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 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter

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Hunter D. Pendleton
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HUMEUR : massacrante
ETAT PHYSIQUE : Blessures - Il boite légèrement depuis son altercation avec le père de Baby, survenue peu de temps après que Carter l'ait percuté avec sa voiture.

Tatouages - dos complet (une faucheuse accompagnée des mots "son of anarchy" ) ; avant-bras droit (pierre tombale sans nom, encadrée par un arbre mort, une lune et quelques corbeaux)
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MessageSujet: 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter EmptySam 9 Nov - 23:47


Multiply the heartaches

Subtract one love, and multiply the heartaches. Divide the tears by every time a heart breaks. The answer only tells us that it's too late. Subtract one love, and multiply the heartaches.



Hunter pousse un soupir et referme la porte de son casier pour quitter la petite salle d’eau du garage et rejoindre l’entrée. Il dirige son regard vers la vitre en plexiglass qui sépare le hangar où ils opèrent leur magie du bureau de Nathaniel.  
« Bon, j’y vais. »
« Il est déjà si tard ? » s’étonne le gérant en levant le nez de sa paperasse, l’air un peu hagard.
Son employeur vient de passer la journée à l’intérieur du local exigu, après que l’inspectrice chargée de l’enquête sur la disparition des Donnelly soit venue lui poser quelques questions avec son partenaire. L’accident, qui est sur toutes les lèvres, est survenu quelques heures seulement après que la vieille Ford du couple soit passée entre les mains du garagiste, ce qui soulève évidemment tout un tas de questions. Pour Hunter, il ne s’agit que d’une coïncidence tragique. Il sait comment travaille Nathaniel et doute qu’il ait quoi que ce soit à se reprocher. Mais après tout, l’erreur est humaine… D’autant qu’il lui a fallut travailler dans des délais assez courts pour satisfaire le désir de mettre les voiles au plus vite des deux victimes.  A coup sûr, l’enquête révèlera que l’accident n’est pas d’origine mécanique mais du fait du conducteur encore porté disparu.
En attendant, Nathaniel a l’air plus contrarié que jamais et Hunter n’a aucune idée de comment y remédier. Pas franchement l’envie de se fatiguer à s’y essayer non plus, il faut l’avouer… S’il avait s’agit de Matt, il aurait proposé qu’ils aillent boire un coup en ville pour se détendre un peu en parlant de tout et de rien, mais Nathaniel n’est pas son ami. Il n’est que son patron et ils sont loin d’être comme les deux doigts de la main.
Hunter ne lui propose donc pas de laisser tomber ce qu’il est en train de faire pour le suivre au drugstore mais se contente de soutenir le regard de son interlocuteur qui finit par lui adresser un sourire sans joie.
« Alors à demain, Hunter. »
« A demain, boss. »

Là-dessus, il fait passer son casque dans son autre main et quitte le garage en fouillant la poche de sa veste de cuir pour y trouver les clés de Harley. Le bâtiment contourné, il retrouve son engin et l’enjambe une fois son casque en place et attaché. Il enfile ses gants pour se prémunir du froid (bien que les températures soient cette année encore clémentes pour un mois de novembre) puis met le contact et s’éloigne de son lieu de travail. Il lui faut quelques minutes seulement pour rallier son domicile sur East Jefferson Street et, lorsqu’il arrive à proximité de la bicoque de feu ses grands-parents, il remarque que la lumière de la cuisine est allumée. Bizarre, il lui semblait l’avoir éteinte en partant…
Hunter ne se formalise pas plus que ça de cet oubli et immobilise son engin dans la petite allée menant à sa porte de garage. Il place sa béquille, se débarrasse de son casque et va l’ouvrir manuellement pour mettre sa Harley au chaud. Une fois la porte refermée sur son passage, il dépose ses affaires sur l’établit à proximité dans un soupir las, puis donne une petite tape rituelle sur le guidon de son bébé avant de la quitter.
Il fait tourner la clé dans la serrure de la bâtisse et pousse distraitement la porte avant de lever la main vers l’interrupteur qui lui permettra d’éteindre le néon du garage. Il reste figé dans cette position, son regard azuré porté sur la silhouette familière d’Hadley Wuornos.

La jeune femme a pris ses aises dans sa cuisine et lui fait face, installée à la vieille table en bois où il avait l’habitude de prendre ses repas avec ses grands-parents. Et Helen à une époque révolue qu’il essaye d’oublier. Une tasse fumante se trouve devant elle et une seconde a été sortie et posée devant une seconde chaise, vide.
« Qu’est-ce que tu fous là ? » demande-t-il sur un ton qui trahi son impatience.    
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H. Carter Wuornos
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MessageSujet: Re: 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter EmptyDim 10 Nov - 16:47


Multiply the heartaches


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Little darling, it's been a long cold lonely winter
Little darling, it feels like years since it's been here
Here comes the sun
Here comes the sun, and I say
It's all right


La journée était presque finie pour Carter, il ne lui restait qu’une bonne heure à déblatérer sur des sujets qui n’intéressait clairement que les villes alentours et à essayer d’améliorer la culture musicale de ses congénères, l’avant-dernière chanson de sa playlist se mit à inondé les ondes, Carter fit un signe à l’assistant son, se leva et se dirigea vers la fenêtre, histoire de se dégourdir un peu les jambes. Le studio radio se situait au dernier étage d’une énorme bâtisse qui avait été réaménager en locaux accueillant différentes structures culturelles et leurs donnait donc l’avantage d’avoir une vue forte appréciable surtout par un temps comme celui d’aujourd’hui ou le ciel était dégagé et laissait même transparaitre quelques rayons de soleil, un exploit pour un mois de novembre.

Bien vite la jeune femme se laissa emporté dans ses pensées, l’ambiance générale l’avait il faut dire fortement encouragé à déconnecté, au son de cette chanson que son frère avait eu pour habitude de lui chanter quand elle était petite, elle se surprit à sourire le regard perdu sur la rue qui s’activait un peu plus bas. Cela faisait maintenant un peu plus d’un an que Matt était partit, enfin partit est un mot qu’elle n’aimait pas trop, elle l’avait bien trop entendu, il avait bien trop servie son déni pendant ses long mois où elle n’était plus que l’ombre d’elle même…son frère n’était pas partit, il n’était pas ailleurs en train de rire, de raconter des blagues qui ne font rire que lui, de gratter patiemment les cordes de sa guitare assis sous le porche de sa maison, il n’est pas non plus en train de sourire à la femme de sa vie, ni en train de chevaucher sa moto sur les routes déserte du Missouri…non son frère est mort, plus jamais il ne fera tout ses choses et plus jamais il ne « partira » comme ils disent tous. Un léger bruit la fit revenir au moment présent, le gamin de l’autre côté de la vitre essayait de lui indiquer qu’elle allait devoir reprendre l’antenne dans peu de temps, elle lui adressa donc un sourire et repris sa place initiale, remettant ses fiches en ordres pour la suite plus par habitude qu’autre chose, à dire vrai elle n’était plus vraiment concentrée à présent, elle tâcha donc de se reprendre, attrapant la tasse de café encore fumante qu’elle avait posé sur un coin de son bureau et en avala une grosse gorgé, calant ensuite un sourire indispensable sur ses lèvres et reprenant le cours de son émission.

Une heure et demie après la jeune animatrice était enfin dans sa camionnette, elle avait fait la passation avec son collègue qui était du soir et était enfin prête à rentrée chez elle, il ne lui fallait pas bien longtemps pour relier Gower à Grayson ce qui était plutôt pratique bien qu'elle aimait en générale utiliser ce temps pour faire un point avec elle-même sur sa journée et ainsi pouvoir se féliciter d’avoir tenue une journée de plus! C'est durant ce trajet qu’elle pris la décision d’allez payer une petite visite à Hunter. Hunter avait passée les dix derniers mois à l’éviter, au début il lui avait servie des compréhensibles, « je suis en retard », « J’ai un rendez-vous », « Plus tard, je suis occupé » puis au fur et à mesure du temps cela se transforma en…absolument rien à dire vrai, plus rien, de vrai étrangers, il accélérait même le pas quand elle l’apercevait… Et ce silence imposé ne lui convenait plus, Hunter avait été trop important, trop présent dans la vie de Matt pour l’effacer aussi sûrement de sa vie, surtout pas de cette façon, elle savait qu’il était le mieux placé pour comprendre sa peine et partager ses souvenirs, elle avait besoin de dire et d’entendre des choses positives et drôles sur son frère, elle ne voulais pas qu’il devienne pour le plus grand nombre le gamin tragiquement mort sur cette route maudite, elle voulait qu’on se souvienne de lui pour tout ce qu’il avait été durant son vivant et à l’heure actuelle, il n’y avait qu’Hunter pour lui apporter ça.

C’est pour cette raison qu’il l’avait trouvé installé dans sa cuisine en rentrant du travail, ce n’était pas vraiment comme si elle était entré par effraction, elle connaissait l’endroit ou le jeune homme planquait son double alors c’était presque une invitation et au moins de cette façon il n’avait plus aucun moyen de l’éviter, il n’aurait d’autre choix que d’affronter son visage une bonne fois pour toute. Elle avait préparé du café bien qu’au fond elle se soit dit qu’un verre d’alcool aurait sans doute été plus judicieux pour faire passé la pilule mais bon l’un n’empêchait pas l’autre après tout. Son ton démontrait son mécontentement lorsqu’il lui demande ce qu’elle pouvait bien faire ici, rien de surprenant, ce n’est pas le genre de surprise qu’elle aurait elle même apprécié mais elle était bien décidé à ne pas le laisser la mettre dehors, pas avant de s’être expliqué, pas avant de lui dire pourquoi il l’avait relégué aux oubliettes, elle s’était laissé faire une fois, elle ne le ferait certainement pas une deuxième.

« Ca fait un an Hunter… » Théoriquement un peu plus car si ses souvenirs étaient bon, la dernière fois qu’elle avait échangé quelque chose avec Hunter c’était le jour des funérailles de son frère.
« Un an que tu m’évite alors tu me voit obligé de prendre des mesures drastiques, c’est triste tu trouve pas ? » Elle s’était levée, avait attrapée la cafetière et remplie la tasse posée juste en face d’elle avant de la remettre à sa place. Et tout en reprenant place sur la chaise ou elle était installé depuis un moment, elle attrapa de son sac une flasque argenté gravé grossièrement d’un M qu’elle déposa sur la table, aucun doute sur son contenu… « T’a cinq minutes pour un café non ? »
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MessageSujet: Re: 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter EmptyDim 10 Nov - 18:14

Multiply the heartaches

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Pourquoi est-ce que les gens ressentent toujours le besoin de parler, d’exprimer leurs sentiments et de se faire comprendre ? C’est stupide. L’humain est égoïste de nature et se soucie très peu des problèmes des autres. Hunter se fout de ce qu’Hadley peut éprouver et au fond, elle se fiche royalement de ce qu’il éprouve elle aussi. Si ce n’était pas le cas, elle ne se serait pas pointée pour venir le faire chier avec son sentimentalisme à deux balles.
Qu’est-ce qu’elle cherche au juste ? Pourquoi est-ce qu’elle tient absolument à remuer le couteau dans une plaie qui a déjà du mal à se refermer et ne cicatrisera probablement jamais tout à fait ? Tout ce qu’elle veut, c’est un exutoire et il n’a aucune envie d’être relayé à ce rôle. Il ne veut pas penser à Matt. Il ne veut pas ressasser un passé révolu et évoquer de bons souvenirs. Parce que ça fait mal. Parce que c’est terminé et c’est cruel de faire une chose pareille.
Hunter sait ce que la sœur de son défunt ami attend de lui et il ne veut le lui donner. Il en est tout bonnement incapable.

« Ca fait un an Hunter… Un an que tu m’évite alors tu me voit obligé de prendre des mesures drastiques, c’est triste tu trouve pas ? »
Il ne dit rien. Il n’a rien à répondre à ça. Il n’a rien à répondre à rien. Pourquoi est-ce qu’elle ne peut pas simplement lui foutre la paix ? Il a tout fait pour qu’elle capte le message mais apparemment, elle est bouchée. Elle ne veut pas entendre, c’est ça le vrai souci. Parce qu’elle est humaine et égoïste et qu’elle veut étaler son chagrin et vider son sac. Qu’il veuille l’entendre faire ou non. Que ça le blesse ou pas.
Il la regarde se lever pour aller hercher sa cafetière. Pas la sienne en fait. Celle de ses grands-parents qu’il utilise uniquement pour les invités. Il n’aime pas le café. Mais ça non plus, il n’a pas envie de le dire à Hadley. Tout ce qu’il veut, c’est qu’elle se tire…

Ce qu’elle tire, c’est une fiole de son sac. Et le cœur d’Hunter se pince. Le garagiste retient son souffle quelques instants en la reconnaissant et s’oblige à détourner le regard, le faisant porter en direction de la fenêtre de la cuisine. Il se perd dans la contemplation des rideaux vieillots.    
« T’a cinq minutes pour un café non ? »
Des rideaux que sa grand-mère a découpés et cousus elle-même. Ca aussi ça lui fait un peu mal… Il arrête de se torturer pour redonner son attention à Hadley, la fusillant de ses yeux clairs.
« Et si j’te dis non, tu vas t’tirer ? »
Evidemment que non et ils le savent tous les deux. Alors Hunter finit par refermer la porte du garage à l’aide de son pied, pour venir tirer la chaise la plus proche et se laisser tomber dessus. Il fait glisser son index sur la portion de bois visible entre ses cuisses puis relève son visage dur vers la squatteuse.
Comme elle ne dit rien, il finit par hausser les sourcils d’un air la fois interrogateur et impatient, et agite la tête dans un mouvement d’incitation. C’est elle qui veut causer, alors qu’elle cause. Lui n’a rien à dire.  
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MessageSujet: Re: 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter EmptyDim 10 Nov - 19:38


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Une fois de plus et malgré la proximité qui les réunies il fait son possible pour lui échapper, tout de sa posture à la façon qu’il à de détourné le regard, de fuir ce qu’elle lui dit en restant silencieux, tout, la ramène au même problème, celui qui l’a justement amené ici ce soir. Un cercle vicieux ininterrompu qui va lui demander bien plus de persistance que ce qu’elle aurait pensé au départ car elle comprend au fond qu’il ne veuille pas faire face à cette tragédie, qu’il évite tout ce qui peut lui rappeler son ami perdu et en aucun cas, elle ne peut le lui reprocher parce qu’elle est passé par quelque chose de similaire et parce que chacun réagit différemment elle l’a compris avec le temps et par la force des choses. Elle même à  été la première à avoir besoin de se retrouver en total isolement, de se retrouver au plus bas et même si au fond elle sait qu’elle ne s’en remettra jamais, elle essaye quand même au moins de se montrer plus forte jour après jour.

Alors de quel droit est-elle là? De quel droit envahit elle son espace personnel me direz vous ? Elle même ne saurait vraiment l’expliquer, elle sait juste que ce n’est pas comme ça que les choses sont supposé être, Hunter n’a pas le droit de la laisser sur la touche, encore moins sans lui donner une explication : Est ce qu’au fond il se fiche juste de ce qui pourrait lui arriver ? Est ce qu’il n’a au final jamais eu aucune considération pour elle ? Est ce qu’il refuse de voir Matt à travers elle ? Les possibilités sont innombrables et si n’importe quel psychologue estimerait l’ami de son frère sain au détriment de la jeune sœur qui selon eux opérerait probablement un transfert sur lui, elle était loin, très très loin de ces préoccupations là. Elle voulait juste avoir une conversation, donner une fin ou un nouveau commencement à l’histoire qu’ils avaient ensemble partagé.

« Et si j’te dis non, tu vas t’tirer ? »
Elle n’a pas vraiment besoin de répondre à ça, si c’était aussi simple elle ne serait tout bonnement pas là, assise dans sa cuisine, cuisine dans laquelle elle s'était faufilée en son absence. Visiblement c’est une notion qu’il a rapidement intégré puisqu’il referme la porte du garage d’un geste désinvolte et vient s’installer face à elle, cet air ronchon qu’elle lui connaît bien sur le visage et avec une impatience qu'il n'essaye même pas de dissimulée. Elle laisse échappé un soupir de découragement qui n’en est pas vraiment un et se décide enfin à prendre la parole.
« Ca fait vingt ans qu’on se connaît Hunter, pendant vingt putain d’années c’est avec toi que j’ai partagé mon frère…vingt ans c’est pas rien, on est pas des connaissances, on est peut être pas des amis non plus j’aurai pas cette prétention mais j’estime qu’on peut pas tirer un trait sur autant de temps comme ça… » Elle se laissa tomber en arrière contre le dossier de la chaise, ne lâchant pas du regard celui qui lui faisait face, elle avait voulue être la plus diplomate possible même si cette pointe de colère s'était très certainement tout de même fait sentir. « Je suis probablement la seule personne qui peut comprendre ce que tu ressent et inversement et tu le sait très bien, alors explique moi tu veut pourquoi tu fait ça ? »

La colère avait disparu, c’était de la tristesse qui se peignait désormais sur le visage de la petite brune, elle réalisait peut être que finalement elle avait plus besoin de lui qu’il n’avait besoin d’elle.
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MessageSujet: Re: 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter EmptyDim 10 Nov - 22:22

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« Ca fait vingt ans qu’on se connaît Hunter, pendant vingt putain d’années c’est avec toi que j’ai partagé mon frère…vingt ans c’est pas rien, on est pas des connaissances, on est peut être pas des amis non plus j’aurai pas cette prétention mais j’estime qu’on peut pas tirer un trait sur autant de temps comme ça… »
Ses mâchoires se crispent et ses poings se serrent  sous la table de la cuisine. Son regard azuré se fait de nouveau fuyant pendant qu’Hadley discourt. Hunter donnerait n’importe quoi pour être loin d’ici, hors de portée d’oreille. Il veut qu’elle se taise mais il est incapable de le lui demander. Il sait que tout ce qui sortira de sa bouche s’il l’ouvre, c’est un hurlement de rage et de frustration. A cette seconde, il la hait.
Le mécanicien hait ce qu’elle réveille en lui, déteste l’emprise que ses paroles ont sur son cœur et sa conscience. Il déteste en venir à la détester alors que, tout ce qu’elle fait, c’est exprimer sa peine et suivre les étapes traditionnelles du deuil. Hunter se souvient que son grand-père était passé par là aussi, après la mort de son épouse. Il se revoit encore, assit à cette même table, en train de l’écouter évoquer des tas de souvenirs et passer du rire aux larmes et des larmes aux rires en un claquement de doigt. Une épave prisonnière du passé. Il ne veux pas ressembler à ça. Il n’a jamais été capable d’évoquer sa grand-mère une fois celle-ci décédée et enterrée et le grand blond ne se sent pas plus capable au jour d’aujourd’hui de parler de Matt avec sa sœur.    
Ni aujourd’hui, ni jamais. C’est trop dur. Mais surtout ces jours-ci, quelques temps à peine après l’accident de voiture qui a certainement coûté la vie à ce couple de passage au village…  
« Je suis probablement la seule personne qui peut comprendre ce que tu ressens et inversement et tu le sait très bien, alors explique moi tu veux pourquoi tu fait ça ? »
« T’expliquer ? » répète-t-il dans un ricanement mesquin, reportant toute son attention sur sa cadette au regard triste, presque suppliant. « Tu veux que j’t’explique ce que j’ressens, là tout d’suite ? »

Il la fixe intensément de ses deux billes glaciales, le visage grimaçant d’une rage mal contenue, le souffle court. Et puis il lève son poing pour l’abattre sur sa la table entre eux, faisant sursauter la jeune femme et renversant un peu de son café sur la surface boisée. Hunter se dresse de toute sa hauteur et, essayant de se maitriser, il passe ses deux mains sur son visage, poussant un long soupir, avant de venir s’appuyer au plan de travail dans son dos. Secouant la tête avec consternation, il continue de poser un regard de reproche sur Hadley.
Elle voulait l’entendre ? Il parle.
« Pour qui tu t’prends ? Tu crois qu’être sa sœur te donne un genre de putain d’laisser passé divin ? Tu crois qu’sous prétexte que t’es triste tu peux débarquer chez moi et remuer la merde comme tu l’sens pour te sentir mieux ? » articule-t-il froidement, avant de donner un nouveau coup de son poing serré sur le meuble près de lui. « Va t’faire foutre ! Tu veux savoir comment j’me sens Hadley ? J’me sens comme le type qui a repêché une voiture accidentée dans une rivière juste HIER ! Tu t’es pas dis… Tu t’es pas dis que c’était un putain d’mauvais timing pour venir me parler d’Matt ? Hm ? »  
Il a envie de l’attraper et de la secouer.  Il a envie de lui faire mal comme elle lui fait mal en cet instant. Elle vient d’arracher le pansement qui cachait la plaie gangrénée qu’il essayait d’occulter malgré l’odeur de moisi et la douleur persistante.  
« Putain, Hadley ! T’es qu’une enfoirée ! Et si j’ai envie moi d’tirer un trait ? Si j’ai envie d’oublier c’que j’ai vu cette nuit-là, quand ils m’ont appelé sur place… Parce que c’est MOI qu’ils ont appelé pour venir récupérer l’épave de sa caisse ! J’savais pas c’que j’allais trouver. Si j’avais su… »
Il ne termine pas sa phrase et préfère pousser un nouveau soupir et détourner une fois encore le regard. Vers le plafond cette fois. Ses yeux commencent à le picoter désagréablement.
« Tire-toi d’chez moi. Maintenant. »
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Dernière édition par Hunter D. Pendleton le Mar 12 Nov - 23:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter EmptyLun 11 Nov - 0:45


Multiply the heartaches

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Elle avait espéré une réaction de sa part, c’était après tout ce pourquoi elle était là mais si elle avait imaginé des tas de scénarios possible pas une seule seconde elle ne se serait doutée que c’est face à une colère bouillante de rage qu’elle allait se retrouver.
« Tu veux que j’t’explique ce que j’ressens, là tout d’suite ? »
Il avait laissé ses poings retomber de façon fracassante contre  la table, loin de s’y attendre la jeune femme sursauta, se renfonçant aussi vite dans sa chaise, le cœur battant la chamade mais c’était déjà un début au moins il n’était plus le type immobile et silencieux qui lui donnait l’impression de parler à un mur. Ses paroles était brutales, impétueuses, véhémente…ça faisait longtemps que quelqu’un n’avait oser lui parler comme ça, la plupart des gens la pensait en sucre et ne faisait que la brosser dans le sens du poil depuis la disparition de Matt, si bien qu’elle n’y faisait même plus attention à force mais, là, là il touchait la corde sensible et bon dieu que ça faisait mal, elle se redressa soudainement, peut être pour avoir l’impression d’avoir plus de poids, l’espoir de se faire entendre.

« Tu crois vraiment que je suis là pour me sentir mieux, tu crois que je me sent comment quand je te voit Hunter ? A chaque fois que je pose les yeux sur toi, j’ai l’impression qu’il va surgir, tu crois que c’est pas difficile pour moi aussi d’venir là ? Tu t’est pas dit que c’était ptet aussi pour toi que j’était là ?  Non bien sûr que… » Son poing avait cette fois ci résonné contre le plan de travail contre lequel il était appuyé et il avait continué, elle n’était même pas sûre qu’il avait entendu ce qu’elle venait de dire, les vannes avaient été ouvertes et maintenant il ne s’agissait plus que d’attendre que tout soit dit, ce qu’elle entendit par la suite la laissa bouche bée, elle n’avait pas la moindre idée de ce qui s’était passée en ville ces derniers jours et évidemment cela rendait sa tâche plus compliqué…plus elle écoutait Hunter parler plus elle se sentait perdue, fragile mais surtout complètement idiote, sa gorge se serrait à mesure qu’elle se rendait compte de l’ampleur de ce qu’elle avait provoqué. Mais la suite…la suite eu l’effet d’une bombe sur la jeune femme.

« Putain, Hadley ! T’es qu’une enfoirée ! Et si j’ai envie moi d’tirer un trait ? Si j’ai envie d’oublier c’que j’ai vu cette nuit-là, quand ils m’ont appelé sur place… Parce que c’est MOI qu’ils ont appelé pour venir récupérer l’épave de sa caisse ! J’savais pas c’que j’allais trouver. Si j’avais su… »

Personne ne lui avait dit que c’est Hunter qui avait du s’occuper de ça, encore une fois on avait voulu lui épargner les détails sordides, ils n’avaient pas compris qu’elle avait besoin de comprendre, de savoir, pourquoi son frère se trouvait dans une putain de bagnole ? Où il allait ? Pourquoi ? Qu’est ce qui l’avait amener à finir comme ça ? les images qui s’insinuait dans son esprit n’étaient pas de celles qu’elle appréciait, elle aurait voulu pouvoir éteindre ses pensées aussi rapidement  qu’elle arrivaient mais en réalité ne serait ce que cette idée rendaient les choses bien pires. Les coudes sur la table, elle enfouie sa tête dans ses mains, laissant échapper un soupirs las, tout ce qui lui venait en tête maintenant c ‘était cette horrible idée qui gangrénait sa conscience, celle de son frère dans cette sordide épave, un flash d’images morbide pris possession d’elle même, lui rappelant comment elle aussi avait du s’occuper des funérailles sans broncher, choisir ce qu’il porterait, valider les dispositions prises par la morgue tout en s’occupant de son père qui s’était révéler incapable de gérer ce genre de chose. Elle n’avait pas bougé d’un iota quand la voix d’Hunter se fit entendre de nouveau.
« Tire-toi d’chez moi. Maintenant. »
Là encore elle n’esquissa pas le moindre mouvement, pas parce qu’elle ne le voulait pas mais bien parce qu’elle en était incapable, il lui fallait prendre sur elle, elle n’avait pas le droit de craquer maintenant, pas ce soir, elle qui croyait qu’elle avait réussi à faire son deuil, qu’elle était capable d’aider Hunter, qu’ensemble peut être il pourrait arriver à accepter tout ça, quel connerie, elle n’avait pas plus accepté ce qui s’était passé que celui qui se trouvait en face d’elle.
« Je suis désolé Hunter… » Elle prit une profonde inspiration, essayant de trouver le courage de dépasser ce flot d’émotions difficile à contrôler.
« J’ignorais tout ça… » Elle releva la tête puis suivant cet élan elle quitta la chaise sur laquelle elle était installé depuis le début de cet entretien pour se diriger vers son compagnon « Mais c’est pas comme ça que t'oubliera cette image, pour la simple et bonne raison que c’est impossible, tu crois quoi ? que je le voit pas blanc et froid sur cette putain de table de la morgue à chaque fois que je ferme les yeux ?  que je suis pas folle de rage moi aussi ? Je suis exactement comme toi, ni plus ni moins alors essaye pas de me faire passer pour la coupable, c’est toi qui m’a poussé à être là, c’est toi qui est trop lâche pour affronter ma peine et la tienne. » Ses yeux s’étaient embués, elle était déterminé à ne pas pleurer mais elle ignorait encore combien de temps elle serait capable de tenir.
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Hunter D. Pendleton
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MessageSujet: Re: 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter EmptyLun 11 Nov - 9:38

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Hunter a l’impression d’être en fusion. Ses yeux le brûlent, il se sent moite et oppressé dans son propre corps. Sa gorge lui paraît elle aussi en feu et pourtant, il est démangé par l’idée de venir arracher sa fiole des mains d’Hadley pour terminer de l’immoler à grandes lampées d’alcool… D’ailleurs, dès qu’elle aura enfin accédé à sa requête et mis les voiles, c’est ce que le garagiste fera : se souler jusqu’à s’endormir dans son propre vomi. Une petite habitude de la maison.
En attendant que ce soit faisable, il continue de tourner obstinément la tête et d’éviter de penser au regard d’Hadley sur lui, ou au fait qu’il se sente foutument stupide. Stupide et coincé. Au pied du putain de mur. En Enfer à en croire la chaleur… Et pendant qu’elle reprend la parole pour lui présenter des excuses, lui envisage de fuir sa propre maison et de la planter là avec ses beaux discours et ses envies de papoter comme des gonzesses en s’chialant sur l’épaule l’un de l’autre.
Elle a su trouver comment entrer ici, elle trouvera comment sortir. Ca paraît être une excellente option. Sauf que si elle est entrée une fois, elle entrera de nouveau. En fait, qu’est-ce qui lui dit qu’elle partira ? Peut-être qu’elle ira se faire couler un bon bain et ira s’pieuter dans ses draps en attendant son retour. P’têtre bien qu’elle compte aménager ici et jouer les psy à longueur de journée. Un genre de thérapie à la con dont elle a entendu parler à New York. C’est stupide comme idée. Elle peut pas faire ça. Mais elle en serait capable quand même. Cette chieuse. Elle n’a toujours été qu’une foutue chieuse !  

Hunter met un temps infini à réaliser que la brune s’est levée et rapprochée de lui. Lorsqu’il le remarque enfin, il a un mouvement de recule et essaye de garder le plus de distance possible entre eux. Elle croit quand même pas qu’ils vont se tapoter l’épaule maintenant ? Elle vient le faire chier, elle vient le torturer et il devrait se laisser faire gentiment ? Pas question, putain !
« Mais putain qu’est-ce que tu m’veux au juste ? » s’agace Hunter en se faufilant un peu plus loin pour être certain qu’elle ne tente pas de manœuvre susceptible de lui attirer un coup de boule. C’est qu’il réagit plutôt mal aux contacts physiques non désirés… « Tu viens ici avec tes yeux d’biches et faudrait qu’j’m’ouvre à toi et que j’te confie mes p’tits états d’âmes à la con parce que tu l’demandes gentiment et qu’t’as assez attendu ? C’est pas comme ça qu’ça marche, bordel ! Hadley ! »

Il ne sait même pas vraiment quoi lui dire ou comment le lui dire. Tout ça lui paraît absolument aberrant de connerie et d'une extrême frustration. Cette fille a surtout un culot monstrueux et, si par le passé ça a pu l’amuser, aujourd’hui il déchante sérieusement et aimerait qu’elle contrôle ses pulsions.
« Tu peux pas venir chez les gens parce que t’en as envie ou besoin et espérer qu’ils réagissent comme tu voudrais ! »
Oh bien sûr, elle pourrait lui reprocher de faire exactement la même chose. Elle pourrait lui reprocher de décider de se taire et de s’isoler. Ce qu’elle est en train de faire. N’empêche qu’il se sent moins invasif.
« J’veux pas en parler, tu piges ? J’veux passer à autre chose. J’veux qu’tu m’laisses passer à autre chose, putain, c’est pas compliqué ? J’en ai rien à foutre que tu penses que j’suis un fumier, un égoïste ou j’sais pas quelle connerie d’ce genre. Tu sais pourquoi ? Parce que j’en ai absolument rien à foutre de toi. T’étais juste la sœur de mon pote qui n’existe plus. Alors j’ai pas à te parler, j’te dois plus rien et j’lui dois plus rien à lui non plus. Et si tu dégages pas d’ma propriété : j’appelle Hickok. J’te jure que j’le fais. »
Il le fera jamais. Mais il espère que son ton et son regard, à présent planté dans celui d’Hadley, de qui il s’est rapproché pour venir pointer un index menaçant devant son visage, sont assez convainquant.

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MessageSujet: Re: 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter EmptyLun 11 Nov - 16:59


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« Mais putain qu’est-ce que tu m’veux au juste ? »
Il avait mis quelques secondes pour se rendre compte qu’elle était désormais debout à côté de lui et lorsque ce fut chose faite, il pris soin de mettre autant de distance que possible entre eux, qu’est ce qu’il croyait qu’elle allait lui sauter dessus pour lui faire un câlins ? Elle était là pour l’aider à comprendre ce qu’elle avait mis des mois à admettre que s’isoler n’était en aucun cas une solution, ça ne faisait qu’aggraver le puits sans fond dans lequel ils se noyaient malgré eux, mais lui visiblement n’était pas près à faire face à cette réalité. Il se mettaient des œillères et lui ouvrir les yeux ne serait vraiment pas choses simples et pour être honnête, elle même ignorait si elle était capable de pousser la chose plus en profondeur, c’était aussi un risque pour la jeune femme, rien ne lui assurait que la peine d’Hunter ne ferait pas resurgir la sienne, la multipliant encore et encore ce qui assurerait certainement sa fin, elle ne se relèverait pas deux fois.

Pas comme ca que ca marche…ah oui ? Elle devait avoir raté le mémo sur le sujet, comme si il y avait une façon de faire ce genre de chose… les gens déterminent ces putain d’étapes pour quoi ? Oublier? Relativiser ? Se raccrocher à quelque chose ? Foutaises ! Y avait pas de plan de deuil, parce qu’on oublie pas, on relativise pas et si y a une seule chose à laquelle on peut se raccrocher c’est nos putain de souvenirs et nos putain de regret, tout ce qu’on a pas eu le temps de faire, de dire, de vivre et ça personne ne pourra jamais nous le rendre, jamais.

« Tu peux pas venir chez les gens parce que t’en as envie ou besoin et espérer qu’ils réagissent comme tu voudrais ! »

Elle était là droite, tendue, les poings serrés et le visage fermé et pourtant elle laissa échappé une exclamation, il était sérieusement en train de lui reprocher de lui infliger ses propres envies alors que c’était également sa propre façon de fonctionner ? Il serait peut être temps qu’Hunter Pendleton balaye devant sa porte avant de discourir sur celle de ses voisins… « Ah oui parce que toi tu peut décider de mettre quelqu’un en marge juste pour éviter d’avoir à affronter tes sentiments ? Tu t’fout pas un peu de la gueule du monde Pendleton ? » Elle avait tellement envie de l’attraper par les épaules et de le secouer, de voir sa main s’abattre sur sa joue, de le réveiller une bonne fois pour toute en lui criant que ses actes n’impactait pas que lui et qu’il serait temps qu’il le prenne en compte mais elle n’en ferait rien, la situation ne jouait pas vraiment en sa faveur et surtout une telle dose de violence n’arrangerait surement pas le problème.

Ce qu’il lui envoya ensuite dans la figure à contrario fut sans retenue et particulièrement violent, la blessant plus qu’elle ne l’aurait pensé, sans vraiment savoir si c’était la partie la concernant ou concernant son frère qui fut la plus douloureuse. Ce fut à cet instant on peut dire que le point de non retour fut atteint, il ne pouvait plus rien lui dire qui serait pire que de le voir dénigré tout ce que l’amitié de son frère avait pu représenter...et même si elle se doutait bien que ses paroles n’était que provocations, elle assuraient pleinement leurs fonctions.
« T’est en colère, soit en colère vas-y montre moi à quel point tu peut être virulent! T’a rien de plus horrible à sortir ? Moi aussi je suis en colère contre le monde entier, moi aussi j’ai envie de détruire tout ce que je peut pour me soulager sauf que tu sait quoi malheureusement pour toi, y a plus rien à détruire chez moi… » Son ton était monté progressivement et de manière incontrôlable, elle lui hurlait presque dessus maintenant, ses yeux embué de larmes . «  T’est à un carrefour là, tu est vraiment sûr de vouloir continuer tout seul ? Parce que malgré ce que tu crois, je pense pas que t’ai envie de finir comme un con, seul et bourré de regrets…À toi de voir Hunter c’est maintenant que ça se décide…après il sera trop tard pour faire machine arrière. »

Elle avait essayer…au moins elle aurait essayé mais encore une fois et comme elle avait pu le subir bien trop de fois dans sa courte vie, tout le monde finissait par se tirer d’une manière ou d’une autre…Elle attrapa la flasque d’alcool de son frère et la colla brusquement contre le torse d’Hunter, le fusillant du regard, il l’attrapa machinalement elle lâcha donc prise et fit quelques pas en arrière sans le lâcher du regard.

« Tient t’entretiendra ton alcoolisme naissant avec ça »
Elle écarta les bras comme pour signifier son abandon et leva les yeux au ciel un instant.
« J’aurai essayer Matt. » Elle attrapa ensuite son sac avec pour intention de quitter les lieux pour ne jamais y refoutre les pieds.

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MessageSujet: Re: 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter EmptyLun 11 Nov - 18:18

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Qu’est-ce qu’elle veut putain ? Qu’il lui joue du violon ? Qu’il s’excuse de la rendre si malheureuse en ne faisant absolument rien ? Elle veut qu’ils comparent leurs vies pour savoir lequel des deux a encore quelque chose à quoi se raccrocher, quelque chose à voir disparaître ? C’est stupide. C’est du n’importe quoi. Cet échange lui paraît totalement ahurissant de connerie.
Pourtant, alors que ses pensées sont effectivement virulentes, les larmes de la jeune femme l’atteignent en plein cœur. S’il veut l’attraper par els épaules, ce n’est plus pour la secouer, mais bel et bien pour l’étreindre et tenter de l’apaiser. Mais il ne le fera pas, parce qu’il est qui il est. Parce qu’il a trop de fierté et parce qu’il continue malgré tout à souhaiter qu’elle s’en aille. Ca ne résoudra plus rien à présent, il le sait. Le mal est fait et bien fait et il n’arrivera pas à se tirer leurs mots de la tête à moins de s’enivrer. Il n’arrivera pas à oublier sa frustration, la peine, la vision d’Hadley, les yeux embués de larmes. Il n’arrivera pas à oublier Matt. Hunter a essayé. Il a essayé de toutes ses forces d’oublier Helen, sa grand-mère, son grand-père. Il n’y arrive pas.
Pourquoi est-ce qu’il a fallut qu’elle se pointe ce soir ?
Pourquoi est-ce qu’il a fallut que ce crétin se tue et les abandonne ? C’est sa faute à lui s’ils en sont là aujourd’hui. C’est la faute de Matt si le garagiste est en train de blesser sa sœur ce soir.
C’est ça, décharge-toi de toute responsabilités. Fuit.

Hunter se saisit de la fiole qu’Hadley vient de lui fourrer sans douceur entre les côtes. Il croise son regard, affichant une expression un peu ahurie. Il n’aime pas la manière dont elle le juge. Il n’aime pas la façon qu’elle a de faire comme si elle pouvait lire en lui comme dans un putain de livre ouvert. Elle ne fait qu’interpréter, que projeter ses propres angoisses sur lui, voilà c’qu’il pense.  
C’est elle qui ne veut pas finir seule. C’est elle qui est morte de trouille à l’idée de devoir continuer à vivre sans son frère pour lui tenir la main et lui dire que tout ira bien. C’est elle qui est partie et n’était pas là quand c’est arrivé. C’est elle qui a des regrets. Pas lui.
Il a envie qu’elle le sache. Il a de nouveau envie de lui faire mal. De se faire mal. Il a envie qu’elle arrête de le faire chier. Hunter a envie qu’elle reste. En fin de compte.

« T’auras essayé que dalle ! Et fait pas comme si tu f’sais ça pour lui putain ! C’est ridicule! Il est mort, Hadley ! Mort ! Il est pas en train de veiller sur toi ou sur moi, il espère pas non plus qu’on veille l’un sur l’autre ou ce genre de connerie ! Si c’est c’que tu penses alors t’es vraiment la dernière des connes » maugrée-t-il en balançant la fiole à travers la pièce, l’envoyant rebondir sur le mur de la cuisine.
C’est de la pure provocation. C’est de la pure méchanceté. C'est un appel au secours. 
Et à présent, Hunter la défi de son regard glacial. La défi de le repousser une fois encore. La défi de rester.  

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MessageSujet: Re: 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter EmptyLun 11 Nov - 23:49


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« T’auras essayé que dalle ! Et fait pas comme si tu f’sais ça pour lui putain ! C’est ridicule! Il est mort, Hadley ! Mort !... » Pas plus pour Matt, que pour elle, au final c’était surtout pour lui qu’elle faisait ça, parce que justement et même si la réciprocité n’était pas de mise elle s’inquiétait de savoir ce qu’il advenait de lui, elle avait besoin de savoir qu’il avait quelqu’un, qu’il était pas tout seul pour gérer ça parce que même si l’isolement peut paraitre réconfortant au départ, il n’est au final qu’un vaste gouffre, elle en avait fait les frais. Bien évidemment il n’avait pas non plus tort son geste n’était pas totalement et entièrement désintéressé parce qu’elle aussi avait besoin de se savoir comprise et elle savait que c’était la seul personne qui pouvait comprendre à quel point il lui manquait.

« … Il est pas en train de veiller sur toi ou sur moi, il espère pas non plus qu’on veille l’un sur l’autre ou ce genre de connerie ! Si c’est c’que tu penses alors t’es vraiment la dernière des connes »
Elle prit une large inspiration et s’apprêtait à rétorqué que peu importait ce qu’il pensait et bien qu’elle ne soit pas croyante et loin de croire que son frère était dans un monde meilleur ou quel que soit les foutaises que l’église pouvait leur enseigner, si elle avait besoin de parler à son frère, elle aimerait savoir qui il était pour lui dire que c’était des conneries, elle n’attendait pas de réponse, cela lui apportait seulement le réconfort dont elle avait besoin et personne n’avait son mot à dire là dessus, ça ne concernait qu’elle mais elle n’eu pas le temps de dire ne serait ce qu’un seul mot que d’un geste, un seul il fit valser la flasque de son frère. Carter resta planté là, abasourdie par ce geste qui plus qu’une provocation était un véritable  affront, si il avait voulue la pousser dans ses retranchements c’était réussi, elle pouvait comprendre la colère, le cruel discours, la tristesse mais ça ? C’était inutile et particulièrement vicieux de sa part, la colère monta lentement c’est du moins l’impression qu’elle eut, peut être cela n’avait t-il pris au final que quelques millième de secondes et contrairement à ce que l’on aurait pu penser, ce n’est pas vers le contenant qu’elle se dirigea mais vers Hunter.

La rage au cœur et une vive intensité dans le regard elle lui colla son poing dans la figure, elle n’en avait peut être pas l’air comme ça mais elle savait cogner, avec les compliments de Matt Wuornos mon grand. La douleur était inexistante, sans doute parce qu’à ce moment précis elle était reléguée très loin par le déchaînement de colère de la jeune femme. Il avait gagné, il voulait qu’elle le laisse tranquille et bien c’était un plan parfaitement exécuté, elle n’avait plus du tout l’envie de se battre pour lui et pourtant elle était encore là, immobile face à lui attendant probablement qu’il réplique quand rien ne venait assez rapidement pour elle, elle surenchérit donc encore, se rapprochant et le bousculant un peu plus, comme si elle voulait être sûr de le pousser le plus loin possible, dans ses retranchements les plus profonds.

« T’est vraiment le dernier des enfoirés Hunter, à quoi bon hein tout ce que je voulais c’est te donner une possibilité de pouvoir parler de ça, de sortir ce qui te pèse, parce que je sais très bien que ça te ronge tout autant que moi, mais tu sait quoi va te faire foutre toi et on ego de merde, t’est qu’un putain de lâche et un connard au dernier degré. »

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MessageSujet: Re: 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter EmptyMar 12 Nov - 18:13

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Il sait qu’il a été trop loin. Il n’a pas besoin du regard écoeuré d’Hadley pour le comprendre. Hunter s’est vu jeter la relique contre le mur et il sait que de toute manière, il va toujours beaucoup trop loin. Un truc qu’il tient de sa mère. Le genre de défaut qu’il entretien parce que ça lui donne plus ou moins l’impression de retrouver Helen, de se prouver qu’il est encore associer à cette femme qu’il assure pourtant détester.
Parce qu’à son image, il est un homme plein de contradictions, capable du pire comme du meilleur. Parce qu’à son image, il n’est qu’une épave en constante recherche d’approbation qui fait pourtant tout pour être haïe des gens qu’il tient en haute estime. Parce que décevoir constamment est bien plus rassurant que de devenir celui vers qui on se tourne et qu’on admire. Ëtre une merde, c’est nettement plus facile à vivre que faire l’effort d’être respectable.
Il sait qu’il a été trop loin et il accueille le coup de la sœur de Matt avec soulagement. Si elle était partie sans se retourner à cet instant, ça aurait été intensément plus douloureux.

Pourtant ça l’est. Elle cogne dur, Matt s’en est assuré avant de partir. Avant de la laisser partir prendre son envol et quitter le nid. Son poing est venu mordre le coin de sa lèvre et fait cogner celle-ci sur ses dents qui se sont chargées de l’entailler. Le goût du sang envahi sa bouche et le choc raisonne, libérateur. Il ne réagit pas, se contentant d’apprécier la saveur métallique, la vibration électrisante sur son visage qui sera probablement marqué dans peu de temps.  
Il voudrait que ce soit Matt qui l’ait frappé. Mais c’est justement tout le problème : Matt n’est plus là pour lui dire qu’il a déconné dans les grandes largeurs. Plus là pour lui dire qu’il n’est qu’un connard et le remettre sur la voie de la putain de sagesse. Il est seul à présent. Enfin non, il y a Hadley à ce qui paraît. Mais sans doute plus pour très longtemps après ce qu’il vient de faire. Et c’est dans ce but qu’il l’a fait, non ? Ca vaut certainement mieux pour tout le monde. Ca vaut mieux pour elle tout du moins.
Hunter regrette souvent qu’Helen soit partie en hurlant de cette manière déchirante qu’elle l’aimait, qu’elle reviendrait le chercher et que rien ni personne ne pourrait l’empêcher de récupérer son fils. Il aurait préféré qu’elle lui avoue qu’il n’était rien pour elle ce jour-là. Ca lui aurait évité de perdre son temps, évité de se bercer d’illusions. L’espoir est un frein. Et aujourd’hui encore, il est coincé, paralysé, dans l’attente qu’Helen passe le pas de sa porte de chambre et lui souffle de préparer ses affaires pour qu’ils s’enfuient tous deux comme au bon vieux temps… Eux contre le monde. C’était ça le plan. Et il attend encore.
Il ne veut pas de ça pour Hadley. Il n’a rien à lui offrir. Ni son soutien, ni son amitié : rien.

« On est d’accord au moins sur ce point » crache-t-il avec animosité, les lèvres retroussées en un rictus plein de mépris. « T’avise pas d’remettre les pieds chez moi ou d’me parler une fois encore de ton frangin. J’ai tiré un trait sur vous deux. »
Et maintenant tire-toi vite que j'puisse m'en foutre plein le foie et m'anesthésier le corps et l'esprit, m'tuer à p'tite lampées.

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MessageSujet: Re: 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter 00. Multiply the hearthaches #carter&hunter EmptyMar 12 Nov - 19:22


Multiply the heartaches

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Elle se tient debout devant lui attendant une réaction de sa part, étant donné l’énergumène, elle s’imagine très bien que sa réaction pourrait être incontrôlable bien qu’elle sache qu’il n’était pas du genre à lui rendre les coups, on pouvait dire ce qu’on voulait sur Hunter Pendleton mais il était pas du genre à lever la main sur une gonzesse. Très vite cependant c’est dans ses paroles qu’il réplique, appuyant ses insultes et la laissant sans possibilité d’en rajouter, bien vu, que pouvait t-elle répondre à ça ? En avait t-elle seulement l’envie ? Elle était arrivée au bout de tous désirs d’essayer quoi que ce soit, elle en avait définitivement terminé avec ce type, vingt ans qui se terminait sur ça…si elle avait imaginé de nombreux scénario celui-ci n’en faisait pas partie mais à quoi bon…

« T’avise pas d’remettre les pieds chez moi ou d’me parler une fois encore de ton frangin. J’ai tiré un trait sur vous deux. »

Comme si elle en avait ne serait ce que l’envie, il avait dépassé une limite sur laquelle il était dans l'incapacité de pouvoir revenir un jour, rien de ce qu’il pourrait dire ou faire à présent ne pourrait la pousser à pardonner ce geste et tout ce qu’il avait eu l’audace de lui envoyer dans la figure ce soir. Le trait comme il le disait si bien était aussi sûrement tiré de son côté et ce définitivement. Elle ne lâchait pas son regard, les bras croisés sur sa poitrine, lui offrant avec plaisir son air le plus méprisant. C’est à ce moment là et de façon inattendue qu’elle se mit à frapper dans ses mains.

« Bravo Hunter, t’a gagné, reste tout seul dans ta merde, j’en ai plus rien à foutre et  t’en fait pas y a rien qui pourrait me faire revenir ici, plus rien… »

Tout était dit, la boucle était bouclé et c’est sans cérémonie qu’elle fit marche arrière et attrapa son sac, jetant un coup d’œil à la flasque que son frère aimait tant et qui gisait désormais sur le sol de la cuisine, elle hésita un instant puis finalement la laissa exactement là ou elle était…Ses yeux passèrent de la fiole à à Hunter qui n’avais pas bougé d’un millimètre…

« T’aura cas finir de la démolir, puisque visiblement c’est tout ce que tu sait faire. »

Et ce fut là les derniers mots qu’elle adressa à l’ami de son frère, c’est là dessus qu’elle franchit la porte, prenant soin de jeter sur la table le double des clés qu’elle avait utiliser pour entré. Dehors l’air était froid, la nuit était à présent bien installée et les rues étaient de nouveau désertes, c’est dans cette ambiance morne qu’elle traversa la petite route qui la séparait de sa propre maison, à cette heure son père devait probablement s’être écroulé dans son fauteuil un verre à la main, sa soirée à elle n’était pas terminée.

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