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Road to Salvation a fermé ses portes.

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 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter

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Bonnie B. Hall
Bonnie B. Hall
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NOMBRE DE MESSAGES : 437
ÂGE : 22
LOGEMENT : Entre chez l'oncle à Grayson même et Ethan à Trimble
OCCUPATION : Danseuse / dealeuse
HUMEUR : Ta mère.
ETAT PHYSIQUE : Plutôt fatiguée par les récents évènements, style avortement, bagarre tout ça.

29/12/13 : bagarre avec Carter > visage tuméfié, côte cassée, main droite fracturé. Bleus et autres blessures au visage. Rambo quoi.
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MessageSujet: 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter  EmptySam 12 Avr - 11:31

“ Tonight's the night that we begin the end, oh  “ ∞ date


Mais putain quelle connerie. Tout son être bouillonne, Bonnie est un océan de lave en fusion intarissable. Tout son être reste bloqué dans la direction de la rage. Incapable de percevoir autre chose que du rouge dans son champ de vision, Bonnie déambule comme un monstre en cage, la haine au coeur, le sang volcanique, les membres raidis par la tension. Bonnie est fatiguée, elle ne veut plus répondre par son nom et voudrait changer de peau, d'identité, de jolie tronche et de la malédiction qui pèse sur ses frêles épaules. Elle qui n'a pas l'habitude de pleurer sent la boule de pluie se former non pas dans sa gorge mais au bord de ses yeux. En colère contre le monde entier, contre son stupide père décédé, contre elle-même et personne à la fois. Elle en veut à Alexander sans raison et exècre Jay. C'est sur lui qu'elle rejette toute la faute  et surtout lorsqu'elle sort d'une énième crise de jalousie. Alexander l'aurait laissée tranquille, lui, il n'aurait pas crié parce que ses vêtements ne sont effectivement pas les siens ce jour là mais bien le gilet qu'elle a volé  à Ethan le matin de son départ. Bonnie sent un gouffre sans fond se décrire dans ses entrailles et a l'envie de chialer depuis des heures.  Ça la travaille, mais la vérité c'est que seule sa rage l'empêche de se laisser aller un cataclysme fluvial sur les joues. Pourtant la rousse ne rêve que d'un endroit où se défouler, un coin en retrait caché des yeux du monde pour s'y laisser glisser et attendre que le nuage passe. Pleurer sans fin et sans limites, pour laisser échapper la pression et respirer correctement à nouveau. Elle sent que la tension entrave ses voies respiratoires mais n'arrive pas à se détacher de ce sentiment de lourdeur agrippée à ses chevilles et poignets. Seulement, ça n'est pas possible.

Bonnie s'est d'abord dit qu'elle devrait trouver un plan d'une nuit histoire de s'évader et ne plus penser à rien d'autre, violenter un corps inconnu pour éviter de lacérer le sien. Celui-ci lui semble trop lourd, trop pataud pour lui appartenir. Le poids de ses peines se répercute si bien sur ses membres qu'ils émettent des obstacles à sa marche et ne permet pas l'agilité habituelle de déverrouiller ses gestes. Elle est lasse et lassée, abusée et abusive sur les médicaments qui ne lui font plus rien.

Bonnie aurait du se douter que les quelques heures en compagnie d'Alex avaient été trop bonnes pour qu'elle n'en paie le prix ensuite. La junkie frissonne, sa main endolorie posée sur le levier de vitesse, le pied fermement enclenché contre la pédale. Les flashs qui lui arrivent en pleine face la déstabilise tant et si bien qu'elle décide de se poser sur le côté, faisant fi des klaxons énervés.

Lorsque la rousse finit par relever la tête, posée sur le bas-côté de la route, elle décide d’éteindre le contact. Il est trop dangereux pour elle et pour les autres de reprendre la voiture dans l’immédiat. Sa jambe se balance frénétiquement de haut en bas, les doigts de sa main se déposent un par un sur sa cuisse en un rythme soutenu, régulier.

Pourquoi.

C’est le mot le plus récurrent entre toutes ses pensées chaotiques. Les lèvres tirées sur le côté, le regard perdu dans l’espèce de forêt sombre à sa droite, Bonnie n’arrive pas à se frayer un chemin entre les cailloux et autres pics dangereux de suppositions, questions, doutes etc… Tout ce qui peut l’envahir le fait, sans prendre compte du fait que la jeune femme est une bombe à retardement qui ne demande qu’à exploser. Elle inspire et expire fréquemment de manière exagérée histoire de chasser ses innombrables soucis mais cela ne fait que renforcer leur implantation dans son esprit. Lorsqu'elle reprend conscience de la scène faite par Jay, une demie-heure plus tôt, alors les piliers de ses fondations explosent un par un, au ralenti et le trop-plein de colère qui l'habite depuis quelque temps commence à s'échapper par un mince éclat fait à son coeur. Son poing part contre le volant à toute vitesse et Bonnie regrette immédiatement son geste lorsque le craquement de ses articulations lui rappelle que Jay s'est déjà attelé à la blesser.
 
« Putain, putain, quelle conne. Merde ! »

Son poing gauche refermé sur le droit, la rousse se mord la lèvre comme si ce geste allait réduire la douleur qui lancine jusque dans son poignet. Elle attrape un mouchoir dans la boite à gant pour poser contre les plaies qu'elle vient d'ouvrir à nouveau, se mélangeât sang frais et séché. Elle se maudit en silence comme si quelqu'un pouvait l'entendre dans ce désert forestier.  L'air furieux, la rage s'écoule hors d'elle comme un courant d'air et commence à la contaminer.

Le compte à rebours est lancé, la bombe rousse est enclenchée.
Putain de nouvelle année, commencée dans les plus noires augures.  
Quelque chose lui manque, son air se raréfie ces derniers temps et Bonnie ne veut pas se rendre compte que son oxygène est à portée de main.  Qu'elle pourrait vivre avec moins d'embûches mais l'évidence et le sentimentalisme l'a déjà  trop bouffée, lui semble-t-il, et Bonnie n'est pas une faible femme.
Suffisamment pour fuir et ne pas affronter, sous couvert d'indifférence. Pour ne pas vouloir exprimer sa peine face à la mort de son père, définitivement orpheline. Bonnie sait pourquoi, elle sait que si elle retourne voir les Redd elle aura des réponses a ses questions. La haine lui monte à la gorge, tout se mélange, comment pleurer un homme qui l'a battue toutes ces années ?  Ce chagrin l'agace, la rend malade, les larmes lui montent aux yeux et elle est furieuse de sentir le poids de la solitude et de la perte se poser sur son dos alors que cet alcoolique n'était qu'une ordure. Mais lorsqu'elle ferme les yeux ce sont ses sourires et ses suppliques de repentis nouveau qui lui font face. La culpabilité prend naissance au même titre que la plus claire colère au creux de ses entrailles. Pure hypocrisie de gamine délaissée par son seul parent, le mensonge nait et Bonnie s'y laisse aller une fois de plus. Elle pense à Vance, elle pense à Ethan et se dit que la, maintenant,c'est dans ses bras qu'elle voudrait cuver une douleur qu'elle ne comprend pas. Qu'elle se reproche.
Des filets de larmes veulent s'échapper  et bientôt les sanglots refoulés passent par-dessus les barrières de sécurité pour se frayer un chemin entre ses lèvres, mais Bonnie est particulièrement tenace et se contracte. La rousse détache sa ceinture et ramène ses jambes fines contre le volant, la main blessée contre son ventre comme pour de protéger. Pourquoi maintenant, pourquoi ici, et pourquoi tour court finalement. Tout se bouscule, la junkie rêve d'un shoot, d'un putain de rail de coke la maintenant, mais tout est chez Alexander. Type qu'elle ne veut pas voir. Elle ne veut voir plus aucun être portant des putains de couilles. Son esprit se tourne vers Soledad, mais celle ci s'enfuit à toute vitesse. De toute façon, qui ne s'éloigne pas d'elle ? Qui reste vraiment à ses côtés. Bonnie se sent orpheline de tout un monde, d'éventuelles connaissances ou d'amitiés profondes.  Elle s'efforce de tout garder en silence, elle ne veut pas s'entendre. Bonnie se dégoûte, a envie d'arracher sa peau, tous ses sentiments présents qui s'accumulent sont des hérésies à sa façon de vivre et de penser. Elle tremble de tant retenir les plaintes, à essayer de maintenir sa douleur dans sa gorge.

Bonnie a envie de hurler. De rompre toutes ses cordes vocales.

Elle ne peut plus.
D'un geste rageur elle enclenche le contact et des que la voiture se met en route, la rousse défait le frein à main et appuie sur la pédale comme une forcenée. Elle n'est pas du genre, habituellement, à rouler comme une malade et à l'habitude de s'énerver contre les chauffards mais aujourd'hui Bonnie n'est plus Bonnie, elle devient animale, furieuse, et la colère quelle tentait de refouler sur le bas côté de le route émerge en elle comme une puissante vague de chaleur. Elle attrape maladroitement une clope, manque de percuter un mec qui klaxonne en guise de protestations. La nuit tombe, la raison de la rousse s'estompe et l'humain catalyseur de rage et de peine, se métamorphose en bête, le corps fragile d'une jeune femme trop petit pour supporter la place que prend toute cette colère. Bonnie souffle, gueule, transpire puis finit par passer devant le panneau de Grayson avec un certain dégoût.  Peut-être aurait-elle du appeler Tyler, pour ne pas faire de conneries,  pour discuter, pour ricaner, pour... Non c'est inutile. Tyler en a déjà bien assez vu et surtout, n'est pas du genre a supporter la colère d'une tornade rousse. Il doit être avec Aël, peut-être, peut-être pas. Peu importe à Bonnie. Elle doit cuver seule. Un instant l'idée lui traverse l'esprit de faire un trip jusqu'en Californie. Là-bas l'attendent des tas de papiers surement, un appart à revendre, celui de son père, des affaires à récupérer, des obsèques à organiser. Creusez lui une tombe dans les égouts, laissez le pourrir. Mais la lumière d'un bar l'arrête dans son idée et la rousse fait a demi-tour sec pour venir se garer juste en face de la porte principale. Elle se retourne, tente d'attraper son sac à l'arrière quand une secousse fait bouger toute la voiture. Son teint vire au vert, la rousse frappe d'un coup de pompe dans la portière et sort comme une furie. Son premier reflexe est de regarder si sa voiture n'a rien, perdu, le pare choc côté est accroché, Bonnie vire au rouge pivoine. Le monde est contre elle. Son pied part dans la voiture accrochée à la sienne.

Rien à foutre.

Elle est bien décidée à trouver qui s'est permis de lui baiser sa bagnole alors la rousse tourne le regard vers le côté conducteur et scrute la silhouette qui s'extrait furieusement de la voiture elle aussi. Lorsque ses yeux reconnaissent le coupable son sang ne fait qu'un tour, la douleur se ravive et la colère s'embrase avec une facilité prévisible.  

« ohputain.  »

Bonnie contourne la voiture et s'approche vivement de la silhouette qui semble déjà gueuler.

« Putain de pétasse. HE ! TOI ! »

La volée ne se fait pas attendre, Bonnie élance le bras et sa main atterrit sur la joue de Carter. Cette connasse, salope borgne enfant de putain, avec sa gueule déconfite semble être sur le point de commettre un meurtre. Bonnie est dans le meme état, les deux femmes se confrontent.

« C'est vraiment pas le bon jour pour le faire chier, grognasse ! Tu sais pas conduire ou quoi ?   c'est quoi ton problème, hein ?! Tas pas pu t'en empêcher quand t'as vu ma gueule au volant c'est ça  ? T'es mal baisée aujourd'hui ?  »

Bonnie sourit. Sourit de désespoir et c'est à peine si elle cherche a ce que la brune lui en colle une. Bonnie n'est plus elle-même, et  court droit à la catastrophe. Aveuglée par la colère, la rousse ne remarque pas un seul instant le mec derrière la voiture de Carter, surement responsable de l'accrochage. Aujourd'hui Carter sera le prétexte pour Bonnie de vider son sac, peu lui importe les conséquences, le résultat, l'état de la femme en face d'elle.

Vas y, frappe moi. Toi et moi n'attendons que ça.

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H. Carter Wuornos
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02. « Look me in the eye, say that again » #Carter  Empty
MessageSujet: Re: 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter  EmptySam 26 Avr - 17:27

 

 Look me in the eye, say that again





C’est un étrange sentiment que celui qui mêle la peine, la culpabilité et le soulagement.

S’il avait été question de palier, de passer de l’un à l’autre progressivement cela aurait sans doute été plus facile pour elle, non pas à gérer mais à accepter. Les yeux rivés sur la route qui s’avançait sans fin devant elle, Carter tapotait nerveusement ses doigts contre le volant de sa voiture, elle essayait de faire une liste rapide de tout ce qu’elle avait encore à faire car exiler son père n’avait été que la première étape d’une série de changements qui s’annonçaient être longs et plus ou moins problématiques.

Malgré les recommandations d’Hunter au réveillon de Noël, la jeune femme n’avait pas su se résigner à avouer à son père les manigances auxquelles elle avait dû avoir recours dans son dos pour le sortir de son enfer quotidien. Se résoudre à appeler sa tante, avoir à la supplier de lui venir en aide avait été bien plus pénible que ce qu’elle avait dans un premier temps imaginé, il faut dire qu’elle ne connaissait rien de cette femme, son père n’avait jamais parlé en bon terme de sa sœur et la brune n’avait pas le moindre souvenir de l’avoir jamais croisé dans sa vie, pas une visite, pas une carte d’anniversaire, rien, elle n’avait jamais considéré ni son frère, ni ses enfants et la raison lui en était complètement inconnue. C’est en partie ce qui l’avait fait hésiter mais, n’ayant pas la moindre autre famille connue, elle n’avait guère eu le choix, la communication avec son père étant devenue juste impossible, les factures s’étant bien trop accumulées et la santé de son père commençant vraiment à l’inquiéter. Si dans un premier temps, l’alcool ne semblait être qu’une porte de sortie ponctuelle pour son père, lui permettant d’oublier la mort de son fils chéri, il était vite devenu régulier, journalier et s’était sournoisement insinué dans leurs relations qui avaient toujours été fortes et complice. De cela il ne restait plus rien aujourd’hui, ils n’avaient pas parler depuis des lustres, il n’était devenu qu’un fantôme de plus dans cette maison qui avait vue grandir la jeune femme et ils en étaient tout deux arrivées à un point de non-retour c’est tout du moins ce qu’elle croyait lorsqu’elle avait appelé sa tante. Après une lutte acharnée, cette dernière avait finalement accepté de prendre son frère en charge à condition que Carter le conduise là-bas quelques semaines plus tard.

Elle avait repoussé l’échéance, repoussé cette conversation qui elle le savait ne se passerait pas bien, elle avait peur de la réaction de son père, elle avait peur de le voir claquer la porte, faire quelque chose de stupide ou pire qu’il se sente abandonner par sa fille comme il l’avait été par son épouse puis par son fils. En réalité lorsqu'elle ne put plus attendre plus longtemps, elle s’assura de le trouver dans un état relativement bon, sobre aurait sans doute été trop demandé mais au moins il avait l’air d’être un minimum conscient de ce qui pouvait se passer autour de lui et si elle avait imaginé la colère qui pourrait prendre possession de lui, elle était bien loin du compte. John s’était littéralement emporté, elle ne l’avait jamais vu comme cela, non seulement il s’était mis à hurler mais il lui avait aussi balancé des choses qu’elle n’aurait jamais cru entendre dans la bouche de son propre père…Ainsi cette « conversation » n’avait pas duré très longtemps, elle ne s’était pas laissé faire, elle aussi avait hurlé, pleuré et pesté contre tout et n’importe quoi mais, elle ne s’était pas démontée, elle avait assuré à son père qu’elle ne lui laisserait pas le choix, qu’il devait partir, qu’il devait faire ca autant pour lui que pour elle et que même si son fils n’était plus là, il avait vite oublié qu’elle existait toujours. Elle n’en pouvait plus de le voir s’autodétruire de la sorte et bien plus égoïstement elle n’en pouvait plus de devoir sacrifier sa vie entière pour quelqu’un qui n’admettait même plus son existence, c’était un scénario qu’elle ne connaissait que trop bien déjà.

Elle était à présent arrêtée à un feu, les yeux perdus dans le vide c’était comme si la scène se déroulait de nouveau devant ses yeux, le visage de son père rouge de colère, la table qui se renverse sous la force de ses bras, elle qui hurle des choses qu’elle ne pense même pas et l’impact de sa tête contre le mur de la cuisine. Il l’avait bousculé si l’on peut appeler cela comme ca jusqu'à ce que quelque chose, peut-être était-ce les larmes de Carter ou le fait qu’elle se soit tût mais il s’était brusquement arrêter l’air horrifié et était sorti en trombe de la maison. La jeune femme s’était laissé glisser le long du mur et était resté assise là pendant ce qui lui avait semblé des heures, trop choqué par ce qui venait de se passer, l’homme qu’elle venait de voir n’était pas son père et pour la première fois de sa vie, elle avait eu peur de lui…

Elle n’avait pas voulu rester là, elle avait laissé la maison dans l’état même où il l’avait abandonné et était partie. La brunette n’avait pas vraiment su où allez, elle ne voulait pas mentionner l’incident à qui que ce soit mais elle avait besoin d’oublier tout ca au moins pendant quelques heures et c’est finalement chez Alexander qu’elle avait terminé son chemin, elle était sûre qu’au moins lui ne poserait pas de questions auxquelles elle n’avait pas envie de répondre.

Un coup de klaxon la fit sortir de ses pensées et elle reprit conscience de l’endroit où elle se trouvait, elle redémarra donc sa voiture et continua sa route. La journée qui suivit fut étrange, son père ne lui parla pas mais il sembla s’être calmé et avoir accepté le fait qu’il devait s’éloigner de Grayson, de cette maison et de tous les souvenirs qu’elle contenait pour se sortir de son problème, ainsi il n’émit aucune objection lorsque sa fille lui indiqua qu’ils partiraient pour la Californie quelques jours après le réveillon de la nouvelle année. Le voyage allait prendre un certain temps mais la jeune femme n’avait pas prévu de s’attarder chez sa tante, 48H tout au plus s’était tout ce qu’elle s’accorderait avant de faire le chemin dans l’autre sens.

Lorsqu’elle pénétra finalement dans Grayson après une journée éreintante, elle se rendit compte que la dernière chose qu’elle avait envie de faire était de rentrer dans cette maison, elle n’était même pas sûr que son père était présent et quand bien même il le serait, elle était loin d’être persuader d’être en mesure de l’affronter. Ainsi elle continua donc sans s’arrêter dans East Jefferson Street et prit la direction du drugstore, l’endroit n’est accessible qu’a pied aussi arrivé près d’Adam Street, elle ralentit pour chercher une place pour se garer mais visiblement l’abrutie derrière elle n’en fait pas de même et lui rendre littéralement dedans, poussant sa voiture contre une autre déjà à l’arrêt.

« Putain mais c’est pas vrai. »
Furieuse la jeune femme s’extirpe de sa voiture sans vraiment faire attention à la caisse de devant qu’elle pensait vide soit dite en passant mais avant qu’elle n’ait eu le temps de se retourner pour faire face au connard derrière elle, elle voit surgir nul autre que Bonnie qui s’empresse d’aller donner un grand coup de pied dans le pare-chocs déjà abîmé de sa bagnole. "Bordel il manquait plus que ca…" La colère que la rousse affiche ne laisse rien présager de bon surtout quand on connaît leur passif.  « OOOOH t’excite pas contre ma caisse connasse. »

Elle a à peine le temps de l’entendre l’insulter qu’elle reçoit déjà une grosse gifle, exactement ce qu’elle n’aurait pas dû faire, si la jeune femme pouvait encaisser pas mal de chose verbalement parlant, il était impensable qu’elle laisse qui que ce soit levé la main sur elle sans répliquer et autant dire que la période n’était pas de choix, elle avait bien trop encaissé de choses ces dernières semaines et ce n’était certainement pas une pétasse dans son genre qui  allait en rajouter. Désolé Bonnie j’espère que tu tiens pas trop à ton joli minois parce qu’il va bientôt recevoir. Elle est un peu décontenancée par le geste de la copine d’Alexander et ne répond donc pas tout de suite, lui laissant tout juste le temps de cracher un peu plus son venin avant de littéralement se jeter sur elle à son tour.

« C'est vraiment pas le bon jour pour le faire chier, grognasse ! Tu sais pas conduire ou quoi ?  C'est quoi ton problème, hein ?! Tas pas pu t'en empêcher quand t'as vu ma gueule au volant c'est ça ? T'es mal baisée aujourd'hui ?  »

Sa main rencontre à son tour violemment la joue de Bonnie, malheureusement pour elle Carter ne s’arrête pas là et n’attend pas plus de quelques secondes avant de la pousser aussi fort que possible contre sa voiture, sur laquelle elle s’écrase lourdement.

« Je t’emmerde ! Tu crois que j’en ai quelque chose à foutre de ta gueule? Crois-moi si j’avait dû abîmer ma voiture volontairement c’est directement sur toi que j’aurais roulé pétasse.»

Elle se rapproche rapidement de la petite rousse encore courbée au-dessus de son capot et se penche au-dessus d’elle, un sourire vicieux sur les lèvres.
« Et t’inquiète pas pour moi va, j’ai pas ce problème ton cher Alex sait très bien ce qu’il fait…et on dirait qu’il en redemande en plus…» Elle cherchait volontairement la merde et elle le savait mais, elle avait trop besoin de se défouler, si elle n’en avait pas été consciente jusqu'à encore cinq minutes, auparavant, elle n’était plus vraiment au stade de la réflexion et se doutait bien de la suite des événements et autant dire qu’elle n’en avait plus rien à faire.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


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02. « Look me in the eye, say that again » #Carter  Empty
MessageSujet: Re: 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter  EmptyJeu 8 Mai - 20:39

“ Tonight's the night that we begin the end, oh “ ∞ date



La volée de retour ne se fait pas attendre, la main de Carter cingle la joue de Bonnie et celle-ci, choquée par le choc plus que par l’acte reste abasourdie quelques instants. Le même acouphène qui l’accompagne dans les situations tendues se déclare du côté de la gifle. La rousse reconnaît une demi-seconde que la brune a du répondant et qu’elle n’est pas dépourvue de force mais n’a pas le temps de réfléchir plus longtemps à une parade, Carter s’empresse de la bousculer avec violence et Bonnie sent son dos atterrir contre la voiture avec très peu de délicatesse, ce qui lui coupe le souffle un instant.
Bonnie souffle un instant, une main posée sur le capot et ouvre les yeux comme pour faire face aux évènements. A dire vrai, elle ne pensait pas récupérer la monnaie de sa pièce si rapidement et brutalement. La rage se décuple au sein de ses entrailles alors que sa joue est encore brûlante et la marque des doigts de Carter se fait sentir. C’est cuisant, Bonnie est attaquée physique mais psychologiquement aussi : sa fierté est entachée. Mais elle ne va pas se plaindre : elle a cherché, c’est elle qui a giflé son adversaire la première.

Adversaire, c’est le mot qu’il faut désormais pour qualifier les deux jeunes femmes. Bonnie jubile en souffrant, ça lui fait du bien, elle s’est sentie revivre l’instant où les doigts de Carter ont frotté sa peau. Un sourire en coin se dessine sur son visage alors qu’elle est courbée, cherchant à récupérer l’air dont elle manque depuis des jours entiers, déjà. C’est difficile, la multitude de sentiments qui l’oppressent ne l’aide pas à clarifier son esprit alors qu’elle pose son bras sur son ventre. Protection au cas où Carter voudrait continuer son travail en l’achevant d’un coup de genoux. Au lieu de ça, sa voix s’élève, et Bonnie perd son sourire.

« Je t’emmerde ! Tu crois que j’en ai quelque chose à foutre de ta gueule? Crois-moi si j’avait dû abîmer ma voiture volontairement c’est directement sur toi que j’aurais roulé pétasse

La rousse reste penchée et n’a pas le temps de répliquer que la connasse rivale se ramène près d’elle. C’en est trop. Bonnie ne peut pas supporter la présence de cette meuf dans son espace vital. Elle a déjà envahit l’appartement qu’elle pensait être aussi un peu le sien alors qu’elle n’a plus nul part où aller, désormais. Il l’a mise à la porte et Bonnie lui a un peu pardonné, parce que les efforts qu’il a fait sont incommensurables pour monseigneur connard Alex Ethan Gray. Un truc de fou, dont elle ne l’aurait jamais cru capable. Longtemps la rousse s’est demandée pourquoi tant de volonté à lui adresser ces changements. Elle lui en veut encore un peu, parce que se faire mettre à la porte, elle a l’habitude, mais par Alexander, c’est briser son château de sable. Celui qu’elle a dessiné et crée avec lui dans l’espoir de pouvoir conquérir le monde. C’est briser son cœur, mais ça, elle n’en dit rien. Au-delà de la souffrance, c’est la colère, pure et intacte qui lui permet de garder la tête hors de l’eau et lui évite la noyade.

Bonnie plisse les yeux, lâche un soupir. Carter élève la voix.

« Et t’inquiète pas pour moi va, j’ai pas ce problème ton cher Alex sait très bien ce qu’il fait…et on dirait qu’il en redemande en plus…»

Bonnie s’imagine être un immeuble qui pète étage par étage. Elle ne réfléchit pas au pourquoi du comment la phrase l’atteint droit dans les tripes et elle se jette sur la brune, pour la plaquer contre la portière de sa voiture. Le regard fou, illuminé par une étincelle non pas de jalousie mais du désespoir originel que connaissent les malheureux au bord du gouffre. Sa main gauche attrape le t-shirt de Carter, et Bonnie est totalement collée contre elle, pour l’empêcher de bouger. Son poing se dresse et la rousse assène ses coups avec une vitesse effroyable, un, deux, trois… la brune finit par trouver une faille dans les gestes de son adversaire et Bonnie se sent partir en arrière sans aucun contrôle sur son équilibre. La junkie se rattrape à la voiture et sent que son souffle se coupe, puis, une vive douleur aux côtes. Un crac. Bonnie comprend ce qu’il vient de se passer alors que les coups pleuvent, le sang infiltre sa bouche et elle finit par trouver un créneau pour se dépêtrer du piège douloureux de la brune. Elle a des poings, de la force, la volonté de celui ou celle qui n’a plus rien à perdre. Sa colère est un reflet de la sienne, Bonnie n’a pas peur, mais elle souffre alors que sa côte est surement fêlée. Elle la sent, qui flotte un peu, qui lui extirpe des gémissements endoloris.

Mais ça ne suffit pas pour l’arrêter, la rousse est un putain de chien qui perçoit la douleur comme ce qui la raccroche à la vie. Et sa colère pour la brune est trop impressionnante, trop impétueuse. Des yeux finissent par se poser sur les deux jeunes femmes. Bonnie ne sait pas pourquoi Carter s’est arrêtée de lui administrer une jolie rouste mais elle en profite immédiatement pour l’attrape par les épaules et la balancer à terre. Un sourire mesquin, un bras posé sur la poitrine, la rousse crache du sang avant de s’essuyer rageusement et de poser son regard sur la brune au sol. Elle se penche au-dessus d’elle, à deux doigts de s’écrouler, déjà. La brune n’a pas la main molle, ça étonne Bonnie. Mais elle n’a pas le temps d’y réfléchir.

« J’crois que t’as pas compris, sale pute ! »

Le coup part, plus vite qu’il n’aurait du et surtout avec une force qu’elle ne laisse s’échapper que rarement. La rousse jubile de voir la brune se tordre de douleur après un coup de pied directement dans son estomac. Ça lui fait du bien de la voir souffrir, mais le geste lui a presque coupé le souffle. Pas assez pour la faire taire cependant, un doigt planté vers Carter, la rousse hurle à présent. C’est sa peine qui s’échappe de sa gorge par la même occasion, celle d’une femme blessée, d’une enfant abandonnée, d’un être humain à la dérive et qui se plait à recevoir une belle branlée.

« Tu sais PAS à qui t’as affaire ma grande, va falloir que tu fermes un peu ta PUTAIN, de GRANDE GUEULE, parce que moi j’vais t’y résoudre, pouffiasse en chaleur ! Tu te fais chier dans ta putain de vie pathétique, t’as envie de me faire chier, mais vas y ma connasse, tu vas voir qui va te rouler dessus et crois moi cette fois c’est pas la queue d’Alex qui va te faire taire ! »

Bonnie passe une main dans ses cheveux, et va pour se retourner. Mauvaise idée. Ne jamais tourner le dos à l’ennemi.

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H. Carter Wuornos
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MessageSujet: Re: 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter  EmptySam 10 Mai - 16:45

 Look me in the eye, say that again





Elle avait sous-estimé l’ennemie c’était évident parce que si elle s’était attendu à ce que Bonnie n’en reste pas là et tente de l’atteindre d’une façon ou d’une autre elle n’avait pas imaginé qu’elle la bougerait si facilement c’est donc avec surprise qu’elle se voit basculer avec violence contre la porte de la voiture. La rousse ne paraît pas comme cela à première vue mais la colère et la rage peuvent faire de véritable miracle semble-t-il et elle démontre une force inattendue. Complètement immobilisé Carter essaye de se défaire des griffes de la jeune femme mais, celle-ci pèse de tout son poids contre sa poitrine et avant qu’elle n’ait pu faire quoi que ce soit ses poings se déchainent littéralement contre son visage, la douleur est lancinante et l’assomme peu à peu, elle secoue la tête comme pour se reprendre et redouble d’efforts pour se libérer mais comprend bien rapidement que ses mains ne lui serviront pas à grand-chose dans l’immédiat aussi elle se tortille suffisamment pour redresser l’une de ses jambes, glisse ses mains dans le dos de Bonnie et assène un coup de genou suffisamment fort dans ce qui lui semble être son estomac pour la déséquilibrer et la faire valser en arrière. La brune ne prend pas vraiment la peine de souffler et s’avance prestement vers  la jeune femme et lui assène à son tour une droite bien placée, celle-ci se maintient presque droite devant-elle aussi elle continue encore jusqu'à ce quelqu’un ne l’interpelle.

Erreur de débutante

Elle s’arrête de frapper pour se tourner vers l’endroit d’où provenait la voix, l’abrutie qui était la cause première de tout ca, elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’il racontait, sa tête tournait et une vive douleur traversait son visage. Elle marmonne un « Ta gueule » qu’il n’entendra probablement pas et passe la paume de sa main sur sa bouche pour se rendre compte qu’elle saigne, elle crache le sang qui lui emplit la bouche lorsque sans vraiment comprendre comment elle se retrouve à terre, son dos heurte violemment le sol et lui coupe entièrement le souffle.

Carter s’était déjà battue auparavant mais ca n’avait rien eut avoir avec ca, cette fois-ci c’était plus virulent, plus personnel sans vraiment l’être tout à fait, elle avait l’impression qu’elle n’avait plus grand-chose à perdre et son instinct ne lui criait absolument pas de se défendre mais plutôt d’attaquer, de libérer toute la frustration, l’impatience et la douleur qui brûlait au creux de son ventre. D’un autre côté c’était peut-être aussi une façon de se punir, elle se sentait mal depuis tellement longtemps qu’elle avait intégré le sentiment comme une normalité qui ne devrait pas en être une et cette pétasse s’était trouvé sur son chemin exactement au bon moment, aussi si ses poings lui arrachaient une souffrance grandissante, elle avait l’impression de le mériter, d’en avoir besoin pour une raison qui lui échappait un peu. Elle reste immobile sur le sol, essayant de regagner un semblant de souffle et d’ignorer la douleur cuisante qui cinglait ses reins quand une crinière rousse apparut juste au-dessus d’elle.

« J’crois que t’as pas compris, sale pute ! »
Elle s’apprête à lui retourner le compliment lorsque le pied de Bonnie rencontre brutalement son estomac, elle laisse échapper une lourde plainte et se tord de douleur, la garce…si Carter avait cru avoir mal jusque-là, elle s’était lourdement trompé, la douleur était intense et difficilement supportable, elle eut un instant l’impression qu’elle allait vomir mais, rien, rien à part la voix de crécelle de son adversaire qui résonne au-dessus d’elle.

« Tu sais PAS à qui t’as à faire ma grande, va falloir que tu fermes un peu ta PUTAIN, de GRANDE GUEULE, parce que moi j’vais t’y résoudre, pouffiasse en chaleur ! Tu te fais chier dans ta putain de vie pathétique, t’as envie de me faire chier, mais vas y ma connasse, tu vas voir qui va te rouler dessus et crois moi cette fois c’est pas la queue d’Alex qui va te faire taire ! »

L’adrénaline monte progressivement, bien peut-être pas progressivement, c’est immédiat, soudain et rapide, la rage lui brûle la gorge et sans même savoir comment elle parvint à se redresser suffisamment pour voir que la rousse lui tourne le dos et s’échappe victorieuse, hors de question de lui laisser ce plaisir, Bonnie avait commencé mais Carter comptait bien finir, elle ne la laisserait pas se sentir supérieur, inutile de dire qu’elle comptait bien défendre son honneur et clouer le bec une bonne fois pour toute à cette connasse que ce soit par un moyen ou par un autre. Elle se relève une main fermement posée contre ses côtes qui lui arrachent une grimace, vacillante et instable elle esquisse quelques pas, si cela lui semble prendre une éternité en réalité il ne se passe que quelques secondes avant que ses mains s’emmêlent dans la chevelure de feu de la jeune femme et la ramène à elle en une fraction de seconde. Elle sert son emprise aussi fort qu’elle le peut et tord littéralement le cou de la jeune femme.

« Pas si vite chérie, j’en ai pas encore fini avec toi. Alors tu veux jouer les durs hein ? » La voix de la jeune femme n’est pas vraiment posé ou assuré, son souffle lui manque encore bien trop pour cela. Les doigts de son adversaire s’égarent dans son cou qu’elle griffe de toutes ses forces mais Carter ne lâche pas prise et la traine vers elle avant de lui attraper le bras qu’elle retourne dans son dos et la sert contre elle.

« Ah voilà une position familière, ca te rappelle rien ? Jt’avais prévenue pétasse. Toi et moi on sait très bien ce que c’est ton problème et tu sais quoi, compte pas sur moi pour lâcher ton petit copain je vais l’épuiser encore et encore et encore et toi tu seras toujours la pute qu’il se traîne et qu’il laisse à la porte quand ca l’arrange. » Lui souffle-t-elle à l’oreille jubilant littéralement, elle n’aspire qu’a lui faire mal que ce soit par les mots ou par les gestes mais à trop se sentir dominante elle relâche son attention et ne voit pas le coup de tête de Bonnie venir, sonnée, elle lâche prise et recule sur une bonne longueur, une sensation de chaleur irradie de son visage et bien vite elle s’aperçoit que du sang s’écoule de son arcade sourcilière, hors d’elle-même la copine d’Alex se rue sur elle et l’attrape par la gorge pour la ramener au point de départ c’est-à-dire contre la voiture, ses doigts se crispent autour de sa gorge et elle commence à manquer d’air, elle essaye tant bien que mal de forcer Bonnie à desserrer son emprise mais elle n’y arrive pas alors dans un dernier geste elle attrape de nouveau la rousse par les cheveux et envoie valser sa tête contre la portière.

Libérée, elle se met à tousser, les mains posées contre ses genoux sur lesquelles elle est penchée. « T’en veut encore pétasse ? » Décidément la brune n’a tiré aucune leçon de ses erreurs.
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MessageSujet: Re: 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter  EmptyMar 20 Mai - 17:44

“ Tonight's the night that we begin the end, oh  “ ∞ date


« Pas si vite chérie, j’en ai pas encore fini avec toi. Alors tu veux jouer les durs hein ? »

Carter lui tord le cou avec une violence incroyable. Dans ce corps féminin et plutôt pas mal foutu, Bonnie  ne penserait pas trouver une si grande force, dévastatrice. Bonnie craint des cheveux, et si elle gémit de douleur c'est parce que l'emprise de la brune qui la ballote dans tous les sens ne lui permet pas d'oublier sa côté fêlée, surement cassée maintenant. Bonnie déteste être assujettie de la sorte, comme si cette pétasse allait s'en sortir sans dommage avec juste une prise qui comblerait Bonnie de ridicule. Mais au delà de l'humiliation - car ça fait longtemps qu'elle ne s'occupe plus des regards des consanguins de Grayson, c'est la haine et la douleur qui priment. Bonnie a envie qu'elle ressente son mal-être, qu'elle crache par terre son sang, son désespoir, sa fierté. Mais ni l'une ni l'autre n'ont l'air décidée à lâcher prise. Choc des titans, combat de femmes, les deux filles ne les voient pas, mais certains rient, d'autres sont les bras croisés à discuter, certains voudraient s'interposer mais n'osent pas affronter la colère des deux adversaires. Les deux sont à bout de souffle, et Bonnie manque de s'étouffer lorsque son bras se retrouve dans une position inhumaine, bloqué dans son dos et remonté jusque son omoplate. La douleur fulgurante lui arrache un cri.

« Ah voilà une position familière, ca te rappelle rien ? Jt’avais prévenue pétasse. Toi et moi on sait très bien ce que c’est ton problème et tu sais quoi, compte pas sur moi pour lâcher ton petit copain je vais l’épuiser encore et encore et encore et toi tu seras toujours la pute qu’il se traîne et qu’il laisse à la porte quand ca l’arrange. »

Pendant une seconde, le temps d'assimiler, Bonnie croit entendre les pleurs bruyants d'une gamine perdue. C'est à l'intérieur que ça hurle à s'en déchirer les poumons. Les mots de Carter l'ont atteinte de plein fouet, piquée au vif, toit ce qu'elle redoutait, c'est ce qui est en train de se passer. Cette femme est le diable et Alexander, ce connard, succombe. Elle a l'impression que tout son être se déchire, en deux,  et que chacun des coups portés ne lui a pas fait si mal. Bonnie revient à la réalité de manière brutale, sent son adversaire jubiler dans son dos, alors c'en est trop : son crane vient heurter l'arcade de la brune dans un geste désespéré qui tient du réflexe de survie.

Bonnie s'écarte, tente de reprendre son souffle en vain et ne laisse pas le temps à Carter de le faire que, déjà, elle se rue sur elle, griffes en avant. Ses doigts se serrent autour du cou de la brune : elle veut, et va la tuer. Bonnie n'en a plus rien à foutre, elle a déjà tout perdu, elle se retrouve seule, Carter a bien comprit le petit manège. La rousse a l'impression de perdre son souffle en même temps que sa "victime" alors celle-ci profite de sa faiblesse pour venir attraper ses cheveux de nouveau et lui cogner le crâne contre la paroi métallique de sa voiture.

La douleur est lancinante, son arcade est trempée de sang qui se mélange à celui de sa lèvre. Bonnie sent qu'un de ses yeux lui fait mal. Une main sur la fenêtre, l'autre autour des côtes, Bonnie vacille, tient mal debout. Cette douleur qui la faisait vivre la réduit à un vulgaire tas de chair, un pantin modelé par le désespoir et l'inconscience. Elle a encore envie de pleurer, de laisser s'écouler la pluie hors dd sa gorge mais, jamais elle ne laissera tomber sa fierté devant Carter. C'est tout ce qu'il lui reste, lui semble-t-il. Lorsqu'elle relève la tête, Bonnie se rend compte que la brune commence à avoir du mal elle aussi. Penchée, les bras sur les genoux, déséquilibrée.

« T’en veut encore pétasse ? »

Bonnie ne lui laisse pas le temps de sourire à cette pute, elle se jette à corps perdu sur la brune qu'elle renverse, à califourchon, et lui administre des coups de poings rapides, imprécis, qui amoche son joli visage de salope. Bonnie a l'impression de s'entendre rire, ivre de douleur, et ne prévoit pas le coup de genoux dans le dos qui la propulse un mètre plus loin et lui coupe définitivement le souffle.

Elle croit mourir, pour la simple et bonne raison qu'elle croit sa trachée froissée car l'air ne passe plus jusque ses poumons. Elle est, misérable, agenouillée sur le bitume froid et cherche l'air avec avidité. Enfin, elle finit par comprendre que le sang obstrue  ses voies respiratoires et la rousse se met à tousser, cracher, sans se préoccuper de la brune qui ne lui semble pas bien loin. Lorsque l'oxygène pénètre enfin ses poumons, la junkie lâche un cri rauque, un hurlement qui expulse toute sa colère. Une ombre se projette sur elle, et sa première réaction est de lever les bras en signe de protection.

Mais les coups ne viennent pas.

Bonnie était tellement angoissée par sa mort imminente qu'elle n'a pas entendu les sirènes di shérif, ni vu ces pauvres consanguins attraper Carter pour retenir ses coups. Bonnie baisse les bras, toujours au sol, et crache. Un flic se ramène, visiblement nouveau et mal informé, et s'approche d'elle comme si elle était la victime dans l'histoire. Sa fierté est bousculée une fois de plus, mais alors qu'elle veut se redresser avec vivacité pour achever sa petite discussion gentillette avec sa rivale, Bonnie retombe comme une loque, poussant un cri inhumain, le bras enroulé autour de ses côtes. Cette pute la lui a salement amochée, Bonnie déjà pâle de nature se sent tourner. Elle se rattrape à la main tendue du flic.

« Mademoiselle, vous pouvez vous... »
« TA GUEULE ! »

Bonnie veut en finir avec l'autre pute, c'est tout. Mais c'est trop tard, elle est déjà postée ventre contre la voiture de police, menottée. Ils n'ont pas l'air de vouloir exaucer son souhait, celui d'achever Bonnie et pour la première fois, les deux adversaires sont sur la même longueur d'onde. Deux mecs se ramènent et prennent le relai du gamin, relèvent Bonnie sans tergiverser et lui attribuent le même sort. Alors qu'elle se retrouve près de Carter contre la bagnole, son sourire s'amincit. La rousse mesquine n'a qu'une envie, lui cracher à la gueule, mais elle doit se contenir pour ne pas sentir sa côte douloureuse. Lorsque le mec lui passe les menottes, Bonnie lâche un juron à son encontre : la plaie que lui infligé Jay est beaucoup moins supportable désormais.

La brune aussi est dans un sale état, Bonnie s'en félicite, le sang qui coule sur sa face de salope est sa récompense. Son regard droit planté dans le sien, la rousse a cet éclair douloureux de folie, comme si elle avait dépassé le stade de la souffrance et s'abandonne à la mesquinerie. Les larmes ont disparues de sa gorge, et même si la douleur est bien présente quelque part à l'intérieur, elle ne s'y intéresse pas pour l'instant. C'est trop bon de la voir avec du sang sur la gueule, elle jubile, voudrait recommencer, recevoir et enchainer les coups comme pour oublier tout le reste.

« T'en as pas finis avec moi, putain de consanguine. Fais toi bien tringler, profites en, parce que je vais revenir, et ce jour là crois moi, je vais tellement t'amocher ta gueule de pute que ni ton père ni ton frère ni personne d'autre ne pourra te reconnaitre. »

Elle ne peut pas s'en empêcher, quand le flic l'emporte un peu plus loin, la junkie crache son sang aux pieds de la brune. Elle voudrait tellement l'entendre s'époumoner,  la voir encore lutter contre les forces de l'ordre pour venir péter la jolie gueule de Bonnie. Mais on ne leur laisse pas le choix et on les sépare.

C'est à ce moment que Bonnie comprend l'attroupement et reconnait certains des habitants regroupés. Mais peu lui importe, son truc à elle c'est de garder le regard bien droit dans celui de Carter.  

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H. Carter Wuornos
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MessageSujet: Re: 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter  EmptyMer 21 Mai - 12:18

 Look me in the eye, say that again





Le souffle lui manque et son corps tout entier lui fait mal, Carter peine à reprendre son souffle et a encore l’impression atroce de sentir les doigts de Bonnie autour de sa gorge la brûlant comme un étau immuable. A bout de souffle, elle s’appuie contre ses genoux et essaye de se concentrer suffisamment ne sachant plus tout à fait comment respirer, chaque inspiration lui provoque des coups d’électricité dans les côtes et après quelques secondes quand enfin elle semble retrouver un rythme cardiaque proche de la normal (où en tous les cas ce qui s’en approche le plus) elle tente de se redresser. Son corps lui-même ne semble plus tout à fait lui répondre et un bourdonnement assourdissant lui perce les tympans, désorientée et à bout de forces, elle n’a guère le temps de régir quand la rousse se jette de nouveau sur elle.

Les coups pleuvent encore et encore et la petite brune ne réagit même plus, la partie d’elle-même qui s’est toujours battue et qui s’acharne pour garder la tête haute quoi qu’il arrive semble avoir complètement disparu, elle encaisse avec un semblant de plaisir malsain bien qu’elle n’en ressente pas le moindre en l’instant, en tout cas physiquement parlant c’est plutôt foudroyant et pénible. Son esprit s’égare tandis que les phalanges de Bonnie s’acharnent encore et encore sur son visage, elle ne pense plus à la douleur, au sang qui emplit sa bouche ou encore à l’humiliation qu’elle est en train de subir, tout ce qu’elle se dit c’est qu’elle ressent, elle ressent quelque chose qu’elle croyait avoir perdu, quelque chose qu’elle ne pensait pas éprouver de nouveau. Soudainement et sans réellement le réaliser elle finit par se défendre, elle esquisse un geste et enfonce son genou aussi durement qu’elle le peut dans le dos de son adversaire, instinct de survie ? Sans doute mais cela se révèle suffisamment efficace pour repousser la jeune femme.

Incapable d’esquisser le moindre geste Carter reste étendu sur le sol pendant ce qui lui semble être de longues minutes puis elle se relève, difficilement. Elle a l’impression de ne plus rien sentir et se laisse gagner par cette perception erronée mais lorsqu’elle se retrouve sur ses jambes, celles-ci ne semblent plus vraiment pouvoir la supporter, elle s’immobilise, tâchant de retrouver un semblant d’équilibre et laisse son regard se perdre tout autour, des tas de passants observent le spectacle, personne ne bouge, certains visages lui semblent familiers mais elle n’en est pas vraiment sûre, son esprit ne suit plus, il est trop fatigué pour ca. Puis elle aperçoit Bonnie assise sur le sol, une rage assourdissante la réveille de nouveau, elle ne peut pas laisser cette petite pute gagner, elle ne peut pas la laisser lui faire la peau, si ca doit être elle ou Bonnie alors ce sera elle, elle n’a de toute façon absolument plus rien à perdre. Elle s’avance précipitamment dans sa direction mais une masse semble soudainement la retenir, elle ne comprend pas vraiment ce qui se passe et continue d’essayer d’y échapper sans grand succès.

« Wuornos, ca suffit. » C’est lorsqu’elle entend son nom qu’elle semble prendre conscience de ce qui se passe, Joshua Miller ce sale con de flic la maintient loin, trop loin de Bonnie.

« Lâche-moi, jte jure lâche-moi Miller. » Hurle-t-elle, ce type elle le connaît depuis longtemps enfin connaître c’est un grand mot, ils ne s’apprécient pas, enfin c’est surtout lui, tout ca parce qu’il n’avait pas trop aimé le fait qu’elle l’envoie chier après qu’ils aient tiré leur coup il y a trois ans….Connard.

« M’oblige pas à te passer les menottes. »

« T’aimerais bien hein, ca te ferait prendre ton pied sale con » Elle se marre mais c’est un rire nerveux et fatigué qui sort de sa bouche car rien ne lui semble drôle, pas même la gueule complètement fracassée de la jolie rousse qui pour le coup n’est plus aussi délicate qu’elle avait l’habitude de l’être. Lui a contrario ne trouve pas ca très amusant d’autant que les badauds sont toujours là, à l’affut de la moindre information à partager ce soir autour de leurs tables alors il la force à se déplacer vers la voiture de police qui s’est arrêté non loin de là et dont elle n’avait pas perçu la présence jusqu’ici. Elle en vient à se demander comment elle avait bien pu ne pas se rendre compte de l’arrivée des flics ? Ce n’était pas comme si ils étaient un modèle de discrétion après tout. Elle entend le collègue de Joshua jouer les grands chevalier auprès de Bonnie et son sang ne fait qu’un tour, hors de question qu’elle soit la seule à se faire embarquer pendant que l’autre pétasse joue les pauvres innocentes.

« Mademoiselle ?? Je vais la crever, laisse-moi. »

Elle se débat mais rien n’y fait, l’agent ressert son emprise et finit par la plaquer sans ménagement contre la voiture pour lui passer les menottes, le choc de la carrosserie contre son estomac lui arrache une plainte. Putain ! Prenant soudainement conscience de ce qui est réellement entrain de se passer elle finit par arrêter de gigoter, l’air conquérant qui peignait son visage encore quelque secondes auparavant avait maintenant été remplacé par un air complètement abattu. Dans quel merdier s’était elle encore foutu, comme si elle n’avait pas suffisamment à gérer en ce moment…c’était peut-être bien ça le problème, elle avait tellement de choses qui lui emprisonnait et lui empoisonnait l’esprit qu’elle avait juste oublié de prendre le temps de respirer et de faire quelque chose pour elle, peut-être que c’était ca…elle leva désespérément  les yeux au ciel et poussa un long soupir, si c’était la seule chose qu’elle était capable de faire pour elle-même, elle ne donnait pas vraiment cher de la suite.

La voix de Bonnie la sortie une nouvelle fois de ses pensées, elle n’en pouvait plus d’entendre sa voix de crécelle, elle ne pouvait plus la voir en peinture, il fallait qu’elle l’empêche de parler.

« T'en as pas finis avec moi, putain de consanguine. Fais toi bien tringler, profites en, parce que je vais revenir, et ce jour là crois moi, je vais tellement t'amocher ta gueule de pute que ni ton père ni ton frère ni personne d'autre ne pourra te reconnaitre. »

Ce qu’elle entend la renvoie dans ce sombre endroit, celui ou elle ne contrôle plus rien, celui ou plus rien ne peut la retenir et la mention de son frère ne fait que rendre les choses plus brutales, plus intense…Une fois de plus elle se déchaîne contre Bonnie, contre elle, contre le monde.

« Je vais te faire la peau, je vais te détruire, reste loin de moi ou je te jure que je détruirais tout ce que t’as et ce jour-là tu pourras crever toute seule comme la sale petite peste imbuvable que tu es, je vais te crever salope, tu m’entends !!!! »

Bien évidemment elle aurait aimé pouvoir appuyer ses propos avec ses poings mais ces connards de flics ne lui en laissèrent guère la possibilité et la maintinrent à distance, l’obligeant à monter dans leur bagnole pourrie. La fête était visiblement terminée.

Lorsqu’elles arrivèrent au bureau du shérif à peine quelques minutes plus tard, la brune s’était relativement calmé, chose qui était étonnamment facile lorsqu’elle n’avait pas la rousse en face d’elle, elle ne faisait pas vraiment la fière, surtout lorsqu’elle croisa le regard réprobateur de son ami William, elle était bien consciente de l’avoir foutu sans le vouloir dans une position difficile, il avait certaines obligations qui ne pouvaient prendre en compte leurs longues années d’amitié et elle ne lui reprocherait bien évidemment pas, de son côté à lui, rien n’était moins sûr. Les deux jeunes femmes n’eurent guère le temps de prendre leurs aises, à peine avait-elles passés la porte qu’un des flics fit signe à ceux qui les détenaient de les mettre en cellules, lorsque Carter se rendit compte qu’ils les plaçaient dans des cellules adjacentes elle poussa un soupir et roula des yeux, il ne manquait plus que ca. Miller allait lui ôter les menottes lorsque William se ramena et lui fit signe de déguerpir pour le faire lui-même.

« Bordel Carter, qu’est-ce qui t’a pris ? »
« C’est pas le moment de me faire une lecture Will s’il te plait. »
« Ca va ? T’as besoin d’un médecin ? »
« Non je vais bien. Combien de temps ca va prendre ?»
« Ouai, t’as pas l’air d’aller bien…je vais voir ce que je peux faire pour toi mais je te garanti rien.»

« Merci » lui répondit-elle avec un vague sourire, sans porter plus d’attention à une Bonnie à l’air particulièrement remontée juste à côté.

Il referma la porte sur elle et elle se laissa tomber sur le banc, oubliant une seconde le mauvais état de ses côtes ce qui lui arracha une grimace. Lorsqu’elle releva la tête, Bonnie la fixait avec son air de fouine.

« Qu’est-ce que t’as ? »

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MessageSujet: Re: 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter  EmptyJeu 22 Mai - 19:10

“ Tonight's the night that we begin the end, oh “ ∞ date



« Qu’est-ce que t’as ? »

Bonnie ne peut pas s'empêcher de lui lancer ce regard mauvais qu'elle n'adresse qu'à ceux qu'elle déteste vraiment. Ceux que la rousse méprise avec toute sa hargne et tout son coeur cristal. Elle déteste cette putain et a encore envie de lui refaire le portrait. Mais son petit voyage dans la voiture de police l'a refroidie et, de ce fait, la douleur se réveille et est davantage perceptible maintenant que l'adrénaline est retombée. Chaque geste quelle entreprend lui cisaille l'estomac, la souffrance aigue comme une aiguille à chaud lui donne des hauts le cœur. Mais sa fierté est presque intacte alors la rousse, enfoncée dans le coin de la minuscule cellule, les bras croisés, ne pipe lot et ne laisse paraitre aucune trace de douleur. Elle ressemble à un bad boy des films hollywoodiens lorsqu'elle essuie sans manières les traces de sang qui coulent de sa lèvre et arcade. Carter reste fixée sur Bonnie, elle en fait de même, immobile. La colère bout dans ses veines, rien que la vue de cette pute lui suffirait à remonter sur ses grands chevaux.

En réponse à son petit salaud de pic verbal, la rousse la toise de haut en bas avec un air de mépris et dégoût profond, froide et presque effrayante derrières ses traits tuméfiés, modelés par l'hypnotisante fureur du désespoir.

La junkie finit par tourner le regard, ailleurs, fatiguée d'avoir à scruter sa gueule de pouffiasse enfarinée. Elle s'est bien enorgueillit des traces de sang qu'elle lui a causé, maintenant, elle voudrait se reposer. Elle reste immobile, les yeux dans le vide, muée dans un air statutaire qui lui confère la même aura qu'une gargouille. Elle se rend compte qu'elle n'aurait pas du lâcher les rennes et détourner les yeux de la brune lorsque ses pensées se mettent à divaguer vers des directions obscurs.

Bonnie commence à se rappeler pourquoi elles ont sont arrivées la, pourquoi elle se retrouve enfermée ici et la cause de sa colère désormais extériorisée. Une vague de douleur se profile à l'horizon. Vie de merde. Elle ferme les yeux et, sans surprise, ça lui arrache une grimace. Le flic ne lui a pas proposé de voir un médecin, bien évidemment, elle ne s'appelle pas Carter elle, et n'est pas la pute consanguine du village de Grayson, alors pourquoi poser la question ? Bonnie lâche une exclamation teinte d'ironie et d'abus. De toutes façons, elle n'y serait pas allée. S'il y a bien une personne bornée dans cette pièce, incapable de lâcher la bride de son orgueil, c'est bien elle. La rouquine est trop froissée, trop blessée, énervée, endeuillée... Pour demander de l'aide à qui que ce soit. En d'autres temps, elle aurait prit presque plaisir à être la, les cellules des commissariat sont ses résidences secondaires. Elle se serait bien marrée à faire tourner le pigeon en bourrique, aurait passé son unique coup de téléphone à Alexander, pour qu'il vienne la chercher et qu'ils se marrent ensemble, s'ils n'avaient pas étés enfermés ensembles. Mais ce temps est révolu. Bonnie commence à prendre la mesure de ce qu'elle perd au fur et à mesure que le temps passe à Grayson. Elle a définitivement l'impression que le gosse Alexander s'est détourné de leurs châteaux de sable pour aller construire d'autres palais un peu moins illusoires avec la brune posée dans la cellule adjacente à la sienne. Cette idée la déchire, mais rien ne passe sur son visage. Son père mort, Alexander bientôt parti, Bonnie se demande quelle sera la gueule de son existence dans quelques temps. La rouquine lâche un soupire désabusé et pose la main dans ses cheveux, la tête baissée, vivant sa douleur de nouvelle orpheline et femme brisée en silence, pudique et dédaigneuse à la fois.

Lorsqu'elle relève la tête, ses yeux se posent machinalement sur Carter et alors leurs regards se croisent. Bonnie lui montrerait presque mes crocs, mais au-delà de ça elle se redresse et finit lentement par se relever, un sourire en coin. Le manteau tâché de leur deux sangs déposé sur le matelas inconfortable, le bras droit autour de des côtes, Bonnie d'avance et vient se caler contre la grille qui séparent leur deux minuscules espaces de vie, pour 24heures. Silencieuse, toujours accrochée à son rictus mélangé, la jeune femme scrute sa main droite, tente d'y écrire une cartographie nouvelle en zonant les zones de sang séché et de sang frais. Carter ne s'en est pas servir comme arme contre elle, et Bonnie se dit que sur ce coup, elle en est bien contente bien que quelques temps plus tôt, devant ce bar merdique de Grayson, elle n'en aurait rien eu à foutre.

Bonnie va pour ouvrir la bouche mais se ravise au dernier moment, aspirant sa phrase. Et finalement se décide.

« J'reconnais que t'es pas trop faible. Tu dois en plus être assez salope au pieu pour qu'Alexander te garde dans ses contacts.» Bonnie affiche une pour affirmative en secouant la tête, comme si elle admettait quelque chose. Et finit par redresser son visage, le même sourire mesquin aux lèvres, son air mutin trop angélique pour lui en vouloir, mais suffisant pour savoir les insultes qui lui passent par la tête, en bonne charretière qu'elle est. « Si t'avais été moins conne, en revanche, j'aurais bien testé la marchandise. » Bonnie est provocante, délibérément, et détaille la brune en ricanant, un éclair fou dans les yeux. « Quoi que… Si j’réfléchis bien, t’as commencé à être sa régulière quand j’me suis mise avec Jay. J’comprends, après tout. Il a un penchant pour les putains de bas étages. On fait pas de passes entre nous, désolée. » Bonnie ne peut pas s’en empêcher et se met à ricaner comme un démon sortit de sa cage. Elle paie son geste par la douleur qui lui poignarde la poitrine, mais peu lui importe. Si la brune s’énerve ? Ça fait rire Bonnie qui se joue d’elle. L’auto-destruction, c’est son seul moyen d’exister désormais : ressentir la douleur vibrante lui permet de se rappeler qu’elle respire encore dans ce monde de merde. Il n’est alors pas étonnant de la voir chercher le combat. Inconsciemment, sous toutes les couches de fierté que Bonnie exhibe, une petite voix lui dit qu’elle aurait bien aimé cédé, et se laissé sombrer sous les poings de Carter. Si celle-ci ne s’était pas loupée, ça aurait été le plus grand service qu’elle ait pu lui rendre. Mais cette pouffiasse la laisse envie. Bonnie ne sait plus ce qu’elle veut.

Alors d’un air jovial ( ce n’est pas le terme idéal quand on constate le démon frénétique qui s’agite dans sa cage ), Bonnie s’approche de la grille qui la sépare de la liberté. Elle s’accroche à la grille avec sa main valide.

« Hé ! Ouais toi. »

Bonnie siffle un coup pour que le flic se tourne vers elle. Il finit par lui accorder toute son attention et relève son nez de ses dossiers. Un léger sourire se trame sur son visage.

« Oui ? »
« Mademoiselle quand on est poli. Elle t’a laissé un passe-droit entre ses cuisses pour être aussi charmant avec elle ? »
« La ferme, Hall ! Tu vas mal finir ! »
« Ah c’est bien c’qui me semblait ! Carter, bravo, j’ai sous-estimé ta réputation. »
« C’est bon, Hall, tu sais quoi, tu vas gentiment venir faire ta déposition histoire que j’te boucle et on en parle plus… »

Bonnie se tourne vers Carter et lui sourit d’un air de tarée. On sent qu’elle n’a plus rien à perdre, en tout cas, c’est ce qu’elle croit. Derrière elle, les tiroirs claquent, les dossiers sont ouverts, la rousse hausse les sourcils frénétiquement et lâche une dernière réplique, cinglante.

« C’est à mon tour de passer sous le bureau, c’est ça ? »


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H. Carter Wuornos
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MessageSujet: Re: 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter  EmptyMer 28 Mai - 15:08

 Look me in the eye, say that again





Au-delà de la douleur lancinante et continue qui cogne la quasi-totalité de son corps, c’est surtout son égo qui en a pris un coup, la jeune femme est frustrée et son esprit emplie d’une rage qu’elle contrôle mal, une rage qui redescend lentement c’est vrai mais qui reste tout de même présente comme ancrée quelque part au fond d’elle-même. Elle n’est plus vraiment persuadé que cette colère soit entièrement dirigée et destinée à la jeune femme qui lui fait face parce que des provocations ce n’était certainement pas la première fois qu’elle en recevait et si elle y répondait toujours avec une facilité déconcertante et sans aucun doute idiote, elle se mettait rarement dans des situations aussi extrêmes. Il suffisait de les regarder rien qu’une minute, deux gamines irresponsables, têtues et torturé par elle-même…elles avaient beau faire les malines et s’échanger de copieuses insultes, jouer des poings jusqu'à ce qui les ronge disparaissent, il n’en serait rien, parce que Bonnie était une vague excuse pour que Carter puisse extérioriser ce qui ne va plus, ce qu’elle n’exprime pas et ce qu’elle encaisse depuis trop longtemps maintenant et il est plutôt facile d’imaginer que la colère et la jalousie de Bonnie ne sont que de vagues excuses, la petite étincelle qui permet à la rousse de s’enflammer et libérer ce qui gangrène en elle. Elles ne sont guère différentes au final et c’est sans doute pourquoi elles ne peuvent même pas communiquer. Deux cellules adjacentes, deux jeunes femmes opposées et pourtant elles donnent l’impression d’un reflet quoique légèrement altéré.

Toujours assise sur le banc, Carter essaye de caler son dos contre le mur, trouvé une position qui ne lui provoque pas d’intenses douleurs est une mission quasiment impossible, elle regrette presque la proposition de William d’appeler un médecin mais elle n’a pas vraiment envie de jouer les chochottes devant qui que ce soit et plus particulièrement devant Bonnie qui fait la fière en face d’elle. Qui plus est il n’y a pas 36 médecins dans le coin alors entre le véto autoproclamé doc par la population du coin et son ex dont elle essaye de se débarrasser, elle se dit que finalement elle n’a pas si mal que ça même si c’est un grossier mensonge qu’il serait difficile de faire avaler à qui que ce soit. Elle ferme les yeux une minute et pousse un profond soupir qui lui déchire les côtes, elle n’aspire en l’instant qu’a retrouver sa baraque, celle-là même qu’elle fuyait encore quelques heures plus tôt et l’avait poussé à croiser le chemin du chien de garde d’Alex.

Elle n’était décidemment pas très douée pour les décisions.

Lorsqu’elle rouvre les yeux c’est pour de nouveau croiser le regard de Bonnie, la brune ne dit rien mais lui sert un regard de glace. Pute. Elle la détaille un peu plus et se félicite intérieurement de lui avoir si bien refait le portrait, elle a peut-être mangé mais son adversaire n’a pas l’air en meilleur état, ceci-dit Carter n’a pas la moindre idée de ce à quoi elle peut bien ressembler mais compte tenu du mal que lui fait son visage et des coups qu’elle s’est pris, elle se dit que ce n’est pas plus mal. La rousse se lève et s’approche de sa propre cage d’un pas un peu nonchalant, elle vient ensuite se coller contre les barreaux qui les séparent et Carter roule déjà des yeux, cette meuf pue la vulgarité jusque dans ses moindres gestes. Elle ouvre la bouche, puis finalement la referme, laissant ainsi à la jeune femme l’espoir de ne pas devoir supporter un mot de plus. Foutaise.

« J'reconnais que t'es pas trop faible. Tu dois en plus être assez salope au pieu pour qu'Alexander te garde dans ses contacts.»   Si elle avait pu se mouvoir comme elle le voulait, elle se serait sans doute levé dans la précipitation pour glisser ses doigts autour du cou de cette petite conne, barreaux ou pas barreaux mais, la réalité c’est qu’elle en était tout bonnement incapable là tout de suite, elle fulmine oui mais, ne réagit pas vraiment, elle finit cependant par se retrouver sur ses jambes et s’avancer vers la langue de vipère d’un pas un peu branlant, une main fermement posée sur ses côtes. Elle s’approche à son tour de Bonnie qui continue de parler. « Si t'avais été moins conne, en revanche, j'aurais bien testé la marchandise. ».

Elle esquisse un sourire et vient se coller à son tour contre la mince séparation qui les tient à raisonnable distance l’une de l’autre. « Merci… » Elle suppose que c’est à ça que ressemblent les compliments de Bonnie, elle croit sans doute la provoquer en la traitant de salope mais il n’en est rien, elle a déjà entendu ça auparavant et ni prête plus vraiment attention, elle sait ce qu’elle vaut et si les gens veulent la cataloguer parce qu’elle prend son pied alors qu’il le fasse, elle ne va pas s’empêcher de s’éclater juste pour les faire taire. Ce n’est pas comme si elle couchait avec le premier venu non plus, elle avait ses critères et en parlant de critère, il était temps d’en afficher un ou deux. « …et j’t’arrête tout de suite chérie mais je baise pas avec les losers dans ton genre ! »  Balance-t-elle finalement lui adressant un sourire clairement forcé mais, Bonnie se marre en la détaillant du regard, ce qui ne lui plaît pas beaucoup inutile de le préciser et puis cette dernière en rajoute une couche supplémentaire en insinuant que la seule raison pour laquelle Alex avait rendu leurs rencontres plus régulières était uniquement pour combler l'absence laissée par la rousse. C’était particulièrement présomptueux de sa part de penser qu’Alex faisait tout en fonction de sa majesté Bonnie mais au vu de la relation plutôt étrange qu’ils entretenaient tous les deux, Carter n’était plus vraiment sûre de rien.

« J’comprends, après tout. Il a un penchant pour les putains de bas étages. On fait pas de passes entre nous, désolée. » Bon cette fois-ci Carter s’agace vraiment, hors de question de laisser cette petite pute lui parler de cette façon, elle n’avait décidémment rien compris à ce qui les avait mené ici…ce n’était pourtant pas compliquée à comprendre, visiblement si, le cerveau de Bonnie ne fonctionnait pas particulièrement bien. « Va te faire foutre pétasse, et tu sais quoi je préfère de loin être une putain qu’un déchet comme toi, t’as rien, t’es rien…non seulement tout ce que tu sais faire c ‘est aller remuer ton cul sur une scène de merde mais en plus ton allié de toujours jusqu'à preuve du contraire c’est vers moi qu’il accoure, t’es devenue accessoire chérie alors peut-être que tu devrais aller faire un tour loin très loin…y a plus rien ici pour toi pétasse ! »

Mais Bonnie n’écoute pas vraiment enfin en tous les cas ce n’est pas l’impression qu’elle donne, elle continue de rire de façon peu naturelle, ca déconcerte Carter qui elle, n’a pas du tout envie de rire, elle est fatiguée, de tout ça, de se battre avec elle sans vraiment savoir le fin de mot de cette histoire, elle présume mais au final Bonnie ne dit jamais rien, elle reste secrète et se contente de présenter l’image d’elle-même qu’elle a bien envie de montrer et Carter sent la frustration montée, elle a juste envie de secouer la main dans un signe de retranchement et d’aller s’allonger, de fermer les yeux et d’attendre qu’on veuille bien la laissé se barrer. Elle ne le fait pas, parce que ca ferait sans doute bien trop plaisir à Bonnie, la brune à un égo de merde, elle le sait, elle n’y peut rien, tant pis.

Puis la rousse finit enfin par réagir à contretemps certes mais elle réagit. Carter se dit qu’elle a peut-être bien pété quelque chose dans sa petite tête et ca la fait sourire, c’est mesquin mais, c’est mérité. La station debout commence à devenir pesante, la brunette glisse ses doigts autour d’un des barreaux et s’y raccroche autant qu’elle le peut tandis que l’autre va se dandiner devant Will ou en tout cas essaye.

« …Elle t’a laissé un passe-droit entre ses cuisses pour être aussi charmant avec elle ? »

PUTE .
A croire qu’elle ne lâchera jamais l’affaire, si elles n’ont pas pu terminer de régler leur compte sur le trottoir visiblement la cousine de Lucinda était bien décidée à ne pas cesser les provocations. Carter avait peu de patience aussi elle devrait se méfier, elles ne resteraient pas enfermé bien longtemps. Et elle continue…Carter est littéralement en train de bouillir, cette poufiasse ne va pas faire long feu, heureusement son meilleur ami essaye de temporiser la situation en clouant le bec de Bonnie mais pour combien de temps rien n’est moins sûr…4…3…2…1….

« C’est à mon tour de passer sous le bureau, c’est ça ? »

« Je vais te finir, jte jure j’vais te finir !!!  Putain mais c’est tout ce que t’as sérieux ? Je suis une salope ? Ouai si tu veux. » Elle laisse échapper un rire amusé mais qui ne l’est en rien. « T’es quoi ? une gamine de quinze ans en colère parce que je t’ai piqué ton petit copain ? » La brune pousse un profond soupir « je m’attendais à mieux de ta part enfin quoi que à bien y réfléchir y a pas l’air d’avoir grand-chose de potable ou d’intéressant sous ta couche de maquillage. » La rousse avait fait volte-face un air piqué au vif couvrant son visage de poupée, Carter n’attendait qu’une chose, qu’elle réponde, qu’elle se défende avec autre chose que des provocations qui ne tournaient qu’autour de sa vie sexuelle, vie dont elle ne connaissait rien d’ailleurs mais, au fond que connaissait-elle de sa Carter hein ? Rien. Elle n’avait absolument aucune raison valable pour lui en vouloir à ce point et elle comptait bien le lui faire admettre d’une façon ou d’une autre.

« Bon ça suffit là-dedans, vous en avez encore pour un moment alors mettez-la en veilleuse. Hall tu viens avec moi et tu la fermes » Il les avait coupé en plein règlement de comptes, juste quand ça devenait intéressant….c’était agaçant et frustrant mais peut-être judicieux à bien y réfléchir.
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Bonnie B. Hall
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MessageSujet: Re: 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter 02. « Look me in the eye, say that again » #Carter  EmptyDim 8 Juin - 12:56

“ Tonight's the night that we begin the end, oh “ ∞ dec 29


« Je vais te finir, jte jure j’vais te finir !!! Putain mais c’est tout ce que t’as sérieux ? Je suis une salope ? Ouai si tu veux. »

Bonnie entend le flic soupirer. Elle, immobile, posée contre la grille extérieure, sourit, dans le vide. Elle répond ça y est, Bonne n'attend que ça, n'a pas apprit de ses erreurs. La provocation c'est son truc, ça lui permet, en général, d'attaquer sans l'être, de menacer, se moquer, avec son air cinglant, sa force vulgaire et sa folie : on ne l'embête pas longtemps. Carter est devenu son jouet, la bombe a retardement qu'elle titille pour qu'une fois encore elle lui explose au visage. Ce qui ne tarde pas.

« T’es quoi ? une gamine de quinze ans en colère parce que je t’ai piqué ton petit copain ? Je m’attendais à mieux de ta part enfin quoi que à bien y réfléchir y a pas l’air d’avoir grand-chose de potable ou d’intéressant sous ta couche de maquillage. »

La rousse perd son sourire, se retourne au prix d'un léger effort du point de vue de l'adrénaline mais titanesque et douloureux physiquement : elle grimace alors qu'elle veut répondre, mais c'est trop tard.

« Bon ça suffit là-dedans, vous en avez encore pour un moment alors mettez-la en veilleuse. Hall tu viens avec moi et tu la fermes »

Le flic défait la serrure de sa cage et entre dans la cellule pour lui attraper le bras. Alors qu'il la tire à l'extérieur sans grand ménagement, Bonnie a le regard fixé sur la brune qui fait de même. Son venin ne demande qu'à se répandre mais la douleur est trop cuisante alors qu'il la secoue et qu'elle émet une résistance dans l'espoir de prolonger le contact visuel. Le flic n'est pas con, il préfère que Bonnie s'installe dos aux cellules histoire qu'elle n'ai pas encore l'envie de faire sa Bonnie Parker incapable de rester tranquille sans Clyde. Elle s'assoit, doucement, cuve sa douleur en silence car elle ne veut pas émettre un seul son et pourtant, ça commence à être compliqué car malgré l'agitation dans la cellule, Bonnie sent que son corps n'est plus sous le joug de la chaleur et l'adrénaline. Les muscles refroidissent, la douleur s'intensifie proportionnellement et la, ça commence à bien tirer. Son visage, ses côtes, ses jambes, son dos, son crâne. Tout son corps lui demande du repos qu'il a amplement mérité. Sa main droite, déjà blessée par Jay, est violette et ne cesse de saigner. Elle réprime un tremblement en posant sa deuxième main dessus et alors le flic élève la voix. Elle connait la procédure par cœur et, comme par élan de nostalgie elle le devance dans ses questions.

« Hall ? Mais attendez...»
« Oui Lucinda est ma cousine. Si on pouvait éviter le côté cathoconnasse de la famille ça serait pas mal. »

Bonnie fait sa maligne, mais avoue les faits tels qu'ils sont, sans détour. La rousse venait boire un verre, elle s'est garée. Puis Carter lui est rentrée dedans avec sa voiture. Oui c'est bien elle qui a frappé la première, et la brune qui a donné l'ultime coup de genoux. Non, elle ne regrette pas. Quels sont les motifs ? Elle vient de le dire : Carter a tapé dans sa voiture et Bonnie ne tient qu'à ça autant que ses yeux. Non elles n'ont pas essayé d'arrêter. Carter le lui a bien rendu. Oui si elle doit recommencer, elle le referait, après tout : on ne touche pas aux affaires des autres et ça, Carter semble ne pas savoir le faire. Peut-être qu'elle a été élevée dans le partage mais, Bonnie n'a ni envie de lui laisser le lit d'Alexander ni envie de lui prêter un bout de sa carrosserie. Pour la première option, elle n'en dit rien, ce n'est même pas évoqué dans la déposition. Peut-être devrait-elle lui dire mais Bonnie commence à renoncer à l'idée de se battre, s'enroule progressivement dans la torpeur de l'orgueil et du corps maltraité.

« Vous voulez appeler quelqu’un ? »
« Et puis quoi encore ? »

Son truc, à Bonnie c’est de ne jamais laisser tomber sa garde. On lui brise le cœur ? Tant pis, elle garde les crocs relevés et les babines dans le même genre. C’est un peu sa manière de se battre contre le monde entier, parce que, c’est connu : Bonnie n’aime personne d’autre qu’elle même. Et son chat. Puisqu’elle est vouée à ne vivre qu’avec lui. La déposition prend fin au bout d’une longue demi-heure quand le flic en a assez des provocations infantiles de Bonnie, des silences ou de la vérité trop explicitement déclamée. Il l’attrape toujours sans douceur mais Bonnie sait parfaitement qu’il en sera ainsi toujours : voici le sort qu’on réserve à ceux qui n’ont pas couchés avec toute la ville ET qui en prime viennent d’ailleurs. La rousse déteste. C’est son activité préférée : détester. Elle se déteste, déteste Carter qu’elle regarde avec un sale œil en entrant dans sa cellule ; déteste Alexander qui lui la regarde autrement, cette brunasse ; déteste cette ville et ses consanguins, l’inconfort des matelas du commissariat, cet abruti de flic qui prend tout les gants du monde pour aider Carter à se sortir de cette garde-à-vue, déteste le monde et dieu, son cœur et son château de sable.

Lorsque Carter file hors de la cellule, Bonnie va pour lui adresser une dernière réplique cinglante, inamicale et ridicule au possible mais elle se retient. Posée le dos dans le coin du mur, jambes et bras respectivement remontées et serrés contre sa poitrine, elle sait que le moindre geste lui extirpera une grimace. Elle préfère lui jeter un œil noir avant de souffler son dédain et de poser son front contre le mur. Immobile, elle ne pense à rien et se surprend à être bien calée. La douleur est là, elle en fait abstraction mais se dit que demain, il lui faudra aller voir un médecin : ses côtes sont surement cassées. Peu à peu, elle se laisse glisser dans la torpeur du sommeil. Reste assise contre le mur mais attrape la couverture pour ne plus avoir froid.

Elle ne fera ni attention au retour de Carter, ni à l’arrivée du petit matin.

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