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 02. A price to pay - PV Summer

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MessageSujet: 02. A price to pay - PV Summer 02. A price to pay - PV Summer EmptyDim 11 Mai - 17:17


       
Summer & Elizabeth
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C’est la semaine la plus longue de l’année, la période des congés que tout le monde veut prendre.  C’est bien normal, non ?  Tout le monde a une famille… Des enfants, des parents, des petits amis ou des maris dont on veut profiter pendant les fêtes.  Je n’ai donc jamais refusé à mes employés de prendre quelques jours entre Noël et Nouvel An.  Ca leur fait plaisir, ça leur permet de se reposer et de revenir en forme pour attaquer une nouvelle année.  Mais il est vrai que pour moi qui suis seule à bord de l’épicerie, c’est beaucoup de travail.  Mes parents m’ont déjà suggéré de fermer quelques jours, mais pourquoi je ferais ça ?  Pour rester seule chez moi à broyer du noir ?  Je n’ai pas d’enfant, mes parents je les vois tous les jours et si j’ai bien un petit ami, notre relation doit rester secrète.  Je n’ai donc aucune raison de fermer cette boutique, au moins le temps passe plus vite quand j’ai quelque chose à faire.  Sans compter qu’entre les fêtes, les clients ont tendance à se presser.  Comme si le monde risquait de s’arrêter à cause des deux jours fériés qui se succèdent.  C’est bon pour le chiffre d’affaires et cette raison seule me permet de justifier à tout le monde pourquoi je refuse obstinément de prendre des congés en décembre.

Et comme de fait, je n’avais pas eu une seconde à moi depuis ce matin.  Toutes les conversations tournaient autour de la fête de la veille et bien entendu les gens se montraient curieux de savoir ce que j’avais fait.  Ma réponse était toujours la même, j’avais été voir des amis qui habitaient en dehors de la ville et qui me tannaient depuis longtemps pour que je vienne les visiter.  La vérité c’est que pendant que tout le monde s’amusait au parc, Bob et moi nous étions retrouvés chez lui pour un moment en tête à tête.  Ca faisait des semaines qu’on n’avait pas eu l’occasion de se voir seul à seule, il n’était pas du tout évident de réussir à se trouver du temps pour se voir loin des yeux indiscrets, sans compter que Summer, la fille de Bob, ne devait rien savoir de notre liaison.  Je crois que le shérif commence à comprendre que cette situation me pèse de plus en plus et que je ne vais plus pouvoir supporter ça bien longtemps.  Ca fait des années que je mets ma vie entre parenthèse parce qu’il a peur de la réaction de sa fille concernant notre histoire… Mais sa fille n’a plus cinq ans, elle est adulte maintenant, elle étudie à l’université et même si elle n’a pas un caractère facile, elle n’a pas à décider de la vie de son père, ça ne la regarde pas.  Je ne peux qu’espérer que cette année sera la bonne.  Je n’ai pas envie de le perdre, je l’aime vraiment…  Et justement j’ai envie de construire ma vie avec lui.  Avoir des enfants, me marier, vivre ensemble…  Ce sont des projets que je veux enfin concrétiser pour de bon.


Fais attention en rentrant, j’ai mis les oeufs sur le dessus du paquet mais ne vas pas courir et tout casser !  Et dis à ta mère que je vais recevoir les graines qu’elle a commandé dans la semaine, je l’appellerai quand je les aurai.


Je souriais au jeune Dylan, 9 ans, un petit garçon que j’avais vu grandir, comme tous les enfants de la ville d’ailleurs.  Ici, tout le monde connaît tout le monde, ça a ses avantages et ses inconvénients.  Le gamin sortait joyeusement de la boutique mais j’étais déjà passée à la cliente suivante, je n’avais pas remarqué qu’au moment où il était sorti, une autre personne était entrée… Et cette personne n’était pas de bonne humeur… Pas du tout !

mocking jay.
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Summer A. Hickok
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MessageSujet: Re: 02. A price to pay - PV Summer 02. A price to pay - PV Summer EmptyDim 11 Mai - 18:27

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J'étais furax. Je sortais de chez moi, furibonde, prête à tout démolir sur mon passage, une vraie tornade. J'étais plus que tout remontée contre mon père, mais pour une raison que je ne m'expliquais pas, encore plus contre Pryde. Je risquais de lui péter les dents si je ne me retenais pas. Le temps que je sorte de chez moi, me souciant peu de porter une veste ou pas, que je marche jusqu'à l'épicerie, j'avais eût le temps de bien réfléchir à tous ce que j'allais lui dire.

Je déboulais dans l'épicerie, la tête haute, la démarche assurée, le regard rivé sur les caisses, à la recherche d'une seule personne. Cette personne, elle venait de me regarder. J'eu une poussée d'adrénaline, alors que la colère et la haine me gagnait de nouveau. En quelques enjambées j'étais devant sa caisse, bousculant un pauvre gamin qui n'avait rien demandé.

«Pousse toi de là, le mioche. » Dis-je sèchement, en serrant les dents. Je me plantais devant Elizabeth, le regard noir, la fixant avec haine. Depuis le temps que je la connais, depuis tous ce temps, elle se tapait mon père et tous deux ne m'en avait pas dit un mot. Depuis quatre ans. Depuis quatre ans, moi qui croyait qu'elle avait juste le béguin pour lui et que ce n'était pas réciproque, qu'il n'y avait rien de sérieux. Quand je pense que j'ai toujours répondu à ses sourires et ses paroles de politesses quand je l'a croisé. Tous ça pour quoi ? M'amadouer ? «Espèce de pute. Tu te tape mon père, depuis quatre ans sale trainée, vous vous foutez de ma gueule là? » Explosais-je, sans me soucier des gens autour. «T'as vu l'âge que t'as connasse ?! Putain, quelques années de plus et tu pouvais être ma sœur ! »

Je manquais presque de lui cracher au visage, je serrais tellement fort mes poings que mes ongles me transperçaient la chair. Provoquante, plus que jamais, je contournais le guichet pour me planter devant elle, pour être juste nez à nez avec elle, je me mettais à même pas trente centimètres de son visage. Je l'a fixé droit dans les yeux. «Mais t'as crû quoi ? Que j'allais t'accepter comme belle mère ? Nan mais laisse moi rire ! » Je riais nerveusement à son nez, la poussant d'une main, souhaitant lui faire perdre l'équilibre. «Tu sais ce que tu es ? » Demandais-je, en hurlant presque. «Une vraie p'tite trainée. Une grosse putain, une vraie salope ! Va te faire enculer par un autre ma chère, tu pige ? T'laisse mon père ! Tu le lâche, t'as compris ? Tu l'approche plus ! Va faire tes yeux de biche à un autre ! Va donner ton cul à un mec de ton âge, espèce de chaudasse ! » Cette fois j'hurlais, je montais crescendo, de plus en plus haineuse. «Tu remplacera pas maman, pigé ? La femme de mon père, c'est maman, tu ne sera rien pour lui ! » Je l'a bousculé plus fortement cette fois, à l'aide de mes deux mains. «Tu comprends quand j'te parle sale pute ?!! »

J'étais totalement sortie de mes gonds. Je pétais un câble pour de vrai, alors que je n'aurais jamais fait ça de ma vie, je crachais à ses pieds. Je me retenais de lui foutre un coup dans la gueule, mais ce n'était pas l'envie qui me manquait.




lumos maxima
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MessageSujet: Re: 02. A price to pay - PV Summer 02. A price to pay - PV Summer EmptyMar 13 Mai - 21:47


       
Summer & Elizabeth
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C’est une véritable furie qui a débarqué dans l’épicerie.  Dès que j’ai croisé son regard, j’ai su qu’elle savait.  Comment ?  Qui le lui avait dit ?  Est-ce que son père s’était enfin décidé à lui parler de notre liaison ?  Ca aurait été le plus logique, mais si ça avait été le cas, Summer ne serait pas ici, pas seule.  Sans doute que Bob m’aurait demandé de venir pour une discussion à trois, mais la gamine n’aurait pas pu venir ici dans cet état.  D’un seul coup, le gentil brouhaha des clients qui devisaient dans la boutique se turent.  Tout le monde devait se demander quelle mouche piquait la jeune fille et surtout, tout le monde était curieux de le savoir.  Je la voyais bousculer les gens et fronçais les sourcils.


Summer !


Rien, aucune colère ne lui permettait de se comporter de cette façon.  J’allais ouvrir la bouche pour lui demander de se calmer, mais je n’en ai pas vraiment eu le temps…  Franchement je n’imaginais pas qu’on puisse placer autant d’injures en une seule phrase !  Je la regardais, interloquée, parce que si je m’attendais à ce qu’elle soit furieuse, je n’imaginais quand même pas qu’elle puisse faire preuve d’autant de vulgarité… Surtout en public !  Dans l’épicerie, hormis les cris de Summer, c’est un silence pesant qui régnait.  Les gens la regardaient avec de grands yeux ronds.  Je crois qu’ils étaient non seulement choqués par sa façon de parler, mais aussi par ce qu’ils venaient d’apprendre, à savoir que le shérif et moi entretenions une relation depuis plusieurs années sans qu’ils se doutent de quoi que ce soit.

La gamine avait totalement pété un plomb, je crois qu’elle n’aurait pas été plus en colère si elle avait appris que je lui avais piqué son mec.  Je ne comprenais décidément pas pourquoi l’idée que son père retrouve enfin le bonheur la rendait si hargneuse et alors qu’elle contournait le comptoir pour venir se placer face à moi, je levais un index.


Summer tu arrêtes ça tout de suite !


Tu parles qu’elle m’écoute !  La voilà même qui me pousse en arrière.  Garder mon calme… Je dois garder mon calme.  La seule chose que j’ai en tête en ce moment, c’est lui mettre une baffe pour la calmer…  Mais je n’ai jamais levé la main sur elle et je ne compte pas commencer aujourd’hui, même si là elle me donne furieusement envie d’aller contre mes principes !  Elle hurlait, vociférait des insanités et j’entendais les spectateurs de cette scène se fendre en commentaires choqués.  Certains se demandaient si c’était bien vrai qu’Elizabeth Pryde et le Shérif avaient une liaison, d’autres trouvaient que la fille de l’homme de loi était sacrément mal élevée et que si elles étaient leur mère, elles lui laveraient la bouche avec du savon pour lui apprendre à mieux parler.  Je n’avais pas vraiment l’occasion de leur répondre que justement, une mère elle n’en avait plus et que tout le problème venait de là.  Bob avait fait de son mieux, mais à trop vouloir la préserver il avait fait d’elle une enfant capricieuse et égoïste.  Le ton montait encore et Summer me poussait à nouveau.  Je me rattrapais au comptoir et commençais à sortir de mon ahurissement.  Je saisissais un verre d’eau et le lui balançais à la figure.


Sortez !  SORTEZ TOUS !


Ca suffit, ils en avaient assez entendu comme ça et j’en avais marre que ma vie soit étalée devant toute la clientèle de mon magasin.  Ca se passait entre Summer et moi, qu’ils aillent commencer à colporter leurs ragots, je n’en avais plus rien à faire maintenant.  Quelle que soit la façon dont Summer avait appris la nouvelle, maintenant elle savait, et elle avait fait en sorte que toute la ville sache aussi.


De quel droit tu me parles sur ce ton ?!  Et qui a parlé de remplacer ta mère ?  Pas moi en tout cas !  Mais elle n’est plus là et aussi injuste que cela soit ce n’est pas pour ça que ton père n’a plus le droit au bonheur et si tu n’étais pas aussi égoïste tu serais heureuse pour lui au lieu de te mettre dans un état pareil !  C’est SA vie Summer, ça ne te regarde pas.  Bientôt tu vas partir fonder ta propre famille et tu n’en auras rien à foutre qu’il se retrouve tout seul, c’est ça ?  Il n’a pas de comptes à te rendre, et moi non plus.  Je ne suis pas ton ennemie, et je ne veux prendre la place de personne.  Mais j’aime ton père, sincèrement, je ne renoncerai pas à lui.

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MessageSujet: Re: 02. A price to pay - PV Summer 02. A price to pay - PV Summer EmptySam 17 Mai - 17:50

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Je ne lui avais pas permis de m'interrompre une seule seconde. Alors qu'elle se rattrapait au comptoir pour ne pas tomber à la renverse, elle sortit un verre d'eau de nul part qu'elle me balançait à la figure. J'eu un mouvement de recul, j'étais trempée. C'était censé faire quoi ? Me calmer ? Me faire taire ? Me rafraichir les idées ? Rien à faire, j'étais toujours aussi bornée. Mais j'e n'eu pas le temps d'ouvrir ma bouche, que la femme brune le fit.

«Sortez ! SORTEZ TOUS !» Hurla-t-elle à l'intention de ses clients. Je me tournais vers eux, ils paraissaient choqué. Surement par mon attitude, moi même je ne me reconnaissais pas, mais j'avais autre chose à penser à ce moment là, mon attitude, on verrait ça plus tard. Mais aussi parce qu'il venait d'apprendre la liaison d'Elizabeth et de mon paternel. Je n'étais pas venu à l'épicerie pour de la merde, j'étais venue pour casser les dents de cette pouffiasse et aussi pour mettre tous le voisinage au courant, comme ça avec de la chance, sous la pression elle se tirerait d'ici, la Pryde. C'est bien connu, tous le monde parle de tout à Grayson.

Certain s'étaient exécutés sur le champ, craignant la tempête qui arrivait, sans doute, d'autres étaient toujours présent, caché dans les rayons où simplement spectateur de ce qui se déroulait sous leurs yeux.

«De quel droit tu me parles sur ce ton ?! Et qui a parlé de remplacer ta mère ? Pas moi en tout cas ! Mais elle n’est plus là et aussi injuste que cela soit ce n’est pas pour ça que ton père n’a plus le droit au bonheur et si tu n’étais pas aussi égoïste tu serais heureuse pour lui au lieu de te mettre dans un état pareil ! C’est SA vie Summer, ça ne te regarde pas. Bientôt tu vas partir fonder ta propre famille et tu n’en auras rien à foutre qu’il se retrouve tout seul, c’est ça ? Il n’a pas de comptes à te rendre, et moi non plus. Je ne suis pas ton ennemie, et je ne veux prendre la place de personne. Mais j’aime ton père, sincèrement, je ne renoncerai pas à lui.
» Elle s'énervait. Elle s'énervait après moi. Alors si moi je n'avais pas le droit de lui parler comme j'en avais envie, elle non plus elle n'en avait pas le droit. Je serrais les poings et les dents, je ne savais pas ce qui me retenais de lui foutre un pain. Je n'en avais clairement rien à foutre de ce qu'elle me disait, mais vraiment r-i-e-n à foutre !

«Ferme ta gueule. Si tu m'parle comme ça, j'te parle comme je veux. Alors : Ferme là !» Dis-je, la mâchoire serrée. Je me tournais vers les clients. «Vous ! Si vous vous demandez, si vous avez bien compris. Oui vous avez bien compris mesdames, mesdemoiselles et messieurs : Elizabeth Pryde couche avec le shérif Hickok ! Allez donc rependre l'information dans tous le village, comme vous savez si bien le faire, mais attention, il ne s'agit pas seulement de sexe, bien sûr que non ! Elizabeth souhaite prendre la place de Mary, femme défunte du shérif ! » Criais-je à l'intention des habitants. Bien consciente que je lançais une rumeur. «Maintenant débarrassez le planché. Compris ?! » Ordonnais-je, froidement. Les quelques clients qui restaient, finir par partir et je me tournais vers la gérante de l'épicerie.

«Tu croyais pouvoir t'en tiré comme ça, en me sermonnant et me balançant un verre d'eau à la gueule ? C'est raté ma vieille ! C'est que le début de tes emmerdes et je compte bien te pourrir la vie !» Dis-je d'un ton froid et sérieusement menaçant, en m'approchant d'elle de nouveau, ne craignant pas un autre verre d'eau où je ne sais quoi d'autre.

«J't permet pas te t'incruster comme ça dans ma vie, dans la vie de mon père. OK ? J'veux pas te voir à la maison, sinon j'te jure que tu va passer un sale quart d'heure. Tu pige ? J'veux pas te voir près de mon père sale pute. Intéresse toi aux mecs de ton âge et désire des mioches d'un autre que mon père ! » Crachais-je. «Je sais très bien que tu va vouloir prendre la place de maman, tu va vouloir te marier et avoir des gosses comme toutes les nana de ton âge, me prends pas pour une bleue, j'suis pas conne.» Ajoutais-je toujours aussi froidement, en m'avançant un peu plus vers elle. «Crois pas que je suis une égoïste pétasse, j'essaye juste d'éloigner les vautours dans ton genre de mon père. J'veux pas d'une trainée à la maison. »

J'attrapais le verre d'eau, maintenant vide que m'avait balancé la garce, au visage et je le laissais tomber à ses pieds. Il se brisa en mille morceaux en atteignant le sol. Je gardais mes prunelles azur dans celle de l'épicière, bien décidée à la menacer et la provoquer d'avantage, tant qu'elle ne pigerait pas.







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MessageSujet: Re: 02. A price to pay - PV Summer 02. A price to pay - PV Summer EmptyDim 18 Mai - 17:24


       
Summer & Elizabeth
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Cette gamine est totalement à la ramasse.  Merde… elle se drogue ou quoi ?  Ne me dites pas que c’est une réaction normale on dirait carrément que j’ai couché avec son propre copain !  Je lui avais dit pourtant, que ce n’était pas bon de trop la couver…  Voilà ce que ça donne maintenant, elle se comporte carrément comme si son père était sa propriété.  C’était totalement insensé.  Quand je pense que Bob voulait que tout ça reste secret pour protéger sa fille, c’est bientôt moi qui vais avoir besoin d’une armure pour me protéger de cette furie !  En tout cas elle, elle ne se gênait pas pour balancer à toute la populasse l’information.  En plus elle leur demandait de faire passer le mot !  Vous pensez bien qu’ils n’auraient pas attendu qu’elle leur demande de le faire pour s’exécuter…  On est à Grayson, ne l’oublions pas.  Qu’est-ce qu’elle croit exactement ?  Que j’ai honte ?  Que je ne veux absolument pas que les gens soient au courant ?  Que ça m’ennuie qu’ils sachent ?  Ca fait des années que j’ai envie de pouvoir sortir librement avec le shérif, c’est plutôt lui que ça va mettre en rogne !  Mais ça, Summer semble s’en foutre totalement… Bien sûr qu’elle s’en fout, elle ne pense qu’à elle, comme toujours.


Ca y est ?  T’as fini ton petit numéro de sale gosse immature ?


Moi qui avais toujours dit à son père que Summer était plus intelligente qu’il le pensait et qu’elle accepterait notre relation, je me rends compte à quel point j’avais tort.  C’est complètement dingue, comme si j’étais la marâtre désagréable et autoritaire qui faisait tout pour éloigner son père d’elle…  Là elle aurait de quoi se plaindre, non ?  Je l’ai toujours traité avec respect, je ne me suis jamais immiscée dans sa vie.  Je ne pense franchement pas être quelqu’un de désagréable, bien au contraire.


Bordel Summer mais tu t’es vue là ?  On dirait une véritable psychopathe, tu ne penses pas que tu exagères ?


Vous pouvez me dire pourquoi j’essaie de la raisonner ?  Je crois que c’est peine perdue et qu’elle n’est de toute façon pas dans un état où elle peut entendre quoi que ce soit.  Bon dieu… J’ai l’impression d’être dans un mauvais film où la jeune et jolie fille angélique est en réalité une créature de l’enfer.  Je ne la reconnais pas, jamais je ne l’ai vue comme ça.  Qui aurait pu imaginer qu’elle réagirait de cette façon ?  Je crois que même son père n’imaginait pas ça, ça dépasse l’entendement.  La voilà qui, après un nouveau laïus rempli de menaces et d’insultes, casse le verre d’eau à présent vide par terre.


Oh que si tu es égoïste !  Est-ce que tu t’es demandée une seule seconde si ton père était heureux avec moi ?  Bien sûr que non, tu t’en fous complètement, tu n’essaies pas de le protéger, ce n’est pas protéger quelqu’un que de décider de sa vie à sa place !  Ca fait des années qu’on se prive d’une vie privée sans entrave pour te protéger, toi, toi et encore toi !  tu ne me permets pas ?  Je n’ai pas besoin de ta permission et ton père n’a pas à rester enchaîné à sa solitude parce que toi, si soucieuse de son bonheur, tu as décidé qu’il devait vivre avec un fantôme !  Il est assez grand pour prendre ses décisions, tu ne crois pas ?  Alors tu peux me traiter de tous les noms d’oiseaux que tu veux si ça te soulage mais ne crois pas que je vais céder à ton chantage et à tes intimidations.  Vis ta vie et laisse le vivre la sienne, tant que ton père sera heureux avec moi je n’abandonnerai pas, que ça te plaise ou non.  Alors maintenant tu vas sortir de chez moi tout de suite et aller soigner ton impolitesse ailleurs.  Est-ce que TOI, tu as compris ?

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MessageSujet: Re: 02. A price to pay - PV Summer 02. A price to pay - PV Summer EmptyDim 25 Mai - 9:46

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«Oh que si tu es égoïste ! Est-ce que tu t’es demandée une seule seconde si ton père était heureux avec moi ? Bien sûr que non, tu t’en fous complètement, tu n’essaies pas de le protéger, ce n’est pas protéger quelqu’un que de décider de sa vie à sa place ! Ca fait des années qu’on se prive d’une vie privée sans entrave pour te protéger, toi, toi et encore toi ! tu ne me permets pas ? Je n’ai pas besoin de ta permission et ton père n’a pas à rester enchaîné à sa solitude parce que toi, si soucieuse de son bonheur, tu as décidé qu’il devait vivre avec un fantôme ! Il est assez grand pour prendre ses décisions, tu ne crois pas ? Alors tu peux me traiter de tous les noms d’oiseaux que tu veux si ça te soulage mais ne crois pas que je vais céder à ton chantage et à tes intimidations. Vis ta vie et laisse le vivre la sienne, tant que ton père sera heureux avec moi je n’abandonnerai pas, que ça te plaise ou non. Alors maintenant tu vas sortir de chez moi tout de suite et aller soigner ton impolitesse ailleurs. Est-ce que TOI, tu as compris ? »

Je croisais les bras sur ma poitrine après m'être passé une main dans les cheveux. C'est bien beau de faire la morale, mais sait-elle seulement de quoi elle parle ? De quel droit ose t-elle me parler de cette manière, comme si j'avais des ordres à recevoir d'elle. OK, j'ai pas été correcte, pas du tout, mais après tout, si mon père ne m'avait pas annoncé la chose comme pour m'imposer Elizabeth comme belle mère, j'aurais peut-être pas réagis de cette manière, mais j'avais tellement besoin de me défouler et d'un souffre douleur sur qui passer mes nerfs. Elle a beau être mon ainée, j'ai pas envie de lui devoir le respect. Je faisais un pas vers elle, n'étant pas beaucoup plus petite qu'elle d'ailleurs, avec une bonne paire de talons, j'aurais pu la dominer d'une tête. Je plante mon regard noir dans le sien, les dents serrées.

«Exactement Elizabeth. Qu'il soit heureux avec toi ou pas, j'en ai rien à foutre. Je suis égoïste, t'as raison. Parce qu'il aurait dût être heureux avec maman, et avec personne d'autre, ça fait peut-être treize ans qu'elle n'est plus de ce monde, bientôt quatorze ans d'ailleurs, mais la seule et unique femme qu'il devait aimé, c'était maman, pas une pétasse de quatorze ans de moins que lui. Tu l'as bien embobinée ma cocotte, bravo. Mais en tant que fille d'Hippolyte, j'ai le droit de donner mon avis. Mon avis c'est qu'il n'a pas le droit de m'imposer une nouvelle femme en tant que belle mère. Même au bout de treize et longues années. Je veux plus que tout que mon père soit heureux, je peux te le garantir, mais moi je suis pas prête à le voir heureux avec quelqu'un d'autre, il devrait être heureux avec maman et personne d'autre ! Tu comprends ?! Pense ce que tu veux de ma manière de voir et de penser les choses, j'ai peut-être dix-huit ans, mais je vis encore chez mon père et il est hors de question que je doive vivre avec une autre femme à la maison. Quand je me barrerais, vis ta vie avec mon père, ce ne sera plus mon problème, mais en attendant, tiens toi écarté de lui, le plus loin possible. » J'avais dis cela avec le plus de calme possible.

Comme tout à l'heure à la maison, mes paroles sur maman, me firent monter les larmes aux yeux. Je serrais les dents et les poings plus fort, gardant mon visage de marbre face à Elizabeth. Je l'a regardé de haut en bas, je ne l'imaginais pas aux côtés de mon père, elle n'avait rien de maman, et d'un côté tant mieux, parce que sinon il m'aurait été difficile de lui tenir tête. Elle n'avait rien de maman, autant physiquement que moralement. Je ne l'aimais pas. Je ne l'aimerais jamais. Elle n'était pas faite pour vivre aux côtés de mon père, la seule femme qui devait vivre aux côtés de mon père est morte aujourd'hui. et je ne suis toujours pas prête à l'accepter. Tant que je n'accepterai pas la mort de maman, je n'accepterais que mon père refasse sa vie. C'est égoïste, peut-être, mais je m'en fou.





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MessageSujet: Re: 02. A price to pay - PV Summer 02. A price to pay - PV Summer EmptyDim 25 Mai - 16:31


       
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Elle avait réussi à me faire sortir de mes gonds. C’est un exploit, il n’est pourtant pas aisé de me mettre en colère et encore moins à ce point. Mais là je me retrouve face à une injustice flagrante, face à une enfant qui dépasse les bornes et veut me dicter ma vie, celle de son père, qui est prête à faire voler en éclats un couple heureux sous prétexte que elle, elle n’est pas d’accord. Je n’arrive pas à croire qu’on puisse être aussi égoïste, qu’on puisse avoir ce genre de raisonnement. Ce n’est pas une fille stupide à la base, on ne peut même pas accuser une crétinerie chronique de venir troubler son esprit. Je lui en veux, bien entendu que je lui en veux. Je n’ai jamais rien fait contre elle, je n’ai jamais essayé de m’immiscer dans sa vie, dans son éducation… Au contraire, pour son confort je me suis effacée. Et voilà que comme résultat, je me fais traiter comme la marâtre de Cendrillon. Ca me fout en rogne, sa façon de me parler me fout en rogne, son aplomb me fout en rogne. Si j’avais moi-même tué sa mère elle ne pourrait pas m’en vouloir plus tant je sens sa haine présente. Une haine que je ne mérite pas de recevoir avec tant de vigueur.

Essayer de lui faire entendre raison me semble bien difficile. Déjà à cause de son humeur, elle est bien trop noire pour que Summer puisse entendre quoique ce soit de raisonnable. Elle se fait juge et juré, m’accuse et me condamne alors que son dossier est totalement vide, juste parce qu’elle a décidé que c’était comme ça que ça devait se passer. Je suis en colère et perd un peu de ma diplomatie, je lui dis ses quatre vérités comme elle m’a dit les miennes, sans prendre de gants, même si mon langage reste malgré tout plus correct. Il n’empêche que malgré tout je ne pensais pas avoir à lui dire ce genre de chose un jour. J’ai toujours partagé cette envie qu’avait Bob de la protéger, en tout cas au début j’étais tout à fait d’accord avec l’idée d’y aller en douceur avec elle. Depuis un peu plus d’un an, je l’estime pourtant en âge d’entendre la vérité et assez mature pour l’accepter, mais je voulais que ça se passe bien, parce que tout simplement rien de négatif ne devait sortir de cette liaison qui comptait tant pour moi. Ca me rend dingue de la voir comme ça, de l’entendre s’obstiner dans son discours de dictateur effronté.

Elle ne veut pas que son père soit heureux avec quelqu’un d’autre que sa mère. En une phrase elle se contredit : Elle veut plus que tout le voir heureux, mais hors de question que ça soit avec quelqu’un d’autre que sa mère. Ce n’est pas comme s’ils étaient séparés et qu’elle pouvait toujours garder espoir… Sa mère ne sortira jamais de sa tombe, Bob ne pourra plus jamais être heureux avec elle. Est-ce pour cela qu’il doit être condamné à la solitude ? Ca lui pèse, je suis bien placée pour le savoir, tout comme je sais à quel point sa mère manque à Summer. Et l’entendre parler d’elle me touche, malgré toute ma colère. Je ne peux pas rester insensible à son chagrin, même si je sais que ça ne peut pas tout justifier. Pendant qu’elle me parle, j’ai encore envie de bondir plusieurs fois sur ce qu’elle dit, mais je tente tant bien que mal de retrouver mon calme. Ca ne sert à rien d’envenimer les choses. Je compte rester ferme, mais trouver un équilibre pour calmer le jeu. Alors je serre les dents sur ses insultes et baisse le ton pour lui répondre avec autant de douceur que possible.


Bien sûr que la mort de ta mère est injuste, personne ne va nier ça. Tu crois vraiment que s’il devait choisir entre elle et moi il me choisirait ? Evidemment que non ! J’en suis consciente ne t’en fais pas… Il n’a pas choisi de la quitter, il encore moins décidé d’être veuf. Quoiqu’il fasse aujourd’hui elle ne reviendra pas mais sa vie à lui n’est pas finie et quoi que tu en penses, elle est à lui Summer, rien qu’à lui. Il ne « refait » pas sa vie avec moi, il la continue en empruntant un autre chemin et ce nouveau départ ne signifie pas que ta maman est oubliée. Un nouveau lien n’abolit pas le passé, jamais, une personne n’en remplace jamais une autre. Je ne me suis jamais immiscée dans ton éducation et je ne le ferai jamais. « Belle mère » n’est qu’un titre, ce n’est pas un rôle que je tiens à jouer, tu es adulte, tu n’as pas besoin de ça. Les quatorze ans d’écart que nous avons ton père et moi ne changent rien aux sentiments qu’on se porte, je ne suis pas avec lui pour de mauvaises raisons, il n’a jamais été question de l’embobiner et d’ailleurs je n’ai rien à gagner. J’aurais pu être avec quelqu’un qui n’a pas déjà une fille a gérer, qui est plus riche, plus influent, là on aurait pu m’accuser de ne pas être sincère et de profiter de la situation. Je ne veux pas m’imposer dans ta vie Summer, si tu ne veux pas m’adresser la parole et bien soit, je m’y ferai. Je viendrai quand tu n’es pas là ou il viendra chez moi pour que tu n’aies pas à supporter ma présence… Mais je ne quitterai pas ton père, ne t’attends pas à ce que je cède à ton chantage.

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MessageSujet: Re: 02. A price to pay - PV Summer 02. A price to pay - PV Summer EmptyJeu 29 Mai - 18:13

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«Bien sûr que la mort de ta mère est injuste, personne ne va nier ça. Tu crois vraiment que s’il devait choisir entre elle et moi il me choisirait ? Evidemment que non ! J’en suis consciente ne t’en fais pas… Il n’a pas choisi de la quitter, il encore moins décidé d’être veuf. Quoiqu’il fasse aujourd’hui elle ne reviendra pas mais sa vie à lui n’est pas finie et quoi que tu en penses, elle est à lui Summer, rien qu’à lui. Il ne « refait » pas sa vie avec moi, il la continue en empruntant un autre chemin et ce nouveau départ ne signifie pas que ta maman est oubliée. Un nouveau lien n’abolit pas le passé, jamais, une personne n’en remplace jamais une autre. Je ne me suis jamais immiscée dans ton éducation et je ne le ferai jamais. « Belle mère » n’est qu’un titre, ce n’est pas un rôle que je tiens à jouer, tu es adulte, tu n’as pas besoin de ça. Les quatorze ans d’écart que nous avons ton père et moi ne changent rien aux sentiments qu’on se porte, je ne suis pas avec lui pour de mauvaises raisons, il n’a jamais été question de l’embobiner et d’ailleurs je n’ai rien à gagner. J’aurais pu être avec quelqu’un qui n’a pas déjà une fille a gérer, qui est plus riche, plus influent, là on aurait pu m’accuser de ne pas être sincère et de profiter de la situation. Je ne veux pas m’imposer dans ta vie Summer, si tu ne veux pas m’adresser la parole et bien soit, je m’y ferai. Je viendrai quand tu n’es pas là ou il viendra chez moi pour que tu n’aies pas à supporter ma présence… Mais je ne quitterai pas ton père, ne t’attends pas à ce que je cède à ton chantage.»

Elle voulait quoi, que je cède et que je m'excuse ? Que j'accepte que mon père soit heureux avec une nana de moins de quatorze ans de lui ? Jamais. Jamais je n'accepterais cette situation. Qu'ils couchent ensemble soit, mais je refuse de voir mon père heureux avec une nouvelle femme alors que moi je ne pourrais jamais l'être car personne ne pourra remplacer maman, personne. C'est égoïste et je m'en fou, je ne pense qu'à moi et je m'en fou, je ne veux pas voir le bonheur de mon père et des autres alors que moi je souffre, ça fait treize ans que maman est morte et alors ? Je devrais m'y faire ? Non, je ne m'y fais pas. Ma maman m'a été retiré, on m'a privé de maman alors que j'étais encore toute jeune et que j'avais encore besoin d'elle pour grandir.

Mais au lieu de pleurer maman à cette époque, j'ai soutenu papa, parce qu'il avait perdu l'amour de sa vie, j'ai été forte, j'ai compris, et j'ai été là pour lui, moi j'étais vivante et c'était à moi de combler le manque de maman par mon amour de petite fille, même si je ne pouvais remplacer l'absence de maman. J'ai tous fait à cette époque pour voir mon père sourire. TOUT. Au final, il est tombé dans les bouteilles, ce n'est que quand j'ai continué à grandir, avec un père présent tout de même, que j'ai fini par me dévoiler, ouvrir ma bouche et dire ce que je pensais de lui et ses bouteilles en fin de journée. J'ai toujours été là, d'une manière où d'une autre. Et maman aussi, elle a toujours été là dans nos cœurs, pour nous aider à continuer, à vivre sans elle.

Mais mon imbécile de père n'en à rien à foutre de tout ça, de toutes ces années passées. Non, bien sur que non. Depuis qu'il y a Elizabeth, seul son bonheur lui importe, celui de sa fille il s'en branle pas mal. La faute à qui ? Elizabeth. Qui lui fait tourner la tête et qui joue aux adolescentes effarouchées en battant des cils et en remuant les fesses. De sa faute, moi je dois continuer à vivre dans la peine, parce que jamais on ne me rendra ma mère.

Cette fois, au lieu de lui répondre, parce que j'en suis incapable, je prends tous ce qui me vient sous la main et je le balance à travers la boutique, rageant intérieurement, mes larmes roulant sur mes joues. Je serre les dents et continue de balancer tous ce que je trouve, ne me préoccupant pas d'Elizabeth et de ses avertissements. Je passe de l'autre côté, pour aller dans un rayon, envoyant des boites de conserves valser. Je suis peut-être bonne à interner au final ? Bonne à enfermer en cellule aussi ? Je vois rouge, je deviens folle et je rage, je pleure et sanglote de plus en plus.

Je fini par m'assoir par terre, le dos contre un mur, je me prends la tête entre les mains et pleure, pleure, pleure jusqu'à n'en plus pouvoir.

«Tu n'as pas le droit. Vous n'avez pas le droit! Papa était malheureux sans maman, il t'a rencontré et il est devenu heureux. Parce qu'une femme ça peut se remplacer. Moi j'étais malheureuse sans maman et je le suis toujours. et tu sais pourquoi ?! Parce qu'une mère ça se remplacera jamais ! Tu comprends pourquoi, maintenant ? Tu comprends pourquoi je suis comme ça ? Parce qu'il va falloir que je vois votre bonheur ! Que je vive avec votre bonheur tous les jours ! Et moi je serais jamais heureuse parce que mon bonheur était avec maman ! TU COMPRENDS ? » Hurlais-je, en pleurant.

J'étais au bout du rouleau, au bout de ma vie. Moi même ne comprenant pas mon comportement excessif.




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MessageSujet: Re: 02. A price to pay - PV Summer 02. A price to pay - PV Summer EmptyJeu 29 Mai - 22:01


       
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Est-ce que j’allais réussir à lui faire entendre raison ? Rien n’est moins sûr. Summer semble hermétique à tout bon sens, je ne l’ai jamais vue dans un tel état de nerfs et je me sens totalement impuissante face à son comportement insensé. Est-ce qu’il y a quelque chose à dire qui pourrait faire mouche et l’aider à accepter ? Quitter son père est pour moi une idée totalement hors de question et je n’ai pas du tout envie de vivre sans arrêt dans l’affrontement avec elle. C’est pourtant ce qui risque d’arriver si elle s’obstine à me voir comme une ennemie.

Je ne parviens pas à comprendre pourquoi elle réagit de la sorte. En quoi est-ce si terrible pour elle de nous imaginer ensemble ? Après tout elle pourrait plus mal tomber, non ? La ville regorge de femmes célibataires qu’il vaut mieux ne pas fréquenter tant elles sont désagréables, futiles ou mesquines qui n’auraient pas hésité à lui rendre la vie infernale. Mais je crois que de son point de vue je ne vaux pas mieux et que le simple fait que son père ait une femme dans sa vie lui est insupportable. Qu’est-ce que je peux faire contre ça ? Rien du tout. J’essaie juste de calmer un peu la situation, de garder le contrôle de mes nerfs parce que je dois avouer que la jeune fille a été beaucoup trop loin et a vraiment réussi à me foutre en rogne. Je me dis que tenter de l’apaiser m’apaisera aussi et qu’au point où on en est, autant essayer, ça ne coûtera rien.

Résultat ? La tornade se déchaîne dans le magasin et commence à balancer tout ce qu’elle trouve sous la main à travers la boutique qu’elle bombarde avec des boîtes de conserve. Summer est en pleine crise d’hystérie et j’évite de justesse une boîte de chili con carne qui s’écrase contre le miroir derrière moi. Je me baisse derrière le comptoir pour me protéger des projectiles lancés par la fille du shérif qui commence à sangloter. Les bruits cessent… Je reste encore quelques secondes accroupies avant de me redresser lentement pour balayer la pièce des yeux. Je repère vite la jeune femme, assise par terre la tête entre les mains. D’un coup elle n’est plus la folle hystérique qu’elle était quelques secondes auparavant mais redevient cette petite fille que j’ai connu pour l’avoir vue souvent venir à la boutique avec sa mère lorsque j’étais moi-même adolescente.

Je déteste ça. Je déteste la voir pleurer comme ça. Elle a beau m’en faire voir de toutes les couleurs, la savoir malheureuse me fend le coeur. Je m’avance doucement vers elle alors qu’elle commence à me parler, à m’expliquer sa peine, sa difficulté à voir son père remplacer sa mère quand elle ne pourra jamais remplacer sa maman. Ce discours me tire les larmes à moi aussi… J’ose à peine imaginer ce qu’elle a dû ressentir quand sa mère est morte et voir qu’elle n’a jamais réussi à faire le deuil est terrible. Ca ne peut pas ne pas me toucher… Toute ma colère retombe d’un coup. Summer est sous le choc, paumée et en cet instant, je ne parviens pas à lui en vouloir.


Oui, je comprends.


J’avais répondu à son hurlement d’une voix douce tout en m’agenouillant à côté d’elle. Je ne savais pas quoi faire, quoi dire pour la réconforter. Que j’allais quitter son père ? Bien sûr que non… Ca ne l’aiderait pas de toute façon, son problème est ailleurs, elle doit faire le deuil de sa mère et ça c’est la chose la plus difficile qu’on puisse lui demander.


Ta mère ne pourra jamais être remplacée, ni pour toi ni pour ton père. Elle fait partie intégrante de votre vie, de votre histoire, et le fait qu’il soit avec moi aujourd’hui ne veut pas dire qu’il remplace ta mère, je suis une autre partie de sa vie, totalement indépendante. Et toi aussi tu seras heureuse un jour Summer… Quand tu seras mère à ton tour tu découvriras un nouveau bonheur, qui n’aura rien à voir avec celui que ta maman t’apportait, mais qui te rendra heureuse malgré tout. Ne te ferme pas à la vie, elle peut encore t’apporter de belles choses et même si elles ne pourront jamais compenser ce qui t’a été enlevé, elles seront bonnes à prendre.


J’avais envie de la prendre dans mes bras pour qu’elle puisse y pleurer tout son saoul mais je n’osais pas… Je ne voulais pas envahir son espace et déchaîner à nouveau sa colère. Moi aussi j’étais paumée pour le coup… Bien paumée.

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MessageSujet: Re: 02. A price to pay - PV Summer 02. A price to pay - PV Summer EmptyDim 1 Juin - 11:42

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«Oui, je comprends.» Cette simple réponse, m'avait fait taire. Elle l'avait dit doucement, presque murmuré. Elle comprenait. C'était bien la première. J'avais cessé de sangloter mais j'étais toujours agitée par mes hoquets. J'essayais de retenir mes dernières larmes, quand elle s'agenouilla à côté de moi. Sur le coup, je bloquais ma respiration, ayant peur qu'elle ne me passe un bras autour de l'épaule. Je crois que je n'aurais pas supporté un geste de plus. «Ta mère ne pourra jamais être remplacée, ni pour toi ni pour ton père. Elle fait partie intégrante de votre vie, de votre histoire, et le fait qu’il soit avec moi aujourd’hui ne veut pas dire qu’il remplace ta mère, je suis une autre partie de sa vie, totalement indépendante. Et toi aussi tu seras heureuse un jour Summer… Quand tu seras mère à ton tour tu découvriras un nouveau bonheur, qui n’aura rien à voir avec celui que ta maman t’apportait, mais qui te rendra heureuse malgré tout. Ne te ferme pas à la vie, elle peut encore t’apporter de belles choses et même si elles ne pourront jamais compenser ce qui t’a été enlevé, elles seront bonnes à prendre.»

Je relevais la tête, rivant mon regard sur le visage d'Elizabeth. Elle était sincère, je le lisais sur ses traits et sa façon de me regarder. Elle était compréhensive, elle voulait m'aider. Mais pas en quittant mon père, parce qu'elle savait qu'au fond ça ne changerait rien. Et puis quelle femme voudrait quitter l'homme qu'elle aime. Pour ça aussi, je suis sûre qu'elle est sincère, elle l'aime vraiment. C'est une femme honnête, malheureusement je ne pourrais jamais l'apprécier. J'ai trop de haine en moi pour l'apprécier un jour.

On m'a volé ma mère, et en quelque sorte elle me vole mon père. J'ai beau avoir dix-huit ans, j'aurais toujours besoin d'un parent. J'ai l'impression de n'être qu'une petite fille encore, qui a besoin de papa et maman pour s'épanouir complétement. Je n'ai pas eu le droit à cette enfance toute belle toute rose, papa était présent, mais pas assez et aujourd'hui il le sera encore moins, alors qu'il n'est jamais trop tard pour rattraper des années de retard, lui il a déjà baissé les bras.

Je me passe une main dans les cheveux, avant de m'essuyer le visage dans la manche de mon sweatshirt. «Tu ferai une bonne mère Elizabeth. Mais, et je suis navrée, ce n'est pas ce que je te souhaite avec mon père. » J'avais dis ça sèchement, et mon visage avait retrouvé toute sa froideur. Je me redressais, regardant l'heure sur mon téléphone. Il fallait que je rentre si je ne voulais pas croiser mon père dans le salon. Alors, sans même l'a regarder ni lui adresser un au revoir et encore moins un sourire. Ni même un petit "désolée pour tous ce bordel", je me dirigeais vers la sortie de l'épicerie.

Une fois dehors, je soufflais un bon coup. Je m'étais défoulée, au fond de moi je me sentais un peu coupable d'être autant égoïste, mais je n'accepterais pas le bonheur d'Elizabeth et mon père tant que moi je ne serais pas heureuse sans maman.

Les habitants me dévisagèrent, je n'y prêtais pas attention, bien trop fatigué d'avoir pleuré et gueulé autant. Je reprenais ma marche en direction de la maison.




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MessageSujet: Re: 02. A price to pay - PV Summer 02. A price to pay - PV Summer EmptyDim 1 Juin - 21:00


       
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Je ne perds pas espoir.  Je ne veux pas imaginer que le temps passant n’arrangera pas les choses.  Je ne dis pas non plus que ça se fera dans les mois qui arrivent, mais dans quelques années, qui sait ?  Peut être que quand Summer sera elle-même mère elle comprendra que la seule chose qu’une maman désire pour son enfant c’est qu’il soit heureux et que sa mère n’aurait pas voulu la voir grandir avec toute cette peine, toute cette rancoeur qui la rend malheureuse et qu’il ne sert à rien de ressasser.  Vraiment… J’espère sincèrement qu’elle finira par ouvrir les yeux et qu’elle apprendra à faire son deuil, qu’elle comprendra qu’elle a le droit de le faire et que ça n’enlève rien à l’injustice de la vie.

Comment ne pas être empathique en ce moment en voyant cette jeune fille effondrée de chagrin sur le sol de l’épicerie ?  J’ai encore mes parents, je ne peux pas savoir ce qu’elle ressent vraiment, mais oui, je peux comprendre à quel point le manque de sa mère peut lui être cruel.  Je peux comprendre qu’elle ne veuille pas voir une étrangère entrer dans la vie de son père, à quel point ça peut être déstabilisant pour elle.  Hippolyte n’a pas eu de précédente longue liaison depuis la mort de sa femme, Summer n’a pas été habituée à voir son père refaire vraiment sa vie, accepter quand elle n’a pas encore fait le deuil de sa maman ne doit pas être chose aisée.

J’essaie de lui parler doucement, sincèrement, de ne pas la braquer à nouveau par des mots mal posés ou des gestes trop affectueux.  J’aurais tant aimé qu’une complicité nous unisse, qu’elle puisse trouver en moi une oreille attentive, quelqu’un sur qui elle peut compter.  Summer ne veut pas de ça, tant pis, mais si elle me déteste, moi je ne la déteste pas du tout.  Je ferais une bonne mère, oui je sais…  Tout comme je sais qu’elle prendrait très mal l’annonce de l’arrivée d’un enfant.  Je hoche doucement la tête, comme pour dire « je sais », et la regarde s’essuyer le visage puis se lever pour quitter la boutique.  Une famille, c’est ce que je veux construire avec Bob.  Plus que tout il me tarde de porter ses enfants et d’enfin pouvoir vivre une vraie vie de couple, de famille avec lui.  Ca sera une nouvelle épreuve pour Summer, pas une joie.  Mais est-ce que c’est pour ça que son père et moi devons continuer à mettre notre vie entre parenthèses ?

Je soupirais, et alors que je voyais à travers la vitrine la jeune femme s’éloigner, je laissais s’échapper quelques larmes qui me brûlaient les yeux.  Une raclette, une grande poubelle, je commençais à ranger tout le bordel qu’il y avait dans l’épicerie.  Si seulement c’était aussi de ranger le bordel qu’il y a dans ma vie… Si seulement.

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