestement, enfilant ma chemise où elle y attache un unique bouton. Je ne la lâche pas du regard, le spectacle y est bien trop agréable et si elle pouvait ne pas porter ce tissu qui ne sert à rien, ça arrangerait mes yeux qui ne demandent qu’à se poser sur les deux pyramides trônant sur son torse…

Elle embarque la bouteille et en bois le contenu, non sans afficher une grimace qui me tira un rire moqueur. Pas si dur que ça la demoiselle.

« C’est quoi ton nom au faite handsome ? »

Je bois de nouvelles gorgées avant de reporter mon regard sur le sol, un sourire aux lèvres, passant ma main sur ma nuque.

« Est-ce vraiment utile de le savoir ? Le mystère est quand même plus excitant… Quoi que même avec un prénom, je resterais excitant. »

Ricanement débile, je suis à peine modeste. De là où elle est assise, elle me fait signe de la rejoindre… Chose que je fais presque aussitôt, sachant à quoi m’attendre. Les bavardages c’est pas mon truc et j’ai clairement envie de passer à la vitesse supérieur même si le jeu est cool en soi. J’avale deux derniers gorgées avant de poser la bouteille sur le mini-bar.

« C’est Alexander. Mais Alex suffira.»

A peine eu-je le temps de finir ma phrase que mon corps fut happer par ses jambes qui s’enroulèrent autour de mes hanches, mes lèvres engloutis par les siennes. Et j’y réponds avec ardeur, sentant de nouveau ce brasier ravageur au creux des reins. C’est comme une machine lancée à toute vitesse. Plus la rapidité s’accroit, plus vous en voulez. Et moi j’en veux, à toutes les sauces. Je sens la violence du désir venir tambouriner aux quatre coins du corps, me hurlant qu’il était temps d’assouvir cette ivresse qui n’attendait qu’une chose : la faille pour venir s’étendre et s’éprendre. Nos souffles et gémissements s’unissent, se lies et s’effleurent. Mes mains se font aussi pressentes que les siennes sur ses hanches, la débarrassant pour la deuxième fois des tissus. Les siennes descendent dangereusement et d’un coup de poignet habile, me déboutonne mon jean. J’suis pas con, je sais ce qui m’attend et c’est comme si mon corps accueillait la prochaine venu avec une joie disons… non dissimulé. Lorsque je sentis ses doigts fins se refermer sur moi, un long frisson me parcouru l’échine. L’appétit se fait trop grand, trop présent. D’un coup de main et de hanche, je me défais rageusement du jean, et par la même occasion, du caleçon. Rien à foutre, tout ce que je veux maintenant, c’est combler ce besoin douloureux de la posséder. Mes lèvres se font plus sauvage, ma main agrippe ses cheveux pour que je puisse m’offrir sa gorge que je dévore avec avidité tandis que mes soupires se font plus fort et plus demandeur. Mon autre main saisit l’un de ses seins et tout s’accélère.

Mon cerveau est en ébullition, rendant mon corps brasier, brûlant d’un désir qui se fit dévorant, dévastateur. C’est une implosion au creux de chacune de mes cellules, une folie délicieuse qui nous consume et pendant qu’elle continue de manœuvrer mes envies, mes mains viennes subitement arracher les siennes afin de les placer derrière son dos. Ma paume retenant ses poignets comme une paire de menottes, mes lèvres viennent glisser sur les siennes où je lui fit partager un baiser langoureux et bouillonnant. Mon autre main glisse sur son rein, sa hanche et prestement, je la colle à moi et me glissa en elle sans aucun ménagement.

BIG BANG.

C’est un frisson partagé qui parcoure les corps. C’est une explosion commune qui réduit les cerveaux en une poussière d’envie et de plaisir. Fondre une âme dans l’autre, s’évertuer à aller toujours plus fort, plus loin dans le désir, les mains agrippant les chairs pour manier les déhanchés avec dextérité. La seule envie est la jouissance, commune ou non. Assouvir cette soif dévastatrice qui rend les Hommes fous et qui les fait tomber à genoux comme de vulgaire pantin. Celle qui nous fait sentir Roi de tous les désirs, de tous les corps. Maître des gestes et du plaisir procuré.

Je l’agrippe par les hanches, nos corps toujours fondu dans l’autre, le silence de la pièce remplacer par nos gémissements et soupirs partagés, avant de nous écraser sur le lit où nous y passons la majeur partie de la nuit à s’envoyer en l’air avec un appétit plus que démesuré. Quand ça n’était pas moi qui réclamait, c’était elle, voulant bouffer l’autre au plus possible, s’abreuver des jouissances que l’on pouvait se procurer. Carter offrait bien plus qu’elle ne laissait entendre. Nous nous sommes perdu volontiers dans l’autre, partageant ce désir commun de vouloir se donner pour une ultime ivresse. Nos corps se sont affaissés sur les draps délavés et je crois que nous nous sommes endormis presque aussitôt. J’me souviens de plus grand-chose après… juste de son corps encore brûlant près du mien au creux de mon épaule, je crois. Ca n’avait pas tellement d’importance même si au fond, le courant passait plutôt bien. Nous avions prit un putain de plaisir, - du moins si je me fis à ses cris, j’pense pas m’tromper- et j’serais pas contre de remettre le couvert avec elle si l’occasion se présente.

Tout ce que je sais, c’est que j’me suis réveillé à une heure que ne je saurais nommer, la gueule dans le gaz, la bouche pâteuse et le corps alourdis et léger à la fois… mais sans trace de Carter au creux des draps si ce n’est qu’un morceau de papier posé sur la table de nuit basique. J’esquisse un sourire… Elle abuse, normalement c’est moi qui me tire le premier.
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H. Carter Wuornos
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MessageSujet: Re: 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter 00. [HOT] [FLASH BACK] - Para-noir ~ with Carter EmptyVen 27 Déc - 11:10

Para Noir


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« Est-ce vraiment utile de le savoir ? Le mystère est quand même plus excitant… Quoi que même avec un prénom, je resterais excitant. »

Sa réponse la fit sourire, non, pour être franche ce n’était pas franchement une information essentielle pour la jeune femme, pas franchement le genre de choses auxquelles elle se raccrochait ou même s’intéressait habituellement mais, elle avait soudainement eu envie de savoir qui, elle avait en face d’elle parce qu’il lui inspirait quelque chose de différent là maintenant en cet instant précis et parce qu’elle en avait envie…rien de plus…rien de moins. La fin de sa réplique, repoussa un peu plus le sourire de Carter qui s’agrandit, pour le coup c’était le moins que l’on puisse dire, elle était au bord de l’embrasement...

« C’est Alexander. Mais Alex suffira.»
Il avait raison, en fait elle s’en fichait, quand il avait lâché son nom, elle n’écoutait déjà plus vraiment, trop occupé à mettre des images sur ce qui lui passait par la tête, trop occupé à échauffer son corps et le sien. Plus rien n’avait vraiment d’importance, les mots glissaient sur elle aussi aisément que les mains de son amant, leurs corps et leurs soupirs entremêlés la faisaient tressaillir. Ses gestes suivent la cadence que lui impose l’excitation et le plaisir qui prend possession de la moindre parcelle de son corps tandis que les lèvres d’Alexander goûtent sa peau et que ses mains disposent de la jeune femme à leurs guise, la débarrassant de la chemise qu’elle venait de revêtir. Tout s’accélèrent, le contrôle devient alors une notion abstraite qui ne trouve plus vraiment sa place ici, l’ardeur et l’avidité deviennent manifestes et maximum. À son tour et comme pour faire écho aux envies de la brune, Alex quitte à son tour tout vêtement qui pourrait les entraver, se plaquant ensuite un peu plus contre elle, qui en profite pour s’agripper à lui de sa main libre, le retenant ainsi comme s’il risquait de prendre la fuite d’une minute à l’autre, ce qui n’était de toute évidence pas son intention. Elle s’oublie complètement dans ses étreintes quand il lui plaque brusquement la main dans le dos, la maintenant ainsi tandis qu’il rejoint ses lèvres dans un baiser langoureux, son corps se fait brûlant, ses soupirs s’accentuent, l’attitude dominante de son amant exalte chez elle la moindre sensation, en effet si la jeune femme est indépendante, incontrôlable et on ne peut plus indiscipliné, elle démontrait un plaisir non dissimulé à se retrouver sous l’emprise de ses amants quand la situation s’y prête. Son regard plongé dans le sien, elle laisse échapper un soupir plus que soutenu lorsqu’il prend entièrement possession d’elle, se cambrant un peu plus en arrière, sa main libre glissant de la chevelure brune de son partenaire jusque sur sa nuque tendue par les efforts de leurs étreintes. La suite se révèle tout autant si ce n’est encore plus enflammée, plus primitive et certainement plus jubilatoire encore, comme si, ils ne pouvaient se rassasier de l’autre, de ce plaisir commun, de cette nuit qui n’en finit plus…Carter ne veut pas vraiment en voir la fin, elle savoure chaque minute de cet intermède qui la laisse planer loin de tout ce qui peut faire ce quotidien qui ne lui convient que trop peu, elle n’est plus rien d’autre qu’une enveloppe charnelle et qu’une série de soupirs orgasmiques, jusqu'à ce que le sommeil la gagne sans même qu’elle ne s’en rende compte…

Lorsqu’elle finit par rouvrir les yeux, elle se trouve déconnecté, légère et satisfaite dans la pénombre de cette chambre témoin de ses aventures nocturnes avec pour seul écho le silence qui avait mérité sa prédominance, elle se releva légèrement et délicatement de l’épaule sur laquelle elle reposait et jeta un coup d’œil au visage endormi d’Alexander, elle se para d’un sourire amusé et quitta les draps grisonnant qui recouvraient leurs corps fatigués. La jeune femme récupéra ensuite ses vêtements disséminé un peu partout et les enfila, sa robe ne tenait plus vraiment sur ses épaules mais, le jeu en avait valut la chandelle, son sac à la main elle avança vers la porte en silence mais, lorsqu’elle posa la main sur la poignée, elle s’arrêta net, hésita une seconde puis fit marche arrière vers le bureau qui ornait le coin de la pièce, elle y attrapa un morceau de papier pour y griffonner son numéro de téléphone mais, très vite elle se ravisa et y inscrivit finalement quelques mots, chose qu’elle ne faisait absolument jamais mais on pouvait dire que, qui que soit cet Alexander, il l’avait amplement mérité et pour une fois, en voilà un qu’elle ne rechignerait pas à recroiser sur son chemin. C’est donc sur la pointe des pieds qu’elle reprit le chemin du lit et déposa sur la table de nuit qui le bordait, le morceau de papier blanc sur lequel était inscrit : « Round 2 ? » Elle savait pertinemment qu’elle ne lui avait pas donné son numéro et qu'elle n'avait pas daigné demandé le sien non plus mais, le grand brun avait l’air de ceux que seul le challenge motivait vraiment alors si il avait envie de remettre le couvert il la trouverait, après tout ce n’était pas si compliqué dans le coin ? Non ? Elle haussa les épaules comme pour répondre à ses interrogations avant de se faufiler en vitesse vers la sortie et regagner cette fois ses propres draps.
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