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 00. In the lands of gods ands monsters, we were angels. # Alex, Bonnie, Tyler.

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Bonnie B. Hall
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ÂGE : 22
LOGEMENT : Entre chez l'oncle à Grayson même et Ethan à Trimble
OCCUPATION : Danseuse / dealeuse
HUMEUR : Ta mère.
ETAT PHYSIQUE : Plutôt fatiguée par les récents évènements, style avortement, bagarre tout ça.

29/12/13 : bagarre avec Carter > visage tuméfié, côte cassée, main droite fracturé. Bleus et autres blessures au visage. Rambo quoi.
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MessageSujet: Re: 00. In the lands of gods ands monsters, we were angels. # Alex, Bonnie, Tyler. 00. In the lands of gods ands monsters, we were angels. # Alex, Bonnie, Tyler. - Page 2 EmptyJeu 26 Déc - 1:11


Otherside Հ ©Red Hot Chili Peppers.

Bonnie hoche la tête lorsqu’il lui présente la canette en signe d’explications. Pas besoin qu’il formule ses idées, elle comprend, alors elle se ravise dans son geste et referme le paquet de gâteau qu’elle pose sur ses genoux. Ses mains entourent le gobelet de café qui se refroidit déjà et ses lèvres endolories aspirent silencieusement le breuvage dégueulasse. Plus de la pisse de chat qu’autre chose en somme. Mais ça lui passe par-dessus la tête, et elle occupe sa bouche pour ne pas avoir à déverser un nouveau flot de conneries ou de larmes, un truc qui assècherait le Nil. Ses yeux restent rivés sur la porte et la rouquine essaie encore de percer son secret répulsif, en démantelant mentalement les différentes composantes de cette dernière. La clenche métallique, le seuil mal délimité voir absent, les gonds imposants et facilement démontables, la panneau blanc à l’unique motif circulaire d’un vert-bleu tirant sur les couleurs du vomi ou du néant. Bonnie déteste cette porte de toute ses forces et son hublot vicieux qui semble la narguer, lui dire qu’elle pourrait bien voir ce qui s’y passe, du côté maudit, mais qu’en fait non. Parce que les junkies pathétiques viscéralement incapables ne peuvent passer cette étape. Et elle le sait. Alors elle continue de la fixer et de la démonter comme si, par la force de son regard accusateur, la porte maudite allait s’ouvrir sur le grand corps debout d’Alexander qui la regarde de son air habituellement incompréhensif. « Qu’est-ce-que tu fous là, t’as toujours pas arrêté de chialer comme une conne ? » Ben non, tu sais, parce que tu me fais peur sale con. Je sais que ça te fais rire derrière ton air de glace, mais c’est pas drôle. Tyler te dira la même chose.
Bonnie secoue la tête et détourne à nouveau ses yeux vers son café. Il ne fume plus. Par contre, elle, irait bien fumer une clope. Mais une fois de plus, elle s’imagine que de la nitroglycérine se serait comme par magie faufilée dans le tabac, en même temps que dans l’héro d’Ethan, et elle ne se lève pas. Puis elle a oublié son briquet, et intérieurement ça l’agace, parce que s’il y’a bien une chose au monde qu’elle déteste, c’est oublier son briquet. Et qu’on découpe ses fringues. Ou bien qu’on fasse un plâtre stupide à son chaton. Il y’a tellement de choses que Bonnie déteste, comme les plis sur ses fringues de boulot, quand Ethan ne prend pas la peine de les plier. Ou quand il s’endort un mégot entre les doigts, menaçant de cramer l’intégralité de l’appartement miteux. Elle déteste quand il se joue d’elle et qu’en plus, il enrôle Tyler dans sa blague foireuse. Elle déteste également quand il se tire un peu trop tôt le matin alors qu’ils viennent de se cramer, ensemble, toute la nuit, mais qu’il doit aller travailler. Puis Bonnie réfléchit et se dit qu’en fait, elle ne déteste plus tant que ça qu’il la touche, mais qu’elle ne veut pas avoir à tuer de nouveau ce qu’il mettra dans son ventre, parce que ça, elle hait, vraiment. Bonnie déteste avoir peur, ça n’est pas digne d’une vraie rousse camée enfant du diable. Elle déteste, aussi, les longs silences pesants, comme celui qui s’est installé dans la salle d’attente, réduite à l’espace ultra-confiné qui se dessine entre les deux corps avachis. De toute façons, Bonnie déteste tout. Comme une putain de carapace insensible.
La rousse dépose le gobelet sur la petite table, en ne frôlant qu’à peine le corps souple de l’indien puis se repose dans sa position de bossue, le regard tourné vers Tyler. Il fuyait son regard, et le voilà qui plonge ses yeux marrons dans le bleu océan de ceux de Bonnie, qui sent quelque chose de l’ordre du malaise se faufiler dans ses veines. Mais elle ne bouge pas. L’automatisme qui avait prit possession de son corps avait fini par défaire de sa peau les ondes malsaines du sentimentalisme. Comme éthérée, et anesthésiée, elle s’était laissée faire.

Bonnie plaque ses mains l’une contre l’autre et les enfonce entre ses cuisses, comme pour réchauffer le bout de ses doigts, sans lâcher Tyler du regard. Tyler, qui, soit dit en passant, est passablement livide et démantelé comme un pantin dont les fils ont étés coupés. Elle a envie de dire plein de choses qui restent collées contre les parois de son crâne, des trucs sur cette soirée pourrie, mais elle serre les lèvres. C’est pas le moment, elle même lui a dit. Et puis pourquoi enfoncer le couteau dans la plaie quand il est déjà bien enfoncé. Bonnie tient le sien bien fermement et se l’enfonce toujours plus chaque fois qu’elle se rappelle sa pitoyable prestation de la fin d’après-midi. Alors qu’elle allait s’enfoncer à nouveau dans un statisme robotique, les yeux dans le vide, la voix de Tyler s’écrase contre ses tympans.

« Bonnie… »

La prénommée ne réplique pas, et se contente de l’observer les lèvres pincées. C’est une nouvelle habitude qui se rajoute aux tocs qu’elle a développés avec l’avortement dernier. Et puis quelque chose se passe, d’un peu surnaturel. Bonnie se retrouve contre l’indien. Crispée, les lèvres blanches, elle reste là une seconde, puis deux, et trois.
Et relâche la pression. Son corps s’affaisse mollement contre celui de Tyler sans pour autant l’écraser. Inconsciemment elle fait attention à ne pas poser trop de poids sur son épaule, physiquement et psychologiquement car, il faut le dire, ce soir, Tyler s’est empêtré dans un tas de merdes mentales. Et c’est en partit la faute de Bonnie, ce qu’elle sait parfaitement. Mais ce rapprochement soudain, bien qu’il ne lui permette pas d’évaporer tout ses soucis l’espace d’une seconde, lui permet néanmoins de souffler un instant. Et contrairement à ce qu’elle pensait, Tyler n’est pas froid. Où peut-être bien que c’est la chaleur de Bonnie sui ricoche sur Tyler, peu importe, les frontières entre eux se dissolvent dans la tête de la rousse et l’espace d’un instant elle souffle. Sa tête posée contre son épaule, elle repousse ses cheveux et d’un poing fermé efface un quart des traces de maquillage noir sur ses joues, puis ferme les yeux.

Bonnie n’a pas la force de parler, pourtant elle a plein de choses à lui dire. Elle aimerait retourner quelques heures plus tôt, dans les magasins avec lui, complètement insouciants et dans une folie dépensière les amenant proches de la jouissance. Cependant elle campe sur sa position silencieuse, mais de manière plus décontractée. Son regard s’est détournée de la porte, ses yeux sont fermés et son visage enfoui dans le pull de Tyler. Son amertume à son égard ne s’envole pas, mais semble s’être allégée et elle lui entrave moins le thorax. A la place, ses paupières s’alourdissent et tout ce qui a pu se passer ce soir-là commence à se confondre avec les méandres du noir total, celui d’un sommeil qui voudrait manger Bonnie toute entière. Sans s’en rendre totalement compte, la rousse a recroquevillé ses jambes sur les sièges, a posé une main entre leur deux jambes, et s’est laissée faire malgré des élans de raideur qui la maintiennent éveillée chaque fois qu’elle se sent partir et empiéter un peu trop sur l’espace de Tyler.

« How long, how long
Will I slide
Separate my side
I don't I don't believe it's bad
Slit my throat
It's all I ever »
©


« Mademoiselle ? … Monsieur ? On me demande de venir vous chercher. Vous accompagnez bien Mr. Gray ? »



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Aël MacNamara
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MessageSujet: Re: 00. In the lands of gods ands monsters, we were angels. # Alex, Bonnie, Tyler. 00. In the lands of gods ands monsters, we were angels. # Alex, Bonnie, Tyler. - Page 2 EmptySam 15 Fév - 11:28

- Le corps présente des entailles compatible avec la théorie du suicide, établie précédemment. Nombreuses marques de coupures antérieurs à la mort, possible mutilations. Aël est précis, méticuleux et pointilleux. Un à un il traque les petits défaut, ces petites choses qui n'ont rien à faire sur le cadavre d'un adolescent. Il traque et dénonce,  enregistrant les conclusions de l'autopsie.
L'irlandais procéde toujours ainsi et il tient à sa routine de travail qui ne l'empêche pas d'y aller parfois de son petit commentaire. Il s'adresse au mort comme on s'adresserait à un viel ami, engageant des discussions qui ne trouvent jamais d'écho. Il aime ses monologues, sachant apprécier sa propre compagnie. Il aurait d'ailleurs pu rester enfermé sur lui même, si il n'avait pas eut cette... curiosité pour ce monde étrange qui gravitant autour du sien si logique.
Et qu'il s'en réjouissait. Si il aimait ses conversations avec lui même, il aimant encore plus celles que Tyler tenaient. Et tant mieux si elles viraient souvent vers le monologue. Un léger sourire passe furtivement sur ses lèvres, alors que ses pensées le ramène vers son Indien. Aël savoure d'autant plus l'instant tant il est rare que le passé puisse lui fournir un quelconque ressentie.

Cependant, il se reprend vite, l'heure est au travail et non à la rêverie, il a un temps pour chaque chose. Revenu dans sa réalité de logique, Aël se replonge dans son autopsie, oubliant jusqu'au tic tac infini qui s'échappe de l'horloge mural.
Dans une journée habituelle, Aël resterai ici jusqu'à la nuit tombé. Il n'avait rien de prévu en soirée, savait Tyler occupé et voulait poursuivre son travail si bien commencé... sauf que ses journée habituelles étaient finit depuis sa rencontre avec l'indien... preuve étant son téléphone sonna alors qu'il s'était fait un point d'honneur de le couper durant toutes ses autopsies. Il tiqua légèrement, c'était encore à cause de son cadet ça... si il n'entendait pas son portable, il ne répondait aux SMS que de nombreuses heures après, sauf qu'avec Tyler, les réponses se devaient souvent d'être rapides.

- Excuse-moi. Je n'en ai pas pour longtemps.                                        
Il posa un bref instant ses doigts sur son épaule, avant de retirer ses gants, de se laver les mains, non sans avoir rangé avec minutie scalpels et autres accessoires.
Bingo. Tyler. L'irlandais ne regarda qu'à ce moment l'horloge mural et leva un sourcil face aux SMS... bon... il referma les yeux quelques secondes. Prenant sur lui pour intégrer cet élément qui venait gâcher l'organisation de sa soirée. Mais en même temps il ne pouvait décemment pas ignorer son téléphone.
Une longue inspiration et il repartit d'un simple j'arrive.
Le temps pour lui de remettre de l'ordre dans ses affaires et surtout de ranger le corps et il referme la morgue derrière lui, remontant les étages qui le sépare des urgences.

Sur le chemin, il ne sait que penser. Cette histoire d'overdose le travail, elle projette Tyler un peu trop près d'un danger mortel... qu'est ce qu'il fou à traîner avec des drogués aussi ? Il sait que son cadet est loin d'être prudent mais quand même... comment se fait il qu'il ignore autant ce qu'il peut foutre quand il n'est pas avec lui ? Il secoue la tête remontant les dernières marches... Poussant enfin la porte de service des urgences. Quelques collègues le salut au passage et pour quelques uns il se donne la peine de répondre, mais au final, Aël ne s'ouvrit à la réalité des autres qu'en apercevant son cadet sur une banc.... lui et la jolie rousse au caractère flamboyant... ce qui laissait peu d'ouverture quand au type qui devait avoir fait l'overdose.... Ce n'est pas dans ces cas là qu'il faut se dire que... Le monde est petit ?
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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: 00. In the lands of gods ands monsters, we were angels. # Alex, Bonnie, Tyler. 00. In the lands of gods ands monsters, we were angels. # Alex, Bonnie, Tyler. - Page 2 EmptySam 15 Fév - 17:16

In the lands of gods ands monsters, we were angels.

What do we say to death ?
Not today…

Il somnole sur le siège inconfortable, savourant la chaleur relative du corps de Bonnie à ses côtés. Tyler perd parfois la conscience de sa présence ceci dit et de sa propre existence pendant qu’il sombre dans l’oubli. Et puis il sursaute. Son corps a besoin de repos mais son esprit s’agite et lutte pour le maintenir alerte. Le moindre bruit attire son attention et l’arrache à sa torpeur. Il se sent nauséeux, faible, courbaturé. Et en même temps, tout ça a de moins en moins d’importance à mesure qu’il s’engourdi et s’abandonne… Jamais pour longtemps.
« Mademoiselle ? … Monsieur ? On me demande de venir vous chercher. Vous accompagnez bien Mr. Gray ? »
Il se réveille dans un sursaut et se redresse sur son siège en même temps que Bonnie. Tyler passe une main sur son visage fatigué et frotte ses yeux avant de se dégager la gorge pour répondre au médecin qui vient de les rejoindre.
« O-oui, on est… Oui. »
« Bien. Vous êtes de la famille ? »
Une pierre tombe dans l’estomac de cuisinier. C’est jamais bon signe quand ils posent ce genre de question… Non ? Ils n’ont pas droit d’annoncer le décès d’un patient à un parfait inconnu, ils ne peuvent le faire que face à un proche pour des raisons qui lui échappent un peu. Si Alexander allait bien, le type n’aurait pas posé cette question, il en serait venu directement à la partie : tout va bien les gars. On ne torture pas inutilement les gens alors il le leur aurait dit.
Putain ça a mal terminé. Ils ne sont pas rentrés à temps. Qu’est-ce qui lui a pris de proposer cette stupide virée shopping ? Il ne va pas porter la moitié des trucs qu’il a acheté ! Ty le sait parfaitement et depuis le départ alors à quoi bon ? Pour changer les idées à Bonnie ? En dédommagement des fringues que lui et son ami ont bousillés l’autre fois ? Putain la belle jambe que ça va leur faire maintenant…
« Oui, on…on est de la famille. Enfin c’est sa femme. Ils viennent tout juste de s’marier, moi je suis juste un ami…comme un genre de frère » ment-il effrontément, se redressant sur ses pieds pour voir si le gars va lui demander ou non de s’asseoir.
Bonnie l’imite, triturant nerveusement les manches de son vêtement, ce qui l’arrange pas mal vu qu’elle ne porte aucune alliance à présenter comme preuve de son union avec Alex…
S’il leur demande de s’asseoir c’est foutu. Tyler a presque l’impression de l’entendre le dire, et il lui faut un moment pour réaliser qu’il est totalement à côté de la plaque.
« Votre mari est tiré d’affaire. Nous l’avons placé en soins intensif pour… »
Tyler n’écoute pas. Il se branle de savoir tous les détails des opérations. Alexander va bien. Alexander est tiré d’affaire. Finalement, il a tout de même besoin de se rasseoir. Il se laisse tomber sur le siège qu’il venait de quitter et prend sa tête entre ses mains, son cœur cognant à tout rompre dans sa poitrine.
« Putain d’merde… » souffle-t-il, encore sous le choc de l’excellente nouvelle, avant de remarquer du mouvement à quelques pas de lui.

Et lorsqu’il relève ses yeux embués de larmes, il reconnaît la silhouette familière et tant désirée d’Aël. Et il éclate en sanglots. Sans trop réfléchir, il se remet debout et vient à sa rencontre, entourant ses épaules de ses bras pour venir se blottir contre lui. Rien à foutre de qui le voit faire. Il a besoin de lui et personne ne l’empêchera de profiter de sa présence. Ou du parfum particulier de sa peau qu’il respire à plein poumon pendant qu’il pleure sur son épaule, se laissant enlacer et soutenir en retour.
Tyler veut lui expliquer la situation mais il se rend rapidement compte qu’il est incapable de faire autre chose que chialer comme une merde et évacuer toute ses peurs, sa frustration, son chagrin et sa colère. Sa gorge est nouée au point de lui faire mal et il continue de pleurer.
Pourtant il est contraint de s’interrompre lorsque le type venu leur donner des nouvelles de l’état d’Alexander tente d’attirer son attention. Il se retourne et tamponne ses yeux tant bien que mal, appréciant de toujours sentir un bras d’Aël dans son dos qu’il caresse doucement pour l’apaiser.  
« Je suis désolé mais seule la famille proche peut avoir accès à… »
« Oui, oui, je sais. C’est pas grave » le coupe le jeune homme en reniflant, avant de faire signe à Bonnie d’approcher.
Le médecin s’écarte un peu pour leur laisser un peu d’intimité, après avoir adressé un signe de tête à Aël qui le lui a rendu.
 
Il appose une main sur l’épaule frêle de son ami, plongeant son regard encore un peu larmoyant dans le sien. Il reprend sur le ton de la confidence.
« Ca va aller maintenant, d’accord. Il va se remettre. Aël et moi on va aller chez vous et on va remettre de l’ordre. Faut qu’tu m’dises où j’peux trouver ce qu’il vous reste. Faut s’en débarrasser, d’acc ? »
Pas besoin de lui faire un dessin, elle sait certainement où il veut en venir. Pas le temps de vraiment lui présenter le médecin légiste non plus. Il lui jette tout de même un coup d’œil, suivant le regard de la rouquine qui vient de dévier vers la silhouette du grand brun au teint pâle.
« On peut lui faire confiance, t’en fais pas pour ça. J’ai mon portable avec moi si y a le moindre souci, tu m’appelles. OK ? »

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MessageSujet: Re: 00. In the lands of gods ands monsters, we were angels. # Alex, Bonnie, Tyler. 00. In the lands of gods ands monsters, we were angels. # Alex, Bonnie, Tyler. - Page 2 EmptyJeu 20 Fév - 10:01


Otherside Հ ©Red Hot Chili Peppers.


C’est un trou béant qui trône désormais à la place de son cœur. Bonnie se sent partir et aimerait se laisser glisser dans le sommeil mais chaque fois elle se souvient qu’elle est appuyée contre Tyler et se redresse alors un peu. Au fur et à mesure, elle sent son esprit glisser hors d’elle-même et se sent vide, plus rien n’a de consistance en elle. Il se pourrait qu’elle ne réponde même plus à son propre prénom. La rousse ne répondra de rien, et surement pas d’elle-même désormais. Tout ce qu’elle veut est en train de s’opérer : son âme se détache de sa carcasse de pitoyable junkie, pour ne plus ressentir la douleur du manque de cœur, crevé. Pour ne plus éprouver la moindre sensation. Des fils se tissent à partir de ses articulations et quelqu’un, son esprit alerte, ailleurs, prend le contrôle du corps vide.

« Bien. Vous êtes de la famille ? »

Bonnie s’est redressée, Tyler également. Les voilà tout les deux dos droits sur leur siège. Elle ne veut rien entendre et a juste envie de poser ses mains sur ses oreilles comme une enfant dans un coin. La rousse n’ouvre pas la bouche. Pas la peine. Tyler énonce les réponses qu’elle devrait formuler, il fait ça pour deux. Encore une fois. « Oui, on…on est de la famille. Enfin c’est sa femme. Ils viennent tout juste de s’marier, moi je suis juste un ami…comme un genre de frère » Bonnie opine silencieusement et se redresse en imitant l’indien. L’inquiétude et la solitude lui rongent le sang. Mais elle ne veut pas se focaliser sur cette douleur, fermant les yeux, les doigts tirant sur ses manches. Vieux réflexe de junkie et de femme blessée, battue, à terre, au point mort. La jeune femme voudrait qu’on la frappe encore pour tester ses réactions corporelles. Plus rien ne la fait se remuer. L’odeur du sang et de la mort lui frappe l’odorat, et des larmes glissent d’avance sur ses joues. Il est mort et c’est de sa faute. Le médecin essaie de lui dire, elle le voie dans ses yeux, mais se refuse à y croire encore. Incapable de rester immobile, Bonnie pince les lèvres pour ne pas émettre les sons de tourments. « Votre mari est tiré d’affaire. Nous l’avons placé en soins intensif pour… » 1…2…3… choc. Bonnie reprend sa respiration et s’accroche au dossier des sièges. Le monde tourne, elle est à deux doigts de s’évanouir, une main sur le trou à la place du cœur. Le médecin semble vouloir s’approcher, bras tendu, mais la rouquine secoue la tête fermement. Non, il faut la laisser reprendre son souffle, l’oxygène se fraie un chemin jusque ses poumons, si brutalement que tout son être est en branle. Ses jambes flageolent, elle n’apporte que peu d’attention aux larmes de Tyler à côté d’elle. Il a du se rasseoir, la jeune femme n’arrive pas à s’y convaincre, comme si en rompant le fragile équilibre de ses jambes, la respiration d’Alexander allait s’arrêter. La rousse passe une main sur son visage, qu’elle garde agrippée autour de ses yeux sans se rendre compte que Tyler s’est échappé.
Les mots du médecin la tire de sa rêverie momentanée. Comment a-t-elle pu se laisser aller une seconde, alors qu’Ethan est en vie ?

« Je suis désolé mais seule la famille proche peut avoir accès à… »
« Oui, oui, je sais. C’est pas grave »

La rousse s’est redressée et a pu percevoir le signe de Tyler. Bonnie pantin se dirige donc difficilement vers l’indien, la main posée sur le cœur, l’autre autour du ventre. La rousse ne ressemble plus à rien qu’un fantôme, plus pâle encore qu’à l’ordinaire mais peu lui importe son apparence. Peu lui importe les guerres et les famines, les souffrances terrestres et les siennes, égoïste et oubliée en même temps, la rousse n’a qu’un visage en tête. Alexander vit. Plus rien d’autre ne compte.

« Ca va aller maintenant, d’accord. Il va se remettre. Aël et moi on va aller chez vous et on va remettre de l’ordre. Faut qu’tu m’dises où j’peux trouver ce qu’il vous reste. Faut s’en débarrasser, d’acc ? »

La rousse opine, et tique. Pour deux choses : il va falloir qu’elle ouvre la bouche, attrape sa voix à pleine main pour la faire sortir. Ensuite, Aël. La stupéfaction ne se lit pas sur son visage, rien n’arrive à se frayer un chemin sur ses traits. L’indien poursuit son explication, la rousse relève le regard pour le planter dans celui du légiste. Son ancien amant. Oui, Tyler, elle le sait qu’on peut lui faire confiance. Si tu savais que c’est ce type là qui l’a aidée à avorter. Pauvre de toi, pourquoi faut-il que ta junkie d’amie soit si secrète, fière et stupide à la fois. Bonnie ne peut supporter le regard de l’irlandais plus de quelques secondes, les évènements la reprenant de plein fouet. Mais une fois encore elle les met de côté, ce n’est pas ce qu’il y’a de plus important. Elle se racle la gorge, une main posée dessus, et chuchote presque.

« Double-fond du tiroir de la cuisine, à droite. Meuble télé, au fond à gauche. Fouille ma penderie. Salle de bain. » La rousse relève le regard vers Tyler et ne peut s’empêcher d’apposer ses lèvres sur sa joue. « Désolée. » Volte-face, elle n’adresse qu’un minuscule signe de tête à Aël, presque imperceptible. La rousse rejoint le médecin, qu’elle devance et s’approche de la porte. Cette porte qui lui semblait impossible à défaire, elle en pousse déjà la paroi de droite, le médecin qui lui court après. Sa chevelure disparaît dans le couloir, puis dans la première chambre de soins intensifs qu’elle croise, et par chance, c’est celle d’Alexander. Son regard se voile, sa gorge se noue. Il vit.


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