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Road to Salvation a fermé ses portes.

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 00. Where the streets have no name Ft Hunter

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H. Carter Wuornos
H. Carter Wuornos
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MessageSujet: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyMar 12 Nov - 22:32


Where the streets have no name

I want to feel, sunlight on my face - See that dust cloud disappear without a trace - I want to take shelter from the poison rain - Where the streets have no name




12 Novembre 2013

La nuit avait été longue et peuplé de rêves cauchemardesques, le même encore et toujours, une récurrence dont elle se serait bien passée. La scène n’avait rien de bien original des flashs enchaînés où son esprit naviguait dans cette nuit morbide qui avait changé le cours de sa vie en quelques secondes. Lorsqu’elle avait finie par s’assoupir, le soleil se levait déjà lentement sur la petite ville qui l’avait vu grandir, quelques heures d’un sommeil entrecoupé de lucidité rien qui ne suffise à l’aider à affronter une journée de travail et pourtant elle allait vaquer à ses obligations comme tout à chacun à Grayson...


9 :00 tapante
Elle enfila baskets et tenue de sport et fila droit vers les lacs qui bordaient Washington Street, un parcours qu’elle avait l’habitude d’emprunter, elle appréciait particulièrement ce moment de la journée ou elle pouvait se défouler et apprécier une solitude réparatrice, de la musique dans les oreilles elle était désormais seule avec rien d’autre en tête que ce qu’elle entendait et ce qui l’entourait. Et elle continua ainsi jusqu’ à être complétement vidé de toute anxiété.

13 :30
Carter était afféré à mettre un peu d’ordre dans la maison, ni elle, ni son père n’avait pris le temps d’entretenir la maison ces derniers temps et l’apparence désastreuse de l’intérieur lui donna la motivation nécessaire pour prendre les choses en mains et de la motivation il lui en faudrait si elle voulait rendre son apparence d’origine à leurs foyer, elle s’était donc mis au travail depuis une bonne heure quand elle décida qu’elle méritait une pause, elle se rendit donc dans la cuisine et se servit une tasse de café, brûlante et sans sucre comme elle l’avait toujours aimé c’est lorsqu’elle jeta la vaisselle qui se trouvait sur le plan de travail dans l'évier qu’elle aperçu une nana qu’elle n’avait encore jamais vu  qui trainait devant chez elle…elle l’observa quelques dizaines de minutes se demandant si celle-ci cherchait son chemin ou fouinait dans le coin avec un manque évident de discrétion. Loin de se contenter de spéculation douteuse, Carter étant qui elle était attrapa son paquet de clope et sortie pour déterminer laquelle de ses suppositions étaient la bonne.

17 :30
♪We're beaten and blown by the wind - Trampled in dust ♪
C’est dans sa voiture que la jeune femme fit le point sur cette journée un peu bizarre, elle n’avait pas vraiment avalé ce que la nana en question lui avait balancé, ca tenait la route mais quelque chose chez elle la gênait, un mauvais feeling, en tout les cas il était fort probable qu’elle essaye de grappiller des informations sur elle, ce qui il faut l’avouer ne serait probablement pas bien compliqué vu comme la majorité de la population aimait à gossiper sur les nouveaux venues aussi peu nombreux soit-il ils devenait le sujet de toutes les conversations à peine avait t-il passer le panneaux de la ville. Elle mit fin à sa réflexion lorsqu’elle se gara devant le studio, il était temps de se mettre au travail, pas le genre de boulot où l’on pouvait se permettre d’être distraite par quoi que ce soit, ses dix auditeurs n’apprécierait sans doute pas d’écouter trois fois la même chanson juste parce qu’elle est trop occupé à ressasser ses idées.

22 :30
Lorsqu’elle passa la porte, le bruit de la télévision attira son attention, son père devait probablement être au salon, elle jeta donc ses clés sur le meuble de l’entrée, accrocha sa veste et son sac sur les vieux portants un peu branlants qui ornaient le mur et se dirigea dans la pièce principale, son père comme elle l’avait prédit ce trouvait dans son fauteuil préféré en train de regarder le journal du soir, un café à la main, enfin il n’y avait probablement pas que du café selon elle, son père avait tendance à aider Morphée à lui rendre visite en versant pas mal de whisky dans sa tasse, qu'elle contienne du café ou non mais comme d’habitude elle passa ce détail sous silence et alla embrasser son père. L’heure qui suivit fut peuplée d’anecdotes sur leurs journées jusqu'à ce que son père trop fatigué pour continuer monte se coucher. Carter entrepris alors d’allez dîner ou plutôt grignoter un truc rapidement, la cuisine s'était vraiment pas son truc.

00 :30
La petite dernière des Wuornos était dans sa chambre à jouer quelques morceaux sur la guitare de son frère lorsqu’elle fut prise par une envie de cigarette, elle fumait décidemment un peu trop en ce moment, une bien mauvaise habitude qu’elle n’arrivait pas à perdre, elle attrapa donc son briquet et sortie une cigarette de son paquet avant d’allez se percher sur le bord de sa fenêtre, elle fut saisie par le froid qui régnait cette nuit, peut être n’était ce qu’une impression du à la différence de température avec sa chambre mais un frisson lui parcourue pour sûr l’échine. Les yeux rivés sur la nuit qui était d’un noir profond, elle laissa une vague blanchâtre de fumée s’échapper de ses lèvres, Carter fut surprise d’entendre un bruit clinquant en contrebas, elle détourna le regard pour apercevoir une silhouette qu’elle ne connaissait que trop bien, son voisin de toujours avec qui elle avait eu une querelle plus que conséquente à peine une semaine auparavant, scellant définitivement le semblant de relation qu’ils avaient entretenue.  

Visiblement ce bruit provenait de ses clés, qu’il semblait avoir fait tombé et à en croire sa trajectoire il devait avoir encore grandement abusé de la bouteille ce soir, elle secoua la tête comme pour marqué son désaccord avec ce qu’elle avait sous les yeux.
« Quel gros con, même pas capable d’avoir un minimum de self-contrôle » elle avait de la peine pour lui, ou était-ce de la pitié? En tout les cas l’estime qu’elle avait pu avoir pour lui un jour avait été réduite à néant lors de leurs dernière conversation, aussi elle essayait de se convaincre que le spectacle devait plutôt la réjouir, après tout il lui prouvait qu’elle avait raison mais au lieu de ça c’était plutôt de l’agacement qui prenait possession d’elle. Hunter titubait essayant difficilement d’atteindre sa porte, il n’était pourtant pas loin d’y arriver, la lumière de son porche ayant même détecté ses geste imprécis et gauches mais c’était sans compté la marche qui y donnait accès et dont visiblement il avait oublié l’existence puisque très vite il se retrouva à moitié sur le sol...à moitié parce que son corps avait désormais une position vraiment peu naturelle.
« Sérieusement Hunter, lève toi et rentre dans ta foutue baraque, m’oblige pas à devoir faire quelque chose pour toi parce que là tu voit je serai plus enclin à appeler Hickok qu’a lever le petit doigts pour te ramener chez toi. »

Voilà qu’elle parlait toute seule maintenant, elle tira une latte de plus sur sa cigarette et rentra enfiler un gilet en marmonnant, encore et toujours après lui mais elle regagna sa fenêtre à peine 2 minutes plus tard pour voir où il en était, la curiosité était bien plus forte que la colère il faut croire. Malheureusement son retour ne servit qu'à observer cette silhouette si familière définitivement écroulé au beau milieu de la pelouse.
« Bon dieu c’est pas vrai huuuumpf rien à foutre qu’il se démerde tout seul puisqu’il ne demande que ça. » Sur ces mots elle referma sa fenêtre et retourna s’asseoir.

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Hunter D. Pendleton
Hunter D. Pendleton
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ETAT PHYSIQUE : Blessures - Il boite légèrement depuis son altercation avec le père de Baby, survenue peu de temps après que Carter l'ait percuté avec sa voiture.

Tatouages - dos complet (une faucheuse accompagnée des mots "son of anarchy" ) ; avant-bras droit (pierre tombale sans nom, encadrée par un arbre mort, une lune et quelques corbeaux)
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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyMer 13 Nov - 17:50

Where the streets have no name

I want to feel, sunlight on my face
See that dust cloud disappear without a trace
I want to take shelter from the poison rain
Where the streets have no name


C’est nul.
Les arbres, la route, le manque d’éclairage, son portable, son pantalon plein d’whisky gâché à cause d’un connard qui l’a bousculé : nul.
Sa vie ? C’est nul. Ses amis ? ‘sont nuls. Son job ? NUL !
« Nul » marmonne Hunter avec mécontentement, shootant dans une poubelle et manquant de tomber sur celle-ci. Ce qui est, il faut l’avouer, très nul aussi.
Le garagiste se retourne et lève son majeur en direction du résultat de son œuvre, manque à nouveau de perdre l’équilibre mais parvient miraculeusement à se redresser et reprendre sa route. L’incident est déjà oublié, mais il reste fortement agacé. Son portable pointé devant lui, il titube, zigzag dans les rues dépourvues d’éclairage public, en direction de la maison qu’il a reçue en héritage à la mort de son grand-père. Ca aussi c’est nul. Pas d’avoir reçu la maison, elle est plutôt cool, mais que son grand-père soit mort.
Hunter soupir une énième fois et continue de trainer sa carcasse imbibée d’alcool sur East Jefferson, s’éclairant à la lueur  faiblarde de son portable et grâce à la lune, assez basse et pratiquement pleine ce soir.  

Il a l’impression d’errer depuis une éternité lorsqu’il arrive enfin en vue de son domicile.
« Hallelujah. Merci petit jésus et sa mère la pute » baragouine-t-il avant de se mettre à glousser sans trop savoir pourquoi. Certainement parce qu’il vient de s’entendre prononcer le mot ‘pute’. Sa grand-mère lui aurait fait bouffer du savon si elle l’avait entendu blasphémer de cette manière. Mais elle était morte il y a un bon moment déjà alors… « Pute, pute, pute. »
C’est moins drôle que la première fois ceci dit et Hunter abandonne.
De toute façon, il n’aspire plus qu’à aller s’étendre et dormir à présent. Plus envie de déconner.  Fini. Terminé. C’est l’heure de cuver. Mais avant, il va falloir qu’il retrouve ses clés…
Le début d’une grande et périlleuse aventure.
Il piétine, tangue, manque de tomber, recule, réavance, perd l’équilibre, laisse échapper son portable, lutte pour le rattraper, tout en farfouillant dans les poches de son veston de cuir, passé au-dessus d’un de ses hoodies. Il finit par attraper les vilaines clés farceuses et est pris d’un haut le coeur. Il s’appuie à la rambarde du porche, persuadé qu’il va se mettre à vomir ses tripes, mais rien ne vient.
Ses clés en mains, il range son portable dont il ne va plus avoir besoin maintenant que la lumière automatique s’est déclenchée (et l’a momentanément aveuglé, soit dit en passant), Hunter entreprend de grimper les marches menant jusqu’à la porte.
Le premier essai est loin d’être concluant. Hunter oublie de lever son second pied pour passer la deuxième marche et s’étale de tout son long. Il pousse un grognement d’irritation et de douleur mêlé lorsque son tibia heurte l’angle d’une des marches. Il a heureusement eu le réflexe de protéger son visage de ses mains, ce qui lui vaut d’épargner son nez. Ceci dit, ses clés lui ont échappées et la chasse recommence…

Deuxième chapitre de la trépidante aventure nocturne qu’Hunter est en train de vivre : parvenir à faire glisser la clé dans la serrure et déverrouiller la porte. C’est coton. C’est vraiment coton. Et c’est un euphémisme.
Après plusieurs veines tentatives et quelques jurons, Hunter sent ses forces et son moral l’abandonner pour de bon. Il laisse échapper une plainte déchirante et se laisser aller en avant. Son front rencontre alors durement le bois de la porte d’entrée récalcitrante.
« Aïe… »
Il reste vautré quelques secondes comme ça, la tête appuyée contre la porte, sans trop savoir quoi faire. Finalement, il lève ses deux mains qu’il appose près de son visage et reprend ses grommèlements.
« S’t plait, fais pas ta pute… Vas-y, ouv’ toi… J’des cookies moi… »
Mais la porte n’est pas dupe. La porte est surtout une grosse salope. Toutes des salopes t’façon !
NUL !
Hunter veut s’en décoller, mais il pousse un peu trop fort sur ses mains. L’instant suivant, sans vraiment avoir compris ce qui s’est passé, il se retrouve le cul sur l’allée bétonnée après un rouler bouler dans les marches.
Et les clés ont évidemment à nouveau disparu.
C’est décourageant…
C’est nul.
Hunter a envie de pleurer. D’ailleurs, c’est ce qu’il fait. Sans un bruit. Les larmes roulent toutes seules sur ses joues rougies par le froid extérieur.  
 
Le garagiste finit tout de même par entreprendre de se remettre en mouvement. Il se déplace sans trop savoir où il va, à quatre pattes, et la lumière finit par s’éteindre puis se rallumer. Il ne sait même plus trop qu’il est en train de chercher ses clés à cet instant. Il se contente de tourner en rond. L’histoire de sa vie.
Finalement, épuisé, il se laisse tomber sur l’herbe, à plat ventre, et pousse un long soupir avant de ravaler un sanglot.
C’est confortable. C’est le truc le moins nul de toute cette soirée de merde. Encore que c’est un peu mouillé… Mais tant pis. Il va se noyer. Bien fait. Fin de l’histoire. Une mort de merde pour un typer à chier. Hunter ricane et ferme ses paupières, qui lui paraissent peser des tonnes, à l’image de tout le reste de son corps.
Corps qui finit par se détendre totalement tandis qu’il sombre peu à peu dans l’inconscient.  

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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyMer 13 Nov - 18:41

Where the streets have no name

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Les accords se répétaient encore et encore mais tous sonnaient faux, Carter n’arrivait à rien du tout, elle avait beau essayé de se concentrer sur autre chose, elle savait très bien que de part son caractère, elle était dans l’incapacité de laisser quelqu’un dans un état pareil se démerder seul, même si cette personne était Hunter Pendleton. Elle essaya tout de même, pendant une bonne dizaine de minutes de se divertir de quelconque façon que ce soit, elle fit les cent pas dans sa chambre, évitant de s’approcher de la fenêtre, rangeant des objets qui n’en avaient pas besoin juste pour dire que…vérifia son portable…mais ce ne fut bientôt plus suffisant, elle regagna donc à regret sa fenêtre et aperçu Hunter toujours étendu en contrebas, toujours au même endroit, et toujours dans la même position, il n’avais pas bougé d’un pouce. La jeune femme laissa échappée un soupir marqué « Bordel de Dieu, fait chier. », la seconde qui suivit elle enfilait ses bottes et descendait l’escalier grinçant de la maison, elle  hésita une seconde à se munir de la lampe de poche qui dormait dans le tiroir de la cuisine mais finie par se dire que la lumière du porche ferait l’affaire, elle attrapa donc sa veste , pris soin de fermer silencieusement la porte d’entrée et pris la direction de la maison d’en face.

Bordel il faisait un froid de canard, elle jeta un coup d’œil à gauche et à droite, pas vraiment pour s’assure qu’elle pourrait traverser, il y avait rarement beaucoup de passage à cette heure ci, c’était surtout pour s’assurer que personne n’avait vu dans quel état cet imbécile s’était foutu. Elle rappliqua près de lui, il sentait l’alcool à des kilomètres, écœurant…Pas question de le ménager, elle était surtout là pour s’assurer qu’il était toujours vivant.

« Hunter ! Lève ton cul et rentre chez toi. »
Mais cela aurait été trop simple, il ne montra absolument aucun signe de réaction quel qu’elle soit. Elle marmonna un putain puis essaya de le bouger en lui donnant de légers coups de pied et autant dire qu’elle exerçait un certain contrôle sur elle-même pour ne pas y allez franco et le bazarder de bon gros coup, ce qui aurait été assez libérateur après les évènements de la semaine passée il faut le dire. « Hunter ! » Au final que ce soit le son de sa voix ou le contact de ses pieds dans ses côtes, cela fonctionna plutôt bien puisqu’il se mit à grommeler quelque chose d’incompréhensible, remuant légèrement  « Super ! Je voulais juste vérifier que tu étais encore vivant, visiblement tu est au mieux de ta forme alors je peux rentrer chez moi ! »

Elle fit quelques pas en arrière « Et si tu pouvait faire l’effort d’au moins t’écrouler sous ton porche ce serait pas mal y a des gosses dans cette rue jte rappelle ! »

Elle repris donc le chemin de sa baraque tandis que l’épave qu’elle laissait derrière elle continuait de baragouiner, à peine avait-elle fait la moitié du chemin qu’elle s’arrêta net, même avec toute la volonté du monde, elle avait des remords à le laisser là, il faisait froid et elle ne donnait pas cher de sa peau si l’un des voisins appelait Hickok demain matin, elle leva les yeux au ciel d’un air désabusé et rebroussa chemin, elle était décidément bien trop gentille avec lui. Elle s’accroupis alors près de lui et commença à fouiller ses poches dans l’espoir d’y trouver ses clés, bien évidemment elles ne s’y trouvait pas en lieu et place de cela elle tomba sur la flasque de son frère, elle secoua la tête d’un air désapprobateur et la remis à sa place. « Je suis vraiment trop bonne putain bon je présume que t’a perdu tes clés quelque part dans le coin ? »


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Hunter D. Pendleton
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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyMer 13 Nov - 19:15

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Hunter entend une voix. Une voix familière qui brouille tout. Il croit voir Helen, mais il n’en est pas certain. Il pourrait s’agir de sa grand-mère. Il pourrait s’agir de quelqu’un d’autre aussi. Mais si jamais c’est Helen, il faut qu’il reste là où il se trouve. Il faut qu’il reste concentré, qu’il s’accroche à elle. Ils sont tous contre eux, ils veulent le priver de son amour, mais il ne les laissera pas faire cette fois.
Sauf qu’il est encore impuissant. Il a sept ans et les bras de sa grand-mère l’agrippent avec trop de force pour qu’il puisse s’échapper. Elle lui fait mal. L’image d’Helen lui échappe, se dissout et il se noie. Mais ce n’était peut-être pas elle.
C’était forcément elle. C’est toujours elle.
« Laisse-moi la voir » baragouine-t-il, pensant s’adresser à sa grand-mère et faisant référence à sa mère, bloquée par leurs voisins à l’extérieur de la maison.
Sauf que c’est lui qui est à l’extérieur, le nez dans la pelouse. Les mots ont du coup du mal à sortir, et sa gorge irritée et sa bouche pâteuse, ne facilitent pas non plus la compréhension de son interlocutrice. Peu importe.
La voix s’élève à nouveau et il ne cherche pas à l’identifier ou à comprendre le sens des phrases qui s’enchainent. Tout ce qu’il veut, c’est revoir Helen et fuir ce trou à rats avec elle.
« C’toujours fun ‘vec elle... E’ fait pas ‘xprès d’êt’ m'chante, ok ? C'juste elle est fatiguée pi triste... Tout l’monde est t’le temps triste façon… J’vais monter dans l’manège et voler… »
Et là-dessus, il s’agite un peu pour s’installer plus confortablement encore sur l’herbe humide et poursuivre sa nuit entamée.

Mais c’est sans compter sur la voix. La foutue voix. Il sait que c’est elle qui commence à le tripoter. Ca le dérange. Il n’aime pas qu’on l’touche, n’a jamais aimé ça. Hunter veut repousser la gêneuse sauf que tout son corps s’est alourdi et qu’il se sent incapable de bouger le moindre muscle. Il n’arrive même pas vraiment à ouvrir les yeux alors inutile d’envisager foutre son poing dans la tronche de la connasse qui parle de clés. Ces foutues putes de clés !
« F’tues putes d’clés. T’jours dans mon ch’min… » bougonne le grand blond avant de pousser un lourd soupir et de recommencer à somnoler.
Mais là encore, pas pour très longtemps. La gêneuse le bouscule encore. Elle l’oblige à se tourner pour vérifier si les clés sont pas sous lui. C’est une idée complètement conne. Le grand blond essaye de le lui signaler mais renonce à prendre la parole. Se décaler lui demande un effort trop gros et il ne peut pas être sur tous les fronts.
Après un effort surhumain, il parvient à se redresser sur ses coudes et à rouvrir les yeux.

Hadley. Hadley Fucking Wuornos.
« Putain » soupire-t-il en se laissant retomber dans l’herbe, dépité à souhait. En même temps, il ricane, sans savoir trop pourquoi. Peut-être parce que sa vie ressemble à une mauvaise blague interminable.
Et la voilà qui parle encore de ses clés. Elle les a trouvées apparemment. Ah bah ça lui fait une belle jambe… Rien à foutre. Ce qu’il veut lui, c’est dormir. Et quelque chose en rapport avec Helen. Et que le monde arrête un peu de tourner.
« Va chier » grogne Hunter quand l’autre abrutie lui parle de se mettre debout.
Puis quoi encore ? Elle veut peut-être qu'il lui chante l'hymne national ?

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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyMer 13 Nov - 20:56

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Visiblement il n’a pas décidé d’être coopératif, à elle de se débrouiller pour le faire rentrer chez lui si elle comprenait bien. Elle essaye de le décalé pour voir si il ne serait pas par hasard allonger sur son trousseau de clé, ce qui dans le contexte de la situation ne l’étonnerait pas plus que ça, malheureusement une fois encore elle fait chou-blanc, la lampe de poche n’aurait finalement pas été du luxe. A genoux dans l’herbe humide, elle pose ses mains sur ses cuisses et prend le temps de réfléchir, elle n’a pas envie de rester des heures le cul dans la terre et envisage même de le ramener chez elle, idée qu’elle chasse bien vite de ses options d’un geste de tête, Hunter finit par tenter de se redresser, enfin essayer est bien le mot puisqu’il peine a tenir la position assise qu’il vient d’atteindre, il la regarde d’un air surpris comme si il réalisait seulement maintenant que ce n’était pas un esprit divin qui était en train de se remuer le cul pour l’aider.

« Putain » laisse t-il échapper avant de se laisser retomber en arrière, Carter ne dit rien, se contentant de prendre une grande respiration avant de se lever et d’allez à tout hasard regarder si il avait eu l’audace de refoutre son double de clé à l’endroit même ou elle les avaient trouvé la semaine précédente et Bingo ! Tellement prévisible…elle ouvrit presque immédiatement la porte ayant une très bonne idée des difficultés qui l’attendait pour le faire arriver jusqu’ici, alors autant se faciliter les choses dès maintenant. Elle glissa le trousseau dans sa poche et retourna vers lui, les choses sérieuses allaient commencer.

« Merci de ton aide, bon maintenant que j’ai les clés va falloir te lever et je te prévient Hunter t’a intérêt d’y mettre du tien. »

« Va chier »

Elle leva les yeux au ciel, non vraiment elle faisait preuve d’un altruisme de l’extrême. « Tu sait quoi contente toi de fermer ta gueule et de lever ton cul. »Elle se baissa et attrapa son bras pour le relever le poussant difficilement à retrouver une positions assise, position qu’il tient environ 3 secondes avant de basculer cette fois en avant « AAAARG tu m’énerve » elle avait rarement vu quelqu’un d’aussi ivre mort que ça, elle le releva une nouvelle fois et lui colla une bonne gifle, ce qui lui procura une grande satisfaction et eu le mérite de le faire revenir un peu à lui, peut être un peu trop d’ailleurs car en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire il était à quatre pattes en train de gerber ses tripes, la jeune femme voulait bien être sympa mais ça c’était quelque chose qu’elle le laisserait faire tout seul, profitant de l’instant pour sortir une cigarette, si on lui avait dit qu’elle passerait sa soirée à essayer de materner un Hunter complètement raide, elle vous aurait très certainement répondu qu’elle donnait pas dans ce genre de trip et pourtant…lorsqu’il se rassit au bout de cinq minutes, elle jeta sa clope d’un geste sûr et se rapprocha de lui. « Ca y est t’a finie ? »

Il leva la tête vers elle, le regard complètement vide, elle lui tendit cependant la main qu’il saisit sans vraiment y mettre toute sa volonté, elle à contrario tire de toute ses forces sur son bras, ce qui semble marché sauf que l’équilibre du jeune homme n’étant pas ce qu’il devrait être il bascule de nouveau cette fois sur le côté, entrainant avec lui la petite brune, heureusement pour elle, les lois de la gravité lui permette de retomber sur Hunter qui lui, heurte le sol de façon beaucoup moins sûre. Pour peu elle aurait abandonner pile à cet instant, il y avait de quoi décourager les plus tenaces mais elle avait l’impression d’en avoir déjà beaucoup trop fait pour arrêter là, elle se rassit alors laissant Hunter se plaindre de la douleur, visiblement il saignait du nez, la chute cependant, ne semblait pas être suffisamment lourde pour le lui avoir cassé.
Elle n’ouvrit pas la bouche, ne pris pas en compte ses complaintes, se contentant d’attraper son épaule pour glisser la sienne au dessous et l’aider à se relever en lui offrant une stabilité un peu plus efficace, c’est ainsi qu’ils regagnèrent lentement la porte encore ouverte qui menait sur l’entrée de la petite maison.
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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyMer 13 Nov - 21:50

Where the streets have no name

I want to feel, sunlight on my face
See that dust cloud disappear without a trace
I want to take shelter from the poison rain
Where the streets have no name


Mais pourquoi les gens sont-ils si chiants ? Pourquoi est-ce qu’elle insiste, se fatigue, alors qu’il n’en vaut pas la peine. Il le sait, elle le sait, sa propre mère le savait. Sinon pourquoi ne jamais s’être repointé dans le coin ?
A une époque, il s’était figuré que ses voisins avaient parfaitement pu la tuer et dissimuler son corps au fond d’un des lacs ou quelques part dans les bois. Après tout, les disparitions étaient légion dans le coin et c’était ce qu’étais sa mère : une disparue. Une naufragée. Une junkie. Une gêne.
Un soir, alors qu’il était âgé de quatorze ans environs, bourré à la bière et après avoir fumé deux ou trois joints pour se donner du courage, il avait confronté ses grands parents avec sa théorie ficelée à la perfection. Sa grand-mère l’avait giflé, lui avait sorti des horreurs sur le compte de sa génitrice, pendant que son grand père, lui, était resté immobile et silencieux. Hunter avait essayé de s’en prendre à lui, de le provoquer pour el faire réagir et l’avait amèrement regretté. Il s’était contenté de se lever, de lui jeter le regard le plus triste du monde, et puis il s’était éclipsé sans autre forme de cérémonie.
Hunter avait compris cette nuit-là. Helen était bien morte. Pas forcément dans le sens littéral du terme, mais son grand-père avait perdu sa fille aussi sûrement que lui avait perdu sa mère. Sa colère, son chagrin, ce sentiment d’abandon qui le rongeait corps et âme était partagés. Helen les avait tous laissé en plan autant qu’ils étaient, en s’assurant de leur piétiner le cœur en partant. Après ça, il avait cessé de parler d’elle pour de bon.
Et à présent, c’est à lui de briser des cœurs. Il s’est déjà chargé de lui d’Hadley. Il s’est chargé de celui d’Anastasia…    

C’est à ça qu’il pense pendant que la brune tente de l’obliger à se relever. Il se laisse faire. Il essaye même de l’aider et ça fonctionne. Un peu trop bien d’ailleurs.
Hunter est surpris par sa propre aisance et bascule du coup en avant dans un premier temps, emporté par son propre élan. Avant même d’avoir pu comprendre ce qui vient de se passer et de s’acclimater à ce brusque nouveau changement de perspective, Hadley a la bêtise de le redresser. Trop rapidement. L’effet montagnes russes  s’enclenche et Hunter sent son estomac remonter dans le fond de sa gorge. Alors qu’il veut prévenir la jeune femme de ce qui risque de se passer, celle-ci lui colle une gifle aussi douloureuse qu’inutile. Et l’ennemi whisky devient incontrôlable et tente de l’atteindre. Heureusement pour elle, la sœur de Matt a le réflexe de s’écarter. Lui aussi semblait côté de ce don… Hunter ne peut plus compter sur ses doigts le nombre de fois où feu son ami a traversé la rue pour venir le border.
C’est à lui qu’il pense pendant qu’il se vide l’estomac dans son jardin. Pas forcément très élogieux mais tant pis. Hunter n’a jamais fait dans la dentelle et Matt le savait mieux que quiconque.
« Ca y est t’a finie ? »
Connasse.
« J’sais pas… » s’entend répondre le garagiste en essayant de reprendre son souffle, crachant pratiquement autant de fumée que sa cadette précédemment en train de fumer.
Il frissonne. Mais pas forcément à cause des températures plutôt basse. Il se sent patraque. L’effet vomi. Sa gorge est en feu, il a froid, son corps est crispé, lourds et courbaturé. Il pousse un soupir qui fait gonfler ses joues puis attrape sans y penser la main qui se tend vers lui.
Hunter manque de demander à Hadley de le laisser en plan, mais ça lui demanderait trop d’efforts. Il sait qu’elle va pinailler, le faire chier et qu’il devra quand même se bouger le cul au final alors… A la place, il tente de jouer les gentils garçons et essaye de soulever son propre poids.

Encore un échec cuisant à mettre à son actif. Il chute en entrainant la fille avec lui. Il ne sait pas vraiment comment ça se passe. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il a mal. Il porte encore les marques de son échange de coup avec Davis et a l’impression que le junkie vient de le cogner une fois encore en plein visage. Mais au-delà de la douleur, il en a surtout ras le bol.
« Pourquoi tu m’fous pas la paix ? Tu m’fais mal. T'es méchante » accuse-t-il Carter, sentant des larmes venir lui picoter les yeux.
Il porte ses mains à son nez, source de sa souffrance et gémit lorsqu’il réalise à quel point renifler est douloureux… Apparemment, ça n’émeut pas sa partenaire de crime qui le force à se redresser et à la suivre.
« J’en ai marre. Foutez-moi la paix p’tain… J’vous ai rien fait moi… J’fais chier personne. »
Elle se fout de ses baragouinages à peine compréhensibles et le contraint à mettre un pied devant l’autre jusqu’à l’intérieur de la baraque de feus ses grands-parents maternels.  

Il perd un peu le fil à ce moment-là. Et puis son canapé apparaît dans son champ de vision. Cette image lui redonne un peu de force, un peu d’espoir et, obsédé par le tissu moelleux qui a l’air de l’appeler, il s’arrache à l’emprise d’Hadley. Il la bouscule un peu pour se frayer un passage maladroit jusqu’au sofa et se laisse tomber dessus sans cérémonie. C’est chaud, c’est doux, c’est le paradis.  
« L’putain d’paradis chierie d’merde… »

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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyJeu 14 Nov - 0:03

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Je suis méchante, je t’en fouterais des je suis méchante, si tu crois que j’ai pas mieux à faire à une heure du mat que de te ramasser dans ton jardin après les horreurs que tu m’a dites, tu te met le doigt dans l’œil, sauf que mon frère t’aurais jamais laissé comme ça, il aurait été le premier à se foutre de toi et à te border comme un gamin et comme lui et moi on à été élevé avec les même principes et ba me voilà à te faire la charité et si tu crois que tu fera chier personne demain matin tu te trompe, nos voisins sont pas les gens les plus chiant du monde mais ils ont leurs limites…tout ce qu’elle pensait et qu’elle ne dirait pas, pour la simple raison qu’elle n’avait pas envie d’en dire plus, même si la voix d’Hunter lui faisait mal au cœur, elle était vraiment triste de le voir dans un tel état mais elle savait aussi que la dernière fois qu’elle avait essayé de lui parler cela c’était très mal finie alors cette fois ci elle se contenterai de le raccompagner, de s’assurer qu’il va bien et elle rentrerai chez elle. Et la prochaine fois, elle se garderait bien de se mêler de la vie des autres et ferait comme tout le monde fermerait les yeux sur ce qu’elle ne voudrait pas voir en se persuadant que quelqu’un d’autre s’en occupera.

A peine avait ils franchie le seuil de la porte qu’Hunter se dégageait de son étreinte sans tenir compte de sa présence même, la poussant sans ménagement pour rejoindre son canapé, elle secoua la tête d’un air réprobateur *non mais sérieusement*et ferma la porte tandis que le jeune homme s’extasiait sur le confort de son sofa. Toujours résolument silencieuse, elle se dirigea d’abord dans la cuisine ou elle fouilla un peu les placards à la recherche de gazes et d’alcool pour soigner le nez d’Hunter mais elle ne parvint pas à mettre la main dessus, jugeant qu’il était tout aussi probable qu’il range ce genre de chose dans la salle de bain, elle s’y rendit sans demander quoi que ce soit au maitre des lieux et fouina un peu partout avant de dénicher après cinq bonnes minutes ce dont elle avait besoin. De retour dans le salon, elle pris une minute pour observer Hunter, son visage était tuméfié et clairement cela n’était pas dû à sa chute, dans quel pétrin s’était –il encore fourré? Il semblait s’être assoupie comme toute personne complètement ravagé qui se retrouve en position horizontale, tant mieux cela lui évitera tout drama inutile et tout reproches bien sentie alors qu’elle n’était là que par pur gentillesse, il pensait probablement qu’elle avait mis les voiles de toute façon. Elle s’agenouilla donc près du canapé et imprégna la gaze stérile d’alcool désinfectant, ce truc avait toujours eu une odeur abominable, et entrepris de nettoyer son visage ensanglanté avec l’espoir qu’il se laisse faire et surtout que son nez ne soit pas cassée sinon ils étaient bon pour l’hôpital et clairement elle n’avait pas envie de devoir le faire ressortir d’ici, cela avait été du sport pour lui faire faire trois pas alors plus, pas moyen !

Hunter essayait de balayer de sa main le contact des compresses sur son visage, maugréant encore et toujours à propos du fait qu’elle était méchante et qu’il voulait juste qu’on le laisse tranquille, que c’était chez lui et qu’elle devait se tirer. « Ecoute Hunter, laisse toi faire cinq minutes et je m’en vais d’accord, je te laisserai décuver tranquille et t’aura plus à me revoir. C’est bien ce que tu veut non ? alors arrête un peu de bougé. » C’était pas trop demandé quand même et puis c’était pour lui merde !  Quand il devint cependant un peu trop agité, elle arrêta, posa le tout sur la table basse et alla se servir un verre d’eau dans la cuisine, elle en aurait presque une migraine, un indice lui indiquant qu’il était temps pour elle de rentrer chez elle probablement, qu’elle en avait bien assez fait pour ce soir et pour tout les jours suivants aussi d’ailleurs. Elle retourna donc près d’Hunter déposa un verre d’eau à son intention sur la table, ramassa le matériel de soin usagé pour le jeter et posa un plaid qui trainait sur lui. Un dernier coup d’œil vers lui qui lui décrocha un vague sourire, il avait l’air vachement plus sympa dans cet état là, et elle n’avait plus cas se tiré maintenant, son devoir de bon citoyen était accomplie. « Salut Hunter »

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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyJeu 14 Nov - 7:34

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Il se sent à peu mieux à présent. C’est à dire beaucoup moins bien ne réalité. La douleur irradie de son visage qu’Hadley s’est entêtée à soigner alors qu’il lui intimait l’ordre formel de lui foutre une paix royale. Pas seulement parce que ça faisait mal, mais aussi parce qu’il avait toujours éprouver de la honte à se faire prendre en charge de cette manière. Matt faisait ça différemment. Ils riaient toujours ensemble. Il ne se souvenait jamais vraiment pourquoi, mais de ça, Hunter s’en souvenait… Matt savait comme le gérer sans que ce soit un problème. Sans que ce soit humiliant. Hadley n’était pas son frère. Mais elle était à peu près tout ce qui lui restait…
Il est plus alerte à présent, plus conscient de ce qui l’entour et surtout : de ce que Carter vient de faire pour lui, alors même qu’il l’a mal traitée l’autre jour. Pendant qu’elle s’éclipse dans la cuisine, il porte la main à la fiole de Matt qui ne le quitte plus maintenant qu’il l’a récupérée.

Il s’était fichu de lui le jour où, plein de fierté, il la lui avait montrée. « Tu vas boire comme un d’ces connards de gosse de riches de la ville » s’était-il révolté avant de la lui piquer. Matt s’était vexé pour de bon quand, après trois bonnes minutes, il n’avait toujours pas réussi à la lui reprendre. Ils avaient fini par faire la paix et Hunter par avouer que lui aussi aurait aimé en posséder une. Une qui ne serait pas remplie d’eau par contre, avait-il bien entendu ajouté pour terminer de taquiner son ami.
Aujourd’hui, la fiole est vide, mais pas parce qu’il n’a pas osé la remplir : tout simplement parce qu’il l’a vidée sur le chemin du retour chez lui. Le métal s’est réchauffé contre lui depuis le temps qu’il l’a dans la poche, mais son contact lui paraît glacial. Hunter n’insiste pas. Il se sent déjà suffisamment coupable comme ça.
De toute façon, Hadley revient vers lui et il préfère qu’elle le croie de nouveau assoupi.

Il faut qu’elle s’en aille à présent. Elle en a déjà trop fait pour lui, alors qu’il ne l’a pas mérité. Le garagiste patiente donc, les paupières closent, étendu sur le divan, l’oreille tendue pour surveiller les mouvements de la jeune femme. Il retient son souffle en sentant le plaid atterrir sur sa carcasse et essaye de se contenir.
De nouveau, il a envie de pleurer. C’est insupportable. Il ne peut pas se le permettre. Il faut qu’elle se tire et vite, qu’il puisse se relever et terminer la bouteille de scotch qu’il a entamée pour remplir sa fiole un peu plus tôt dans la soirée. Il faut qu’il soit certain de s’endormir rapidement.

Mais alors que les choses vont se passer exactement come il l’a prévu… Hunter s’entend parler d’une voix pâteuse mais bien plus intelligible que depuis le début de la soirée.
« C’est pas ta faute, Hadley, mais vous avez le même regard. Ca m’tue de l’voir en toi… J’peux pas. J’ai essayé des tas de fois, mais j’peux pas. »
Le con…
Il l’entend se figer et après avoir poussé un lourd soupir, le grand blond se décide à rouvrir les yeux et entreprend de se redresser un peu sur le sofa, passant ses deux mains dans ses cheveux trop longs, puis sur ses yeux brûlants de fatigue.

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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyVen 15 Nov - 0:04

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« C’est pas ta faute, Hadley, mais vous avez le même regard. Ca m’tue de l’voir en toi… J’peux pas. J’ai essayé des tas de fois, mais j’peux pas. » Elle était quasiment sur le pas de la porte quand elle entendit la voix d’Hunter s’élever du canapé, cette fois ci son discours se fait plus sûr et surtout plus intelligible, elle s’arrêta net, la main sur la poignée de la porte, deux choix s’offre à elle désormais : Partir sans rien dire et laisser son voisin dans la situation qu’il avait tant recherché où faire marche arrière et écouter ce qu’il avait à dire en prenant le risque que tout cela finisse comme la dernière fois qu’ils avaient eu une conversation…Connaissant l’état actuel de l’intéressé c’était un pari vraiment risqué et pourtant elle était sur le point de le prendre, son instinct la poussait à ne pas se défiler, à accepter l’opportunité qui lui était donné.

Aussi, elle fit quelque pas en arrière et retourna au salon, il était à présent assis sur le dit sofa la tête entre les mains. Ce qu’il venait de lui dire la touchait, lui brisait le cœur même et si elle avait bien émis l’hypothèse qu’il devait l’associer à Matt lorsqu’elle avait essayée de comprendre pourquoi il l’évitait, elle ne s’était pas douter que ce n’était pas juste une affaire d’affiliation. Elle restait là, immobile dans l’encadrure de la porte, ne sachant pas trop quoi faire, interdite devant la révélation du jeune homme. Puis finalement elle ouvrit la bouche, parlant d’une voix calme et empreinte d’émotion « Je suis pas lui Hunter… »
Elle avança un peu plus dans sa direction jusqu’à se retrouver presque face à lui et continua « Je le serai jamais, il faut que t’arrive à faire la part des choses, tu peut pas me mettre ce poids supplémentaire sur les épaules… je suis vraiment pas sûr de pouvoir le supporter.» Elle avait encaisser beaucoup de choses dans sa vie mais l’année qui venait de s’écouler avait juste été trop…trop difficile, trop lourde, trop impassible, elle n’avait aucune idée de ce qui l’avait sortie du trou profond sous lequel elle s’était ensevelie, elle n’avait que 23 ans et se retrouvait aujourd’hui à devoir gérer une maison, prendre soin d’un père accablé par le chagrin et les gens n’attendait rien d’autre d’elle que de la voir faire preuve de volonté, se relever et continuer…

Mais les habitants de Grayson oubliaient ce que son cœur avait déjà accumulé, le départ prématuré d’une mère qui ne réapparue que pour mieux lui arracher le cœur une seconde fois, un amour profond et passionnel perdu à tout jamais et un frère qu’on lui avait arraché brutalement et trop soudainement, oui le monde avait vite oublié tout ce que la gamine du coin avait dû enduré, toutes les épreuves qu’elle avait du surmonter et tout les au-revoir auxquels elle avait dû se résoudre… Aujourd’hui elle réalisait qu’elle devait aussi vivre dans l’ombre de son frère et c’était là bien trop lui demandé, plus une seule charge ne tiendrait sur ses frêles épaules, juste une petite chose qui suffirait pourtant à faire basculer le fragile équilibre qu’elle avait eu tant de mal à reconstruire.

Elle s’était rapprochée encore un peu plus, allant jusqu'à prendre place à côté d’Hunter, courbés et fatigués, ses yeux n’étaient plus que le pâle reflet de ce qu’ils avaient pu refléter auparavant, le regard vide, elle laissa échapper un soupir brisé.

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Hunter D. Pendleton
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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptySam 16 Nov - 7:13

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Le con. C'est tout lui ça. Incapable de savoir ce qu'il veut, persuadé d'être sans attaches et pourtant bien incapable de se séparer de qui que ce soit. Il est passé maître lorsque s'agit de se mentir à soi-même...
La vérité, c'est qu'il n'a aucune envie qu'Hadley quitte sa vie pour de bon. La vérité c'est qu'il vit extrêmement mal la disparition brutale de son meilleur ami aux côtés de qui il s'imaginait vieillir, à Grayson. Matt lui paraissait trop intelligent, trop plein de vie pour jamais s'éteindre. C'est injuste et il a été stupide de s'appuyer sur cette certitude totalement folle que rien de mal ne pouvait lui arriver, alors qu'il sait pertinemment que rien n'est fait pour durer. Il sait que les histoires ne finissent jamais bien. Même à la fin des foutus contes de fée, l'un des deux protagonistes finit par crever comme une merde et abandonner l'amour de sa vie. Ils le précisent pas et l'humain n'aime pas lire entre les lignes, mais c'est ce qui se passe.

La vérité, c'est aussi qu'il a cherché à éviter de croiser la cadette de Matt pour ne pas avoir à affronter son chagrin à elle. Pas parce que ce serait trop douloureux et qu'il tient à elle (bien que ce soit le cas) mais très égoïstement parce qu'il ne veut pas être relayé au statut de simple meilleur ami. Quand Matt est mort, il a entendu tout le village plaindre son père, plaindre sa sœur, et personne ne s'est jamais inquiété de ce que lui pouvait bien ressentir face à cette perte. Il en a voulu à la famille de son défunt ami pour ça... Il n'a eu aucune envie de venir les plaindre et d'avoir à les écouter pleurer un être qu'il aimait tout autant. C'est certainement stupide parce qu'il sait qu'Hadley l'aurait traité en égal, mais ça a été plus fort que lui. L'idée de la voir plus bas que terre alors que lui était encore capable de se lever... Non. Aucune envie de comparer sa peine à la sienne.

Au final, elle avait commencé son deuil et lui était resté dans le déni... Au final il est totalement ivre et elle lui sert injustement de pilier. Hunter se déteste pour ça.

Le souffle un peu court, son cœur cognant fort dans sa poitrine, le garagiste n'ose pas croiser le regard de la jeune femme qui revient vers lui. Il est plein d'appréhensions, se sent soulagé qu'elle fasse le choix de demeurer à ses côtés et en même temps, coupable de l'y contraindre. Il a trop conscience de ce qu'il fait. Trop conscience de ce qu'il lui a fait endurer quelques jours plus tôt et pendant cette dernier année écoulée. Il ne mérite pas qu'elle reste. Il ne mérite pas le temps et l'énergie qu'elle lui accorde.
Tout comme il n'a certainement pas mérité qu'Helen revienne. Le karma est souvent une pute ceci dit alors...

Hunter se persuade qu'il va arranger les choses tandis que la brune s'assoit à ses côtés. Il va se rattraper. Il va trouver un moyen, non pas de se faire pardonner (il a été trop loin pour espérer ça) mais d'essayer d'au moins arrondir un peu les angles.
Alors, sans un regard pour Carter, gardant la tête basse, il étend son bras pour attraper sa main. Elle est chaude. La sienne est glacée. Pas étonnant puisqu'il vient de passer un long moment à l'extérieur, mais ça résume bien les choses finalement. Elle, en vie, qui renaît de ses cendres, et lui le cadavre ambulant.

Ils restent un moment comme ça. Silencieux, l'un et l'autre plongés dans leurs pensées qui n'ont assurément rien de réjouissantes. Et puis finalement, Hunter soupir et passe une nouvelle fois sa main libre dans ses cheveux, tenant toujours celle de la sœur de Matt dans l'autre.
« J'suis pas lui moi non plus. 'Fin... J'sais pas c'que t'attends d'moi mais j'suis pas capable de donner beaucoup, tu piges ? J'vais pas dev'nir un genre de...de substitut d'grand frère pour toi ou...ou j'sais pas. Ok ? J'ai pas envie qu'tu me mettes ça sur le dos non plus. J'ai déjà du mal à vivre avec moi même alors si en plus t'm'obliges à foirer et...et à t'décevoir, j'vais... J'sais pas » soupire-t-il agacer de buter sur ses mots et d'avoir l'impression de ne pas parvenir à exprimer clairement le fond de sa pensée.
Il faut dire que, d'une part ça n'a jamais été son fort et, d'autre part, il est encore trop imbibé pour être réellement clair... Mais elle est assez intelligente pour comprendre l'idée.

Ceci dit, histoire de lui prouver qu'il est un gros con torché, il se met tout à coup à sourire comme un imbécile, le regard encore vitreux.
« Puis déconne pas, t'sais bien que j'peux pas vous confondre. Il avait beaucoup plus de seins qu'toi... »
Qu'est-ce qu'ils ont pu la charrier avec ça quand elle était gamine... Logique quand on est adolescent et qu'on surprend une gamine s'admirer dans la glace avec des chaussettes fourrées dans un soutif qu'elle a pleuré pour obtenir d'après Matt et est beaucoup trop grand pour elle.
Il ricane en repensant à cette scène et la pluie d'insultes qu'elle leur avait fait pleuvoir dessus avant d'aller se plaindre à son père qui, maladroit, avait éclaté de rire de concert avec les deux garçons déjà en larmes tant ils se régalaient du malheur et de la honte de la plus jeune. Un bon souvenir. Un des premiers qu'il s'autorisait à faire remonter à la surface depuis la mort de Matt.

Mais très vite, trop vite, la réalité le rattrape. Il revoit l'ambulance garée, ses lumières éteintes puisqu'il n'y a pas d'urgence. Il s'entend encore penser depuis l'habitacle de sa dépanneuse qui approche du lieu de l'accident mortel que quelqu'un va bientôt apprendre une très sale nouvelle...
Sa main se referme avec un peu plus de force sur celle d'Hadley et il sent ses yeux le picoter désagréablement. Il n'a plus du tout envie de rire maintenant.

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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyLun 18 Nov - 13:46

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Le silence s’était installé, ni Hunter, ni Carter ne prononcèrent un seul mot, assis sur ce canapé, ils étaient tout deux perdus dans leurs pensées, qui concernant la jeune femme partait un peu dans tout les sens, elle était un peu perdue, ne sachant pas vraiment à quoi s’attendre, elle n’avait qu’une envie s’était de rentré chez elle et d’oublier toute ses déceptions et toutes les difficultés qui s’y rapportaient juste pour quelques heures, elle n’avait pas envie d’être une épaule, elle n’avait pas envie d’entendre Hunter lui donner l’espoir qu’il était prêt à faire un pas vers elle pour mieux reculer par la suite, mais elle était encore là, parce que malgré tout elle devait saisir l’opportunité, c’était sans doute la dernière occasion possible de renverser la vapeur et de préserver sa relation avec Hunter.  Alors, quand, contre toute attente il attrapa sa main, elle ne bouge pas, se contentant d’un sourire triste les yeux fixés sur la table devant elle, peut être à t-elle bien trop peur de briser l’instant si elle bouge ou si elle ouvre la bouche, peu importait à vrai dire, c’est tout ce qu’elle avait toujours demandé à Hunter, sa présence et son soutien, elle n’avais jamais parlé de grand discours ou de longue conversation juste un geste qui lui permettrait de savoir qu’il était là, qu’il partageait sa peine, juste un geste pour lui dire que tout irait bien. Sa main était glacée et marquée comme celles de quelqu’un qui s’est battu, rien qui ne l’étonne vraiment vu les traces qu’elle avait vues un peu plus tôt sur son visage, elle resserra l’étreinte de sa main, c’était sans doute la première fois qu’ils se retrouvaient aussi proche l’un de l’autre malgré leurs long passif, ils n’avaient jamais rien partager d’autres que Matt, voilà une situation qui l’aurait bien fait rêver quand elle était gamine, ce souvenir la fit sourire, on ne pouvait pas être plus loin de la vérité aujourd’hui.

«  J'suis pas lui moi non plus. 'Fin... J'sais pas c'que t'attends d'moi mais j'suis pas capable de donner beaucoup, tu piges ? J'vais pas dev'nir un genre de...de substitut d'grand frère pour toi ou...ou j'sais pas. Ok ? J'ai pas envie qu'tu me mettes ça sur le dos non plus. J'ai déjà du mal à vivre avec moi même alors si en plus t'm'obliges à foirer et...et à t'décevoir, j'vais... J'sais pas  »

Hunter se décide finalement à accompagner son geste de mots, mots qui peinent à sortir, la dose d’alcool qui coule dans ses veines n’aidant pas vraiment, pourtant elle comprend ses craintes, elle n’a clairement pas l’envie de remplacer son frère, ce qui serait de toute façon impossible parce que personne n’arriverait jamais à la cheville de son frère dans toute son imperfection, mais ce qu’elle entend la touche particulièrement, c’est ce qu’elle avait besoin d’entendre de sa bouche depuis un an...elle tourne donc son regard vers lui, un sourire égayant un peu son visage, mais avant qu’elle n’ai le temps d’ouvrir la bouche et loin de se contenter de quelque chose qui pourrait vaguement ressembler à du sentimentalisme, Hunter qui ne serait pas Hunter sinon, continua avec une réflexion un peu plus légère comme pour empêcher ses paroles précédentes de flotter trop longtemps autour d’eux, réflexion qui lui arrache un léger rire, de sa main libre, elle lui assène une tape sur l’épaule, se gardant bien d’y mettre une quelconque force, il en avait visiblement déjà bien assez subie pour ce soir. « T’est…arf t’est con ! Vous étiez des monstres avec moi, j’aurai du vous compliquer la vie et laisser tomber le sport pour vous obliger à jouer à la poupée ! » Un flot d’images s’enchainait dans son esprit, des images douces, drôles, marquantes ou secondaires, elle ne devait pas être la seule visiblement puisque la main du jeune homme se resserra un peu plus sur la sienne, leurs souvenirs ne devaient pas être les mêmes dans l’immédiat. Elle se retourna alors un peu plus vers lui, posant son autre main sur celle qui enferme déjà la sienne. « La seule chose que j’attend de toi Hunter c’est d’être toi, je sais qui tu est, je te connaît depuis suffisamment longtemps, je suis pas venu chercher quelque chose de démesuré, juste un ami avec qui partager tout ça...même sans en parler… »

Elle se rendait parfaitement compte de l’endroit où il était, parce qu’elle aussi y avait fait un bon bout de chemin sans vraiment vouloir le quitter mais il fallait qu’il le laisse partir, qu’il accepte que rien ni personne ne pourrait plus rien changer, qu’à présent la seule chose qu’il pouvait faire c’est d’honorer qui Matt avait été et ce qu’il avait pu représenter à ses yeux. Ce n’était pas facile de savoir comment l’aider, elle n’était pas la fille sûre d’elle qu’elle était pour les autres, parce qu’Hunter n’était pas juste une ombre qui habitait son environnement, parce qu’il était de ces personnes compliqués, de ceux qui ne montre rien et elle n’avait jamais connu personne comme lui.

«Tu doit le laisse partir… »

L’avait t-elle vraiment fait ? rien n’était moins sûr néanmoins elle avait dépasser cette zone sombre et sans espoir, ce néant qui l’avait dévoré pendant des mois et aujourd’hui même si elle n’éprouvait pas plus de facilité à laisser le passé là où il était, elle reprenait doucement cette envie d’être elle même et d’avancer, curieuse de savoir si demain serait plus facile, si toutes ces personnes lui avaient rempli l’esprit d’un mensonge encore plus grand où d’une vérité qu’elle n’avait pas encore apprise.

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Hunter D. Pendleton
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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyMar 19 Nov - 8:01

Where the streets have no name

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«Tu doit le laisse partir… »
«  Mouais… Sauf que ça c’est des grosses conneries » s’agace Hunter en relâchant la main d’Hadley pour venir frotter ses yeux piquants de ses paumes.
Il soupir et laisse retomber ses deux mains sur ses cuisses, le regard de nouveau fuyant, affichant une moue contrariée. Parce que ça y est : cette conversation commence à l’emmerder. Carter comprend rien à rien et il sait parfaitement qu’il n’arrivera pas à lui expliquer. Ca l’agace évidemment encore davantage et lui donne diablement envie de se murer dans le silence. Ca lui donne surtout foutument envie d’un verre… Il doit lui rester de l’alcool quelque part. Helen lui a appris à se faire des planques et Hippolyte a eu l’air d’approuver la technique puisqu’il procédait de la même manière. Peut-être même qu’il reste une bouteille savamment planquée par ce gros enfoiré quelque part dans sa baraque. S’il trouve rien ici, puisque le bar est fermé et que Calvin l’a pas à la bonne depuis son altercation avec Davis, il irait chez le shérif s’en procurer.
Seulement son plan à une faille d’approximativement un mètre soixante-dix et d’environs cinquante-cinq kilos… Une faille endeuillée qui ne va pas le laisser retourner se soûler la gueule aussi facilement que ça, surtout maintenant qu’ils en sont aux petites confidences totalement ridicules sur leurs sentiments et toutes ces conneries de merde.
Sauf s’il la pousse à bout comme l’autre fois bien entendu. Ca l’étonnera certainement pas de le voir retourner sa chemise et prendre le parti d’être odieux tout à coup. Elle vient pas de dire qu’elle sait qui il est après tout ? C’est le moment de tester tout ça…
Sauf qu’Hunter n’en a pas vraiment envie.

Nouveau soupir, trahissant cette fois son impuissance. Il pourrait presque en chialer tant la situation lui paraît sans issue. A la place, le garagiste ricane doucement sans trop savoir pourquoi. Il est totalement déréglé. Déréglé depuis l’enfance. C’est pt’être pour ça qu’Helen s’est débarrassée de lui. Elle a perçu la tare en lui et a décidé de se tirer pour refaire sa vie ou la sacrifier pour une dose de crack. Faudrait qu’il tente. Pourquoi est-ce qu’il se fatigue à essayer de lutter contre tout ça alors qu’il a une excuse parfaite pour baisser les bras ? Un père inconnu, une mère junkie, sa seule famille restante, à présent enterrée au cimetière de Grayson avec son meilleur ami. Oh et puis il y a le cas de sa meilleure amie qu’il a baisée dans un motel miteux après l’avoir débarrassée d’un connard qui voulait la frapper. Sa meilleure amie amoureuse de lui depuis il ne sait quand et qui a tout de la femme parfaite. Sauf qu’il ne veut pas envisager leur relation comme ça parce que… Parce que lui aussi, il sait qui il est et se connaît depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’il ne peut rien attendre de démesuré de lui-même.  
On n’attend pas d’un sac à merde qu’il se transforme en putain d’marguerite, nan ? Enfin il peut servir d’engrais mais… Rah putain, c’est pas pour lui les métaphores.

« I’ m’ faut un verre » décrète le grand blond en repoussant tout à coup la couverture pour essayer de s’arracher au canapé où il avait commence à s’endormir.
Il n’écoute pas c’qu’Hadley a à dire sur le sujet et repousse sa main quand elle tente de le toucher, sans lui adresser un regard. Il titube maladroitement sur place après s’être levé et porte une main à ses yeux lorsque sa vision se brouille. Il n’a pas seulement le vertige, il a aussi une sacrée putain d’envie de gerber. Va falloir qu’il la fasse repartir en avalant quelques verres de whisky sec.
Quand il pense être suffisamment stable, il essaye de se rapprocher de son buffet (enfin de celui de feue sa grand-mère) pour remédier à son problème, mais il se déporte trop sur la droite et doit s’appuyer au mur. Hunter s’accorde une petite pause mais, lorsqu’il veut repartir, il s’aperçoit très vite qu’avant de faire entrer quoi que ce soit dans son organisme, il va falloir qu’il fasse ressortir quelque chose…

Quand il se remet en mouvement, c’n’est donc pas pour aller se chercher à boire, mais pour aller vomir copieusement dans son évier de cuisine sous le regard certainement plein d’jugement d’Hadley. Fuck her.  
Une fois moins barbouillé, Hunter pousse un énième soupir, cramponné à l’évier. Il allume l’eau et se rince la bouche avant de se rafraichir le visage, luttant pour garder son équilibre près de la source d’eau. Quand il se sent un peu mieux, il cherche vaguement l’essuie à tâtons et celui-ci atterrit par miracle dans sa main. Il lui suffit d’un coup d’œil pour constater que ça n’a rien à voir, c’est simplement Hadley qui vient de le lui tendre pour lui faciliter un peu la vie.
«  Merci… Désolé. »

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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyMar 19 Nov - 16:29

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«  Mouais… Sauf que ça c’est des grosses conneries » lui balance t-il de son air le plus nonchalant en relâchant sa main. Des grosses conneries peut être mais visiblement elles étaient nettement plus efficaces que les siennes car d’eux deux, ce n’était pas elle, qui se noyait dans l’alcool, se battait dans les bars et sombrait dans un semi-comas au beau milieu de son jardin. On lui avait tout pris, on avait brisé tout ce qu’elle avait été et pourtant elle était là sur ses deux pieds tâchant d’avancer comme elle le pouvait, ces confrontations successives avec Hunter avaient au moins eu le mérite de lui faire prendre conscience des changement que l’année qui venait de s’écouler lui avait amener, finalement Elizabeth n’avait pas tort, elle lui répétait sans cesse que les choses s’étaient déjà arrangé, qu’elle devait savoir et voir ce qu’elle avait déjà accomplie et jusqu'à aujourd’hui elle réfutait complétement tout cela, pensant qu’elle n’était qu’une marionnette jouant encore et encore avec les conventions que la vie nous imposait, se lever, travailler, occuper tout le temps qu’on nous donnait…finalement peut être qu’elle était effectivement plus forte qu’elle ne l’aurait penser.

« Et t’en sait quelque chose parce que ? »
Il réfutait tout ce qu’elle essayait de lui dire sans même essayer de lui faire comprendre sa position et autant dire que cela commençait vraiment à l’agacer, la seule image que cela lui renvoyait était qu’il était encore plus paumé qu’elle, passant du chaud au froid en une seconde mais si il voulait vraiment continuer il allait vraiment falloir passer à la vitesse supérieur et sortir ce qu’il avait vraiment en tête parce qu’elle en avait assez de parler à un mur. Il laissa échapper un soupir et ne lui donna pour seul réponse que son  intention d’allez trouver un peu plus d’alcool, elle soupira à son tour comme si cela allait les aider à avoir une conversation un minimum censée, n’est ce pas pour ça après tout qu’il l’a empêché de partir ? Elle n’allait pas lui dire qu’il ne devrait pas, ni même essayer de détourner son attention de son avide attirance pour l’alcool, à dire vrai elle envisageait même de l’inviter à lui en offrir un, ce serait pas du luxe après l’heure qui venait de s’écouler mais il ne lui en laissa pas vraiment le temps car lorsqu’il se lève son équilibre laisse clairement à désirer, elle tend la main pour l’aider mais il la repousse sans rien dire, essayant de se frayer un chemin vers la cuisine, chemin qui semble parsemer d’embûches totalement invisibles. Découragé, elle le laisse faire, espérant juste qu’elle n’aurait pas à le ramasser une fois de plus, elle passa la main dans ses cheveux et regarda autour d’elle avant de reporter son regard sur la cuisine, il semblait vraiment mal barré et elle commençait vraiment à se demander à quoi rimait cette soirée, peut être que comme elle pensait l’avoir compris la semaine passée, c’était peine perdue, qu’Hunter n’avait pas besoin ni de son aide, ni de sa présence et qu’elle apprendrait à faire avec… les choses se compliquèrent quand elle l’entendit vomir, elle laissa sa tête basculer en arrière contre le sofa et souffla un bon coup « Et merde »

Elle se leva sans entrain, attrapa le verre d’eau qu’elle avait posé plus tôt sur la table et se dirigea vers la cuisine, s’empara d’un torchon et le lui tendit, l’air un peu surpris qu’il affiche en s’apercevant qu’elle est debout à côté de lui pourrait presque la faire rire mais ce n’est pourtant pas le cas. «  Merci… Désolé. »

Elle lui adresse un signe de tête et lui tend à présent un verre d’eau « Tu devrait au moins boire ça avant de te servir en whisky ou je ne sais quoi d’autre. »
Elle avait pris assez de cuites pour savoir qu’un minimum d’eau évitait de gros gros dégâts le lendemain, un petit truc qu’elle avait appris dans la souffrance de la bonne gueule de bois. Voyant qu’il ne se jetait pas dessus, elle pris soin d’insister.
« Allez ça va pas te tuer ? Tu refuse jamais un verre c’était pas ça ta devise ? »

Bon quitte à ne pas pouvoir se relaxer avec un verre, c’est son paquet de clope qu’elle sort sans vraiment demander son avis à Hunter, après tout ce qu’elle vient de faire pour lui, il peut bien la laisser apprécier ça, elle allume donc une cigarette. « Tu permet ! » et même si il permet pas, c’est après tout pas tant une question puisque le mal est déjà fait, et autant dire que cette clope est putain d’appréciable. Restait maintenant à savoir une bonne fois pour toute ce qu'il voulait, qu'elle reste ou qu'elle parte, il allait falloir se décider...

« Qu’est ce que je fait encore là Hunter hein ? »

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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyMar 19 Nov - 18:28

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Il n’aime pas l’eau. Il n’a jamais aimé ça et elle le sait parfaitement, la garce. Hunter fait claquer sa langue contre son palet mais cède parce qu’il sait qu’il a tout un tas d’efforts à faire. Ce sera le premier d’une longue liste, tout simplement. Il ne savoure pas mais s’enfile deux longues gorgées avant de relever ses yeux azurés vers le visage fermé de la brunette.  
« T’en as un pour moi ? » demande-t-il en la voyant souffler un nuage de fumée qui s’évapore dans l’air de la cuisine vieillotte.
Elle lui tend son paquet et un silence s’installe entre eux. Silence qu’elle ne tarde pas à rompre, pour lui balancer une nouvelle bombe. C’est pire que de l’obliger à boire de la putain d’eau…
« Qu’est ce que je fait encore là Hunter hein ? »

A nouveau, le garagiste tique d’irritation, se sentant mis au pied du mur. D’ailleurs, ses joues s’empourprent, à la fois sous l’agacement et sous la gêne qu’il éprouve.
«  C’est quoi cette question d’merde, Hadley ? Sérieux… » soupire Hunter, sa clope encore éteinte dans le bec, avant de porter sa main à son visage pour frotter ses yeux toujours à vif. Elle l’épuise cette chieuse… Mais il sait que la réciproque est vraie aussi alors il ne peut pas vraiment se permettre de répliquer. «  Qu’est-ce que j’suis censé répondre à ça, mh ? Si tu veux t’tirer bah tire-toi. J’sais pas pourquoi t’restes moi… »
Il n’a aucune idée de ce qu’elle veut entendre. Aucune idée de ce qu’il doit dire pour qu’elle décide de rester encore un peu, quitte à renoncer à son dernier verre pour ça.
Ce dont il n’a surtout pas envie, c’est de devoir s’abaisser à paraître en demande. Sauf que c’est peut-être exactement ça qu’elle veut. Peut-être qu’elle veut se faire supplier. Ca n’arrivera jamais. Jamais.
«  T’as dis… T’as dis que tu m’connaissais et que tu savais qu’fallait pas en attendre trop d’moi. J’suis ptêtre un peu saoul, mais j’m’en souviens alors… Si… »
Il s’interrompt, son regard plongé dans celui de sa cadette. Un frisson le parcourt et il croit comprendre ce qu’elle veut.

«  J’veux pas parler d’lui, Hadley. J’veux vraiment pas faire ça. M’oblige pas à faire ça, s’il te plait. Si tu veux qu’j’sois ton pote, j’serai ton pote mais m’fait pas parler d’lui, ok ? T’as dis qu’on était pas obligé d’en parler et j’veux pas en parler » lâche-t-il très vite, sentant la panique l’envahir peu à peu et les larmes venir brouiller ses yeux.
Si sa gorge ne venait pas de se nouer si douloureusement, il la supplierait encore, mais il en est pour l’instant incapable. Alors à la place, le garagiste a le geste le plus stupide de l’univers. Le seul qui lui vienne à l’esprit. Un truc complètement con qui lui évitera d’avoir à se mettre à chialer face à elle : il s’avance et prend Hadley dans ses bras. De cette manière, quand la première larme brûlante s’échappe de son œil rougit par sa consommation d’alcool en partie, elle ne la voit pas venir.    
Ceci dit, elle l’a vu vomir alors ça aurait peut-être mieux valut que cet espèce de câlin déprimant finalement. Parce que putain d’merde, il se sent con, là, contre elle, planté au milieu de sa cuisine pendant qu’elle essaye d’éviter de le cramer avec sa clope incandescente. La sienne lui a échappé et est sur le sol à présent. Elle tient compagnie à son égo…  

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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyMar 19 Nov - 20:53

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Il finit par s’exécuter avec l’air d’un gamin de cinq ans à qui ont fait bouffer des brocolis, voilà, c’était pas difficile et tu me remerciera demain pensa t-elle tandis que le silence s’installe de façon prolongé dans la pièce avec pour seul interruption le cliquetis de son briquet, Carter attrapa d’ailleurs le premier réceptacle qui pourrait faire office de cendrier et le poste à côté d’elle sur le plan de travail tandis que le mécano lui demande une clope, sans un mot elle lui tend son paquet et enchaîne avec la question qui la taraude depuis tout à l’heure, quand il faut y allez, il faut y allez.

Visiblement la question lui plait tout autant que le verre d’eau, ses joues reprennent presque instantanément de la couleur mais elle reste impassible, tirant une latte en l’écoutant essayer de justifier sa non réponse. Hum question de merde, elle la trouve plutôt intéressante et essentielle elle et estime n’avoir plus vraiment de temps à perdre si lui ne cherche qu’à la pousser le plus loin possible de lui.
«  Qu’est-ce que j’suis censé répondre à ça, mh ? Si tu veux t’tirer bah tire-toi. J’sais pas pourquoi t’restes moi… »

« C’est bien la question que jte pose, la semaine dernière tu me jette dehors et cette semaine tu fait le contraire, jveux juste savoir à quoi je doit m’attendre c’est tout… » Son ton est calme peut être trop la connaissant, il faut dire qu’elle n’attend plus vraiment après Hunter, elle à laissé tombé illusions et espoirs et attend juste que la sentence tombe mais elle etait loin de s’imaginer que rien n’allait se dérouler comme elle l’avait rapidement imaginé. Lorsqu’il continue en lui laissant entendre qu’il ne veut pas qu’elle attende trop de lui, elle acquiesce d’un rapide signe de tête, elle avait bien compris que le brusqué n’avait pas nécessairement été un choix judicieux si l’on pouvait appeler un délai d’un an brusque néanmoins elle cernait de mieux en mieux Hunter et se rendait bien compte qu’elle ne le connaissait pas si bien qu’elle le pensait car celui qu’elle connaissait n’était plus vraiment de la partie et le contraire était tout aussi réciproque. Son regard s’arrête sur elle et elle y discerne quelque chose de…différent qu’elle ne su pas interpréter sur le moment mais la suite de son discours lui fait comprendre que c’est un profond désespoir qu’il essaye de lui cacher.

Elle se sent soudainement un peu coupable de le faire passer par ce genre d’épreuve parce que ce n’était pas ce qu’elle cherchait en le confrontant mais elle comprend que peut importe ce qu’elle pense ou croit profondément, Hunter n’est pas elle, il n’a pas vécu tout ce bordel comme elle. Elle hésite, ne sait pas vraiment comment répondre à ca mais il ne lui en laisse pas vraiment le temps de toute façon car contre toute attente et à sa grande surprise, il s’avance vers elle pour la prendre dans ses bras, elle reste là interdite resserrant machinalement ses bras autour de lui, son esprit ne réagit pas vraiment l’étonnement étant trop saisissant, c’était le genre de geste qu’elle avait refusé pendant des mois, ne voulant pas se sentir comme la gamine fragile et au bord du gouffre qu’elle était mais refusait de voir dans le miroir jour après jour.

Sa gorge se serra un peu plus mais elle demeura silencieuse pendant un long moment. Laissant finalement échapper un soupir, elle finit par souffler au creux de l’oreille d’Hunter quelques mots qui valaient plus qu’un long discours à son sens.

« Je suis désolé… »

Elle recula légèrement et posa ses mains sur son visage, ses yeux plongés dans ceux rougie du jeune homme. « Je voulais juste…peu importe…oublie ce que je t’ai dit d’accord ?» Elle n'était plus la petite soeur et il n'était plus vraiment le meilleur ami, juste deux épaves qui essayaient de se raccrocher à des choses bien différentes.

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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyMer 20 Nov - 8:19

Where the streets have no name

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Désolée, désolée… C’est un peu facile. Il va falloir qu’il recommence à boire s’il veut être capable d’oublier ce moment plus qu’embarrassant de son existence au cours de sa nuit. C’est sa faute s’ils en arrivent là. Il a fallut qu’elle vienne  remuer la merde, qu’elle vienne le cueillir alors qu’il est en position de faiblesse, désinhibé par tout l’alcool qu’il a ingurgité et émotionnellement instable. Encore qu’il n’a jamais vraiment été stable… Il a sûrement Helen a blâmer pour ça, parce que ses grands-parents ont fait de leur mieux pour l’éduquer pour leur part.  
Hunter renifle et serre les dents en espérant que sa connerie n’aille pas plus loin. Il s’est déjà assez donné en spectacle comme ça. Pour l’année entière. L’instant d’après, Carter l’écarte pour finalement venir encadrer son visage de ses mains chaudes et délicates.
«  Je voulais juste…peu importe…oublie ce que je t’ai dit d’accord ? »
Qu’est-ce qu’il est censé dire maintenant ? « T’es un amour, Hadley, merci d’arrêter de m’arracher le cœur avec les dents pour te sentir mieux. » ? Qu’est-ce qu’il doit faire ? Lui tapoter l’épaule gentiment puis lui proposer un coup à boire avant d’aller se foutre au lit et la laisser rentrer chez elle ?

Et demain ? Qu’est-ce qu’il fera demain quand il la croisera de nouveau à l’épicerie Pryde ou au bureau de poste en allant chercher son courrier ? Une petite voix lui souffle qu’il n’aura qu’à faire comme à son habitude : l’éviter. Il suffira qu’il fasse croire qu’il a tout oublié de cette nuit et n’a aucune idée qu’ils sont plus ou moins rabibochés. Ce serait si facile… Et le garagiste a toujours choisi la voie de la facilité.
Sauf qu’il voit à présent. Son regard est certes un peu embrouillé par l’alcool et les larmes qu’il contient plus ou moins, mais il voit tout de même assez clair. Hunter voit à quel point elle est triste, brisée, à quel point elle a besoin de quelqu’un. Lui, un autre, peu importe. En attendant, elle est face à lui et il ne peut pas s’empêcher de voir.
Ce qui est exactement ce qu’il ne voulait pas faire. Il a déjà bien assez avec son propre reflet dans la glace, sans avoir à assumer celui de quelqu’un d’autre.

Il appose ses deux mains sur celle de la jeune femme et les retire délicatement, soutenant son regard. Il les relâche pendant qu’elle les abaisse et pousse un énième soupir avant de se reculer un peu, pour venir s’asseoir sur une des chaises de la cuisine. Celle où Hadley s’est installée quelques jours plus tôt pour l’accueillir après sa journée de boulot et foutre la merde.  
Hunter croise ses mains sur la table et vient y appuyer son front. Ceci dit, il regrette vite son geste. Maintenant que l’effet anesthésiant de l’alcool commence à disparaître, son nez lui fait mal. Son nez et son arcade, malmenée par le junkie du coin il y a deux ou trois nuits.  
Le grand blond finit par croiser un peu mieux ses bras et y appuyer sa joue, son visage marqué tourné vers Carter, toujours debout, sa cigarette entre les mains.  
« J’sais pas comment ça va s’passer. J’peux rien t’promettre, tu comprends ? J’fais pas toujours…c’qu’il faut. Pas toujours c’que j’ai envie… »
Comment lui faire comprendre de quelle manière il fonctionne et risque de la traiter malgré son désir de l’aider, alors qu’il est incapable de se l’expliquer à lui-même ?
« J’voudrai vraiment t’sout’nir mais j’sais pas si j’suis capable. J’vais essayer d’faire un effort mais… M’en d’mande pas trop. Et putain me harcèle pas » ajoute-t-il dans un grognement un peu boudeur. « Tu d’vrais pt’être rentrer chez toi maintenant. J’vais gérer. »
Comprendre : m’endormir sur cette foutue table dans moins d’une dizaine de minutes, ok ?

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H. Carter Wuornos
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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyMer 20 Nov - 12:32

Where the streets have no name


I want to feel, sunlight on my face - See that dust cloud disappear without a trace - I want to take shelter from the poison rain - Where the streets have no name




Cet instant un peu à part ne dure pas bien longtemps, très vite Hunter écarte délicatement les mains de la jeune femme de son visage pour allez s’asseoir sur une des chaise de la cuisine en soupirant, restant silencieux à ses excuses. Elle ne bouge pas, se contentant de s’adosser contre le plan de travail, elle tire une latte sur sa cigarette et attend…attend qu’il lui dise ce qu’il veut, si il veut qu’elle parte alors elle le fera, si il veut la voir rester alors elle restera mais dans l’immédiat elle ne sait plus trop comment se comporter avec lui, elle a cette désagréable impression que tout ce qu’elle lui dit est interprété dans le mauvais sens…Avec Hunter elle a de nouveau l’impression d’être une gamine de 12 ans qui veut juste trainer avec les grands et qui insiste même si elle sait qu’ils ne veulent pas d’elle et qu’ils ne la voient que comme un boulet qu’il faut se trainer sans vraiment avoir le choix et autant dire qu’elle n’aime pas beaucoup ça.

Une bouffée supplémentaire qui lui donne l’impression d’avoir une consistance, Hunter lui semble être victime du retour de bâton à en croire ses traits crispés par la douleur des hématomes sur son visage lorsqu’il l’appuie contre ses bras, il est pas au bout de ses peines, les antidouleurs auraient sans doute été plus efficaces que les bouteilles qu’il avait vidés. « J’sais pas comment ça va s’passer. J’peux rien t’promettre, tu comprends ? J’fais pas toujours…c’qu’il faut. Pas toujours c’que j’ai envie… »

Un sourire un peu amer se peint sur ses lèvres, elle avait bien compris qu’il ne fallait pas toujours ce qu’il fallait et ce à ses dépens mais elle n’allait pas lui jeter la pierre, elle était elle aussi pleinement consciente de ses problèmes pour gérer et ses relations et sa façon d’agir alors l’un dans l’autre…Peut être qu’il voulait vraiment l’aider alors, peut être qu’il cherchait encore comment…mais elle avait cette impression désagréable , cette peur qu’il ne fasse tout cela que par obligation, elle secoua sa tête pour chasser ses pensées, peut être qu’elle aurait du boire un verre avant de venir le ramasser, ca n’aurait pas été du luxe franchement.

Elle est fatiguée de tout ça, sur le papier cela n’avait pas besoin d’être aussi compliqué, soit il voulait qu’elle reste dans sa vie, soit il ne voulait pas, ce n’était pas plus compliqué, elle, avait déjà fait son choix mais lui semblait se mettre sous une pression inutile et monté de toutes pièces…elle ne lui avait jamais demander de lui promettre la lune, juste un ami…ca n’avait pas à être aussi compliqué. Alors quand il lui laisse entendre qu’il est temps pour elle de partir, elle se dit qu’effectivement il n’a peut être pas tort mais elle ne serait pas Carter si elle ne sortait pas ce qu’elle pensait avant de prendre la poudre d’escampette. Elle écrase donc d’un geste rapide sa cigarette dans le réceptacle qu’elle avait attraper un peu plus tôt.

« Je te demande pas la lune Hunter, arrêter de m’ignorer…je te met aucune pression et je te demande que ça…ca me semble pas si compliqué que ça »

La suite de sa phrase même si dit sur un ton qui ne se veut pas accusateur ne lui plait pas des masses.  « Quoi ? Excuse moi ?… je te harcèle ? Tu crois que j’avait prévu de passer ma soirée à te trainer chez toi pour te regarder gerber peut être? » Elle se met à rire « J’ai d’autres ambitions que ça tu sait ! »

Carter fait quelques pas en avant pour se rapprocher un peu, posant ses mains sur la table elle le toise un instant avant de poursuivre « Si tu veut que je m’en aille, très bien je m’en vais mais avant je veut être sûr que c’est pas pour te laisser finir en tête à tête avec une bouteille »

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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyJeu 21 Nov - 7:54

Where the streets have no name

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Ouais, pas si compliqué… Elle en a de bonnes ! C’est comme de demander  à un gaucher de se mettre à écrire de la main droite une fois qu’il a enfin apprit à maitriser sa calligraphie. Hadley a beau dire le contraire, Hunter continue à estimer qu’elle en attend beaucoup de lui. Beaucoup trop.
Et comme pour lui prouver qu’il a raison de s’en faire, la voilà qui commence à s’agacer pour son choix malheureux de mots, avant de le tourner en ridicule et de lui rappeler dans quelle situation ils sont. OK, c’est trop.
« Ouais, ouais, t’es parfaite, j’avais oublié. »
Un petit coup gratuit en passant. Il l’a ceci dit marmonner dans sa manche, tellement bas et sans articuler qu’il y a des chances qu’elle ne l’ait pas entendu. Heureusement pour son matricule, c’est le cas et lorsqu’elle se penche sur la table, ce n’est pas pour jouer les moralisatrices à ce sujet, mais sur celui de l’alcool.

Hunter soutient son regard avec sérieux quelques secondes, puis éclate d’un rire chevrotant. Il enfouit son visage tuméfié dans le creux de son bras et continue de pouffer à s’en faire mal aux côtes. Cette fille est simplement exceptionnelle.
Il veut lui expliquer pourquoi il se bidonne (parce que ça a l’air de l’intéresser), mais quand le garagiste croise son regard de réprobation sous ses sourcils froncés par la curiosité : il recommence simplement à se marrer. S’il finit par s’arrêter, c’est uniquement parce qu’il commence à perdre son souffle et parce qu’il a l’impression que rire encore le fera vomir.
Le grand blond retrouve alors son calme tant bien que mal puis pousse un long soupir en allant se caler contre le dossier de sa chaise. Ca lui a fait du bien de se détendre un peu.
« Hadley, Hadley, Hadley… » commence-t-il simplement, avant de laisser une dernière exclamation amusée franchir ses lèvres pendant qu’il secoue la tête doucement. « J’me demande s’tu t’rends bien compte du fossé qu’y’a entre les promesses qui sortent d’ta bouche en cœur et c’que tu fais… Tu m’promets qu’tu vas pas être trop…trop intrusive et qu’tu vas m’foutre la paix d’un côté… puis tu viens m’dire c’que j’dois faire et pas faire juste après… »
Il lui adresse un sourire fatigué.
« T’es ok pour dire que j’t’ai pas obligée à v’nir ce soir ? » demande Hunter en la questionnant du regard. « Ca m’a rendu service, j’suppose, mais j’t’ai pas d’mandé d’venir et surtout pas d’me juger, ok ? J’t’ai pas d’mandé d’jouer les sauveuse, les amis ou quoi qu’ce soit d’ce genre. C’est toi qu’est en d’mande, c’pas moi. J’demande rien à personne. »

C’est à cette réplique que sa voix se fait plus tremblante et que ses yeux incontrôlables recommencent à la picoter désagréablement. Il se met à penser à Helen. C’est elle qu’il veut. C’est elle qui réclame à cor et à cris depuis l’enfance. C’est d’elle qu’il a besoin et pas d’Hadley Carter Wuornos.
…Qui est pourtant une des seules à pouvoir le comprendre puisque sa mère aussi s’est fait la malle. Ca l’a rapproché de Matt en un sens. Ils le savaient tous les deux.
« J’finirai ma soirée comme j’en ai envie... Carter. »
Il ne l’appelle que rarement de cette manière. Lorsqu’il le fait ce soir, il utilise un ton un peu moqueur.
« Et maintenant j’suis fatigué d’parler et j’sais qu’ça va mal tourner si tu restes alors… Rentre chez toi et dors tranquille. J’suis complètement claqué et j’ai envie d’être seul. »

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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyJeu 21 Nov - 15:23

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Irrécupérable…agaçant, insupportable, imbu de lui même et pour couronner le tout doté d’un manque de reconnaissance qui surpasse la moyenne, des adjectifs qui habilleraient à la perfection Hunter, elle en aurait encore bien d’autres à ajouter à ceux qui défilent en ce moment dans son esprit et bien qu’elle se retienne de les formuler à voix haute ce n’est certainement pas l’envie qui lui manque. Carter avait atteint sa limite pour la soirée, elle avait autre chose à foutre que de jouer les baby-sitter pour un gamin capricieux et lunatique à souhait…alors quand il se met à rire c’est un peu la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Non seulement il marmonne mais en plus il se fout ouvertement d’elle et clairement si elle s’est contenue jusqu’ici, ça ne risquait pas de durer bien longtemps dans ces conditions là. Son jolie discours lui passe comment dire loin au dessus, il ne fait que jouer avec les mots, il devrait plutôt la remercier d’avoir pris la peine de venir le sortir de sa merde, il ne lui a peut être rien demandé en attendant il n’est ni en train de geler dehors, ni en train de décuver en compagnie de Hickok, qui soit dit en passant est probablement la dernière personne avec qui quelqu’un d’alcoolisé ou non d’ailleurs aurait envie de finir sa soirée mais non au lieu de ça il lui reprocherait presque son aide. Elle secoue la tête l’air dépité par le spectacle qui se déroule sous ses yeux, son regard se fait noir et dur, elle n’ouvre cependant pas la bouche lorsqu’il enchaine provocation sur provocation, elle n’a clairement pas envie de rentrer dans un putain de débat sans fin et surtout sans but comme celui qu’ils ont partagés à leurs dernière rencontre, elle le laisse donc parler...silencieuse lorsqu’il l’accuse d’être intrusive et incapable de savoir ce qu’elle veut…silencieuse lorsqu’il retourne la situation en insinuant qu’elle est en recherche de ce genre de circonstances…silencieuse lorsqu’il la met prestement dehors.

Aussi, lorsqu’il finit par la fermer, elle saisie sa chance de pouvoir lui renvoyer la pareil, finie la gentille voisine, qui ramasse sa carcasse plein d’alcool, qui lui tend gentiment la main, finie d’être prise pour une imbécile, terminé de tendre l’autre joue.

« Tu sait quoi Hunter ? Va te faire foutre ok ! Va falloir commencer à faire la différence entre quelqu’un qui s’inquiète pour toi et quelqu’un qui veut diriger ta vie ! J’en ai rien à foutre de ce que tu fais, tu veut te souler ? mais fait donc, démerde toi, je suis pas ta mère et dieu merci! »

La colère brûle son esprit, elle ne compte pas réitérer la situation passée mais ce n’est pas pour lui qu’elle calmera son tempérament habituel, elle à toujours été du genre à ne pas se laisser marcher dessus par quiconque et encore moins de ceux qui taisent leurs opinion, c’est à prendre où à laisser, pas de concessions, pas de regrets, pas pour des gens qui comme lui la pousse dans ses retranchements, elle avait toujours été volcanique et même si cela lui jouait bien souvent des tours, aujourd'hui ne ferait visiblement pas exception.

« Te juger ? Tu m’a vu ouvrir ma gueule sur le fait que t’est couvert de bleues ? tu m’a vu me lever pour t’empêcher d’allez chercher une bouteille ? Non parce que je m’en tape!!» Elle laisse une seconde de silence s'échappé avant de continuer sur un ton légèrement moins sonore
« Tu veut que je te dise j’ai même pas envie de perdre mon temps à mettre tes soi-disant arguments qui font de moi une méchante voisine en pièces, parce que quoi déjà? j’ai eu l’audace de m’inquiéter pour Hunter Pendleton, tu devrait t’estimer heureux qu’il y ai encore des gens pour se préoccuper de ton sort parce que dans le genre je suis pas sûre que tu te préoccupe de qui que ce soit d’autre que toi ! Sur ce je vais rentrer ouai ! »

C’est donc dans un style purement dramatique, qu’elle ramasse ses clopes et se dirige vers le salon pour récupérer sa veste et ses clés, non sans prendre le temps de finir son monologue.

« Merci c’était une soirée divine, on remet ça quand tu veut! »


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MessageSujet: Re: 00. Where the streets have no name Ft Hunter 00. Where the streets have no name Ft Hunter  EmptyVen 22 Nov - 12:37

Where the streets have no name

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Hunter sait qu’elle a raison sur pas mal de points. Il sait qu’il n’est qu’un trou du cul égoïste, buté et avec un égo qui prend beaucoup trop de place. Sauf qu’évidemment, i n’aime pas se l’entendre dire et le garagiste doit prendre sur lui pour ne pas frapper du poing sur la table et la ficher dehors lui-même.
A la place, il garde les mâchoires scellées, son regard glacé braqué sur la silhouette de Carter pendant qu’elle discourt et vide son sac. Elle va bien finir par s’arrêter et partir. C’est à cette idée fixe qu’il se raccroche. Tais-toi et attends qu’elle ait terminé, pour l’amour du ciel, ferme ta grande gueule Hunter et laisse-la partir.
C’est tout sauf évidant pour un homme qui a l’habitude d’avoir le dernier mot et ne laisse personne lui chier dans les bottes. Surtout pas une pimbêche donneuse de leçons dans le genre d’Hadley… Sauf qu’il sait pourquoi elle lui dit tout ça. Il sait qu’il l’a mérité. Alors il tient bon. Il garde sa bouche fermée et encaisse les remarques cinglantes jusqu’au départ de la brune.
« Quand tu veux, ouais » marmonne-t-il simplement, une seconde avant que la porte d’entrée ne soit férocement claquée par sa voisine d’en face à présent éloignée.
Le silence reprend tout à coup ses droits. Le calme après la tempête Hadley Wuornos. Il est donc temps de faire l’inventaire des dégâts occasionnés…

Sa fierté a pris un sacré coup. Plus douloureux encore que celui qu’il a reçu dans le nez. Il ne se souvient même plus trop comment s’est arrivé d’ailleurs. Il ne lui semble pas s’être battu au drugstore mais sait-on jamais. Il le découvrira bien assez tôt, ce n’est de toute manière pas la source de ses plus grands maux.
Hunter se sent totalement stupide. Honteux de s’être donné en spectacle face à la jeune femme, d’avoir perdu son sang froide et de s’être montré dans un état de faiblesse lamentable. Il ne parle pas seulement du fait d’avoir perdu conscience devant elle et de l’avoir contrainte à le porter jusqu’à chez lui, ni du fait d’avoir vomi comme un imbécile dans son évier en sa présence… C’est évidemment aux larmes qu’il pense.
« Crétin » crache-t-il entre ses dents toujours serrées par la frustration et la culpabilité qui commence déjà à la ronger.
Si Matt le voyait, il serait probablement furieux. Furieux qu’il soit un boulet à la cheville de sa sœur bien aimée, furieux qu’il la traite de cette manière alors qu’il est censé veiller sur elle. Sauf que Matt n’a plus le loisir d’être furieux contre qui que ce soit et c’est là tout le problème.

Hunter pousse son centième soupir de la soirée au moins et repose sa tête sur son bras. Il sait qu’il va s’endormir sur la table de cuisine et qu’il le paiera demain. S’il se sent mal à cet instant, Hunter a parfaitement conscience que son réveil sera plus insupportable encore. Tout ce qu’il peut faire à l’heure actuelle, c’est prié pour avoir oublié un bon bout de cette soirée ridicule. Sauf que ça n’arrivera pas, le mécanicien le sait. Il a déjà commencé à dessoûler et tout ce qui s’est passé entre lui et Hadley restera gravé…
Chacun des reproches de la jeune femme, chaque idiotie qu’il lui a dit, le contact de sa main dans la sienne, de son corps contre le sien pendant qu’il pleurait sur son épaule… Il se souviendra de tout ça aussi clairement qu’il se rappelle cette nuit où il a été récupérer la carcasse de la voiture de son meilleur ami sur une route des environs.
« Quelle connerie » marmonne le grand blond quelques minutes avant de perdre le fils de ses pensées puis de sombrer dans un sommeil peuplé de cauchemars desquels il peinera à s’arracher.

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