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Road to Salvation a fermé ses portes.

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 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte]

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Aidan S. Donnelly
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MessageSujet: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyDim 26 Jan - 16:26

Welcome to the Murder City

« 20 décembre 2013 »
C’est trop calme. Beaucoup trop calme au goût du blondinet qui déglutit et tire un peu plus sa couverture sur ses genoux relevés. Il observe le décor, la boule au ventre, et se fait une énième fois la réflexion que l’endroit serait absolument parfait pour tourner un film d’horreur. Un papier peint vieillot et crasseux, une peinture écaillée et des fissures à d’autres endroits, des meubles entièrement boisés qui ont l’air d’avoir fait la guerre, des tapis poussiéreux et moches, des rideaux du même genre… Et cette odeur de renfermé insupportable. Cette odeur de moisi, de poussière qui flotte dans l’air et à laquelle Aidan a l’impression qu’il ne se sera jamais capable de s’habituer.
Cette maison est pourrie. Il a voulu en changer dès la seconde où il a fichu un pied à l’intérieur, mais son frère lui a fait signe de ne pas moufter et a remercié la dame de l’agence immobilière pour la visite en lui faisant comprendre qu’ils voulaient s’installer au plus vite maintenant. Elle a quand même trouvé le moyen de leur tenir la jambe pendant encore une quinzaine de minutes au moins, à agiter les clés de la maison sous leur nez, comme pour les narguer, avant de les confier enfin à Aahron. Gentille mais plutôt collante.
Tout le monde est extrêmement gentil avec eux depuis quelques semaines…

Aidan frisonne et trouve enfin la force de s’arracher à la chaleur de son lit de location pour aller retrouver ses frères ou Joleen si elle est dans le coin. Il ne les a pas encore entendu mais ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas là. Isaac est probablement simplement en train de bouquiner avec sa fiancée à porté de regard, Samuel doit jouer aux cartes dans son coin et Aahron est peut-être occupé à prendre des notes pour faire quelques menus travaux ici. Il va falloir qu’ils s’occupent s’ils ne veulent pas tourner dingues ici.
De son côté, le jeune homme ne sait pas vraiment ce qu’il va pouvoir faire de lui-même durant tout le temps qu’ils ont décidés de passer à Grayson. Il se doutait bien qu’ils n’allaient pas passer leur temps ici à retourner chaque pierre pour retrouver des indices sur la disparition de leurs parents, mais il n’avait pas prévu que le temps passerait si lentement et que le coin serait si désert… Aidan a l’impression d’être ici depuis des jours alors qu’ils sont arrivés la veille seulement, en milieu d’après-midi. Il se sent fatigué. Mais ça n’est pas nouveau, ça.
Aidan soupir et descend les quelques marches menant au grenier aménagé tout en longueur où il s’est installé avec Samuel. Le partage des chambres a été plutôt facile à faire : la plus grande, dotée d’un lit double confortable, est revenue au couple formé par Isaac et Joleen, la seconde, moins spacieuse et encombrée de tout un tas de cochonneries a été attribuée à Aahron qui a usé de son droit d’ainesse, et lui s’est retrouvé avec Sam. Les matelas sont défoncés, les lits grincent dès qu’ils respirent un peu fort, le plancher craque à chaque pas et la seule source de lumière, hormis l’ampoule nue du plafond, est une lucarne ronde située non loin de sa couche.
Sa chambre à Cleveland lui manquait déjà avant qu’ils arrivent ici, mais il a bien failli fondre en larmes en découvrant l’endroit…

Il ouvre la porte du bas (qui proteste évidemment bruyamment) et se dirige vers la pièce d’eau en frictionnant ses bras pour se réchauffer un peu, avant de remonter la fermeture de son sweater. Toujours pas de trace de ses frangins. Ils ont dû aller faire quelques courses. En fait, Samuel et lui avaient été chargés d’accomplir cette tâche la veille, mais ils avaient surtout dépensés l’argent confié par Isaac dans des cochonneries et tout était à refaire. La prochaine fois, ses ainés y réfléchiraient à deux fois avant de l’obliger à aller faire les commissions.
Alors qu’il s’apprête à refermer la porte pour prendre une bonne douche, il entend quelques coups secs être frappés à la porte du rez-de-chaussée. Aidan se fige et tend l’oreille, espérant entendre la voix d’un de ses frères ou de Joleen s’élever. Rien. Le silence complet. Pesant.  
Jusqu’à ce que les coups soient répétés, le faisant sursauter.

Le petit blond pousse un soupir et rouvre la porte pour descendre l’escalier donnant directement sr la porte d’entrée derrière laquelle il peut voir la silhouette d’un homme. Il déteste ces portes avec un tour vitré. Y a qu’à la campagne qu’on voit des trucs comme ça. Dans les coins où les cambriolages sont rares et où on a l’habitude de se faire espionner par ses voisins.  
Il ralentit encore son allure en arrivant derrière la porte et jette un œil dans le salon qu’il aperçoit depuis le hall, espérant toujours y trouver un de ses frères. Mais ce n’est pas le cas. Ils sont absents. Ils l’ont abandonnés dans cette maison flippante et pourrie. Génial.
Après avoir ravalé son ressentiment et pris une inspiration pour se donner du courage, le blondinet tourne le verrou et ouvre la porte derrière laquelle le type (un grand brun qui doit avoir des origines latines) attend depuis tout à l’heure. Il affiche un sourire poli.
« Bonjour. J’peux vous aider ? » demande-t-il, espérant ne rien pouvoir faire pour lui et qu’il se tire au plus vite.  

© Chieuze



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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyJeu 30 Jan - 16:47

Ras-le-bol.

Est-ce que toute ma vie … se résume à ça ? Toute ma vie ? Ma. Vie. ? Est-ce que tout ce qui me constitue … a toujours été choisi pour ça ? Pour cet instant présent ? Est-ce là ma seule utilité ?
Prétendre et agir à la place d'un autre ?
Être le bourreau, une fois encore ?
Parfois, j'aimerais prendre des vacances de cette vie. Partir loin, retrouver Beth, Summer, les emmener à Hawaii et y retrouver ma mère. Parfois, j'aimerais ne pas porter ce poids. On dit qu'on a toujours le choix … Mensonge. Mensonge, mon bel ami, mon trop cher ami, toi qui me hantes. Je n'ai d'autre choix que de t'accepter, pas vrai ? Prétendre, sourire, demander, s'immiscer dans la vie de ces gens avant de repartir, sans un regard en arrière.
Je regardais le numéro affiché sur la maison, maudissant le destin. Sérieusement ? Le n°13 ? Et je suis censé en rire ou … ? Je voulais disparaître. M'enfoncer dans mon siège inconfortable, en priant pour qu'il m'engloutisse. Je sortis enfin de ma voiture de fonction. Nathaniel, Abraham … Putain que je vous hais.
Et j'étais censé faire quoi, au juste ? Sonner, et dire au premier qui apparaîtrait dans l'encadrement de la porte « Salut, j'ai entendu dire que vous étiez les gosses des disparus, j'ai rien trouvé et les habitants non plus, donc désolé d'être venus ici mais y'a rien à voir, et le mieux pour vous c'est de vous barrer d'ici ! » ??? Peut-être que Suzanna et les vieux avaient raison, au fond. Ils ne tarderaient pas à nous faire des sous-entendus à ce sujet, ils commençaient déjà. Je vous l'avait dit, ils ont quatre enfants, ils sont ici maintenant et vous Osez regarder ces quatre orphelins dans les yeux et blablabla … Avec les intonations qui vont avec sur le « JE » et sur le « OSEZ » ...

Pour une raison inconnue, cette situation inconfortable me paraissait avoir déjà été vécue. Avec Matt, entre autres. Je le savais déjà : j'allais -malheureusement- me souvenir parfaitement de toute cette conversation qui allait avoir lieu. Me souvenir parfaitement de leurs visages cet après-midi, retenir avec exactitude la tonalité de leurs voix. Comme ça mon esprit fourbe pourra me les rebalancer au milieu de mes futurs nombreux cauchemars.
Avant de sonner, je me rappelais que je venais ici comme Shérif, donc j'épinglais l'étoile sur ma chemise. Parfois, j'aimerais juste être un autre. Je réussis bien à me faire passer pour quelqu'un d'autre, mais à Ses yeux, je ne pourrais jamais me cacher. Peut-être qu'après encore une dizaine ou vingtaine d'années de bons et loyaux services, je pourrais faire comme ma mère, et m'éclipser. Il y a un futur, ailleurs. Ma vie ne peut pas se résumer à être Son esclave. Ou celui qui s'occupe de régler certaines tâches délicates qui incombent au Shérif, pas vrai ?
Allez vous faire foutre, Nathalie et et ton petit frère émasculé. Je frappais quelques coups sur la porte, faute de sonnette. Allez … ouvrez, qu'on en finisse rapidement. Allez, allez, allez … Me dites pas qu'il n'y a personne et que je devrais repasser … Je frappais à nouveau, guettant l'arrivée de pas de l'autre côté de la porte. Ah, si, peut être … Je pris une longue inspiration alors que l'un des fils Donnelly m'ouvrait la porte.
Pourquoi est-ce que, visiblement, c'était le plus jeune des quatre qui m'ouvrait ? Il a perdu à la courte paille, ou à shifumi, pas vrai ? Dites-moi qu'il n'est pas seul ici. S'il peut m'aider ? Ah, euh …
- Oh … Bonjour. Je suis le Shérif de Grayson et … je peux vous parler ? A vous ou … à quelqu'un de votre famille ? Je détestais vouvoyer les gens, surtout quand celui-ci en question devait avoir l'âge de Summer, ou peut-être un peu plus. Ce qui ne faisait, bien sûr, que renforcer mon malaise, que je tentais de réprimer. S'il me laissait lui parler, je lui demanderais si je peux fumer. OK, j'suis censé être en intervention mais … Je n'aimais vraiment pas ce job, parfois.
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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyJeu 30 Jan - 21:35

Welcome to the Murder City

« 20 décembre 2013 »
Oh putain… Le shérif. Il a du mal entendre. Il a forcément mal entendu parce que les shérifs, ça n’existe que dans Walking Dead. Et puis les shérifs, ça porte des uniformes et des chapeaux avec des glands. Des glands… C’est malin, maintenant Aidan a envie de pouffer devant le type qui lui fait face et arbore une expression on ne peut plus sérieuse. S’il avait eu cette exacte tronche avec un chapeau à glands, le blondinet se serait très probablement pissé dessus à cette seconde. Il ravale difficilement son rire et, comme ça n’est pas très efficace, porte sa main au bas de son visage pour dissimuler son sourire niais, tout en essayant de croiser les bras pour donner le change. Lamentable. Il se racle la gorge et tente de garder son calme. C’est la fatigue. C’est les nerfs qui lâchent. Il n’a plus eu envie de rire comme ça depuis des semaines, si ce n’est des mois. Il ne va jamais réussi à se contrôler... La honte.  
En plus de ça – mais le gentil shérif de Grayson ne peut pas le savoir – ça lui rappelle tout un tas de souvenirs. Des souvenirs qu’il n’était certainement pas censé chérir mais Aidan l’a tout de même fait. Du coup, il se revoit comme si c’était hier, à différents âges aller ouvrir la porte de l’appartement pour lever les yeux sur deux hommes en uniforme qui encadrent tantôt Aahron, tantôt Samuel. Il se revoit hurler au travers de l’appartement que la police est là. Dans son plus jeune âge, il avait été impressionné par cette vision. En vérité, la toute première fois, en entendant son père hurler sur Aahron en présence des officiers pour le réprimander, il avait simplement pleuré toutes les larmes de son corps en venant se cramponner aux jambes de son frère et en suppliant les deux messieurs de ne pas le faire disparaitre en prison… Mais par la suite, le benjamin de la fratrie s’était contenté d’adresser des sourires moqueurs à son frangin (à cette époque, Aahron s’était tiré depuis longtemps et il ne restait plus que Samuel pour faire des conneries plus grosses que lui) en lui glissant un petit : « maman va te tuer, bro ! », avant d’appeler cette dernière pour qu’elle vienne sévir. Heureusement pour eux, les flics de leur quartier étaient des types assez tolérants qui fréquentaient le bar de son oncle et avaient de l’affection pour eux tous.
Tous ces types sont venus à l’enterrement factice de leurs parents, organisé quelques temps après l’annonce officielle de leur décès. Un enterrement sans corps. Une mise en scène pénible. D’ailleurs, il n’y a pas assisté très longtemps.  

Voilà, il n’a plus envie de rire à présent. Son sourire s’efface subitement et Aidan, qui n’a plus besoin de dissimuler son visage derrière sa main, la glisse sous son aisselle en croisant un peu mieux les bras. Il est parcouru d’un frisson qui est en partie du au froid extérieur qui vient le mordre sans scrupule, et en partie du à d’autres choses… La peur notamment. Son envie d’éclater de rire n’aura durer qu’une dizaine de secondes. Mais c’est sans doute toujours ça de prit.
« Bah… C’est que j’crois que je suis tout seul, …Monsieur le Shérif de Grayson » répond-t-il finalement, frottant quelques secondes ses yeux cernés avant de retrouver sa position initiale, ne pouvant s’empêcher de faire preuve d’un soupçon d’insolence en réutilisant la manière dont l’homme s’est présenté à lui. C’est une règles chez les Donnelly : on se doit de dénigrer l’autorité sous n’importe quelle forme. « Et on m’a toujours dit de pas parler aux inconnus. »
En d’autres circonstances, il se serait probablement senti très inspiré d’avoir sorti un truc pareil. Si Samuel avait été à ses côtés, peut-être qu’il aurait esquissé un petit sourire à la « t’es trop con frérot, tu l’sais ça ? ». Sauf qu’il est effectivement seul et que la situation n’a rien d’amusante. Parce qu’il sait qui est ce type, même s’il est bel et bien un étranger. Il est le shérif de la ville où ses parents ont disparus. Il s’est certainement occupé des recherches. Ce n’est pas lui qui a parlé avec Aahron durant tout ce temps, c’était une femme inspectrice, pas un shérif. N’empêche qu’il est lié à la disparition de ses parents… Et ça n’a rien de risible.

Aidan soupir et sa bouche se tort un peu pendant qu’il cherche comment rattraper le coup. Il n'est plus un gamin et il faudrait qu'il commence à se comporter en adulte. Il finit par adresser un sourire sans joie au shérif.  
« Mais j’vais faire une exception. J’suis pas le meilleur représentant de ma famille mais je suppose qu’il faudra que vous fassiez avec. Sauf si vous préféré repasser… Hem… j’m’appelle Aidan. Aidan Donnelly. »
Le shérif doit très bien savoir qui il est, mais peut-être qu’en échange de son nom, il aura droit au sien. Le blondinet pourrait tendre la main pour accompagner ces présentations officielles, mais il n’en a pas envie. Il n’a pas envie de le rendre plus réel qu’il ne l’est déjà. Il ne veut pas donner plus de matière à son cauchemar.
 

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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyDim 2 Fév - 11:21

Résignation.

Voilà. Maintenant, je savais à quoi ressemblait mon futur cauchemar. Chouette, n'est-ce pas ? Mon démon n'est même pas majeur. Enfin, ne précipitons pas les choses. Pour le moment, il se contenta de prendre une allure assez défensive, les bras croisés. Je soupçonnais que ça n'allait pas être la seule fois que j'allais voir un Donnelly les bras croisés. Mais bon, passons.
Ainsi, le gosse était seul. Bah oui, une journée de merde, quand elle commence, elle finit aussi comme une journée de merde. Non seulement il est seul, mais en plus, il joue au petit arrogant. Comme s'il en avait besoin, sa simple présence, leur présence à tous les quatre, était une épine dans le pied de Grayson. Enfin, fais le malin, petit. Tu vas ravaler ta fierté suffisamment tôt, de toute manière. Tu ne parles pas aux inconnus ? Wow. Donc, en fait, tu vas rester cloîtré dans ta maison toute ta vie ou … ? Enfin, bref. Il faut bien que jeunesse se passe. Et puis bon, il se rendrait assez vite compte de l'absurdité de sa réaction … vu qu'il ne m'avait toujours pas fermé la porte au nez. En réalité, nous savions tous les deux que c'était qu'un simple jeu. Alors, j'attendis. Ni plus ni moins. Là encore, je n'eus pas à attendre longtemps avant qu'il ne parle à nouveau. Soit il était incroyablement bavard et se retenait, soit il comprenait vite. Ou un peu des deux. Sur la fin, il montra un peu d'humilité. Peut-être qu'il comprenait vraiment vite, ce gosse. Dommage qu'il ait perdu ses parents et qu'il ne va pas beaucoup aimer ce que j'ai à lui/leur dire. Mais pour le moment, je ressemblait un peu trop au militaire qui annonce à une mère éplorée que son fils est mort au combat.
- Euh, si ça ne vous dérange pas, je préférais vous parler. De … vos parents. Je marquais une pause. Inutile de l'ensevelir sous un tas d'informations. Si j'étais là, ce n'était pas pour cinquante raisons, ni pour faire ami-ami. Je suppose que si vous êtes ici, à Grayson … C'est à cause de ce qui leur est arrivé et … Je voulais que vous sachiez que si vous avez des questions, je suis là pour y répondre. Je veux dire, ils sont pas venus ici pour faire du tourisme, pas vrai ? Le fait que ce soit le plus jeune de la fratrie qui ouvre, et qu'il soit seul, changeait quelque peu mes intentions. Je ne pouvais décemment pas arriver, lui dire mes quatre vérités et repartir. Mon ressenti, face au jeune Donnelly, était de les laisser venir à moi. Montrer que j'étais là, et qu'ils pouvaient venir vers moi. Je suis le Shérif Hickok, au fait. N'hésitez pas à passer au poste. Je ne sais pas si le fait de me présenter sonnait comme un au revoir. En tous cas, telle n'en était pas mon intention. Seulement, je ne pouvais pas lui dire « Salut, au fait, je comprends que toi et tes frères cherchiez vos parents, mais même s'ils n'ont pas été retrouvés, je peux vous assurer qu'ils sont morts ? Oh, et, dégagez de Grayson, pour votre bien, croyez-moi. En tous cas, je vous aurais prévenus ! » Et repartir aussi vite. Mais voilà. Il avait l'âge de Summer. Il avait ses frères. Et puis, il avait bien dû quitter quelque chose pour venir ici, non ? Ils pouvaient repartir. Rien ne les retenaient ici, et ce n'était pas vraiment LA ville pour recommencer une vie. Raaah … si seulement. 10 contre un que ce sont des bornés, ces Donnelly, et que dans tous les cas, ils vont rester ici ?
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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyDim 2 Fév - 11:57

Welcome to the Murder City

« 20 décembre 2013 »
 Aidan n’est pas contre la franchise et il est du genre impatient, à ne pas aimer tourner autour du pot. Mais là, c’est plutôt violent comme amorce. Bien sûr, ils allaient forcément arriver au sujet de ses parents, mais le blondinet s’était figuré qu’avant ça, il aurait droit à quelques échanges de politesses futiles. Juste histoire de planter le décor, de lui laisser encore quelques instants de répit, quelques secondes supplémentaires de paix. Le shérif doit avoir d’autres chats à fouetter, ou bien il veut se débarrasser au plus vite de cette tâche ingrate et retourner sauver des chats dans les arbres… C’est le genre de trucs qu’on fait dans les campagnes profondes du genre de Grayson, non ?
Ou bien c’est juste un sale connard qui n’est pas doué d’empathie. C’est toute la contradiction de la chose. Aidan déteste se faire materner et en même temps, il réclame qu’on le ménage. Il déteste les regards apitoyés qu’il croise sur son passage dans son quartier, les tapes sur l’épaule ou pire, les larmes de ses voisins qui pensent judicieux de venir évoqués ses parents. Et en même temps, il est agacé de voir que la plupart des gens commencent déjà à passer à autre chose et à les oublier.

« Je sais qui vous êtes » finit-il par lancer, sur un ton de défi, essayant de ravaler son envie de chialer comme un couillon sur le pas de la porte. « On s’est un peu renseigné sur le coin avant de venir. »  
Bon en vérité, il n’a pas écouté grand chose de ce que ses frangins ont pu raconter ces derniers jours. Ils ont effectivement fait des recherches, et lui il s’est contenté de rester prostré et d’essayer de se creuser la cervelle pour parvenir à remettre de l’ordre dans les flash qui hantaient ses nuits et n’ont de cesse de lui échapper. Tout ce qu’il a retenu, c’est que ses parents ne sont pas les premiers à avoir mystérieusement disparus aux environs du village. Il y a notamment eu pas mal de campeurs de ce qu’il se souvient. Mais c’est la première fois qu’un truc aussi bizarre que l’accident de ses deux parents se produit. C’est un putain de lac, c’est pas l’Océan Pacifique ! Comment est-ce qu’ils ont pu passer à côté de leurs corps ?
D’après les autorités, ils auraient possiblement réussi à s’extirper du véhicule immergés pour aller se perdre dans les bois et finir gelés ou dévorés par une quelconque grosse bestiole… Ca lui semble absurde.
« Et mes frères auront bien une ou deux questions à vous poser. J’suppose que vous savez déjà à quoi elles vont ressembler… »
Où sont nos parents ? Comment vous avez pu les manquer ? Qu’est-ce qui leur est arrivé exactement ? A quoi vous servez au juste, Monsieur le Shérif Hickok de Grayson, si vous n’êtes pas fichu d’élucider un simple accident de voiture de ce genre ?
 
Et puis, fatigué et se sentant un peu stupide d’agir de cette manière qui ne lui ressemble pas tellement, Aidan pousse un soupir un peu dépité et décroise ses bras, abandonnant son air de bravade.
« Vous voulez pas entrer ? Il fait froid et puis mes frères vont sans doute pas tarder à revenir. Je peux essayer de les appeler pour voir où ils en sont. Enfin sauf si vous avez d’autres trucs à faire » ajoute-t-il en haussant une épaule, avant de pincer ses lèvres pour retenir un sourire espiègle qui lui ressemble déjà beaucoup plus. « J’ai le droit de faire entrer les inconnus avec des badges et des bonbons alors… »

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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyVen 14 Fév - 14:12

J’dis pas que venir chez eux, c’est simple pour moi. J’dis pas non plus que c’est simple pour eux. Mais je vous l’accorde, j’ai pas trop la tête à y mettre les formes et les précautions que l’on pourrait attendre de ma part. Donc, je rentre dans le vif du sujet sans aucun préambule. Oops. Quelle négligence de ma part. Mais bizarrement, je ne pensais pas être le dernier à les brusquer ici. Combien d’habitants, car ils ont tous eu vent de la nouvelle à l’heure actuelle, sont réellement venus les voir ? Combien ont ravalé leur fierté et leur ont présenté leur condoléances (plus ou moins sincères) aux enfants Donnelly ? Pff. Bande de grandes gueules sans couilles.
Et j’vous le donne en mille, je parie que mon manque d’efforts va me revenir en pleine tronche. Tôt ou tard. Mais pour le moment, j’étais juste face à un gosse paumé. Et seul. Pas vraiment le moment d’être fier.
Voilà voilà. J’pouvais probablement repartir et annoncer au monde entier que j’avais rencontré le jeune Donnelly. Youpi.
Sur le point de repartir, je fus –presque- surpris qu’il veuille m’inviter à entrer. Pas plus à cause de la politesse, que parcequ’il avait sûrement compris qu’on finirait par avoir cette discussion. N’empêche qu’il était seul – point sur lequel il s’empressa de me rassurer.
- Eh bien … si cela ne vous dérange pas … Maintenant que je suis ici … Bien sûr que je savais à quoi allaient ressembler leurs questions, ahah, on m’avait envoyer ici pour ça avant tout. Je frottais mes semelles contre un tapis de fortune, avant d’entrer chez les Donnelly – ou, pour être précis, de franchir le seuil de leur porte et de me figer juste derrière. Bon, alors … Par quoi commencerait-il ? Ses parents ? Ses frères ? Mon enquête ? Juste avant, il me restait un petit point à éclaircir …
Euh … Je vous prie de m’excuser pour mon attitude et … Je pense pouvoir parler au nom de Grayson en vous transmettant toutes nos condoléances. Parce que je ne suis pas vraiment vraiment optimiste concernant leurs chances de survie. Vu qu’ils sont … morts, ou Dieu seul sait quoi d’autre. Je ne vous cache pas qu’avec les moyens que mon unité ainsi que la ville a mis en place pour les retrouver, sans succès, cela nous laisse à penser qu’ils sont malheureusement décédés. Ma peine était sincère. J’avais connu un peu trop de gens qui sont aujourd’hui décédés, j’avais grandi handicapé d’un père, et ma fille grandissait avec la perte de sa mère. Je pensais être bien placé pour compatir à leur peine, même si je ne pouvais leur révéler ce qui leur était réellement arrivé. Donc oui, j’étais le parfait idiot maladroit du jour. Mais au moins, ma compassion était sincère. En partie. Vu que j’allais maintenant essayer de les dissuader de continuer ce qu’ils faisaient ici, peu importe ce qu’ils faisaient ici, au fait. D’ailleurs, j’espérais rapidement savoir leurs intentions vis-à-vis de Grayson.
Mais passons aux choses sérieuses ! - Euh … ça vous dérange, si je fume ?
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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyDim 16 Fév - 14:55

Welcome to the Murder City

« 20 décembre 2013 »
L’homme entre dans la maison de location et, alors qu’Aidan s’apprête à la refermer, le shérif se fige sur son pas, bloquant son geste pour reprendre la parole d’un ton un peu hésitant. Un ton qui ne plait pas franchement à son cadet, pour être tout à fait franc. Il est dans sa ville natale, ne possède pas de chapeau affreux doté de glands mais a un badge derrière lequel se planquer et…et c’est lui qui est venu frapper à leur porte et pas l’inverse. Alors pourquoi est-ce qu’il lui semble plus mal à l’aise encore que lui ? C’est l’attitude d’un type qui a quelque chose à se reprocher.
Ou l’attitude d’un type qui fait face à un adolescent récemment devenu orphelin dans son bled… Ca a du sens. N’empêche qu’une sonnette d’alarme vient de s’activer quelque part dans son esprit et lui conseille d’être bien attentif.  
« Euh … Je vous prie de m’excuser pour mon attitude et … Je pense pouvoir parler au nom de Grayson en vous transmettant toutes nos condoléances. »
Aidan tente de garder un visage impassible, mais il ne peut s’empêcher de déglutir péniblement. Il n’en peut franchement plus d’entendre ce mot stupide. Condoléances. Il ne sait même pas trop ce que ça veut dire. Enfin si, ça veut dire que les gens sont vraiment désolés, qu’ils compatissent, parfois qu’ils partagent votre peine et tout ça… C’est sympa d’avoir pris la peine d’inventer un mot exprès pour ces circonstances là, histoire de marquer le coup et tout ça, mais qu’est-ce que ça peut foutre franchement ? Un mot c’est un mot. Et Aidan le trouve moche.
« Je ne vous cache pas qu’avec les moyens que mon unité ainsi que la ville a mis en place pour les retrouver, sans succès, cela nous laisse à penser qu’ils sont malheureusement décédés. »
Ses sourcils se froncent légèrement et son expression se fait un peu plus dure. Le tremblement naissant de sa lèvre s’interrompt immédiatement et il incite l’homme à se pousser pour pouvoir refermer la porte, avant de prendre la parole.
« Ouais, c’est ce que tout le monde s’évertue à nous dire » ironise le petit blond en revenant se placer face au shérif, croisant ses bras sur sa poitrine à nouveau, dans une posture un peu hostile.

« Euh … ça vous dérange, si je fume ? »
C’est tendre un bâton pour se faire battre.
« Oui, ça me dérange. J’aime pas trop la cigarette. Mes parents non plus. Ils ne fumaient pas. Ils pensaient que ça leur éviterait de mourir jeunes. Ils avaient envie de voir leurs enfants se marier, de voir leur petits-enfants grandir et tout ça… S’ils avaient su hein. »
C’est mesquin et c’est surtout offert gracieusement par la maison Donnelly. Pourquoi est-ce qu’il devrait se taire ? Tout le monde le voit comme une petite chose fragile et sans défense, terrassée par la perte tragique de ses deux parents… Eh bien oui, Aidan a mal, oui, ils lui manquent affreusement et il se sent perdu sans eux, mais non, il n’est pas un ange et non,  il ne compte pas fermer sa gueule.  
Le jeune homme est venu pour obtenir des réponses et il ne va pas les obtenir simplement parce qu’il prend un air triste. Il va les obtenir en enfonçant deux ou trois portes… En mettant mal à l’aise un shérif flippé venu frapper à la leur de porte.
« Vous êtes venus jusqu’ici pour quoi au juste ? Vous attendez qu’on vous remercie pour avoir dépenser de l’argent dans les recherches ou pour les heures supp et la paperasse que ça vous a obligé à remplir ? Parce que si c’est le cas, vous vous êtes trompés d’adresse, shérif » le prévient Aidan, plantant son regard dans le sien, avant d’enchainer. « D’ailleurs, c’est quoi exactement vos fameux moyens mis en place pour retrouver mes parents, hm ? »  


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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyJeu 13 Mar - 16:47

On s'envoie des fleurs et on se balade à poil dans les champs au printemps ?

Fumer. Comme une chanson qui se grave dans votre cerveau, et dont vous prenez conscience que trop tard : vous chantez d’ores-et-déjà le refrain qui vous trotte en tête. Fumer. Cette idée va plus loin, c’est tout votre corps qui réclame, vos veines, vos doigts. Fumer. Et merde, j’ai déjà demandé à voix haute.
En réaction face à son insolence de petit merdeux de bas étage. Ainsi, c’est ça, votre vérité ? Vos espoirs dans le fait que l’on a pas retrouvé les corps, donc vos parents sont en vie ? Il a le goût de l’ironie, mais le son de la tragédie. Et t’écrases au fond de tes remords mon envie de clope. Bien profond. S’ils avaient su hein, comme tu dis, bah ils auraient fumé allègrement, et n’auraient jamais eu la fantastique idée de passer des vacances dans le Missouri, hein. Mais moi j’ose fermer ma gueule.

Je garde mon envie de fumer pour plus tard, mais je veillerai à ne pas m’éterniser chez les Donnelly. Dès fois que je croiserai d’autres orphelins. Mais voilà. Monsieur est chez lui, il est à l’aise, il prend ses airs de Reine dans son palais. Sauf qu’il est tellement éloigné de la vérité, qu’on aurait presque de la pitié pour lui / elle. Presque. Mon envie de fumer était tenace.
Donc. Allons-y. Expliquons, brodons avec joie tout un tas d’histoires (vraies) pour pouvoir partir. La salve de questions cingle l’air, attendant probablement ma réplique avant d’attaquer à nouveau. Soit. - Nous savons tous les deux que quoi que je dise là, maintenant, vous n’en tiendrez pas compte. Vous n’êtes pas prêts à m’entendre.Je laissais le silence s’attarder un peu sur mes mots, avant de continuer, avec ce petit air ironique qui avait traversé ses mots, et qui visiblement m’avaient atteint. Mais si vous pensez vraiment retrouver vos parents dans le bois à la sortie du village, en train de se rouler un joint, de se faire griller du poisson et n’attendant que vous, eh bien, allez chercher dans les bois alors. Je vous souhaite une meilleure chance que nous qui avons passé près d’une semaine à fouiller tous les environs de l’accident. Oops, je lui ai dit les « moyens mis en œuvre », là, non ? Pas de ma faute si on ne peut pas lutter avec un si tragique accident ou si je ne peux pas faire apparaître des corps / personnes disparu(e)s. Oh, non, je n’étais pas désolé pour ça. Je n’allais pas materner un orphelin qui semblait si avisé dans sa manière de me rappeler que ses parents étaient morts tout en me disant poliment d’aller voir ailleurs. Oh. Mais je connais un bon remède à cette aigreur, face à la disparition d’un proche : l’alcool. J’pourrais te donner un cours pour les nuls, mais j’suis pas d’humeur. Tout le village s’y ait mis, ainsi que les habitants des villages voisins. Nous avons tout passé au peigne fin, nous avons eu des chiens, nous avons appelé vos parents, avons interrogé de rares témoins qui n’ont rien apporté de concret à l’enquête, et rien. Il y a de nombreux sentiers à travers les bois, qui mènent tous à une route, il suffit de les suivre pour se retrouver ici ou dans un village voisin. Mais rien, et leur accident … Enfin. Je sais ce par quoi vous passez, et je vous assure que vous perdez votre temps ici. Croyez-moi. Peu importe ce que vous cherchez à Grayson, vous ne le trouverez pas. Ni reconnaissance, ni futur.
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Aidan S. Donnelly
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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyLun 17 Mar - 7:50

Welcome to the Murder City

« 20 décembre 2013 »
Il laisse d'abord échapper une exclamation dédaigneuse, l'accompagnant d'une grimace traduisant clairement sa pensée. Connerie. Tout ça c'est rien que des conneries, les propos d'une saleté de lâche. Genre il n'est pas capable d'entendre ce qu'on a à lui dire ? Il est au contraire exactement là pour ça ! C'est surtout qu'il n'a rien à dire pour sa défense. L'excuse est trop facile et la réplique du shérif ne fait que le décrédibiliser encore un peu plus aux yeux d'Aidan. Déjà qu'il ne lui accordait pas tellement de crédit à la base...

Et la suite du discours de son interlocuteur lui plait encore moins. Qu'est-ce qu'il s'imagine au juste ? Qu'ils sont débiles ? C'est pas parce qu'ils ont des origines irlandaises qu'ils sont des abrutis de catholiques s'attendant à être témoins d'un miracle à chaque coin de rue ! Bien sur qu'ils n'espèrent pas retrouver leurs parents en vie. Surtout pas Aidan qui a... Non, il n'a pas envie de penser à cette nuit là maintenant. Le petit blond se sent déjà au bord des larmes et il sait que s'il commence à repenser à son cauchemar, à celui qu'il a fait le jour de leur disparition... Il va craquer comme un foutu imbécile devant ce connard. De toute manière il ne se souvient plus de rien. Pas vrai ? Rien du tout, merci beaucoup.
Et l'autre continue d'enfoncer le clou, millimètre par millimètre, apparemment dans le but de lui faire le plus mal possible. Sinon pourquoi est-ce qu'il se montrerait aussi cru ? Aussi cruel...

Aidan ne trouve même pas quoi répondre. Il reste con, face à l'adulte qui le toise de toute sa hauteur. Le blondinet se sent exactement comme il est : petit. Minuscule. Envolée sa belle assurance, sa verve et son envie de poser des questions qui feront mouche. Il a envie de se planquer dans un trou de souris pour y disparaître.
Il a envie que ses frères soient là pour répondre à ce connard et le remettre à sa place pour lui. Étant donné ses petits nerfs, Aahron lui aurait peut-être même carrément déjà envoyé son poing dans la tronche. Aidan aimerait ben être capable de faire ça lui aussi, mais ce n'est pas le cas.
Et puis non, en réalité, après réflexion, ce ne sont pas ses frangins qu'il veut à ses côtés. Il veut Margaret. Il veut sa mère. Mais elle n'est pas là.
Pourtant elle lui avait promis. Elle lui avais promis que si un jour il devait lui arriver quelque chose, elle continuerait de veiller sur lui. Et Aidan l'avait cru sur parole, comme chaque fois.
Elle avait menti. Ou alors quelqu'un ou quelque chose la faisait mentir...

Une horloge se met tout à coup à sonner dans la baraque flippante à souhait où ils se tiennent et Audan sursaute.  Il se tourne en détection du salon où une connerie de coucou à l'air de se foutre ouvertement de sa gueule.
« Tu sais pas quoi dire hein, petit pédé ? Ce fils de chienne t'as fermé ton claque merde, pas vrai ? Tu vas pleurer ? Tu vas appeler maman ? Elle peut pas t'entendre, p'tit pédé. Elle hurle bien trop fort pour ça... »

Il sent ses jambe faiblir sous lui alors que le coucou continue sa litanie moqueuse. Mais le rire lui semble lointain. Il entend aussi la voix du shérif, mais elle aussi a l'air de venir de très loin, lui donnant l'impression de ne pas le concerner.
Quand ses paupière terminent de papillonner et que son champ de vision tout à coup rétréci redevient normal, il se rend compte qu'il est assis sur la dernière marche de l'escalier de l'entrée.
Son cœur lui donne l'impression de battre dans ses oreilles, il a trop chaud et une sensation bizarre lui tord les entrailles.
La voix du shérif s'élève à nouveau et il lui faut un temps interminable pour comprendre qu'il lui demande s'il se sent bien.
« Ouais » répond-t-il sur un ton qu'il espérait agressif mais ressemble plutôt à un couinement plaintif. « J'ai juste... J'ai pas encore mangé c'est tout. Vous devriez partir maintenant. »  


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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyVen 4 Avr - 19:16

Angoisse.

Allez. Vas-y, ça m’énerve. Tu veux savoir, je te le dis. Et toi ? Ouais, tu peux comprendre, je peux comprendre. Tu peux comprendre que c’est pas simple pour moi, je peux comprendre que c’est beaucoup trop tôt pour toi. Et alors. Y’a un moment, faut se rendre à l’évidence, la vie, c’est pas que des fleurs multicolores et l’amour au coin de la rue. Même dans les films c’est pas aussi simple. On perd ceux que l’on aime, on ne le choisit pas. Le malheur frappe aux portes, tu ne peux pas l’empêcher de venir. Et puis, un jour … il est face à toi.
Et moi, ça fait un paquet d’années qu’il est en face de moi. A quelques mètres, parfois il se fait discret, dans son coin, parfois il est juste … là, devant, et il occupe toutes mes pensées. Et ce soir, c’est précisément le rôle qu’il a. Il les a tous.
Le jeune, je lui ai fait peur. C’était pas mon … OK, c’est pas plus mal qu’il soit effrayé, mais ce n’était pas la bonne manière de le faire. Je pris une longue inspiration. Il avait l’air tellement piteux, assis sur ces marches. Et moi. Et moi, qui j’étais là-dedans pour lui faire subir ça ? Je ne pouvais même pas me rassurer en me disant que ça aurait été pire avec quelqu’un d’autre. C’était trop simple.
- Vous allez bien ? …..
Je ne sais même pas pourquoi cette stupide remarque sortit de ma bouche. Question question inutile, j’atteignais des sommets. Et j’avais l’impression d’emplir la pièce de mes mots. Qu’ils tournaient encore et encore. Comme dans une pièce avec un écho parfait. J’entendais encore mes paroles résonner. Me hanter. Le hanter. Il s’explique, quelques mots sur le fait de n’avoir pas mangé. Quelques mots pour me dire que je le rends malade, que je ferais mieux de partir.
Je ne pourrais pas être plus d’accord. Je rêvais de vider un verre – une bouteille-, de cramer mes doigts en allumant une dizaine de clopes.
Bon, en temps normal, j’aurais bien proposé d’attendre, tout de même, l’arrivée de ses frères, ou d’aller lui servir un verre d’eau. Mais je ne le/les connaissais pas vraiment. Pas du tout. Et je ne voulais pas faire ami-ami avec. Lui/eux non plus, de toute façon. Il fallait qu’ils partent, lui et ses frères. Donc, j’allais simplement m’excuser de rien, et partir. Et enfin reprendre mon souffle.
- Eh bien, dans ce cas … je vais y aller. Mangez, reposez-vous. Je lui fis un signe de tête et retournais vers la porte, en ligne droite. J’essayais de contrôler mes pas, de ne pas avoir l’air de m’enfuir. Pas qu’il soit en état de s’en apercevoir, mais bon … Enfin, je tenais la poignée, métallique et froide, dans ma main. Je ne sais pourquoi je me retournais vers le fils Donnelly. Simple réflexe, sûrement. Et puis …
En ouvrant la porte, je me retrouvais – pour mon plus grand bonheur – face à un autre de la lignée Donnelly.
Et.
Merde.

- Bonjour, veuillez m'excuser, j'allais ... j'allais partir. Je vous en prie. Je me retirais de l'espace de la porte, laissant passer le Donnelly. Bon, à choisir, j'aurais préférer sortir, et le laisser entrer ensuite, ça aurait été plus simple pour moi de me défiler. Là, c'est comme si j'étais pris en sandwich entre eux. Faites qu'il ne pose pas de questions et me laisse partir, faites qu'il me propose de passer au poste...
Faites au moins qu'il me laisse fumer.
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Aidan S. Donnelly
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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyDim 20 Avr - 18:14

Welcome to the Murder City

« 20 décembre 2013 »
Heureusement pour lui, le shérif n’hésite pas une seconde à saisir son offre de décamper de la maison. Toujours assis sur les marches, son cœur pompant à tout va dans sa poitrine, Aidan le suit du regard se diriger vers la porte d’entrée pour retourner d’où il est venu, un goût amer au fond de la gorge.
Il se dit qu’il aurait du mieux mener sa barque ; contrôler ses émotions et poser les bonnes questions au lieu de jouer les martyrs comme il l’a fait juste avant. Il aurait dû préparer le terrain pour ses frangins, essayer de s’attirer la sympathie de ce type ou quelque chose du genre…
Il est encore en train de maudire sa propre faiblesse et sa puérilité lorsqu’il réalise que le shérif (dont il a déjà oublié le nom), est resté calé devant la porte qu’il vient d’ouvrir. Aidan fronce ses sourcils clairs, se demandant si le shérif n’est pas en train de se triturer lui aussi les méninges pour finalement trouver quelque chose d’un peu plus pertinent que tout le reste à lui sortir.

Mais finalement, il lui faut une petite poignée de secondes à peine pour comprendre que le type n’est pas seulement en train de ressasser leur conversation foireuse, mais fait simplement face à ses frères. Il était temps qu’ils reviennent ces enfoirés de déserteurs !
Aidan s’agrippe à la rambarde de l’escalier et s’en sert pour se remettre sur ses pieds, alors qu’Aahron pénètre dans l’habitation, le shérif s’étant dégagé du passage. Il lui jette un regard et le plus jeune voit ses sourcils se froncer dans une expression qu’il interprète immédiatement comme de la méfiance, mêlée d’inquiétude. Il sait que quelque chose s’est passé ici…
Et son frère est du genre à cogner et poser les questions ensuite alors, quand Aidan le voit se retourner vers le shérif, acculé près de la porte de sortie, les mâchoires crispées, il décide d’intervenir sans perdre un instant. Il vole au secours du représentant de l’autorité, si c’est pas un putain de comble ça !
« Aahron, j’te présente le shérif de Grayson. Il est venu nous souhaiter la bienvenue et tout ça. Shérif, j’vous présente mon frère, Aahron, là c’est Is… »
« On s’est parlé au téléphone une fois je crois » le coupe Aahron en jaugeant le grand brun de haut en bas, sans une once de sympathie. Et quelque part, Aidan ne peut s’empêcher d’en éprouver un peu de satisfaction.
Il fait moins son gros malin maintenant le shérif…
La tension monte d’un cran et, même Aidan qui n’est pas franchement un garçon perspicace et le sait, le ressent. Il n'ose plus ouvrir la bouche et se contente de jouer les observateur silencieux. Et comme souvent, c’est Isaac qui sauve plus ou moins la situation.
« Enchanté, shérif. Je m’appelle Isaac et voici ma fiancée, Joleen. Celui qui termine sa clope juste là, c’est Samuel » termine-t-il de les présenter, avant de tendre sa main vers l’intrus, un sourire poli accroché à son visage jovial, bientôt imité par sa fiancée.  


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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyMer 14 Mai - 21:07


Welcome to the murder city


A peine réveillé sérieusement? j’avais tout juste eu le temps d’enfiler un jogging et de descendre à la cuisine pour me servir un café que Joleen était venu me taper sur l’épaule pour me demander avec un grand sourire si je pensais pouvoir être prêt pour les accompagner en ville faire un peu de course et du repérage.  Bon Dieu mes frangins étaient malins et avaient eu l’idée judicieuse d’envoyer la seule gonzesse de la famille faire le sale boulot à savoir me convaincre de venir. Evidemment si c’était Aahron ou Isaac j’aurais probablement trouvé une excuse à la con pour me soustraire à leur petite promenade mais elle, je savais pas lui dire non ou peut-être qu’elle savait juste comment s’y prendre. Peu importait ça m’agaçait mais j’avais finit par coller un sourire un peu forcé sur ma tronche pas vraiment réveillée et lui dire que je serais prêt d’ici une demi-heure, le temps de prendre une douche et un café, le minimum syndical s’ils ne voulaient pas tous autant qu’ils sont regretter l’invitation. Je me laisse tomber sur une des chaises qui entourent la table de la cuisine et attrape une clope avant de me rappeler le petit discours d’Isaac qui nous avait fermement demandés de ne pas fumer à l’intérieur blablablabla, je jette un œil à mon torse dénué de tous vêtement fait chier ! Je remets ma cigarette dans mon paquet, impossible de sortir alors je me contente de siroter mon café, je reste sans doute poser là bien cinq minutes à envier Aidan qui dort encore, en même temps il n’a pas arrêté de gigoter toute la nuit alors question repos il semblait pas en avoir eu beaucoup plus que moi. Je ne sors de mes pensées que lorsque j’entends la voix d’Aahron dans le salon annexe, ni une ni deux je descends le contenu de ma tasse et me dirige vers l’escalier.

Quinze minutes plus tard, douché et chaudement habillé, je rejoins le reste de la famille dans le salon, tous sont visiblement prêts. « C’est bon on peut y allez ? » demande Aahron, bien évidemment j’entends ça comme un reproche, vérité ou imagination j’en sais rien alors je ferme ma gueule et acquiesce. Ca va être une promenade enchanteresse je le sens bien.

Finalement ca ne s’était pas trop mal passé, on avait fait le tour complet de ce bled, pas compliqué en même temps, il n’y avait pas grand-chose à voir, je regrettais cependant que nous n’ayons pas plus de moyens pour prendre une maison dans cette rue super chic pas très loin, enfin super chic, bien plus que le trou a rat où on a terminé en tout cas. Aahron avait lui-même fait les courses sans pour autant jouer les moralisateurs ce que j’avais un minimum apprécié je devais bien l’avouer. Lorsque nous étions arrivés devant la baraque une surprise de taille nous attendait, le shérif de Grayson s’il-vous-plait. Ca n’avait pas eu l’air de plaire à Aahron qui l’avait snobé de façon brillante, ce qui m’avait fait sourire de loin, Isaac avait été on ne peut plus polie comme d’habitude, quand à moi, il était grand temps que je me présente à mon tour. Je jette ma clope sur la route qui borde la maison glisse mes mains dans les poches de mon jean et m’avance sous le porche. Je prends ma tête de connard et je m’approche du vieux.

«  Si c’est une visite de courtoisie c’est pas trop notre truc. »

Je m'avance à côté de Aidan et lui ébouriffe les cheveux en passant et puis finalement je vais me coller près de mon aîné, ouai marrant hein ! J’appréciais pas trop de le voir là, parce que clairement s’il était venu pour nous dissuader de rester ou pour nous brosser dans le sens du poil il pouvait passer son chemin.

« Alors shérif ? »


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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptySam 17 Mai - 19:32

Un Mr. Freeze, please.

Je ne pensais pas qu’il pouvait faire encore plus froid dans une maison qu’à l’extérieur, en plein hiver. Mais il faut croire que les Donnelly défrayaient la chronique ! A chaque membre de cette famille qui passait le pas de la porte, j’avais l’impression que ma température corporelle chutait, et le malaise général augmentait. Le gosse Donnelly, le dernier, celui qui avait failli s’évanouir deux minutes auparavant, semblait avoir repris des forces... Bien pour lui. Je me forçais à me taire, répondant à peine à leurs salutations. Tu m’étonnes qu’ils soient enchantés de me voir.
Aahron d’abord, le plus vieux, le plus mature peut-être, le plus sympa, j’ai des doutes. - Oui… je crois … Comment aurais-je pu oublier ? « Salut, salut, tu es un orphelin maintenant, je suis vraiment désolé. Au revoir ! ». Le deuxième qui entra se présenta, et n’eut pas besoin d’attendre qu’Aidan le fasse à sa place. Donc, Isaac, et sa fiancée … bah oui, plus on est de fous, plus on rit, c’est bien connu. Et moi, je riais jaune, malgré un signe de tête en leur direction en guise de bonjour. Et le dernier, Samuel, qui termine sa clope. Arf, je suppose que je vais pas pouvoir en fumer une avec lui, ne soyons pas suicidaire tout de même. Les autres l’attendaient, entassés derrière moi, un poil trop près, un poil trop menaçant. Je me contentais de l’attendre aussi, histoire de ne pas partir comme un voleur et laisser le jeune raconter sa version de notre conversation trop vite.
L’air désinvolte, il arrive à la traîne et sans un bonjour, me préviens de ses pensées concernant les visites de courtoisie. Heureusement pour lui, c’était pas trop mon truc non plus. Je ne comptais vraiment pas m’attarder, surtout maintenant que la porte était ouverte, et que j’étais à deux doigts de sortir d’ici. Néanmoins, je n’avais toujours pas bougé, à peine esquissé un geste en direction de ma liberté, principalement à cause de la brève mais très explicite question de ce dernier.
- Eh bien, je suis venu vous présenter les dernières nouvelles en ce qui concerne vos parents, comme … Aidan pourra en témoigner. Je suis également venu vous dire de ne pas hésiter à venir au poste si vous avez des questions, et vous souhaiter un bon séjour à Grayson. Précis et concis, ce que j’aurais dû faire avec le jeune depuis le début. Dommage, j’avais perdu du temps avec lui, et me retrouvais dans cette situation… Maintenant, si vous m’excusez, je vais vous laisser. Je m’étais tourné vers le plus jeune quand je l’avais évoqué, avant de reporter mon attention sur ce… c’était quoi son nom déjà ? Enfin, bref, le fumeur. Et maintenant, je me retournais vers les autres, attendant leur approbation pour partir. Ne récoltant qu’un magnifique blanc glacial. Il ne me semblait pas que des gelées étaient prévus pour aujourd’hui...
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Aidan S. Donnelly
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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyDim 18 Mai - 13:36

Welcome to the Murder City

« 20 décembre 2013 »
Aidan ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire en entendant Samuel rétorquer au shérif que les visites de courtoisie, ce n'est pas franchement leur truc. Il préfère cette approche directe et offensive à celle d'Isaac qui, comme à son habitude, tente de tempérer les choses. Bon, ok, parfois ça peut leur être vraiment utile, mais en l'occurrence, aujourd'hui, il n'a pas envie que qui que ce soit ménage le shérif de Grayson. Et pas seulement parce qu'il lui a parlé comme à un débile mental depuis que le petit blond lui a ouvert la porte, ou parce qu'il a insulté la mémoire de leurs parents, mais parce qu'il estime qu'Hickok est responsable de ce qui leur arrive. Au moins en partie... Il est censé être un genre de héros, un justicier, un type en qui on peut faire aveuglément confiance et qui est censé régler tous les problèmes ! Mais il s'est avéré être un loser et ça a coûté la vie à ses parents. C'est en tout cas comme ça qu'Aidan le voit.

Et quand le shérif le prend à témoin devant ses frères, certainement conscient de sa situation précaire, le gamin voit carrément rouge. Pourquoi s'embêter à parler alors qu'il pourrait simplement lui mettre son poing en pleine tronche ? Ça le soulagerait beaucoup plus que les paroles toutes faites et déplacées que l'homme lui a offertes depuis son entrée dans le hall. Saleté de connard... Il l'utilise pour se faire bien voir de ses frères, pour se permettre d'éviter les problèmes et repartir comme une fleur.
Hors.de.question... Aidan ne lui fera pas cette fleur. Il a eu une faiblesse passagère dans les jambes et son esprit s'est un peu embrouillé, mais maintenant, il est pleinement conscient. Pleinement conscient que le shérif est une petite ordure opportuniste.

« Ouais, c'est tout comme il a dit » répond enfin Aidan, les poings à présent serrés par la rancœur, un sourire mesquin apparaissant sur ses traits angéliques. Le shérif doit sentir que le vent est en train de tourner pour lui parce qu'il s'immobilise une fois encore devant la porte.
Si près du but, c'est con hein ?
« Il m'a aussi expliqué que si on espérait trouver papa et maman en train de...comment il a dit ça déjà ? Ah ouais ! En train de se rouler des joints dans les bois ou de se faire griller du poisson, on se fichait le doigt dans l’œil ! Mais en gros, il nous souhaite bonne chance pour les recherches quand même ! C'est gentil ça, non ? »

Aidan sait quel effet ces paroles vont avoir sur ses frères. Il sait ce qu'il est en train de provoquer et il s'en fiche. C'est libérateur.   
« Moi j'trouve que c'est une curieuse façon de parler pour un shérif. C'est une curieuse façon de présenter ses condoléances... »

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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyLun 19 Mai - 10:54

J’aime pas sa gueule, j’aime pas sa façon de faire. Mais en plus de le voir dans la maison avec Aidan pâle comme un linge dans l’escalier, j’ai comme la sensation que tout n’est pas clair. La tension monte d’un cran à la seconde même où je franchis le pas de la porte et que je me place face au Shérif qui bredouille. Même pas foutu d’aligner des  phrases correctement, sans perdre de l’assurance. Et ça se dit Shérif de la ville ? Mâchoire crispée, poing serré, il a simplement de la chance qu’Isaac prenne la parole pour tenter d’apaiser un peu la situation. Je suis impulsif : Je cogne et après on parle. Lui, c’est plus le cerveau à tout vouloir prendre avec délicatesse et finesse. Mais parfois ça ne suffit pas. J’ai déjà eu ce type au téléphone et autant dire que je n’suis pas satisfait de l’explication donnée concernant la mort de nos parents. Comment pouvait-il dans une ville aussi petite que leur bled de merde, passer à côté de ça ? Pas de corps ? Quelque chose ne tourne pas rond et c’est bien pour là que je suis là. Maintenant que je vois la gueule de ce type, raison de plus pour rester et voir ce qu’il s’est réellement passer.

«  Si c’est une visite de courtoisie c’est pas trop notre truc. »

Sam se ramène et cette fois, je ne peux que saluer ce qu’il lui balance à la gueule. Je n’aurai pas dit mieux. Je le sens se coller non loin de moi, ce que je prends comme un signe de renforcement des Donnelly. Autant dire que l’ambiance est à chier et qu’il est sûrement trop tard pour rattraper quoi que ce soit. Et de ça aussi, je m’en fou.

- Eh bien, je suis venu vous présenter les dernières nouvelles en ce qui concerne vos parents, comme … Aidan pourra en témoigner. Je suis également venu vous dire de ne pas hésiter à venir au poste si vous avez des questions, et vous souhaiter un bon séjour à Grayson.

Je tourne ma tête vers Aidan et lui jette un bref regard qui veut dire : Alors, tu l’ouvre ou pas ? Qu’est-ce que ce connard t’as dit ? Et s’il veut dire quelque chose s’est maintenant, parce que l’autre commence déjà à foutre le camp. Il ne va pas s’en sortir comme ça et ça me démange déjà de lui aboyer dessus pour qu’il reste bien planter face à nous parce que justement : On a un tas de questions à lui poser. Et je crois que c’est bien pour ça que ni moi, ni mes frangins ne lui donne l’accord de décamper.

« Ouais, c'est tout comme il a dit »

Nouveau regard interrogateur vers Aidan qui affiche un sourire presque satisfait.

« Il m'a aussi expliqué que si on espérait trouver papa et maman en train de...comment il a dit ça déjà ? Ah ouais ! En train de se rouler des joints dans les bois ou de se faire griller du poisson, on se fichait le doigt dans l’œil ! Mais en gros, il nous souhaite bonne chance pour les recherches quand même ! C'est gentil ça, non ? Moi j'trouve que c'est une curieuse façon de parler pour un shérif. C'est une curieuse façon de présenter ses condoléances... »

Je sens une vague de lave venir s’écraser avec violence sur moi. Les battements de mon cœur grimpent en flèche et en une fraction de seconde je me jette sur cet enfoiré, poing dressé. Je vais lui éclater sa petite gueule plissée et me servir de son sang pour peindre le nouveau portillon que j’ai refait hier. A aucun moment je n’ai douté des parles d’Aidan et même si ça avait été le cas, inutile de préciser que la personne en qui j’avais le plus confiance entre le shérif et lui, c’était mon frangin. J’agrippe le col de ce gros con prêt à lui décocher un coup droit dans la mâchoire, le regard furieux et le sang en ébullition. Mais au moment d’abattre mes phalanges, je sens une paire de bras me retenir et me tirer en arrière.

« Arrête Aahron putain !
- Lâche-moi ! J’vais lui faire bouffer son insigne de merde ! »

Isaac est presque aussi baraque que moi et arrive malgré tout à m’éloigner du Shérif qui a failli s’étaler le cul au sol. Le souffle court, le cœur violent, je m’extirpe avec rage de l’étreinte de mon frère, la chemise à moitié défaite.

« Tu vas nous foutre dans la merde avec tes conneries ! »

Il chuchote plus qu’il ne parle. Je plante mon regard bleu glace dans ses propres prunelles.

« Rien à foutre. T’as entendu ce qu’il a dit ? Tu crois que l’gamin a besoin de ça ? Qu’ON a besoin de ça ? D’un merdeux pareil ? »

Shérif ou pas, je m’en balance putain. Et même si je vois bien qu’Isaac est aussi furax que moi, j’ai envie de lui coller mon poing dans la gueule pour ne pas m’avoir laissé faire mon œuvre. Je jette un bref regard à Sam qui n’est pas plus calme que moi.

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Samuel J. Donnelly
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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyLun 19 Mai - 16:08


Welcome to the murder city


J’ai presque envie de sourire quand le vieux nous sort son joli discours bien préparé, il a pourtant pas l’air vraiment sûr de lui. En même temps je le comprends, pour une fois on fait bloc, les fils Donnelly au grand complet y a de quoi en faire pisser plus d’un dans leurs frocs et s’il espérait vraiment se tirer comme ça, il fallait clairement pas compter sur moi pour le laisser faire et à en croire la tronche que tirait Aahron sur lui non plus. C’était un peu facile après tout, de venir faire le beau devant le gamin et de prendre ses jambes à son cou dès qu’il était question de faire face aux vraies questions, parce que des questions sans aucune réponse on en avait un paquet pour lui. Espérons qu’il avait préparé ses réponses aussi bien que son introduction, il allait clairement en avoir besoin.

Sauf que rien n’est aussi simple, ca ne l’est jamais, aussi il avait suffi qu’Aidan ouvre la bouche et nous donne sa propre version, une version qui me fait serrer les dents, mes poings se referment sur eux-mêmes et je prends sur moi autant que je peux dans l’instant. C’est quoi leur putain de problème à ces consanguins de merde hein ? Vraiment ? Super la figure d’autorité, venir voir un gosse qui vient de perdre ses parents pour lui dire ca. Je trépigne littéralement, en réalité j’en ai pas tant le temps que ca puisque c’est notre aîné qui perd le contrôle et se jette sur le shérif pour lui en coller une, j’esquisse un geste vers lui mais me ravise après tout ca me démangeait moi-même et ca lui ferait les pieds à ce gros con de flic.  Je suis pas plus étonné que ca de la part de mon frangin même si en temps normal c’est mon job de merder et finir au poste pas le sien. Bien évidemment Isaac Ô saint Isaac s’interpose rapidement et éloigne Aahron qui n’a pas particulièrement l’air ravi de la chose.

« Rien à foutre. T’as entendu ce qu’il a dit ? Tu crois que l’gamin a besoin de ça ? Qu’ON a besoin de ça ? D’un merdeux pareil ? »

Moi je reste là stoïque et pendant que tout le monde a les yeux rivés sur eux, je jette un coup d’œil à Aahron et je sais pas trop ce que j’y ai vu sans doute une colère que je ne connais que trop bien et je voyais bien que malgré ce que pouvait lui dire Isaac, ca n’était pas vraiment suffisant pour le calmer ou peut-être que tout ca n’était qu’une supposition qui m’arrangeait mais en tout cas ca a été amplement suffisant. Je m’avance sans précipitation, l’air de rien avant de coller mon poing dans la tronche du shérif sans demander mon reste. Aoutch il a la peau dure ce con, je secoue mon poing comme si ca allait faire disparaître cette sensation grisante mais pénible d’électricité, tout le monde s’était arrêté, enfin par tout le monde j’entends mes frères, je m’attends à ce que quelqu’un gueule mais le silence gagne l’entrée de la baraque, il n’y a que les gémissements du shérif qui résonne à présent contre les murs. Je prends mon air de petit malin, celui là même qui agace.

« Alors shérif  et maintenant qu’est-ce qu’on fait on discute ici ou vous préférer m’emmener directement dans votre petit bureau ? »

Il valait mieux moi que Aarhon pas vrai ? De toute façon je passais mon temps à finir au poste pour un truc ou un autre alors une visite de plus ou de moins ca ne changerait pas grand chose pour moi alors que mon frangin lui finirait probablement par s’en vouloir de ne pas avoir donné le bon exemple ou une connerie du genre et puis je servais pas à grand chose a part foutre la merde, c’est ce qu’il m’avais dis y a quelques mois après tout.

Je jette un coup d’œil autour de moi un peu machinalement, je sens que ca va probablement bientôt être ma fête que ca vienne d’un côté de la pièce ou de l’autre, c’est en tout cas ce que je me dis en reportant mon regard sur le shérif de Grayson qui a l’air particulièrement en colère.


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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptyJeu 29 Mai - 12:49

Nightmare.

C’est le début de la fin.
Je le sais, ils le savent. L’issue va être périlleuse. Tendue. L’air est électrique depuis que la porte des Donnelly s’est ouverte, depuis que le jeune m’avait fait entrer. Malgré tout, je n’aurais échangé ma place avec Nathaniel, mon très cher ami, contre rien au monde. C’est ce que je me répétais. Le type était … curieux, un peu beaucoup trop. Tout à fait le genre à aller faire les pendaisons de crémaillère avec sa femme, comme deux Faucheuses qui veulent un avant-goût de leurs prochaines victimes. Ils me faisaient penser à ces gens dans le film « American Nightmare ». Tout mielleux et dégoulinant de bonnes intentions. Je pouvais parier que Nathaniel adooooorerait vivre dans une époque semblable à celle de ce film. Il était assez taré pour ça.
Oui, je préférais être le comité d’accueil de Grayson. Enfin … ça, c’était avant que ce sale petit insolent ouvre sa grande … bouche. Peut-être que finalement, Nathaniel et sa femme avaient engendré des gosses !

Hors de leur contexte, mes propos étaient … OK, je passais pour un con infini. Surtout que le petit avait ses frères avec lui, et qu’aucun n’allait remettre en doute ses paroles. Mais en même temps, c’est vrai, quoi ! Ils pensaient vraiment retrouver leurs parents en vie et qu’ils finiraient tous happily ever after ? Il y a bien longtemps que j’ai bien compris qu’on ne gagnait pas toujours. Parfois, il faut accepter notre défaite pour avancer.
Mais je me retrouvais un peu trop vite à mon goût sous le poing menaçant de l’aîné, à deux doigts de me frapper. Un autre frère l’entraîne hors de ma portée. Loué soit le seigneur, pensais-je avant de me faire attaquer d’un autre angle, putaaain ! Mais ils étaient combien ces foutus Donnelly ? Il avait visé la pommette. Il avait visé la pommette. Je passais deux doigts dessus et … rien. Lui, il avait eu chaud aux fesses. Bon, d’ici quelques instants, j’aurais un beau dégradé de bleu sur ma joue, qui ne se verraient qu’à moitié à cause de ma barbe et de ma peau, et d’ici deux ou trois jours, plus rien ne serait visible. Il aurait clairement dû viser le nez, vu là où il était …
Et l’autre ose parler. Il aurait pu continuer à me frapper. Mais non, il a un air qui donne envie de répliquer, de cogner plus fort. J’enfonce mes poings dans mes poches pour ne pas répliquer, alors que je lâche un rire nerveux : ah, mais on dirait qu’il n’y a que la vérité qui blesse ! Enfin, qui me blesse dans le cas présent. Putain, que ça me démangeait, de lui rendre la pareille. Mes doigts trouvèrent mon paquet de clopes. Mais qu’est-ce que ce type m’agaçait.
- Prenez garde. Cette ville n’aime pas beaucoup les étrangers. Regardez où ça a mené vos parents … Je jetais un regard dédaigneux à celui qui m’avait frappé en passant devant lui. Pas de ma faute s’il était sur le chemin de la sortie. Je pris tout mon temps pour rejoindre ma voiture, m’allumant une cigarette sur le chemin. La meilleure que j’ai jamais fumé. Que Dieu me préserve de voir leurs petites têtes de rats trop souvent ...

The next time ...:
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MessageSujet: Re: 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] 01. Welcome to the murder city [SIBLINGS & Hippolyte] EmptySam 31 Mai - 13:42

Welcome to the Murder City

« 20 décembre 2013 »
Qu’il le cogne ! Mais qu’il le cogne putain ! Sauf qu’Isaac retient le geste d’Aahron et l’empêche son lot de consolation pour avoir eu à supporter les remarques du shérif de Grayson. Le petit blond en chialerait presque tant il se sent lésé, frustré. Il se sent amputé d’une vengeance qui devait lui revenir de droit. Ça le met en rage…
Tout le monde est trop accaparé par ce qui se passe du côté de ses ainés pour voir que ses lèvres se sont retroussées pour découvrir ses dents. Sauf que ce ne sont pas ses dents, ni ses lèvres, se sont celles de l’Autre. Celui qui a glissé son pied dans l’entrebâillement de la porte qui s’est ouverte quand Aidan a eu la faiblesse de fermer les yeux pour s’endormir.
Ça ne dure qu’une seconde. Et quand l’Autre s’efface, Aidan reste un peu hébété. Ses paupières battent pendant qu’il tente de chasser cette impression étrange. Il a du avoir un genre de micro malaise, un étourdissement, rien de plus. Ça lui arrive souvent ces temps-ci. Ce n’est rien. Au moins, il ne s’est pas fichu la honte en tombant par terre comme une merde.  

Il sursaute encore. Samuel vient de foutre son poing dans la tronche du shérif. Aidan a du mal à comprendre tout ce qui se passe, à cause de son petit tour aux abonnés absents. Il reste sans bouger, à fixer le shérif qui a encaissé sans trop de problème l’attaque. Il le voit porter ses mains à son visage et Aidan se demande s’il a mal. Il espère qu’il a mal. Mais ça n’a pas l’air d’être tellement le cas… Et pendant que le silence s’étire, chargé de tension, le plus jeune commence à culpabiliser. Sa mère n’aurait pas approuvé du tout ce qui vient de se passer dans l’entrée, et n’aurait pas apprécié qu’un de ses fils éprouve la moindre satisfaction à voir une autre personne souffrir. Margaret ne les a pas éduqués comme ça…

«Prenez garde. Cette ville n’aime pas beaucoup les étrangers. »  
Sa culpabilité à l’égard du shérif s’arrête là, sur ces mots. Et il recommence à espérer qu’un de ses frères le cogne, conscient de ne pas avoir la même force qu’eux. Si Hickok n’avait pas tourné les talons sur cette réplique pour s’échapper de leur maison de location, il aurait quand même fini par tenter sa chance et s’essayer à le cogner, quitte à se faire mal au passage. Tant pis s’il avait fini au poste, ou aggravé sa blessure au poignet (parce qu’un coup porté avec son plâtre aurait certainement fait plus de dégâts) il aurait au moins eu la satisfaction de faire disparaitre son sale air suffisant de sa face de connard de shérif. Ce connard de shérif qui pensait pouvoir le traiter comme une merde, le pensait faible…
Mais le shérif est loin dans l’allée à présent et Aidan garde ses poings étroitement serrés, ses ongles courts s’enfonçant dans ses paumes.  
« Et elle leur fait quoi exactement aux étrangers cette foutue ville ? » cracha-t-il entre ses mâchoires crispées elles aussi, avant de faire volte face et de disparaitre en vitesse dans les étages.
Aidan n’a aucune envie que ses frères le voient encore pleurer de colère ou se mettent à lui poser un tas de questions sur son échange foireux avec Hickok... Il file s'enfermer dans la salle de bain et se laisse glisser contre le bois de la porte, entourant ses genoux relevés de ses bras minces. Il ne pleure plus finalement. Il tremble de colère.
Son regard se porte devant lui, dans l'obscurité de la salle de bain qu'il n'a pas allumée, et quand il reprend la parole, sa voix est tranchante, dure.
« Elle leur fait quoi...? »  


© Chieuze

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