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Road to Salvation a fermé ses portes.

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 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler]

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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyDim 5 Jan - 18:43

Yes we're going to a party party


They say it's your birthday
We're gonna have a good time
I'm glad it's your birthday
Yes we're going to a party party
I would like you to dance
Take a cha-cha-cha-chance

« C’est un peu nul non ? »
« …Un peu nul ? T’es sérieuse ? »
« Tu dis qu’c’est cool juste parce que c’est ta précieuse Lady Gaga ! Objectivement, son nouvel album craint. »
« Objectivement, t’es vraiment grosse, moche et très conne » tranche Tyler en s’arrachant des draps pour aller se poser devant l’écran de son ordinateur.
Norrie se redresse sur ses coudes et le regarde faire un moment, avant de se décider à prendre la parole.
« Objectivement, t’es un vrai connard. »
« Objectivement, j’aimerai qu’tu t’casses. »
« Tu fais chier Lawson ! J’me suis emmerdée à… »
« Tu vas pas en plus me bassiner avec ton refrain pathétique ? C’est mon anniversaire, j’fais c’que j’veux. »
« Ouais, m’enfin c’est tous les jours ton anniversaire » s’agace la jeune femme en lui balançant son oreiller en pleine tête.
« Mais putain ! T’es trop conne ! Y a mon PC, grosse débile ! Vas-y tire-toi ! »
Et comme ça n’ira jamais assez vite à son goût, Tyler se relève et va chercher ses affaires pour les lui jeter dans la tronche.
« T’es sérieux, tu m’vires ? »
« J’suis sérieux. Casse-toi. »
Eleanor le fixe, essayant de voir s’il bluffe ou non, et elle finit par se rendre compte que non, du tout. Alors elle ramasse ses affaires, le visage rougis par la colère et la honte. Elle se glisse (enfin faut le dire vite parce qu’avec ses cuisses de vache, elle peut difficilement rentrer dans son slim trop étroit pour elle) dans son pantalon, passe son teeshirt et se sert de son soutien gorge pour le frapper.
« T’es vraiment un sale connard depuis qu’tu traines avec ta poufiasse ! »
« C’toi la poufiasse jalouse. »
« J’suis pas jalouse ! »
« Si t’es jalouse. T’as pas intérêt à aller te plaindre à ma mère ! »
« J’vais m’gêner ! »
« Si tu lui racontes quoi qu’ce soit, j’te préviens, toi et moi c’est terminé ! »
« J’m’en fous ! »
Elle s’en fout pas, ils le savent tous les deux. Il se sent un peu mal de voir qu’elle pleure mais décide de s’en foutre. C’est son anniversaire et son anniversaire est absolument à chier : il a tout à fait le droit d’être un fumier. Et puis il se rattrapera bientôt. Il lui enverra un SMS cool, lui promettra un rendez-vous et la traitera comme une princesse. Puis merde, c’est pas sa faute si c’est une truie stupide et amoureuse d’un type qu’elle n’aura jamais ! Il n’est pas intéressé, c’est comme ça, il peut pas se forcer à l’aimer ! Il se force déjà à faire semblant de prendre du plaisir quand il la baise, c’est gentil, non ?
« I am so fab. Check out : I'm blonde, I'm skinny, I'm rich and I'm a little bit of a bitch » récite-t-il en parfaite synchronisation avec Mother Monster, avant de pousser un soupir et d’aller se laisser tomber sur son lit pour y mourir.

Pour la soixantième fois de la journée, il attrape son portable et hésite à supplier Aël de prendre sa journée pour venir le kidnapper et lui faire vivre un conte de fée. Mais quand l’irlandais lui a proposé de faire quelque chose, il a refusé et prétexté qu’il avait d’autres plans. Il ne sait pas si le garçon l’a cru ou s’il s’est douté que c’était juste son égo qui parlait après ce qu’il venait d’apprendre sur son compte. Sauf que c’est comme demander à un dauphin de compter jusqu’à dix. Aël n’est sans doute pas capable de comprendre la subtilité de la jalousie…  Du coup il n’a pas insisté, il s’est contenté d’un : OK.
OK… Non putain, c’est pas OK ! C’est son putain d’anniversaire et il l’a passé avec sa mère et Norrie ! Ca craint ! C’est vraiment le pire anniversaire de toute sa vie complètement nulle !
Tyler est furieux, vexé, blessé. Les emmerdes s’enchainent mais ne se ressemblent pas. Quand il fait le bilan du mois qui vient de s’écouler, il a envie de chialer tellement c’est moche. D’ailleurs : il chiale.
Le jeune homme pousse un soupir  fébrile puis enfouit son visage dans son oreiller et se laisse aller à pleurer doucement. La pire chose qui pourrait arriver, c’est que sa mère l’entende et vienne le faire chier.
Les minutes s’écoulent et Tyler finit par sombrer dans un sommeil troublé.

Il est finalement tiré de sa torpeur par la vibration de son téléphone, toujours dans sa main. Certainement cette grosse vache de Norrie qui veut l’insulter encore un peu ou s’excuser. Il ne sait pas ce qui sera le plus agaçant… Ou peut-être que c’est Aël.
Tyler se redresse, la tête dans le cul et frotte ses yeux en observant l’écran lumineux. Eh bien non, c’est Bonnie qui lui envoie un SMS. Pas envie de le lire.
Il grogne et laisse retomber le portable sur le matelas avant de se redresser pour  attraper le drap et s’en couvrir. Il est glacé. Et puis il se sent un peu vaseux. Et très contrarié.
« Joyeux anniversaire mes fesses » marmonne-t-il en essayant de se rendormir.
Mais il n’y parvient pas. Sa curiosité maladive l’en empêche. Ty a envie de savoir ce que sa trainée de rouquine a à dire. Est-ce qu’elle s’est contenté d’un « Happy B-Day Princess ! » ou bien est-ce qu’elle lui présente ses plus plates et sincères excuses pour avoir omis de lui signaler qu’elle avait couché avec son mec ?
L’indien tique d’agacement et se redresse, son drap sur sa tête, et il relève son téléphone pour lire le message, s’installant en tailleur sur son lit.

Bonnie a écrit:
Fais-toi plus beau que tu ne l'es déjà ! On passe te chercher dans une heure, pile, beau gosse.


Non mais elle est sérieuse ? Elle pense vraiment qu'il va sortir avec elle et Alex ? C'est Aël qui doit le kidnapper ce soir, pas eux ! Et pas la peine de lui sortir le refrain du : c’est mieux que rien. Il n’a pas envie, point. Cela dit, son refus n’est pas tout à fait catégorique… Au cas où ce serait quand même un peu cool. Faut pas se fermer de portes.
Il guette sa réponse en se rongeant les ongles pendant que Gaga parle de se faire une manucure. Pt’être que c’est de ça qu’il a besoin en fin de compte.
« Can you feel it ? Like a serial killer, man is a goner. Touch me in the dark, put your hands all over my body parts. Throw me on the bed, squeeze, tease and please me–that's what I said » chantonne-t-il juste avant que la réponse de Bonnie lui apparaisse.

Et d’abord, pourquoi il se priverait d’une soirée d’anniversaire tout ça parce qu’Aël ne sait pas où mettre sa queue et que Bonnie est trop prompt à écarter les cuisses ? Bon, ok, c’est injuste… Et puis ils ont couchés ensemble y a un moment maintenant et c’était avant qu’il connaisse l’irlandais… Mais pourquoi ne pas lui dire ? C’est suspect de ne rien lui avoir dit ! Peut-être qu’elle est en kif sur lui… Ou peut-être que c’est Aêl qui bande encore pour sa rouquine…
Ca le fait chier. Il va devoir les surveiller. Chaque fois qu’ils seront réunis maintenant, il ne pourra pas s’empêcher d’y penser et de décortiquer chaque regard, chaque geste.
« J’m’en fous j’irai pas » grogne-t-il en se recouchant, bien décidé à ne pas bouger.

Sauf qu’il n’a aucune volonté. Il est trop curieux et il a envie que Bonnie sache qu’il est furieux. Il a envie qu’elle le voit être furieux. Il a envie de lui pourrir sa soirée. Ou quelque chose comme ça…
Du coup, il finit par se lever, enfiler un boxer et aller prévenir sa mère qu’il va sortir, avant de filer sous la douche pendant qu’elle continue de protester.  

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Bonnie B. Hall
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyLun 6 Jan - 22:02


Prozac ? ∞ No ! Party !



Bonnie en a assez de tout. Bonnie est au bord de la déprime, mais se fiat violence et sourit comme les pétasses des magazines. Tout déraille en ce moment, son crâne est un micmac pas possible, elle ne regarde plus droit et même si elle se retient de se camer devant Alex, elle reste une junkie jusqu’à l’os. Bonnie se déteste, et déteste tout le monde autour d’elle. Elle est fatiguée qu’on la prenne pour une merde, pour une salope, pour un punching-ball. Elle a envie de tout envoyer valser. Elle a envie que tout redevienne comme avant avec Alex, que son cœur batte à l’unisson avec le sien, comme ça l’a toujours été. La rousse se pose des questions. Trop de questions, malsaines, comme si elle avait dépassé une limite avec son pote de toujours, et ça la soule. Quelque chose déraille dans les entrailles, bordel de merde ! Mais chacun est trop occupé sur son petit malheur pour voir que ses sourires sont justes des copiés-collés de modèles publicitaires. Tyler ne lui adresse plus la parole parce que monsieur a décidé de faire la gueule. Mais putain elle ne connaissait pas ce sale con quand elle couchait avec Aël. Il n’a pas a décidé ce qu’elle fait de son cul, et elle n’était non plus au courant qu’ils sortaient ensemble et baisaient, également. Ça la soule, parce que la rousse n’en a rien a branler, elle est même plutôt contente que deux de ses potes s’éclatent. Mais visiblement, l’aigreur prime sur l’amitié, et Bonnie se dit qu’elle choisit très mal son entourage. Vance Hall, son père, l’a toujours battue. Sa putain de rouquine de mère l’a laissée tomber à la naissance, et Bonnie y repense de plus en plus ces derniers temps, se dit qu’elle ne méritait pas l’amour maternel. Et putain, ça lui manque. Le seul type à qui elle pensait avoir confié sa vie a failli lui sauter dessus, et l’a détestée. Il a également failli crever, ce sale connard, comme un pur égoïste fini. Ses potes meurent comme des cons, là-bas, à San Francisco. Pendant ce temps là, son ami, la princesse Tyler, lui fait la gueule pour une broutille, et a préféré lui gueuler dessus alors que son cœur s’arrêtait de battre.
C’est elle qui prend tout, et Bonnie est vraiment fatiguée. Elle veut souffler.
Dans sa douche, elle chouine comme une connasse de film, et ça l’agace encore plus. La rousse voudrait se croire encore forte, mais elle a encore l’impression de sentir un fœtus dans ses putains d’entrailles meurtries. Parfois, la jeune femme voudrait se servir d’un putain de couteau, et se le planter directement dans le ventre, parce que c’est par là que son malheur a commencé. D’abord par sa mère, puis à son tour. On devrait l’achever, la pendre ou la battre dans un coin de rue et l’y laisser mourante. Bonnie voudrait que tout ce vacarme dans sa tête cesse, que les tocs qu’elle développe arrêtent de la tourmenter, et elle voudrait également qu’on arrête de lui taper dessus. La rouquine sait qu’elle n’est pas innocente, pas blanche : rousse, justement, la couleur du Diable. Dans son miroir elle se regarde et se dit que, ouais, merde, j’ai mérité tout ça. Parce qu’elle n’est qu’une saloperie de junkie. Et comme pour faire honneur à son état, la rousse attrape un flacon qu’elle a caché dans le fond de l’armoire. PROZAC. Elle avale trois putains de gélules, et les laisse lentement glisser dans sa gorge.

Oh, et elle s’est tapée un connard de biker, Et vive la gueule de bois qu’elle s’est payée le lendemain.

Bonnie sort, il est déjà tard dans l’après-midi, et discrètement elle range le flacon de PROZAC dans son sac. Anti dépresseurs de merde. Bonnie laisse pour l’instant la coke ou l’héroïne, se contente d’un peu d’ecsta et tourne au prozac et autres antidépresseurs parce que ouais, cette pute déprime. Mais comme par magie, et une fois qu’elle est habillée et ressort une seconde fois de la salle de bain, Bonnie va mieux. Son sourire placardé est au rendez-vous, classe et pimpante, elle est même charmante. Elle ne remet pas les tasses en place et ose même ne pas remettre les saletés de coussins du canapé en place. Ses mauvaises idées sont bien là, mais elle les refoule au fin fond. La rouquine n’a pas envie que ça continue ainsi entre Ethan, Tyler, et elle. Ça tombe bien, c’est l’anniversaire de ce dernier. Bonnie prend son courage dans une main, le portable dans l’autre et tapote un message sur son clavier usé puis l’envoie. Stressée, le portable dans son soutif, elle attend pour finalement en recevoir qu’un message désabusé de son interlocuteur.
Mais puisque Bonnie sourit, alors tout va. Le monde va. Les guerres s’arrêtent, les disputes en même temps.

« Ethan ! Habille-toi, on part dans une heure ! »

Oui, elle improvise. Mais il sait pourquoi elle fait ça, ils se sont mis d’accord au préalable. Il allait devoir supporter deux princesses en boîte. Et tiens, au passage…
« Ce soir, oui. T’as qu’à te pointer vers 22h. » Bonnie raccroche, un sourire malicieux aux lèvres et gobe deux autres comprimés, comme des bonbons, puis range à nouveau le flacon en se disant que cette fois, elle arrête pour l’instant. Parce qu’après elle ne sera plus consciente. Et ce n’est pas le but. Une fois répondu au message, Bonnie a le pressentiment que Tyler va effectivement aller se préparer. Durant l’heure qui suit, la rousse se délasse tranquillement dans le canapé, profitant de son bien-être. Il se pourrait même que la soirée en vue lui fasse plaisir. Peut-être que tout ira mieux après ça, peut-être qu’elle va respirer. Et c’est ce qui la motive. Puis emmener une princesse en boite, pour son anniversaire alors… Elle sait que ça va lui faire plaisir. Elle le sent. Bonnie sait que bientôt, tout ira mieux.

« Meeooooowwww. »
« Muuuh oui mon chaton, tu vas aussi manquer à maman tu sais. »
« Meoo-oooow »
« Ohhh me fait pas ces yeux là Ea, je resterais pas, non non ! »

Bonnie sourit à son chaton comme une gamine, mais il est l’heure d’y aller. D’ailleurs, Ethan la regardait du comptoir, un air perplexe sur le visage mais la rouquine ne s’en était absolument pas rendu compte. Comme si sa petite bulle de bien-être, éphémère, faisait tout son effet. Peut-être qu’ainsi, elle n’aura plu vraiment de retenue avec ce grand clown qui lui fait office de majordome… Elle ricane bêtement dans son coin, bien sur qu’Ethan n’est pas son valet. Ou peut-être que si. Une queen a toujours besoin de sa suite. « Allez, hop, bisou mon chaton, avec pap… tonton, on y va ! héhé » La rouquine se faufile derrière Ethan et ferme la porte derrière eux, fredonnant la dernière chanson de Gaga en descendant les escaliers.
Quelques minutes plus tard, la rouquine se gare devant la maison, toute petite maison de Tyler. Elle s’extirpe de manière féline de l’habitacle de sa voiture, ramène son siège vers l’avant et laisse sa porte ouverte, le moteur en marche. Bonnie presse un coup de klaxon et s’exclame : « Princesse ! Le carrosse est là ». La rouquine ricane, lance une œillade à Alexander pour surveiller. Rien d’alarmant à constater. Un deuxième coup de klaxon et la demoiselle endimanchée saute sur le perron, pour venir toquer à la porte, le regard souvent reporté sur l’autre type à l’intérieur de la voiture, comme un aimant. « Hellooo ? » Ce soir, Bonnie allait tout faire pour que tout se passe bien. Et lui montrer son art.





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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyMar 7 Jan - 21:58

« T’es …. Qu’un sale connard de templier de meerde !!
- Ethan ! Habille-toi, on part dans une heure !
- Ouais ouais… quand j’aurais dégommé sa sale gueule à ce gros con… PUTAIN !! »

Et je jette la manette sur la petite table. Putain de connard. Il venait de trouer le corps d’Ezio en quelques coups de lames. Je m’affale contre le canapé, fulminant contre ce fumier. Je jette un regard en coin pour voir qu’Ea me fixait comme un benêt, sûrement entrain de se demander pourquoi j’gueulais comme un putois pendant que mlle Biatch était au téléphone. Mes yeux vont de Bonnie à Ea, de Ea à Bonnie…

« BOUYAGA ! »

Et Ea détale comme un fou en miaulant sa vie et en allant sûrement pisser de peur dans sa litière. Et moi j’rigole, parce que l’autre n’a rien vu, trop occuper à appeler ce gros con. Et oui c’dommage, maintenant il s’enfile Tyler. J’suis mesquin, c’est moche. J’espère qu’au moins c’est un bon coup pour toi princesse Daisy, parce que ça ferait chier qu’il soit en plus de ça, un sale con. Je lève mon grand corps tout engourdis de fatigue me remettant doucement mais sûrement de l’overdose. Concernant le manque … Disons que j’essaie de freiner. Beaucoup. Peut-être trop quand je juge les tremblements fréquents de mes mais, mais aussi des douleurs lancinantes au creux des tripes. J’peux pas arrêter, j’peux pas m’en passer. C’est trop … dur. Et j’suis qu’un faible. Je secoue la tête, tentant tant bien que mal d’évacuer tout ça de mon crâne. C’pas le moment, aujourd’hui c’est l’anniversaire de Tyler et c’est important pour ce merdeux qui m’a sauvé la vie et qui va sûrement se charger de me le rappeler à la moindre occas’. Je jette un œil à Bonnie … Elle aussi, j’l’ai à l’œil. J’ai peut-être failli passer l’arme à gauche, mais j’suis pas devenu plus stupide entre temps. J’ai vu ces cernes, j’ai vu ses regards perdu, ses yeux vides parfois.

Je pars enfiler un jean, une chemise après être passé sous la douche. Coup d’parfum, coup de main dans les cheveux et HOP, j’suis l’beau gosse de tous les temps. Petit sourire en coin, claquement de doigts et je pointe l’index vers mon reflet :

« T’sais que t’es à croquer toi ! »

Ouais, j’me fais beau parce que c’est une occasion et que j’fais des EFFORTS pour LUI.

« Meeooooowwww. »
« Muuuh oui mon chaton, tu vas aussi manquer à maman tu sais. »
« Meoo-oooow »
« Ohhh me fait pas ces yeux là Ea, je resterais pas, non non ! »

Putain, elle m’fait vraiment peur. Elle là, a faire des papouilles à son chat comme une maman pourrait gagatiser sur son gosse. Accouder sur le comptoir, je l’observe un p’tit moment en me disant … qu’il serait peut-être temps de renouer quelque chose. Enfin ce truc qu’il y avait entre nous. Mais j’sais pas..J’me sens bizarre. J’aime pas trop la sensation qui s’insinue entre mes côtes quand j’la regarde en ce moment. J’crois que j’ai vraiment abusé sur la came l’autre soir avant de tomber dans le coma. Les séquelles sont là, j’me sens barbouiller et différent. Anormalement différent. Vas-y ta gueule putain.

« Bouge ton cul grognasse, on va être en retard et tu vas l’faire encore gueuler. »

Voilà, c’est mieux. Et j’me sens mieux. Ca n’empêche pas qu’elle a un corps à en faire crever les plus croyants.

« Allez, hop, bisou mon chaton, avec pap… tonton, on y va ! héhé »

Ne relève rien. Hausse juste les sourcils, mais ne relève rien. Je la laisse fermer la porte en fredonnant une chanson de sa bitch de chanteuse préférée avant de dévaler les escaliers à mes côtés. Leur Gaga me rendait complètement taré. C’était du soir au matin, du matin au soir, que j’devais me coltiner ces putains de chansons pour ses little monsters. Je préférais mille fois un bon Nirvana, ACDC ou voir un Presley plutôt que cette merde commercial. Et forcément… faut aussi que j’me la tape dans la bagnole. Et elle veut que j’chante avec elle ? Grosse fucking blague.

Heureusement, il ne faut pas plus de quelques minutes pour arriver devant sa petite maison alors qu’il m’a fallut une bonne demi-heure pour faire le chemin à vélo l’autre jour. Si j’regrette de pas avoir le permis ? Certainement pas, il n’y avait que Bonnie qui pouvait me trainer dans sa bagnole, même Carter avec qui j’m’entendais bien n’était toujours pas parvenu à le faire. J’préférais payer 40 dollars une nuit dans un hotel miteux plutôt que de monter avec elle dans la voiture. Pas que j’avais pas confiance – même si on part du principe que j’fais confiance à personne - , mais j’pouvais pas. C’était viscéral. Je jette des coups d’oeils à Bonnie pendant qu’elle klaxonne pour indiquer à Ty’ qu’on était là. Est-ce qu’il allait vraiment venir après l’autre fois où j’ai balancer cette putain de bombe, complètement sous l’emprise de la fatigue et du manque ? J’ai été un véritable connard ses derniers temps, plus que d’habitude, et ça allait sûrement continuer. Là j’étais bien, grâce à la petite ligne de tout à l’heure. Détendu, tranquille, maitre de moi. Je n’veux plus jamais me retrouver dans l’état de  Lundi dernier, à chialer ma vie comme jamais, tout ça à cause de … cette merde. Et j’continue d’en prendre. Je sais, c’est paradoxal. Mais peut-être que  j’arriverais à diminuer mes doses jusqu’à ne plus en avoir besoin ? Comme certains font avec la clope.

Quelle charmante illusion.

Tyler n’a toujours pas digéré que Bonnie se soit taper l’autre enflure, puisqu’il ne sort toujours pas de chez lui. Je la regarde descendre de la bagnole, mes yeux ne pouvant se détacher d’elle. Mon corps appelle le sien, dangereusement. Mais pas d’la même manière que d’habitude et ça, ça m’dérange. Nos regards se croisent et j’me sens… idiot. Comme un adolescent au collège qui n’sait pas quoi faire devant une jolie fille. La seule chose que j’trouve à faire c’est de lui sourire, bêtement. Et d’attendre… je me sens plus stupide que jamais et pour l’coup je suis bien content que Tyler n’assiste pas à ça.

Après quelques secondes, je vois la porte s’ouvrir sur une Mama joufflue mais qui, tout de suite, redonne de la chaleur au cœur avec son sourire bienveillant. Et j’attends encore, les regardant entrer dans la maison et c’est quand je m’apprête à allumer une clope que je la revois débarquer sur le perron, pointant son index menaçant droit sur moi. Typé indienne, de forte corpulence, elle dégageait une maternité évidente mais quand elle me fixe comme ça et m’ordonne de venir en pointant le pallier de son doigts, j’ai pas envie de la contredire au risque qu’elle vienne soulever la bagnole pour m’y éjecter. Je repose donc mon paquet de clope dans la portière avant de descendre… Heureusement que j’suis à peu près présentable.

Et là mes deux p’tits cons, vous allez voir si j’suis un parfait connard.

Je m’arme de mon plus beau sourire, sans mettre les mains dans les poches et presse le pas vers elle, droit, bien élevé. Finit la démarche lascive, les mains dans les poches et l’air blasé. Je suis devenu en un quart de seconde le jeune homme poli, parfait, souriant et charmant. Je lui tend la main, lui offrant un sourire chaleureux :

« Désolé Madame, je n’ai pas osé m’inviter sans votre accord. Je suis Alexander, un ami de Tyler.
- Les amis de mon Tyler m'appelle Ozalee !"

Je lui souris une nouvelle fois et là… grosse étreinte entre ses gros bras chaleureux, ses gros seins coller à mon abdomen. Je me crispe comme un con, ne sachant pas comment réagir face à cette réaction spontané. Putain, j’pas l’habitude des câlins, les seuls que j’fais c’est quand j’me fais une nana et là autant dire que c’pas tellement le même contexte… Pourtant, fallait bien que je joue le jeu du grand gaillard hyper chaleureux… Et c’est avec une hésitation et le corps tout crispé, que je lui tapote le dos, gentiment et doucement, comme si j’voulais pas la casser en deux. J’ai pas eu d’étreinte comme ça depuis … depuis que j’étais gosse. Lorsqu’elle me lâche, je me racle la gorge, perturbé et désaxé par ce geste imprévu et que je n’avais pas du tout envisagé.

« C.. Content d’vous rencontrer Ozalee. Ca fait longtemps qu’on entend parler de vous, nous avions hâte de voir enfin qui était cette fameuse maman adorable ! »

Elle me tapote le bras d’un air guilleret, complètement revigorer par mes mots. Voyez que j’sais faire, comme un gentil garçon que je suis. Je m’essuie les pieds sur le paillasson avant d’entrer et de me diriger vers le salon comme elle me l’indique. Cette femme dégageait …. Non irradiait d’une chaleur maternelle et bienveillante qui me contaminait directe. Le genre de femme que n’importe quel homme aurait envie de serrer dans ses bras pour la réconforter concernant son fils, que tout irait bien… même si ce p’tit con tapine à droite et à gauche. Soudain, j’étais plus léger et la vie paraissait bien moins compliquée qu’elle ne l’était avant de venir ici. Et lorsque je pose mes yeux sur Bonnie qui était déjà assise, j’ai une putain de sensation qui vint me gifler la gueule et m’engourdir les entrailles. Sourire crispé. Il t’arrive quoi là putain. Fallait pas t’prendre une ligne de coke, j’le savais que j’aurai pas du parce que c’est juste entrain de m’engourdir l’esprit. Esprit qui se remet à peine d’une overdose colossale.  Et pour m’occuper l’esprit, je détaille discrètement le salon dans ses moindres détails en allant m’assoir à côté de Bonnie sur un gros canapé usé muni d’un plaid énorme aux consonances indiennes. Mes yeux passent des étagères à biblo au meuble TV, puis à la table basse à roulette. Même si l’appartement pouvait paraitre miteux … Il dégageait autant de chaleur que son occupant. Pas Tyler, mais sa mère. Un vrai rayon de soleil… Qui me rendait bien moins connard que d’habitude.  

Penché en avant, bras sur les genoux, mains croisées, je patiente, la voyant revenir à la charge :

« Vous voulez boire quelque chose ? Un jus ? Du thé ? Un café ?
- Hum, pour moi ça sera un café s’il vous plait. »

Je laisse Bonnie s’exprimer sur son choix, sentant son air ahuris de me voir si calme et polis. Je plante mon regard dans le sien, d’un air satisfait avec marquer en gros sur mon front : J’t’ai eu LIKE A BITCH. Non en faite, juste la satisfaction de lui montré que j’étais capable de faire le mec bien et de ne pas montrer le connard que j’suis en temps normal.

« Quoi ? T’es jalouse parce qu’elle va plus m’aimer que toi ? »

Coup de poing dans l’épaule qui va sûrement lui briser le poignet en deux. Et j’attends patiemment Tyler, toujours bien assit, mains croisées, contemplant avec envie le gros plateau qu’Ozalee venait de nous apporter. Cette femme savait parler aux hommes.
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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyMar 7 Jan - 23:01

Yes we're going to a party party

They say it's your birthday ; We're gonna have a good time
I'm glad it's your birthday ; Yes we're going to a party party
I would like you to dance ;  Take a cha-cha-cha-chance

Inconscient de ce qui se trame dans la pièce juste à côté, Tyler continue de se préparer en se persuadant que, comme à son habitude, Bonnie sera en retard et qu’il a tout le temps de le faire. Il chantonne sur Gaga, qu’il passe en boucle depuis qu’il s’est téléchargé l’album (Norrie n’y connaît décidément rien) en choisissant une tenue qu’il juge approprié pour l’occasion. Quelque chose de stylé, dans lequel il se sentira à l’aise. Il enverrait bien des photos à sa rouquine pour qu’elle le conseil, en réclamant quelques indices sur leur destination, mais il préfère s’abstenir. Elle ne doit pas croire qu’il lui a déjà pardonné.
Le pire c’est qu’en d’autres circonstances, il s’en foutrait royalement… il sait qu’à peu près tous les mecs et nanas qu’ils se tapent se sont déjà fait dépuceler, mais là c’est différent. Là, il s’agit de Bonnie et il s’agit surtout d’Aël. Aël pour qui il éprouve quelque chose de particulier. L’irlandais le fait vibrer comme jamais et il lui a demandé s’ils pouvaient être en couple. C’est la première fois que ça lui arrive. Enfin de la part d’un mec, parce que des nanas amoureuses, il en a connu pas mal, à commencer par cette cruche d’Eleanor.
Il soupir, s’observe dans la glace en essayant d’oublier cette histoire, fait la moue, quelques pas de danse, et décide de changer de teeshirt.

Pendant ce temps, Ozalee a fait entrer ses deux amis chez eux et les a installé au salon. Elle leur préparer un véritable plateau repas. Comme à son habitude, elle y place un peu de tout, des biscuits chocolatés à la tranche de blanc de dinde, en passant par le yaourt aux fruits. Elle prépare toujours des plateaux de ce genre à son propre garçon pour qu’il ait l’impression d’avoir du choix et ne se sente pas lésé par rapport à sa maladie.
Elle rejoint le couple et dépose le plateau sur la table en leur servant un franc sourire. Ozalee ne sait sourire que de cette manière, avec toutes ses dents et tout son cœur.
« Servez-vous ! Et si tu recommences à me vouvoyer mon garçon, je vais être obligée de te laver la bouche au savon ! » menace-t-elle, un index boudiné pointé dans sa direction. Elle tient son air menaçant quelques secondes puis éclate de rire et frappe dans ses mains, ravie de son petit effet. « Je plaisante bien sûr ! Tant que tu ne jures pas sous mon toit, tu es tranquille ! D’ailleurs, si Tyler jure devant vous, il ne faut pas hésiter à le reprendre, je déteste cette habitude qu’il a d’appeler un ‘chat’ un ‘hmhm de chat’ ! Allez-y servez-vous mes p’tits, ça va refroidir ! Le lait est là si tu veux en rajouter dans ton café. Personnellement, j’aime rajouter un peu de crème dans le mien ! »
Et sans lui demander son avis, elle tend la petite bombe de crème à Alexander en l’incitant à s’en servir. Et puis elle va se chercher un des tabourets dans le coin cuisine. Alexander se propose de le faire à sa place mais elle le repousse.
« Oust ! Je ne vais pas faire travailler les amis de Tyler sous mon toit ! Ah ça jamais ! Retourne t’asseoir si tu ne veux pas que j’me fâche ! » le réprimande Ozalee avant de se laisser tomber sur le siège en soupirant. L’effort qu’elle vient de faire paraitrait dérisoire à n’importe qui, mais elle doit déjà porter ses cent vingt kilos. « Alors comme ça c’est vous qui m’arrachez mon garçon le jour de son anniversaire… Ca me fait plaisir qu’il voit du monde mais j’aurai préféré qu’il reste ici. Il m’a dit qu’il en savait pas exactement où vous comptiez l’emmener tous les deux mais je préfère vous prévenir qu’il est hors de question que vous le fatiguiez ! Je sais qu’il est en âge de boire maintenant, mais j’espère que je peux compter sur vous pour l’en dissuader. Ce ne serait pas prudent » les sermonne-t-elle, posant sur chacun d’eux un regard plein de sous-entendus. S’ils le font boire : c’est plus que du savon qu’elle leur enfoncera dans la bouche. Et peut-être même pas par cet orifice d’ailleurs… Et puis elle retrouve son large sourire et se tourne vers Bonnie. « Prends un biscuit mon p’tit, il faut te remplumer un peu ! Qu’est-ce que vous avez vous tous les jeunes à vouloir être maigres comme des clous ? Tyler n’arrête pas de pleurnicher parce qu’il trouve qu’il est gros alors qu’il s’envole au premier coup de vent ! »
Et elle continue à faire la conversation toute seule pendant que Tyler termine de se préparer.

« M’man ! Tu m’dis quand ils… »
Tyler sursaute en voyant ses deux amis déjà installés au milieu de son salon, en compagnie sa mère qui est en train de faire passer des photographies de lui petit… Il les observe tour à tour la surprise faisant rapidement place à l’indignation.
« Mais maman ! Pourquoi faut toujours que tu fasses ça ? » s’agace le jeune homme, sa voix partant dans les aigus, tandis qu’il s’approche à grands pas pour arracher les photos des mains de Bonnie et d’Alexander qui, évidemment, résiste un peu. « Donne ! »
« Mais allons, chéri ! Tu es adorable ! »
« J’suis déguisé en FLEUR DEBILE ! »
« C’est toi qui avais choisi et puis je te trouvais à croquer là-dedans ! Son père n’avait pas approuvé du tout, il m’avait obligé à le changer imméd… »
« Ils s’en fichent maman. Et s’ils le disent pas, c’est juste pour pas te faire de peine ! Arrête d’étaler mes trucs à chaque fois ! »
« Je n’étale pas tes trucs comme tu dis et tu vas me parler mieux que ça ! »
Il soupire et va planquer la dizaine de photos que sa mère a réussi à sauver de son ancienne vie dans sa chambre. Quand il revient, il la trouve évidemment en train de leur montrer la sculpture qu’il a réalisé pour la fête des mères quand il avait cinq ans. Un truc affreux en papier mâché qui ressemble à un godemiché bariolé et qu’elle affiche fièrement.
« Maman ! »
« Mais arrête c’est très beau ! »
Alexander lui adresse un affreux sourire. Un sourire qui veut dire : mais oui Tyler, c’est très beau allons, laisse ta maman nous filer plein de dossiers sur ton compte qu’on se fiche de ta gueule pour les six prochaines années !
« Pourquoi tu m’fous toujours la honte ? » bougonne-t-il en faisant disparaitre la sculpture scandaleuse dans le tiroir le plus proche.
« Je ne te fiche pas la honte, mon chéri, je suis fière et je le montre, c’est tout. Par contre, toi tu me fais honte à crier comme ça devant tes invités sans même leur dire bonjour ! »
Tyler pousse un soupir et adresse un rapide signe de la main en direction d’Alex et Bonnie.
« Bon et maintenant, viens t’asseoir. »
« Mais on va sortir, m’man. »
« Vous sortirez quand je l’aurai décidé. C’est ton anniversaire et j’ai envie de t’avoir encore un peu avec moi. Il est encore tôt. Et puis tes amis sont d’accord. »
« Vous êtes sérieux ? »
Ils ont l’air sérieux à mort. En fait, leur but n’est pas de le distraire pour son anniversaire comme il l’avait espéré, c’est de le pourrir jusqu’au bout… Tyler pousse un lourd soupir et va se chercher une chaise.
« Alors dis-moi Bonnie, Tyler a été incapable de me dire dans quoi tu travaillais… »
Haha ! Bien fait pour sa tronche de sale rouquine perfide manipulatrice pourrisseuse d’anniversaire ! On va voir si après qu’elle lui ait révélé son taf, sa mère veut toujours qu’elle reste boire son thé et manger ses p’tits gâteaux…  

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Bonnie B. Hall
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyJeu 9 Jan - 18:44


Smile ∞ I wanna be that...



Bonnie est sur son petit nuage. Elle ne laisse rien transparaître de son malaise lorsque c’est la maman de Tyler qui lui ouvre la porte. La rousse lui sourit masquant, toujours plus, la surprise qui pourrait teinter son visage paré d’un maquillage parfait, mais engourdi. Bonnie n’imaginait pas du tout ainsi la mère de Tyler. Elle a l’habitude de façonner des visages, construire des corps et des ambiances autour des gens dont on lui parle mais qu’elle n’a jamais vu. C’est une artiste ratée qui décortique et fabrique mentalement des personnalités. Quand Bonnie connaît enfin la physiologie de ladite personne, elle se livre à un autre exercice, par exemple, imaginer les fringues que Tyler va porter quand ils en parlent ensemble par sms. Elle se demande en général où apparaîtront les plis, et avec ses petites mains mentales elle lui crée des ombres pour rendre le personnage crédible, dans sa petite tête. Quand ellea besoin d’être rassurée, c’est le visage d’Alexander qu’elle modèle dans une expression de bienveillance, elle ferme les yeux alors et s’imprègne de l’aura virtuelle.

La rouquine, en cet instant, s’imagine baigner dans une lumière solaire orangée et rougeâtre, entourée de chaleur. Mais c’est faux, il ne fait pas beau, en hiver, à Trimble.
Alors elle se sourit à elle-même même si elle ne comprend pas exactement l’échange qui suit. Elle attrape d’une main molle les photos mais n’arrive pas à suivre ce qui se dit entre Ethan, Tyler et sa mère. Cependant, chacune des images s’impriment sur sa rétine, se gravent dans son esprit  et chaque fois la rouquine glousse comme une gamine, pour ne pas dire, éclate de rire. Elle se dit que bébé Tyler était vraiment à croquer et qu’il a eu de la chance d’avoir quelqu’un pour témoigner fièrement de ce passé. Lorsqu’elle se reconcentre sur la conversation, Bonnie se rend compte qu’elle peut entendre chaque voix, très clairement. Elle en déchiffre la tonalité et fronce les sourcils en comprenant qu’elle va avoir affaire à un Tyler qui bougonne. La voix de la maman de Tyler lui semble venir d’un autre monde, d’une autre dimension supérieure à celle dans laquelle Bonnie se vautre, piètre réalité. Quelque chose de très profond se loge derrière ses mots. Cette dame est une jolie maman, voilà ce que se dit Bonnie qui rajoute : Peut-être que la mienne aussi était jolie. Peut-être que mon père l’aimait pour ça. Les sons chaleureux qui émanent de la gorge de la mère de Tyler ramènent la solitude affective de Bonnie à la surface. La rousse se dit que, de toutes façons, sa mère devait avoir honte d’elle, même au tombeau. Son père s’était bien chargé de punir celle qui avait arraché la vie de sa femme, et celle-ci qui s’en croyait soulagé, continuait de se flageller de son côté.
La chaleur qui émane de la mère de Tyler lui était tout à fait étrange et quelque chose dans son corps se manifeste, comme répondant à l’appel d’un être inconnu. Chaque pore de sa peau s’ouvre comme pour s’abreuver des rayons de soleil fictifs que Bonnie s’imagine. Et elle a soudainement envie de pleurer. Comme à son habitude nouvelle, Bonnie pince les lèvres pour évacuer son mal-être. Ce geste lui rappelle tant d’autres situations désagréables qu’elle voudrait oublier.

Bonnie a serré les lèvres quand elle a envoyé un message à Tyler, quelques semaines plus tôt, le souffle coupé.
Un autre pincement, semblable à celui dans son cœur, quand elle a doit se déshabiller pour la douche, depuis l’avortement.
La rousse a pincé les lèvres quand ils ont découvert Ethan baignant dans sa propre malédiction. En train de crever comme un con.

Cependant, ça ne lui semble pas stopper son malaise. C’est, en fait, la présence importante de la maman qui lui rappelle l’absence éternelle de la sienne. Bonnie crève silencieusement, douloureusement, de ne pouvoir avoir de photos, de sculptures et d’autres poèmes à la con pour une maman. C’est Alexander qui venait déjà la défendre quand, à l’école primaire, les autres gosses se moquaient d’elle parce que « t’as pas d’maman tu viens de nul part, ah ! ». Ce dernier qui venait leur faire bouffer le bitume ou un peu d’écorce, ( au choix ) parce qu’il ne supportait déjà pas voir sa blonde pleurer au fond de la cour de récré.

Comme pour se détacher de son fil de pensée, et couper les mauvaises ondes qui rodent autour d’elle, Bonnie se concentre sur la voix de Tyler et à nouveau arbore un sourire charmant. Elle se sent indignée que son ami parle de cette manière à sa mère, sans se douter qu’elle aurait surement fait pareil dans son cas. Elle redresse son dos et lâche d’un ton monocorde mais malicieux :

« Hé Ty, t’sais que ma maman – elle se crispe – à moi, elle me disait de toujours parler gentiment à toutes les mamans du monde ! On sort pas si tu continues ! »

Bonnie ricane doucement, et lui adresse un sourire adorable. Discrètement, dans le même temps, elle donne un coup de coude à Alex pour lui intimer de se taire sur la véritable absence de sa mère. Lui seul sait. Et ça lui suffit. Bonnie ne veut pas que Tyler parle à sa mère de cette manière, mais qu’il profite d’elle parce qu’elle n’en a jamais eu. Sans le dire elle apprécie tout de même l’échange qui se déroule entre eux, comme intriguée, elle découvre la teneur d’un tel lien quand son père à elle s’est toujours amusé à la tabasser. Ça reste nouveau pour elle, et son silence est teinté d’un esprit de recherche et d’analyse. Alors c’est comme ça qu’on fait une maman ?
Bonnie se dit qu’au lieu de pincer ses lèvres, elle devrait plutôt s’atteler à imaginer sa mère, dont elle ne se souvient même plus du prénom. Elle devrait la construire mentalement comme elle le fait avec les autres inconnus. Mais Bonnie n’arrive pas à se dire que sa mère est une inconnue, elle aussi.

« Alors dis-moi Bonnie, Tyler a été incapable de me dire dans quoi tu travaillais… »
« Euh… »

Bonnie se prend une mini claque d’adrénaline, les joues rouges et confuses, elle continue malgré tout d’arborer un sourire indéfectible. Le silence lui pend aux lèvres, elle adresse un regard à Tyler qui semble s’amuser de cette nouvelle question un peu trop… un peu trop du genre dont elle n’a pas envie de parler. Elle se sent comme une petite proie merdique prise au piège. Elle plisse les yeux une seconde comme pour dire à Tyler que son petit sourire en coin n’est pas nécessaire puis fixe à nouveau ses yeux dans ceux de la maman face à elle. Son visage ne se défait pas de son sourire délicat, un peu fragile, recollé à la va-vite après être tombé en morceaux. Quelques secondes encore, la jeune femme réfléchit. Elle ne peut pas dire à cette femme qu’elle se balance autour d’une barre de fer pour faire bander des mecs. Un instrument de rêve et de consommation. Surtout depuis que sa maigreur lui ai attiré les pseudos-reproches de Mama Tyler. C’est bizarre mais Bonnie sent qu’elle ne doit pas déplaire à cette femme, comme incombée d’une mission venue de l’aura ultra-surnaturelle de cette maman. Une maman qui fait bien trois fois sa carrure. Bonnie ouvre la bouche, puis la referme. Et se décide enfin à rompre le silence.

« Je suis… serveuse… madame. »

Bonnie se pince les lèvres. Malaise. Putain, putain, putain, putain, putain, putain. Elle détache la fermeture éclair de son perfecto car elle a chaud. C’est un peu vrai, quand elle remplace ses collègues. C’est souvent le cas d’ailleurs, surtout en ce moment. Mais Bonnie se sent mal de lui avoir mentit, un petit peu.  « C’est dans un… club, ici, à Trimble. Ma famille est à Grayson mais je n’aime pas… Grayson. »  Bonnie ne peut plus avaler un seul biscuit que la mère de Tyler lui a présenté, mais elle ne veut pas la contrarier. Elle se dit qu’elle est lâche, qu’elle devrait se lever et danser pour faire passer son malaise. Qu’elle devrait sauter partout et cacher son Prozac. Putain, putain, putain, putain. Recentrer l’attention. Vite. « Et vous dites-moi, si je vous dis que je vous ramène Tyler sain et sauf, vous m’autorisez à l’emporter juste le temps d’une soirée ? » La rousse lui sort ses plus beaux yeux et le sourire de gamine parfaite qu’elle avait déjà à l’école. Une chance qu’elle ne soit pas amochée par la drogue. «  Je vous laisse même mon numéro, et mes deux adresses, si vous le souhaitez. » Smile ? Yes. Bonnie sourit et peu à peu reprend des couleurs et une allure de battante. Bonnie est une femme forte, elle le sait. Elle jette un regard à Alexander, qui semblait déjà l’observer puis repose son attention sur Tyler. « Et toi t’es prêt mon chou ? C’est ton anniversaire et c’est encore toi qu’on attend ! »

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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyDim 12 Jan - 18:21

J’ai envie de lui demander si elle me prend pas pour un abruti quand elle me donne ce coup de coude pour m’intimer de ne pas révéler qu’en faite, elle n’a plus de mère depuis toujours. Comme si j’allais exposer sa vie privée à qui veut l’entendre. Je lève les yeux au ciel comme pour lui sous-entendre : T’as cru que j’étais aussi con que ça ? Je sais bien qu’elle ne veut JAMAIS évoquer le décès de sa mère pour la simple et unique raison qu’elle s’en veut, qu’elle est persuadée que c’est de sa faute. Et même si c’était le cas, elle n’y pouvait rien, sa mère est morte durant l’accouchement… Qu’est-ce qu’un bébé juste né y pouvait ? Mais son père lui, s’était chargé de lui faire comprendre que justement, elle y était pour quelque chose… Bref. Pauvre con a qui, un jour, je lui recasserais sa sale gueule.

Et lorsqu’Ozalee lui demande ce qu’elle fait comme boulot, j’ai comme l’envie de rire. Et bien Madame, avec tout le respect que j’vous dois, cette jeune femme ici présente montre ses nibards et son cul à des gros porcs dans un bar pour gagner sa vie. J’étais curieux de voir comment elle allait s’en sortir mais rien qu’à voir ses traits qui s’affaissent je sais déjà que c’est Tchernobyl dans sa tête. Queen B a moins de gueule tout à coup. Elle avait déjà moins de gueule tout à l’heure, mais là c’est pire. Oui parce que ta gueule de shooté, je n’l’ai pas loupé à la maison…

« Je suis… serveuse… madame. »

Bah tiens… Quelle serveuse fais-tu tiens. Quand à Tyler, lui j’le loupe pas avec tout ce que sa mère nous à montré à ce sujet, c’était un putain de régale. Si j’avais la possibilité de le faire, j’aurai subtilisé deux trois dossiers pour le faire chanter. Et cette sculpture en forme de phallus … Putain, j’me demande vraiment ce qu’il lui tramait dans le crâne pour faire ce genre de chose à cet âge. J’le vois bien rager dans son coin, comme un bébé qui boude de ne pas avoir eu le bon p’tit pot. J’ai à faire à deux gamins en bas âge, passant leur temps à chouiner, bouder et réclamer.  Peu importe, je les laisse discuter avec Ozalee pendant que je fais honneur au plateau repas qu’elle nous offre. Parce que là, vu la quantité, c’était plus un apéro mais un vrai festin. Je n’aurai même pas été surprit à ce qu’elle nous ramène un poulet rôti entier en guise d’amuse-gueule …
J’avale mon café d’un trait (d’une saveur parfaite soit dit en passant) avec un p’tit gâteau avant d’appuyer la demande de Bonnie.

« Vous inquiétez pas, il est entre de bonnes mains avec nous ! Nous sommes des personnes sages, aucun doute là-dessus. »

Et toujours mon plus beau sourire… Je mens comme je respire et j’ai presque honte de le faire avec cette femme aussi adorable que généreuse. Mais si on voulait sortir Miss Tyler faire la fête, on avait pas trop le choix. J’me voyais mal dire que nous étions deux gros camés, dont l’un sortait à peine d’une overdose…

«  Je vous laisse même mon numéro, et mes deux adresses, si vous le souhaitez. »

Je la regarde faire, intriguée. Tout ça n’est que du faux, j’en suis certain. Ce sourire, cette jovialité. Je la soupçonne d’avoir prit un truc avant de venir. Un cacheton, une drogue quelconque. Peut-être qu’il serait temps d’avoir une vraie discussion avec elle à l’occasion… Mais on sait très bien tous les deux qu’elle et moi, nous ne savions pas faire. Bref, j’verrais ça .. plus tard. Je regarde Tyler aller chercher ses dernières petites affaires comme une princesse :

« Et toi t’es prêt mon chou ? C’est ton anniversaire et c’est encore toi qu’on attend !
- Elle a raison ! Vous savez Ozalee, Tyler est comme mon frère, j’ferais en sorte qu’il ne lui arrive rien. Vous avez ma parole »

MOUHAHAHAHAHA …. Ahem.

Lorsque je me lève, cette grosse dame me serre de nouveau contre elle et me claque deux gros bisous sur les deux joues, n’étant toujours pas habitué en l’espace d’une demi-heure, je me crispe un peu tout en essayant de l’affublé d’une petite tape entre les omoplates. Y avait pas à dire, cette femme respirait le bonheur et l’apaisement. Je lui balance un dernier salut de la main avant de m’engouffrer dans la voiture, suivit des deux princesses. Et lorsque Bonnie démarre puis prendre la route, je pousse un soupire de soulagement et m’affaisse dans mon siège, saisit une clope et me l’allume. J’inspire une bouffée avec un bonheur non dissimulé, constatant d’un silence un peu pesant dans la bagnole.

Ca, fallait s’en douter. Forcément, il faut que Tyler fasse la gueule parce que j’crois qu’il a toujours pas digérer la révélation de la dernière fois. En même temps, ça peut se comprendre. Coude posé sur le bord de portière, je tire de nouveau sur ma clope avant de tourner le rétro vers moi, afin de voir Tyler qui bougonnait sur le siège arrière :

« Dis Tyler, j’ai un truc à te demander… »

Il me jette un coup d’œil interrogateur. Moi, il ne me boude pas parce que j’ai rien fais à part dire la vérité vraie. Enfin, on va dire qu’il me boude moins …

« C’noël bientôt … Tu veux pas m’faire un trophée en forme de phallus s’teuplè ? T’as vraiment un talent de dingue j’suis fasciné ! »

Et j’éclate de rire. Ca vaaaa j’le taquine, mais ça n’empêche pas d’me prendre un coup de la part de Queen B et une insulte de la part de Queen T… deux vraies salopes. J’peux rien dire sans reproche ici hein.

« C’est bon, j’plaisantais ça va ! Au passage, elle est cool ta mère Ty’. J’l’aime bien, elle donne envie de sourire. »

Cherchez pas, c’est l’effet de la coke mais ça, personne le sait. Mais cette fois, j’étais sérieux sur le fait qu’elle soit cool, en ce qui concerne le sourire aussi. Elle donnait vraiment cette sensation que les problèmes n’existaient pas ou qu’ils étaient tout bonnement simplifié. Et je comprends mieux aussi le ras le bol de Tyler la dernière fois où il a voulu que j’vienne le chercher. C’était un amour de femme, mais elle avait l’air possessif à souhait. Je fume ma clope tranquillement, fermant les yeux et profitant de cet instant de tranquillité avant d’entrer dans cette boite pour porc. C’juste pour son anniversaire que j’ai accepté de les suivre en boite. Je détestais ça… de voir ces p’tits cochons sautés, se coller les uns aux autres. Et là…

C’est le drame.

♪Put some lipstick on
Perfume your neck and slip your high heels on
Rinse and curl your hair ♪


Je me tourne vers Bonnie, le regard noir. Putain. C’était pas prévu dans le contrat. On avait dit PAS de GAGA ! D’un air désespéré, je m’affaisse complètement sur le siège … Putain de soirée.
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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyLun 13 Jan - 18:44

Yes we're going to a party party

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 « La lance pas sur le sujet de Grayson, pitié » soupire Tyler lorsque Bonnie évoque le village où lui même travaille depuis plusieurs mois maintenant.
Voilà ce qui arrive quand on se réjouit du malheur des autres. Il a voulu laisser Bonnie se débrouiller avec sa réponse et maintenant, c’est lui qui va s’en mordre les doigts. Parce que comme il s’y attendait, sa mère réagit immédiatement.
« Ne me dis pas de ce que je peux ou ne peux pas dire, Tyler ! » le sermonne-t-elle en lui donnant une petite tape réprobatrice à l’arrière du crâne qu’il encaisse sans rechigner, résigné. Elle se tourne ensuite vers Bonnie arborant une expression anxieuse. « Je te comprends tellement mon p’tit ! Je me fais un sang d’encre chaque fois qu’il y va. Il y a quelque chose de mauvais là-bas, de pourri. Mes ancêtres me l’ont toujours dit. On m’avait proposé un bon travail là bas, bien payé, mais j’ai refusé tout net ! Hors de question que je mette un pied là-bas, à condition d’y être forcée ! »
« C’est n’importe quoi ! Ils sont pas plus cons qu’ailleurs et y a pas de mal ou j’sais pas quoi. Tu sais quoi, j’me sens même MIEUX là-bas qu’ici ! »
« Tu devrais pas dire des choses pareilles… »
« Ne me dis pas ce que je peux ou ne pas dire, maman ! » la singe le jeune homme, les bras obstinément croisés sur sa poitrine. « Puis y a des gens cool là-bas ! C’était cool à Thanksgiving, pas vrai ? »
Du moins c’était cool jusqu’à ce qu’il apprenne que Bonnie et Aël s’était envoyés en l’air. D’ailleurs, c’est vers la rouquine qu’il se tourne, affichant un air un peu défiant.

Bonnie préfère enchainer en parlant de son kidnapping avec sa mère et en tentant de négocier les termes. Naïve et innocente… on ne négocie PAS avec Ozalee Blackwolf. Cette dernière jette d’ailleurs un regard plus ou moins similaire à celui qu’il vient de lui lancer à la rouquine, puis à Alexander qui tente de s’en mêler.
« Vous venez à peine d’arriver, vous n’allez pas déjà partir quand même… Et puis il est encore tôt, vous voulez aller où ? »
Bon, il les a assez laissé galérer comme ça. S’il veut sortir et se changer un peu les idées, il va falloir qu’il y mette du sien, au moins un minimum. Même s’il n’est pas encore certain d’avoir envie de se détendre ce soir. Il se sent amorphe, fatigué, en colère. Mais peut-être que l’envie de s’amuser lui viendra en s’amusant…
« Roh m’man, dis ouiii ! Tu préfères que j’reste là à m’morfondre ? Parce que tu sais, si tu fais des histoires, j’vais m’mettre à pleurer et partir m’enfermer dans ma chambre pour l’éternité en écoutant des chansons tristes. Pt’être même que j’deviendrai gothique, comme la fille de ta collègue là ! »
« Ah non ! »
« Si ! Et j’arrêterai de me laver en signe de protestation. Allez m’man, laisse-nous partir ! En plus tu sais, ça mfait beaucoup d’peine de voir toute cette nourriture à laquelle j’ai même pas droit… »
« Ne joue pas à ça, Tyler ! »
« Pardooon » minaude-t-il en se levant pour venir l’enlacer par derrière de ses bras maigres et couvrir sa joue de baisers qu’il ponctue de « s’il te plait, s’il te plaiiit. »  
« Oui bon, ça va ! Emmenez-moi cet idiot loin d’ici ! »
« T’es la meilleure maman du monde ! Mais tu m’devras deux autres cadeaux comme tu refuses de supporter ma présence le jour de mon propre anniversaire ! »
« Espèce de garnement ! Vous voyez ce que je dois endurer tous les jours ? » prend-t-elle les deux autres à témoin pendant qu’il effectue une danse de la victoire.
Bonnie finit par le ramener sur terre en lui demandant s’il est prêt. Ca lui met un furieux doute sur sa tenue actuelle…
« Comment ça si j’suis prêt ? J’ai pas l’air prêt ? » s’inquiète-t-il en baissant les yeux sur sa tenue. « Roh la vache t’as raison ! J’suis SO pas prêt ! J’reviens ! »
« Reprenez un petit gâteau…Vous avez le temps » soupire Ozalee qui connaît son fils comme si elle l’avait fait.

Il lui fait encore une bonne demie heure pour se décider, et l’aide de Bonnie qui a finit par avoir pitié de lui. Ty lui adresse la parole juste ce qu’il faut pour être poli, se gardant bien de croiser son regard. Il sait que s’il le fait, il va craquer et réaliser à quel point il est stupide et mesquin. Mais putain il a envie de marquer le coup. Elle lui a fait des cachoteries et ça ne se fait pas ! Pas entre amis et pas dans son monde !
Alors il la nie un peu et va même se changer dans la salle de bain, jouant les pudiques alors que jusque là, il n’avait jamais hésité à se déshabiller devant elle. Elle doit comprendre le message parce que quand il ressort, enfin satisfait, elle s’est tirée pour rejoindre Alexander et sa mère au salon où il les retrouve à son tour.
« C’est bon j’suis sexy comme l'enfer ! » annonce-t-il en écartant les bras pour leur permettre d’admirer sa tenue, avant de retourner déposer un baiser sur les joues rondes et douce de sa mère qui verse sa petite larme.
« Demain on fera un truc rien que tous les deux, c’est promis ! Puis c’midi déjà on a mangé mon gâteau et tout ça » lui explique-t-il à l’oreille pendant que les autres se rapprochent de la porte d’entrée. « J’t’envoie des messages dans la voiture puis j’te tiendrai un peu au courant de comment ça se passe, ok ? »
« Tu fais attention à toi hein ! Si tes amis boivent tu ne montes pas avec eux ! Tu m’appelles et je viendrai te chercher, même s’il est tard. »
« Oui, c’est promis. »
Il se garde bien de répondre qu’en réalité, ils sont déjà certainement stones aussi bien l’un que l’autre et qu’il est en danger dès l’allée. Il y a des choses qu’il vaut mieux garder pour soi et ne pas révéler à sa maman poule.
Elle le colle jusqu’à ce qu’il passe la porte et se dirige avec ses amis vers la voiture de Bonnie. Elle reste dehors malgré le froid et lui adresse encore cinq mille signes de la main en tamponnant ses yeux de temps en temps. Chaque fois qu’il quitte la maison, il a l’impression qu’il va crever. Elle en fait toujours des tonnes…

Tyler se cale sur la banquette arrière, contre la portière, et garde son regard fixé vers la vitre et le décor qui commence à défiler maintenant qu’ils roulent. Alex s’allume une clope et Bonnie se concentre sur sa conduite. Il pourrait leur poser des questions sur l’endroit où ils vont, mais il n’en a pas envie. Le grand brun s’en fout un peu.  
Il va plutôt piquer un somme pour tuer le temps. Mais Ethan l’en empêche en prenant la parole, attirant l’attention de l’indien qui cherche son regard dans le rétro latéral.
« C’noël bientôt … Tu veux pas m’faire un trophée en forme de phallus s’teuplè ? T’as vraiment un talent de dingue j’suis fasciné ! »
« Haha, c’est drôle » ironise-t-il en levant son majeur dans sa direction avant de marmonner en se renfonçant un peu plus dans la banquette : « Prends déjà cui-là pour ton calendrier d’l’Avent, connard… »
« C’est bon, j’plaisantais ça va ! Au passage, elle est cool ta mère Ty’. J’l’aime bien, elle donne envie de sourire. »
« Ouais. Souviens-toi qu’c’est la mienne, alors essaye pas d’la mettre dans ton camp, sale fayot » qu’il marmonne encore dans sa barbe en croisant les bras sur sa poitrine, appuyant sa tête contre la vitre avant de fermer les yeux.

C’est à ce moment que les premières notes de manucure s’élèvent dans la caisse. C’est fourbe de lui faire un coup pareil. Utiliser le pouvoir de Gaga contre lui… Il se redresse un peu dans son siège et un sourire étire ses lèvres. Le genre de sourire qui ne promet rien de bon.
Pendant que Gaga propose à son partenaire de la toucher dans le noir, il fait glisser ses mains par-delà le siège devant lui et commence à caresser les hanches d’Alexander qui fait un bond sur son siège.
« Bah quoi ? » fait Tyler en jouant les innocents. « Tu veux que j’t’offre un phallus pour Noël ou pas ? J’te propose un avant goût ! C’est mon anniversaire, j’ai l’droit ! Bonnie, dis-lui que j’ai le droit ! »  
Elle confirme.
Tyler adresse son plus beau sourire à Alexander dont il peut croiser le regard par le biais des vitres qui reflètent leurs images grâce à l’obscurité extérieure. Il retourne se caler dans le fond du siège mais arbore un air un peu moins fermé. Il est à son maximum étant donné les circonstances… Pas envie de faire plus d’efforts.
Et là-dessus, il chantonne Gaga en battant la mesure sur sa jambe.   

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Bonnie B. Hall
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyMer 15 Jan - 10:34


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Bonnie a finit par détaler en direction du salon comme si être seule avec Tyler l’étouffait. Elle faisait tous les efforts du monde et le Prozac aide beaucoup à être guilleret. Néanmoins elle avait apprécié ce court passage de cordialité entre eux deux, pour choisir des fringues avec Tyler c’était toute une histoire et elle adorait devoir passer derrière lui et défaire les plis pour observer la coupe d’un jean ou d’un haut, lui dire « non, sérieux, tu portes encore ça ? » Il avait fuit son regard et elle en avait fait de même alors que quelques temps avant elle avait été capable de soutenir son regard de défi lorsque l’indien avait évoqué Thanksgiving. La rousse, en y repensant, était enragée, et lorsqu’ils prirent place dans la bagnole, elle serrait encore les dents. Visiblement les antidépresseurs n’atteignaient pas sa rancune. Alexander au comble de la joie et du bien-être s’était amusé à lâche une petite bombe alors que c’était le moment de réparer les pots cassés. Elle l’avait détesté malgré le manque dans son organisme. Et puis merde, Tyler n’avait pas non plus à bouder comme un enfant à cette idée. La rousse aurait fini par lui dire. Mais comment dire… Le temps ni le cœur n’y avaient étés tout simplement parce que le poseur de bombe s’était amusé à faire une overdose. Bonnie ruminait sa rancune depuis Thanksgiving. Mais mis à part ses mâchoires crispées de temps en temps, elle ne laissait rien paraître au risque qu’on découvre à nouveau un de ses « secrets ». Bonnie ricane toute seule alors qu’elle met la clef dans le contact. Elle s’imagine enchainer Ethan et Tyler à deux chaises face à elle et leur faire un « petit spectacle ». Oui j’ai couché avec ce type qui est ton mec aujourd’hui, et alors ? Il t’a pas trompé, t’avais qu’à dire que t’avais un mec dès le début ! Et toi sale con, ça t’amuse de jouer au terroriste ? Tu peux pas être un poil plus délicat, non, c’est contre nature ?

Non, j’ai pas d’maman Tyler, oui j’t’ai menti, non je t’ai rien dis, et prends bien soin d’elle !

Bah oui j’ai avorté de deux gosses Ethan, tu m’en veux parce que j’t’ai rien dis, et t’aurais fais quoi ? T’as oublié que tu faisais des cauchemars à en mourir ou quoi ?


Elle s’imagine danser, en ritournelle, effectuer ses tours de petit rat d’opéra, en chantonnant une comptine toute mignonne, qui dissone avec la force de sa violence. Oh et puis bonne nouvelle, je prends du prozac les amis, et ça me fait du bien. Beaucoup de bien, parce que j’oublie comme ça que j’ai tué ma mère et que mon meilleur pote a failli mourir et qu’un certain connard d’indien s’obstine à faire l’enfant. Bonnie pile doucement au feu rouge dont elle vient à peine de prendre conscience. Elle retient un souffle puis s’active à se changer les idées et à faire quoi déjà ? Ah oui, c’est l’anniversaire de Tyler. Bonnie s’était dit que rien ne viendrait parasiter sa soirée, et que tout irait bien, dans le meilleur des mondes. Aujourd’hui elle devait jouer le chaperon du bonheur, et mettre tout en œuvre pour que ça se passe pour le mieux. Les deux garçons dans la voiture ne font pas partit des scénaristes du bonheur, eux sont les acteurs qui improvisent, sans le savoir. En ricanant à nouveau elle s’imagine détacher les deux bruns pour les diriger. Son doigt fin tape sur l’autoradio et le CD qu’elle avait prévu se met en route. Bonnie adore « MANiCURE » pour la simple et bonne raison qu’avec, elle se sent forte. C’est comme si elle prenait le stylo de la vie et que le script lui appartenait.

Bonnie bouge sur son siège et ricane suite à l’échange entre Alexander et Tyler. Elle apprécie ce qui arrive parce que discrètement, mentalement, elle écrit ce qui devrait se passer et tout ce qu’elle a prévu. C’est pas une soirée au Ritz, mais elle espère que ça suffira enfin à renouer les liens. Bonnie souffre de se sentir si distante des deux abrutis qui se chamaillent à côté et derrière elle. Elle voudrait qu’Ethan, à son habitude, pose sa main sur sa cuisse ou lui fasse partager sa clope. Elle voudrait que Tyler au rythme de Mother Monster se déchaine et se déride, qu’il soit aussi souriant qu’habituellement, ce qui le rend dix mille fois plus beau. Bonnie n’attend pas qu’Ethan s’esclaffe avec la présence de Gaga dans l’habitacle. Au moment où Tyler se redresse, Bonnie lui adresse un sourire jovial dans le rétroviseur. Elle s’éclate à l’avant de la voiture à bouger sa chevelure de feu, et chanter en même temps qu’elle. Ses hanches se fluidifient à la demande de la Lady et lorsqu’elle comprend le manège de Tyler à sa droite, qu’elle ne peut pas trop observer, la rousse hurle de rire en regardant sur sa gauche. Manquerait plus qu’ils se fassent emboutir.

« Tu veux que j’t’offre un phallus pour Noël ou pas ? J’te propose un avant goût ! C’est mon anniversaire, j’ai l’droit ! Bonnie, dis-lui que j’ai le droit ! »
« Euh, ouais ! »

La rousse ricane encore de son côté et laisse les choses faire. Elle adresse un grand sourire à Ethan qui la fusille du regard. Bonnie cligne de l’œil et lui adresse un baiser volatile avant de se reconcentrer sur la route. Le CD de Lady gaga s’écoule tranquillement tandis qu’elle chantonne les paroles, parfois en chœur avec Tyler. A force d’écoute elle connaît les paroles, et elle ne doute pas que Tyler ait pu faire la même chose de son côté. Lady gaga utilisée en cas de force majeur quand l’indien boude. Son air paraît moins obstrué par la bouderie enfantine mais Bonnie n’est toujours pas contente du résultat, et le silence qui règne tranquillement dans la voiture ne lui plait pas. Seule la Lady discute avec elle même ou celui et celle qu’elle veut dans son pieu, mais c’est tout. Du coup, inconsciemment, la rouquine antidépressive s’adresse à elle-même, lâche des jurons de temps en temps et un enooorme juron quand un mec leur coupe la route de manière complètement dangereuse et incongrue.

« Enfoiré ! »

La rousse frappe sur son volant, énervée. Son cœur palpite, pourtant l’action n’a duré que quelques secondes. Elle n’attend qu’une seule chose désormais, arriver au club. Ce n’est pas encore le cas, Bonnie veut faire les choses bien en l’emmenant dans une structure digne de ce nom, dans une vraie ville, celle ou les paillettes se reflètent dans leurs yeux. Pas un truc non-éclairé comme Grayson. Elle déteste ça. Bonnie veut des étoiles, des paillettes et des lumières. Elle veut des milk-shakes à cette heure-ci, en hiver, elle veut vivre comme dans les films même si ça n’est qu’une soirée. Mais une soirée d’anniversaire de Tyler, alors tout doit être parfait.

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Dernière édition par Bonnie B. Hall le Sam 18 Jan - 23:00, édité 1 fois
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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptySam 18 Jan - 22:56

Ses mains sont semblables à deux grosses tentacules dégueulasses qui se glissent derrière moi pour venir atteindre mes hanches. Je sursaute violemment en me dégageant, me retourne, poing levé prêt à frapper la gueule de Tyler. Mais c’est son anniversaire, alors j’peux rien faire. Donc je serre les dents, je ravale ma grosse grosse fierté et…

« Tu r’fait ça, j’te tue. Tripote toi tout seul. »
« Bah quoi ? Tu veux que j’t’offre un phallus pour Noël ou pas ? J’te propose un avant goût ! C’est mon anniversaire, j’ai l’droit ! Bonnie, dis-lui que j’ai le droit ! »

C’est ça p’tit con. Phallus que j’te ferais bouffer par le fond de ta gorge puis ensuite par le cul. Ah non, pas par le cul il aimerait trop ça. Je me réinstalle sur mon siège pendant que Bonnie lui dit que ouais, il a le droit. Elle aussi, elle m’gonfle. Toujours à défendre sa grosse pétasse. Ta gueule Alex, parce que c’est son anniversaire à cette fameuse « grosse pétasse » et que rien que pour ça, tu dois fermer ta grande bouche… Regard noir, je plante mes deux yeux sur le décor qui défile à vive allure. J’ignore même son baiser qu’elle m’envoie. Traitresse. La soirée est déjà un cauchemar. Je subis Lady CACA, les mains de Tyler, une Bonnie qui forcement ne se mettra JAMAIS de mon côté parce que cette poufiasse à trop peur de vexer Ty’ plus qu’il ne l’ai déjà. Et ouais, c’est ça quand on s’tape pas les bonnes personnes ma jolie …

Et la voiture pile sec. Mon cœur lui s’arrête violement, l’estomac à l’envers, m’accrochant avec force à la poignée. L’angoisse me saisit de toute part, mon sang ne fit qu’un tour. Je sens déjà les sueurs froides pointer sur mon front et le long de mon dos. Pas ça. Pas de putain de frayeur comme ça… Bonnie insulte le gros connard de chauffard et si Ty’ n’avait pas été là, c’est moi qui serait descendu de la bagnole, d’abord pour lui fracasser sa gueule, ensuite pour gerber tout les p’tits gâteaux que la maman de Tyler nous a gentiment donnés. Mais on va pas se la jouer tapette, pas devant lui. Alors je serre les fesses, je serre les dents et j’ferme ma gueule, pâle comme la mort. C’pas pour rien que j’ai peur des trajets en bagnole…

J’étais tellement en transe, accrocher à la poignée, livide et paniqué, que j’avais même pas fait attention que nous étions arrivé à la grosse ville la plus proche. C’est bon décompresse, c’est pas le meilleure moyen pour que personne ne remarque rien. De plus, c’est pas pour dire mais niveau ambiance c’est zéro. A part Lady Caca, personne ne parle. Serait peut-être temps qu’ils se dérident un peu tous les deux… Et vu que j’suis un mec trop cool et trop drôle :

« Eh … Quitte à subir cette merde, j’vous propose de jouer à un jeu. »

Ouaaaah, Alex propose un jeu ? Putain, Bonnie, active tes essuies glaces au maximum parce que de la merde va tomber du ciel. Et ouais, j’peux être un type brillant parfois, surtout depuis que j’fais plus attention à ce que je consomme. Et l’idée même de la drogue me réveille aussitôt une forte sensation de brûlure au creux des veines. Je serre le poing et ne laisse rien paraitre de mon trouble. Non, surtout pas ; et j’vais faire avec, ne pas y penser. J’vais boire pour compenser, ou même sauter une nana dans cette boite à défaut d’aimer danser dans cette boîte à cochons. Putain, si j’avais su j’aurai appelé Carter … Qu’elle nous rejoigne, qu’on se tire dans un hotel du coin et voilà. MAIS NON JE PEUX PAS. Anniversaire de TYLER. Donc j’dois être généreux et attentionné… ou au moins faire semblant.

« J’vous propose un Battle de chant… Vous êtes deux biatchs qui s’prennent pour des Staaaars ! Mais pour ça, faut montrer de quoi vous êtes capables ! »

Ouaiiiis, faites moi rire un peu. J’veux vous voir vous égosiller pour montrer que vous êtes meilleure chanteuse-pute que l’autre.  

« J’prends une chanson au pif de l’album, vous chantez et j’fais le juge ! Celles qui chantent le mieux, j’lui offre … à boire toute la soirée. Quelque soit la consommation. »

Ou alors, à défaut de faire le restau basket, je ferais la Discothèque Basket. Ah non merde ça marche pas… Non j’vais faire mieux que ça. J’vais soit  draguer une nana pêté de thune en lui promettant une nuit érotique à souhait en échange d’une consommation gratuite, ou j’pousse Tyler à draguer le Barman… Au choix. Ou je bourre la gueule de Bonnie et j’lui pique sa carte bleue pour lui faire croire le lendemain que  non non, c’est bien elle qui a voulu être ULTRA généreuse pour l’anniversaire de son meilleur keupin et qu’elle a du coup, tout payé. J’suis qu’un connard…

Je chope le boitier et y regarde les titres avant de choisir celui qui se prénomme « G.U.Y », puis retourne vers Tyler :

« C’ton anniversaire alors c’est toi qui commence ! T’es prêt ? Allez donne tout ce que t’as si t’es vraiment une star… »

Play… ENJOY !
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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyDim 19 Jan - 10:25

Yes we're going to a party party

They say it's your birthday ; We're gonna have a good time
I'm glad it's your birthday ; Yes we're going to a party party
I would like you to dance ;  Take a cha-cha-cha-chance

 Il se contente de soupirer quand Bonnie manque de les faire tuer. Enfin à en croire son injure, c’est elle qui s’est fait couper la route. Tyler s’en fiche. S’ils ont un accident maintenant, ce sera simplement la conclusion merdique d’une journée à chier, intégrer dans une vie de merde. Bon débarras.
Non, c’est stupide de penser comme ça. Il est jeune, beau, plein de talents et puis s’il n’y avait pas cette histoire de parties de jambes en l’air répétées entre Aël et Bonnie remontant à avant que l’irlandais et lui se connaissent : sa vie pourrait être actuellement parfaite. Bon, pas parfaite parce que les deux imbéciles devant son des camés qui refusent de s’avouer leur amour, qu’il est toujours diabétique, bosse dans un resto de merde pour gagner sa croute et fait des heures supplémentaires pas franchement glorieuses, mais…disons qu’il y aurait au moins une chose à laquelle il pourrait se raccrocher pour oublier tous ces minis détails.
Bref, l’incident est passé de toute manière et personne n’a été blessé. Alexander a l’air de s’être chié dessus (rectification, il continue à avoir la chiasse à en croire l’expression crispées de son visage et sa main blanche sur la poignée latérale) mais en dehors de ça : tout va bien dans le meilleur des mondes et ils sont en route pour faire la fête.
Sauf que faire la fête est bien la dernière chose que l’indien ait envie de faire là, tout de suite.

« Eh … Quitte à subir cette merde, j’vous propose de jouer à un jeu » finit par se manifester le grand types au fond du slip peinturluré de merde…
« Hm ? » répond Tyler, vaguement intrigué par la proposition.
Mais comme d’habitude, il déchante rapidement. C’est l’idée la plus minable qu’il pouvait avoir et le pire, c’est qu’Ethan ne s’en rend absolument pas compte. Aucun des deux ne se rend jamais compte des énormités qu’ils lui sortent à longueur de journée, en incarnant l’innocence même. Ils pensent toujours faire les choses bien et tombent des nus quand il leur met le nez dans leur merde et tente de les confronter à leur bêtise. Bêtise qui pourrait certainement s’atténuer s’ils arrêtaient de sniffer de la colle, comme  ce crétin d’Arun l’avait fait avant eux. Faudrait qu’il les emmène tien. Faudrait qu’il leur fasse voir ce qu’est devenu le cousin de sa mère, coincé dans son fauteuil à se baver et compisser dessus à longueur de journée…
Tyler sait comment ça va se terminer et ça le fatigue d’avance. Ca lui donne envie de chialer.
Il va signifier à Alexander qu’il ne dit que de la merde, comme l’autre était sûr de son idée et pensait répandre la joie et le bonheur autour de lui, il va se vexer et l’ambiance sera définitivement pourrie. Alors, sachant cela, le cuisinier pourrait se garder de faire le moindre commentaire et jouer le jeu, sauf qu’il n’a pas envie de s’écraser. Ty n’a surtout absolument pas envie de chanter. Il veut lui faire comprendre qu’il n’est jamais attentif. En fait, l’indien aimerait bien que Bonnie se sente aussi visée, parce qu’elle l’agace à jouer les princesses sur son petit nuage alors que la situation est foireuse. Bon, ok, lui aussi est un adepte du « je vais bien tout va bien », mais en l’occurrence, là il en a gros sur le cœur et il a envie que ses deux amis y fassent attention. Il n’a pas envie qu’ils nient le problème et donc ses sentiments qui ont été allègrement froissés ces temps-ci…

« T’es sérieux là ? Tu m’as bien r’gardé ? » finit-il par répondre alors que la musique se lance.
En plus c’est franchement pas sa chansons préférée de l’album…
« Déjà j’sais pas chanter et tu l’sais, mon truc à moi c’est la danse, et en plus… Si je résume bien : tu veux que j’m’affiche en échange de verres d’eau gratos ? » demande-t-il en se calant entre les deux sièges pour capter toute l’attention d’Alex, avant d’agiter ses mains devant lui. « Allôôô diabétique ici ! J’peux boire ni soda, ni jus de fruit, ni alcool ! Et j’en ai franchement MARRE de devoir le répéter ! Ca fait des mois qu’on s’connaît et il serait plus que TEMPS que tu l’imprimes ! J’peux pas manger en dehors de mes heures de repas, j’peux pas boire non plus, j’peux rien faire, ok ? Ma vie est à chier et c’est absolument CHIANT de devoir te le répéter constamment et d’être obligé d’me sentir con et différent ! Alors c’est gentil d’essayer de détendre l’ambiance et tout ça mais…franchement te donne pas cette peine, Alexander parce que tu y arriveras pas. Toi non plus Bonnie, alors tu peux arrêter ton cinéma là. Ca te donne l’air d’une débile en plus » marmonne-t-il en retournant s’enfoncer dans son siège, se blottissant contre la portière.  
Il essuie ses yeux humides dans sa manche de veste en cuir, discrètement, se demandant s’il espère que Bonnie pile tout à coup, l’engueule et fasse demi-tour, ou s’il préfère qu’ils fassent l’un comme l’autre comme s’il n’avait rien dit et continuent sur leur lancée…   

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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyLun 20 Jan - 20:23


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« Toi non plus Bonnie, alors tu peux arrêter ton cinéma là. Ca te donne l’air d’une débile en plus »

Une pointe sinueuse se fraie un chemin entre ses côtes pour venir cogner l’enveloppe de cristal qu’elle avait mit tant de temps à fabriquer  autour de son cœur. Des heures et des heures de lutte avec la matière et l’organe. La carapace transparente ne frémit pas, ne bouge pas. Mais la pointe acérée a réussit à entailler la surface et l’éclat, plus petit qu’une pièce d’1 cent est la première percée dans les défenses de la rouquine. Bonnie ressent l’attaque et se rend compte que c’est douloureux. Mentalement, sa main s’enfonce dans sa poitrine, prend le même chemin que la flèche et se faufile jusque son cœur. Sa main tâchée de sang n’adhère pas à la surface cristal et lorsque ses doigts fins touchent l’éclat, la rousse grimace. L’entaille n’est pas profonde mais s’étoile, et la fissure s’étire de quelques centimètres à chaque geste qu’elle fait.
Sa seule réaction visible par les autres est d’envoyer un regard douloureux à Alexander et lâche la pédale d’accélération. La main gauche sur le volant, la deuxième sur l’avant bras d’Ethan, Bonnie laisse la chevy rouler sur cinq mètres, toute seule. Pendant ce temps elle s’imagine fouiller son intérieur et toucher l’enveloppe solide autour de son myocarde. Un coup de volant plus tard, le klaxon des deux automobilistes derrière, ignorés, la rousse gare habilement la voiture.
Elle ne décide pas réellement de ce qu’elle fait, se laisse porter. La rousse sait pourtant que la boite est à deux rues à gauche après le feu qui se trouve à dix mètres devant eux. La voix légèrement nasillarde de Lady Gaga l’empêche de respirer, de réfléchir posément. Elle détache son bras de celui d’Ethan et baisse le son de l’autoradio puis repose ses mains sur le volant, et son menton par-dessus. Bonnie réfléchit et se demande pourquoi il faut toujours que ça se passe ainsi, si mal. Une craquelure se forme à nouveau sur le cristal protecteur. C’est une situation d’urgence.
La colère qui fait rage veut pénétrer l’espace de la carapace. Bonnie maudit Tyler et l’effort qu’elle fait pour rester calme est visible à ses jointure blanchies pas ses doigts fins crispés autour du cercle en cuir. La Bonnie habituelle aurait hurlé et les aurait fait descendre de sa voiture. Ou elle les aurait déposés au pied de Grayson pour aller rouler à vive allure, plus loin, et ayant hurlé tout le trajet retour. Bonnie arrive rarement à ce genre de colère, la dernière datant de l’hôpital. Ethan sait surement qu’à ce moment précis ou Bonnie ne crie pas, il se passe une très mauvaise chose. Ses couinements de teckel habituels témoignent, son silence prédit. Mais la Bonnie sous Prozac s’intéresse à sa carapace qui se fissure et à la douleur qui s’en extrait. Alors la rousse ferme les yeux et se concentre. Elle essaie de se remémorer les moments les plus chaleureux de son existence. C’est en cela que le Prozac est merveilleux, pense-t-elle, et qu’il lui réussit. Elle arrive à se matérialiser diverses images : son chaton dans une boite, Ethan dans son lit, la chaleur des draps, celle de l’eau brulante, le soleil qui perçait ses jours californiens, eux deux, adolescents sur la plage, son bikini dépareillé car volé sur les fils à linge. Elle se rappelle la chaleur du feu que Tyler avait allumé entre eux.
Bonnie arrive avec son scotch transparent et colmate les failles du cristal fragile.

La rousse actionne le frein à main comme pour rompre le silence tendu qu’elle avait elle-même imposé et lâche la pédale de frein qu’elle avait maintenue tout ce temps. Bonnie se retourne,  se félicitant dans le même temps d’avoir avalé ses pilules de Prozac et pose son coude sur le siège. Ses yeux bleus se fixent dans ceux rougis de Tyler. Son visage est teinté d’une sorte de repos qui ne manifeste aucunement sa colère. Elle lâche un soupir qu’elle ne peut contenir, et ne peut pas non plus se mentir et bien sur que le regard de Tyler lui donne mal au ventre. Mais fort heureusement, ses antidépresseurs l’emmènent loin au pays des bisounours.

« Bon écoute… je suis désolée, ok ? »

Elle trifouille un fil qui pendouille, puis attrape un briquet et le brûle pour que sa voiture soit toujours aussi clean. C’est peut-être la seule chose clean, impeccable, irréprochable dans sa vie. Elle se dit qu’elle devrait se marier avec sa voiture.

« Je sais que j’aurais du t’en parler moi-même, mais la semaine qui a suivi le passage à l’hôpital, j’ai pas pensé à ça, ok ? Je désirais pas te cacher ça, je m’en fous. »

Bonnie s’abstiendra d’émettre tout commentaire sur son mec avec qui elle a couché. Ils partagent au moins un truc. Bonnie adopte une moue mignonne pour cacher le sourire amusé qui suit sa pensée.

«  T’as été souvent là au mauvais moment ces derniers temps, désolée. »

La rouquine lève un sourcil et lui adresse un sourire l’air de dire « ayest, fini maintenant ? » et attend. Elle a envie que tout s’arrête maintenant, et lorsqu’elle se rend compte que sa main s’est reposée sur le bras d’Ethan, elle la retire presque de manière coupable. Un peu trop rapidement. Non, se reconcentrer sur ce qui se passe. La chaleur, les feux, les draps, l’affection, la chaleur, la chaleur. Bonnie se convainc que tout va bien, et son enveloppe ne croule pas, tient sous le scotch précaire de ses souvenirs mélangés. Même si elle a envie de se blottir dans les bras d’Ethan, a envie de sentir les bras minces de Tyler l’enserrer et faire sa princesse, tout comme avant, elle préfère ne pas y penser. Tout va bien. C’est comme avant.

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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyMar 21 Jan - 19:44

Yes we're going to a party party

They say it's your birthday ; We're gonna have a good time
I'm glad it's your birthday ; Yes we're going to a party party
I would like you to dance ;  Take a cha-cha-cha-chance

 Et il se dégonfle comme un putain de ballon de baudruche. Ses joues se gonflent et il pousse un lourd soupir en s’affaissant, sentant ses joues le chauffer tout à coup.
Tyler se sent un peu gêné, un peu cruel et stupide. Il en a marre de se sentir comme ça. C’est exactement ce qu’il redoutait de ressentir en faisant face à Bonnie et Alex. C’est EUX qui devraient se sentir merdeux, pas lui ! C’est EUX qui ont déconnés à plein tubes ces temps-ci !
Mais quand il capte le regard de la rouquine, Tyler fond. Pourtant elle n’en fait pas des tas, elle n’a pas les yeux tout larmoyants, n’adoptent pas une position de victime et ne se perd pas en discours inutile pour chercher à justifier tout ce qui s’est passé. Elle ne cherche pas à l’apitoyer et c’est justement ce qui l’atteint autant. Elle lui présente des excuses sincères. C’est ce qu’il voulait entendre. C’est ce qu’il attendu d’entendre depuis tout ce temps. Il aurait aimé qu’Alexander en présente aussi mais il faut peut-être qu’il se contente de ce qu’il a.
D’ailleurs, quand il tente de croiser son regard pour essayer de l’inciter par ce biais à s’exprimer à son tour sur le sujet, Ty se heurte à un mur. Faut pas rêver non plus… C’est son anniversaire, pas une nouvelle ère.

Alors, résigné à ne recevoir qu’un mot d’excuse de la part de Bonnie, le plus jeune se tourne vers cette dernière et grimace un sourire un peu ennuyé.
« Bah c’pas grave… Enfin j’suis content d’avoir été là parce qu’au final… Enfin c’était pas agréable mais j’étais au bon endroit au bon moment. C’est juste que… »
Il soupire à nouveau et triturer nerveusement une de ses bagues pour occuper ses mains. Tyler n’avait pas prévu de se retrouver à cette place là ce soir et il peine à trouver ses mots. Il était censé être accusateur, pas accusé. Il était censé les regarder de haut, pas se sentir idiot et mesquin et ressentir le besoin de se justifier.
« J’suppose que c’tait plus facile d’être en colère que…d’tu vois… ? »
Bah il espère qu’elle voit parce qu’il ne sait pas comment l’expliquer du tout.
La vérité, c’est qu’il a préféré se venger sur Bonnie plutôt que d’avoir à se confronter à Alexander et lui expliquer sa façon de voir les choses. C’est plus facile de détester le type qui a renversé votre gosse, que de vous en vouloir parce que vous avez lâché sa main…
La vérité, c’est qu’il n’est absolument pas à l’aise avec eux depuis ce qui est arrivé à son ami. Chaque fois qu’il le voit, il doit lutter pour chasser l’image morbide qui vient se superposer à son champ de vision. Il doit oublier le teint cireux, l’odeur, le goût de la mort sur sa peau. Il doit oublier le craquement sec de sa côte qui a cédé sous ses propres mains pendant qu’il tentait de le réanimer.
La vérité c’est que Tyler se sent coupable de ce qui est arrivé et de ce qui pourrait encore arriver.

« J’veux bien faire un effort pour…pour qu’la soirée se passe bien. Mais alors vous devez me promettre que vous prendrez rien ce soir. J’veux qu’vous promettiez de jamais rien prendre quand je suis là. Et buvez pas trop ce soir non plus, parce que j’veux pas être le seul qui est sobre et tout ça. Ca craint ce genre de plan… OK ? » demande-t-il en tendant son poing entre les deux sièges pour qu’ils viennent le checker.

Et voilà, c'est exactement ce qu'il ne voulait PAS qu'il se produise. Tyler va étouffer l'histoire. Ils vont tout étouffer parce que c'est plus simple comme ça. Ils vont encore se bercer d'illusions et quand un autre drame surviendra (et c'est sans doute ce qui arrivera), ils tomberont encore d'un millier d'étages pour venir s'écraser brutalement sur Terre.
Et peut-être que cette fois-ci, l'un d'eux ne se relèvera pas.  

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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyJeu 23 Jan - 21:02

J’ai fermé les yeux, j’ai serré les dents et j’lui ai laissé déblatérer toute sa merde. Sa colère immonde qui nous gicle à la gueule salement. Depuis le début il fait la gueule, parce que Monsieur n’est qu’une petite princesse jamais contente. Okay, il a vécu l’overdose en live et j’ai lâché une bombe en plein pique nique mais est-ce qu’on ait encore obligé de faire les gamins à tirer la gueule comme si le copain d’à côté n’voulait pas faire du tamis avec toi. Putain mais dans quel monde on vit merde… Est-ce que pour une fois ça pourrait juste bien se passer ? Nooon forcément que non ! Et c’était de la faute à nous trois ! Sûrement plus de la mienne qu’aux deux autres mais j’fais des efforts merde ! Mais là encore, faut y redire quelque chose. TOUJOURS. La seule chose qui a retenu la vague de haine qui était prête à créer un tsunami, c’est la main de Bonnie sur mon avant bras. Une vague d’apaisement s’insinue droit dans mes veines, me décrispant un peu, m’affligeant une douleur à ma côte pêté du au massage cardiaque. Tout un programme. Et je n’ai rien dis, je n’ai pas bronché, j’ai juste serré les dents et j’ai regardé à l’extérieur tout le temps où il a gueulé, m’accrochant mentalement à la main de Bonnie sur mon bras pour pas exploser comme une bombe dans cette bagnole et de lui demander de s’arrêter sur le champ, pour que je descende et que j’me casse. Parce que j’en ai ras le cul de faire tous ces efforts pour d’la merde. Ouais il est diabétique mais j’avais tendance à parfois oublier quand j’suis dans mon élan pour faire plaisir. DESOLE CONNARD.

Et la plus grosse surprise ici, ce n’est peut-être que MOI je ne gueule pas, mais plutôt que Bonnie ne le fasse pas… Car quand Bonnie ne gueule, c’est jamais bon. C’est même pire. C’est une colère froide et brutale. La plus assassine et j’en ai déjà fais les frais. Et lorsqu’elle se gare sur le bas côté et actionne le frein à main, je m’attendais à tout sauf à des excuses adressées à Tyler. Je tourne ma tête vers elle, lentement. J’suis complètement abasourdie. Elle est là, d’un calme olympien, tourné vers lui, trifouillant un fil de couture de son siège et moi je la scrute, d’un regard profond. Toute la tension qui s’était accumulé dans l’habitacle venait de retomber. Le visage presque serein de Bonnie me fou une grosse claque dans la gueule et je détourne le regard, posant mes yeux sur les immeubles au loin. Le calme de la nuit. J’pourrais passer des heures allongé quelque part à juste regarder le ciel, dans un silence de plomb qui lui, me rend léger.

« Je sais que j’aurais du t’en parler moi-même, mais la semaine qui a suivi le passage à l’hôpital, j’ai pas pensé à ça, ok ? Je désirais pas te cacher ça, je m’en fous. »

Et je continue de regarder dehors. Ce terrain là, n’me regarde pas. C’est entre eux deux qu’ils doivent régler ça, même si j’ai joué les gros connards de divulguer ce super potin ! Et de nouveau elle pose sa main sur mon bras et je ne bouge pas. J’ai même envie de poser la mienne sur la sienne mais … quelque chose bloque. Ca fait trop cliché et surtout ça fait trop vrai.

«  T’as été souvent là au mauvais moment ces derniers temps, désolée. »

Et elle n’a pas tord. J’avoue que pour ce coup, il a pas eu de chance. Et je l’ai déjà remercié d’avoir été là malgré ma grosse fierté de mâle Alpha. Est-ce que je dois en plus m’excuser à mon tour. J’y arriverais pas, j’le sais déjà. Je suis le Roi des silences autant que le Roi des cons. Je ne décroche pas mon regard du vide abyssale qui se présente dehors et j’me dis que j’devrais faire pareil que Bonnie parce que même si c’est un connard d’être toujours de mauvaise humeur à grogner pour rien, je dois avouer que pour le coup il n’a pas eu de chance. Mais c’était pas volontaire tout ça, j’ai joué au con et j’me le rappelle suffisamment seul, ma côte aussi s’en charge alors j’ai pas tellement envie qu’on m’en rajoute, que j’assume ou non. Je croise son regard un instant puis le détourne. Non, j’pourrais pas le faire.  Et la main de Bonnie qui s’échappe subitement de mon bras, trop vite pour ne pas avoir aperçue le malaise. Je ne lui en tiens pas rigueur et tais l’envie au fond de moi de l’avoir contre moi, dans un lit à nous éprendre comme avant.

« Bah c’pas grave… Enfin j’suis content d’avoir été là parce qu’au final… Enfin c’était pas agréable mais j’étais au bon endroit au bon moment. C’est juste que… J’suppose que c’tait plus facile d’être en colère que…d’tu vois… ? »

Moi j’vois pas. Et je n’essaie pas de comprendre. Je les laisse parler. Tous les deux, sans rien dire. Parce que si j’l’ouvre encore je sais que ça va finir en engueulade parce que visiblement, j’dis toujours de la merde. Et c’est la vérité, j’ai le don pour sortir la réflexion qui ne faut pas. Alors plutôt que de gâcher cet instant de réconciliation entre eux deux, je préfère me taire et écouter. Je l’entends gigoter sur les sièges en cuir et j’essaie de me faire violence. Pour dire que moi aussi j’m’excuse d’avoir joué au con mais qu’au fond, moi j’l’aime bien Tyler même si il est chiant. Et qu’il faut qu’il se fasse à ce que parfois,  nous ayons des faux pas comme lui. Et j’me dis que connaissant Tyler, avoir du me réanimer doit encore le traumatiser. Alors j’fais rien dire parce que ça serait pas cool, même si tout ce qu’il a déblatérer j’ai envie de le lui retourner fois milles. Parce que j’suis comme ça, point. Tu m’aime bien tant mieux, tu m’aime pas tant pis. Si j’lui présente pas mes excuses maintenant, j’le ferais un autre jour, faut juste me laisser le temps. J’le fais déjà pas avec Bonnie, alors avec Tyler ça risque d’être encore plus compliqué.

« J’veux bien faire un effort pour…pour qu’la soirée se passe bien. Mais alors vous devez me promettre que vous prendrez rien ce soir. J’veux qu’vous promettiez de jamais rien prendre quand je suis là. Et buvez pas trop ce soir non plus, parce que j’veux pas être le seul qui est sobre et tout ça. Ca craint ce genre de plan… OK ? »

Je le regarde de nouveau dans le rétro et me dit qu’il a tout les droits de demander ça avec tout ce qu’il s’est passé. C’est son anniversaire et j’serais un vrai connard de le pourrir, même si j’le suis déjà. J’ai pas envie de l’être encore plus. Je vois son petit poing tout maigre qui se glisse entre nos deux sièges et je n’vois plus Tyler comme une princesse, mais comme un gamin de dix ans qui veut pas perdre ses copains pour un truc débile, avec une fragilité nouvelle peinte sur ses traits. Et j’ressens un truc bizarre qui doit s’appeler de l’émotion. Pour Tyler. Un truc qu’on doit ressentir pour un pote quand on se sent en faute et mal à l’aise. J’en sais rien, mais c’est là…  Et comme pour accentuer ce qu’il dit, j’agrippe mon courage à deux mains, et glisse l’une d’elles dans ma poche fouillant brièvement. J’en sors un petit pochon où s’y loge deux trois pilules que j’avais discrètement chourées à Bonnie pendant qu’elle avait le dos tourné. Je sens déjà son regard accusateur quand j’avais promis d’arrêter. Mais j’y arrive pas, pas complètement. J’ai réduis fortement la consommation mais quand on passe d’un shoot presque tous les jours à un tous les 4 jours à peine… Disons que c’est plutôt compliqué. J’abaisse la vitre avec une poignet à l’ancienne et y jette les pilules dehors.

« C’est tout ce que j’ai. Promis. »

Voix enrouée, ce sont les seuls mots que j’arrive à articuler. Et d’un geste lent mais confiant, je viens doucement taper mon poing contre celui de Tyler, attendant celui de Bonnie pour nous rejoindre. Si c’est la seule chose qu’il demande, alors j’m’y tiendrais si cela pouvait aider la situation à aller un peu mieux. Que ce soit pour lui, ou pour Bonnie.

Elle embraille quelques minutes plus tard et je me tiens toujours dans le silence, un demi-sourire aux lèvres. Le but n’était pas de faire la gueule tout le long de la soirée alors inutile d’en rajouter. Je les laisse s’égosiller sur Lady CACA lorsqu’enfin je vois les néons de la boite en question. Et bien que je portais ce genre d’endroit en horreur, j’étais plutôt soulager d’arriver à destination… Une bonne bière ne serait pas de trop.

Je crois que la fête peut cette fois, réellement commencer.
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Bonnie B. Hall
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyMer 29 Jan - 22:06


Last night, ∞  i was thinking about you


« J’veux bien faire un effort pour…pour qu’la soirée se passe bien. Mais alors vous devez me promettre que vous prendrez rien ce soir. J’veux qu’vous promettiez de jamais rien prendre quand je suis là. Et buvez pas trop ce soir non plus, parce que j’veux pas être le seul qui est sobre et tout ça. Ca craint ce genre de plan… OK ? »

Tout va bien aller, tout est déjà très bien d’ailleurs. Il n’y a aucun problème. Tout le corps de Bonnie, relâché, accuse les coups et les défaites depuis longtemps, ce soir, dans la voiture, elle esquive. Elle ne sait plus faire que ça ces derniers temps et se dit que le jour où elle finira par se prendre un poing, elle aura vraiment beaucoup de mal à se relever. Tyler termine son discours, il s’est avancé un peu entre les deux sièges, la rousse laisse son regard voguer dans le sien, conciliant, avant de retomber sur son poing qui se distingue, fébrile, entre les deux sièges en cuirs parfaitement protégés par le vernis que Bonnie se permet d’appliquer le plus souvent possible. Va falloir que je m’y remette d’ailleurs, j’aime pas la trace de vieillissement que j’aperçois sur le siège d’Ethan. D’ailleurs, la rousse pose son regard sur lui et elle tente de comprendre tranquillement les gestes essoufflés de son ami le junkie. Une bouffée d’elle ne sait quoi la prend, et ses joues se teintent. C’est comme ça depuis quelques temps. Bonnie se contrôle très bien, même sous Prozac, mais le voir là si proche d’elle et, plutôt calme, ça lui fait du bien alors qu’ils se sont ignorés tout ce temps. Elle sait que porter sa vie dans ses entrailles et l’achever a été un coup dur pour eux deux. Et il lui semble que cela fait des années qu’ils ne se sont pas accordés un moment à eux deux, entre amis d’enfance. Seulement ami d’enfance, Bonnie se promet de lui en parler quand ils seront seuls, et également de ne pas franchir la limite qu’ils se sont imposés quand il avait huit ans et elle six. Ne jamais se nuire à travers l’amour. « L’amour, c’est pour les grands, les adultes, ceux qui se déchirent sans cesse, et ceux-là même qui font du mal à tout le monde et finissent par se détester. », promesse du petit doigt oblige, Bonnie se devait de ne pas outrepasser leurs propres lois, les seuls qu’ils suivaient sans réfléchir.
Ethan bouge et sa main s’enfonce dans on gilet. Ce gilet qui semble si chaud à Bonnie, elle voudrait le porter, disparaître entièrement dedans. Il sort des petites pilules, et son regard se métamorphose en sorte de mini-colère. Ses sourcils se froncent, il lui avait promit. Mais le reproche se mêle à la culpabilité quand elle se rappelle le flacon de prozac caché dans la doublure de son sac à main fétiche. Elle sait qu’il fait des efforts pour se calmer, et l’inverse et valable, alors elle ne dit rien, et lui non plus. A sa plus grande surprise, elle qui pensait le voir les prendre et lâcher un chapelet d’excuses, la rousse se sent gonflée de fierté de le voir jeter les pilules par la fenêtre. Sa voix enrouée et son regard prouvent sa sincérité, les yeux qu’il plonge dans les siens doivent s’abreuver de la joie qui y pétillent. Une petite flamme reparaît dans son regard, à la rousse, et éclaire son visage tiré, fatigué, paré par le masque apprêté qu’elle joue à porter. Un peu de blush par-ci, du crayon jusque là… Bonnie tape doucement sur les deux poings réunis et ne peut s’empêcher de sourire en relançant Lady Gaga dans l’habitacle, puis la voiture. La voilà qui embraye en chantonnant son petit air préféré, MANiCURE qu’elle a osé remettre et elle adore ça. Ses hanches se déchainent déjà et les engourdissements qui picotent ses doigts, dus au Prozac, lui font un bien fou. C’est comme de sentir son corps se réapproprier l’espace, le temps d’une chanson.

Lorsqu’ils arrivent devant la boite, pas de place. La rousse tourne à peine deux minutes pour trouver une place suffisamment espacée des autres : sa grande crainte étant de ne pas se faire rayer son bébé. Ils sortent, et alors qu’ils avancent, la rousse a le temps de faire deux fois le tour des portières. Vérifier les fermetures. Et manifestation de Tocs qui apparaissent. Bonnie les rejoint en courant et file son portefeuille à Tyler car, les filles ne paient pas avant minuit, mais les mecs, si ! Ce soir c’est Bonnie qui fait l’hôte, puisque c’est elle qui a décidé que tout se passerait bien. La rousse s’intercale entre les deux, se chamaille avec Tyler, embête Ethan en lui fichant des coups talons dans les mollets, et lui jetant des œillades amusées. L’indien se charge de payer, lui rebalance son portefeuille qu’elle range dans son sac et pénètre la boite alors que la rousse fait un tour sur elle-même pour attraper le cou d’Ethan, se percher sur la pointe des pieds et déposer un baiser furtif sur ses lèvres.

« Merci. »

Un sourire, la tornade rousse fait à nouveau volte-face et s’élance à l’intérieur. Les basses résonnent dans son ventre, les lumières lui électrisent le cœur, ses membres excités se tordent déjà dans tous les sens, la rousse sous Prozac semble animée d’une nouvelle énergie. Certes elle rigole déjà pour rien et parfois son regard se pose dans le vague, mais cette simplicité soudaine et l’enlèvement d’un poids lui aère l’esprit. Elle adore le monde de la nuit, les boites, la danse, la musique trop forte. Bonnie est une fêtarde invétérée, une princesse qui se doit de danser. Au contraire d’Ethan qui détestait les boites et autres lieux que Bonnie adorent. Si la jeune femme a choisit cet établissement c’est parce qu’elle sait qu’il y réside un petit coin pour les personnes de choix et celle-ci a prit le temps de faire jouer ses contacts ( illégaux, ce qu’elle ne devait pas divulguer ) pour qu’ils puissent y accéder sans difficulté. De toutes façons, trois belles gueules comme eux se devaient de passer les limites imposées par le commun des mortels. Et c’était l’anniversaire de Tyler, alors il devait avoir une place de choix dans la boite, sans compter que Bonnie avait donné rendez-vous à l’irlandais à cet endroit, alors… Bonnie a attrapé les mains de ses deux partenaires et les guide à travers la foule afin qu’ils puissent gagner le quartier capable d’accueillir les trois stars de cinéma. Bon ok, c’est un peu fragile, mais…

« Bonnie Hall. »

Le mec s’écarte, Bonnie s’écarte à son tour et feint la dame de cour pour opérer une courbette devant Tyler en présentant le passage. Son imitation est tellement caricaturale et absolument pas sérieuse qu’elle ricane comme une folle. Comme une folle sous Prozac.

« Monseigneur, après vous ! »

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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyJeu 30 Jan - 13:00

Yes we're going to a party party

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Comme souvent lorsqu’il fait face à Bonnie et Alexander, le cuisinier du Leo’s est partagé entre l’agacement et l’admiration. En leur compagnie, il passe son temps sur des montagnes russes et ça n’est pas franchement bon pour ce qu’il a. Ty voit son ami vider ses poches de leur contenu illicite (il ne préfère pas lui demander ce que c’est très exactement) pour le vider par la fenêtre et il a à la fois envie de le brutaliser et de l’embrasser. Le frapper parce que ce connard avait bel et bien prévu de s’en foutre plein la panse et de se mettre en danger une fois encore. Et qui aurait dû gérer Bonnie en mettant ses propres angoisses de côté ? C’est lui. Qui aurait été chargé de le réanimer en attendant les secours ? Encore lui. Ethan n’est qu’un foutu égoïste détestable par moment ! Sauf qu’à cette seconde, il a renoncé à ce qui doit certainement être son bien le plus précieux du moment… Et ça a de la valeur aux yeux de l’amérindien. Ça veut dire qu’il est prêt à faire des efforts, pour lui. Et c’est foutument agréable.
En même temps, ça lui laisse un goût amer dans la bouche. Ça ressemble un peu trop à ces moments où, après avoir cogné sa mère au point d’être obligé d’appeler les secours, son père lui parlait tout gentiment pour lui expliquer quel mensonge elle devrait retenir. Et après, pendant quelques jours (parfois quelques heures seulement), elle avait droit à un sandwich, un verre d’eau, un second oreiller pour son dos en vrac… Et puis il recommençait.
Tyler doit de mordre l’intérieur de la bouche pour ne pas lui demander s’il lui reste encore quelque chose, planqué quelque part. S’il faisait ça, il casserait la magie du moment. Alors il ferme sa gueule et fait apparaitre un sourire sur son visage basané.

Et puis Bonnie s’en mêle. Bonnie qui plane déjà, Tyler en est certain, et qui n’a pas vidé ses poches, elle… Mais ce n’est pas son problème. Ce n’est plus son problème. Il n’a pas envie de se culpabiliser pour ça aussi. Il a suffisamment de merdes dans sa propre existence (et contrairement à eux, il ne les éclabousse pas avec) pour ne pas avoir à se soucier de celle des autres.
Il retire son poing le premier, regrettant presque de l’avoir tendu. Il a l’impression qu’il vient de leur donner un feu vert pour faire de la merde. Il a l’impression de les avoir autorisés de faire toutes les saloperies qu’ils voudront une fois son anniversaire passé. Son anniversaire… Tu parles d’un anniversaire. Quelle journée à chier…

Il continue pourtant de sourire pendant que Bonnie remonte le son et que Mother Monster pousse la chansonnette à tue-tête. C’est son morceau préféré de l’album mais il n’a pas vraiment envie de l’accompagner ou de sautiller de nouveau sur sa banquette. Alors il attend simplement qu’ils arrivent pour pouvoir bénéficier d’une excellente excuse pour ne pas leur faire la conversation, voire ne carrément pas rester près d’eux. Se débarrasser d’Alex va être simple, il lui suffira d’aller danser certainement. Et si jamais le barman se ramène tout de même sur la piste, il n’aura qu’à se dégotter un mec et flirter avec lui pour le foutre bien mal à l’aise et le voir fuir. Et Bonnie le suivra certainement.
Putain, il est en train de prévoir de quelle manière il va pouvoir passer sa soirée d’anniversaire seul… C’est totalement naze. C’est lui qui a demandé une trêve et il est le premier à vouloir les fuir. A quoi ça rime tout ça ? A quoi ça rime d’être leur ami ? De toute manière, Ty sait déjà comment les choses vont se terminer, parce qu’elles se terminent toujours exactement de la même manière : ils vont être séparés. Il le sait depuis le départ et comptait simplement profiter des bons moments mais il a l’impression qu’il y en a de moins en moins…

Les voilà garés. Tyler s’échappe de la voiture et prend de l’avance avec Alex pendant que la rouquine assure les arrières de son bébé. Le plus jeune en profite pour s’allumer une clope et la partage avec les deux autres pendant qu’ils font la queue. Ils en viennent à bout très rapidement et Ty laisse la rouquine gérer les choses, jouant les suiveurs et s’assurant toujours d’avoir l’air au comble du ravissement. Il est doué pour ça et il donne aussi bien le change que Bonnie.
La musique assourdie par les portes de la boite se révèle à eux lorsque la porte s’ouvre et le garçon éprouve du soulagement en réalisant qu’il ne va pas avoir besoin de se forcer bien longtemps à avoir l’air dans son élément. Parce qu’il l’est vraiment dans ce genre d’endroit. Son défouloir favori.
Il observe les corps en mouvement, savoure les pulsations dans sa poitrine, se perd dans l’admiration des faisceaux lumineux qui se dispersent dans tous les coins. Bonnie l’attrape sa main et le guide avec son ami vers les escaliers menant à l’étage où ils auront une table. Si elle croit qu’il va rester longtemps coincé là-haut avec tous ces connards qui se soulent, se bourrent le pif de coke et baisent tout ce qui bouge sur les  banquettes à la vu de tous, elle se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude… Merci mais non merci. Tout ce qu’il veut, c’est danser, se défouler et oublier sa vie de merde.  
« Monseigneur, après vous ! » minaude-t-elle après s’être fait connaitre du videur qui les autorise à monter.
Ouais, c’est drôle, mais pas tant que ça. Mais il faut qu’il joue le jeu…
« Madame est trop bonne ! » lance donc Tyler en s’assurant que sa voix couvre le vacarme délicieux.
Et il s’élance dans les escaliers pour aller découvrir l’étage. Une mezzanine qui donne évidemment sur la piste de danse centrale du rez-de-chaussée, un bar couvert de néon lumineux devant lequel se pressent quelques types aux bourses pleines (les deux types de bourses…), pendant que des filles pratiquement nues les observent de loin en priant pour qu’ils ne soient pas simplement riches mais aussi un tant soit peu sympas. Qu’ils soient intelligents, elles s’en foutent. Elles veulent juste de la sécurité affective et financière.

Tyler s’installe sur la banquette indiquée par une serveuse qui les a récupérés en haut des escaliers et elle promet de leur amener leur bouteille au plus. Achat obligatoire pour réserver une table, et Bonnie et Alex se sont donné du mal puisqu’ils ont apparemment commandé du champagne. Bon, un bon point pour eux…
Du coup, son postérieur osseux à peine posé sur la banquette, Tyler attire Bonnie contre lui et dépose un bécot sur sa joue en passant son bras autour de ses épaules.
« Merci c’est cool ! T’as du avoir du mal à trainer Grincheux ici, non ? » demande-t-il, histoire de faire la conversation, en attendant qu’ils soient servis.
Il se tourne d'ailleurs vers l'intéressé, souriant toujours comme un arracheur de dents.
« J'suppose que tu travailles déjà à ta vengeance » lui lance Tyler avant de devoir se répéter, Alex ne l'ayant pas entendu la première fois.
Le pauvre a l'air crispé et agacé au plus haut point. La musique a l'air de le déranger, il n'a pas l'air d'aimer le décor et...et ça fait se sentir Tyler encore un peu plus coupable de déjà prévoir sa fuite. Ceci dit, il ne s'est jamais vanté d'être un mec bien ou un ami fidèle. Il n'est ni l'un, ni l'autre.



Dernière édition par Tyler A. Lawson le Mar 4 Fév - 20:43, édité 1 fois
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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyMar 4 Fév - 20:14

Je n’ai pas loupé le regard brillant de Bonnie et je ne le confierais jamais, mais j’me suis sentie… gonflé d’une fierté étrange. Une fierté justifiée. Je laisse même planer un semblant de sourire sur mes lèvres. Il suffit que Bonnie me regarde pour que j’ai la sensation d’être quelqu’un et de sentir que j’pourrais peut-être faire quelque chose de mon existence de Junkie de merde. Par contre, je ne manque pas Tyler à l’arrière de la bagnole qui n’a pas l’air si emballé que ça. Un truc cloche et j’crois que les excuses de Bonnie n’ont pas suffit. Et tout le trajet j’essaie de cracher les miennes. Après tout, j’lui dois bien ça non ? J’me dis que peut-être j’devrais faire encore plus d’effort mais j’y arrive pas… Chaque chose en son temps.

On arrive enfin à destination et je m’extirpe de la bagnole, veste en cuir sur le dos, attendant Princesse Peach pour prendre de l’avance. J’le laisse allumer une clope et la faire tourner entre nous trois. Calumet de la paix ? Non j’crois pas. Mais j’fais comme-ci. Je n’ai pas manqué les tocs de Bonnie qui ont l’air de revenir. J’ai eu le droit aux tasses de cafés qui s’accumulaient quand je m’absentais, maintenant elle vérifiait deux fois si les portes de son bébé métallique étaient verrouillées. Idem pour la porte d’entrée de l’appartement dès qu’elle la fermait avant de partir ou avant d’aller se coucher.  J’osais pas trop lui en parler parce que c’était l’un des sujets à sûrement éviter avec celui de l’avortement. Je ne relève pas, ça ne sert à rien, pas pour ce soir. Je la regarde déambuler vers nous, avec son déhancher naturellement sexy, ses gestes spontanément gracieux et même si Bonnie pouvait gueuler comme une charretière, elle était une putain de nana qui avait d’la gueule et qui transpirait le sexy. J’esquisse un sourire en la suivant du regard… Une chaleur étrange se diffuse au creux de mes intestins et je reste un peu bête quelque seconde. J’me sens bizarre mais le bruit assourdissant étouffer par les portes de la boite me tire de ma torpeur. Il faut faire face à la réalité mon grand… tu vas devoir glisser ton grand corps parmi tous ces porcs dégueulasse, transpirant l’alcool et le sexe, beuglant comme des veaux pour se faire entendre. Et tout ça, dans une boite étriquée où t’arrive à peine à respirer correctement. Connerie. Mais j’ai pas le choix parce que c’est l’anniversaire de Princess P. et que c’est important. Bonnie balance son portefeuille à Tyler pour qu’il aille payer et tout ça au frais de ma rouquine. Un amour quand elle veut. Main dans les poches, je les laisse pénétrer en premier dans ce… truc qui déjà, me donne la gerbe. Et là, moment furtif. Instant qui ne dure qu’une petite poignet de seconde mais qui, à l’instant où je sens son souffle chaud et sucré s’approcher de mes lèvres, suspend le temps, le prolonge. Ses bras frêles autour de mon cou, ses lèvres se déposent sur les miennes une seconde ou deux et avant que mes mains ne puissent venir happer ses hanches pour la serrer contre moi, elle s’écarte déjà. Un nœud au ventre, un poignard, comme privé de coke, me surprend. Les baisers de Bonnie sont toujours cool, mais celui-ci me provoque un léger frisson. Peut-être parce que nous ne nous étions plus toucher depuis… Longtemps. Ses lèvres articulent un « Merci » et la seule chose que j’trouve à faire c’est de hausser les épaules, un demi-sourire sur ma tronche. Merci de quoi ? J’en sais trop rien et c’est sincèrement pas important. Là, si j’avais le choix, j’lui demanderais de revenir et lui offrirait un baiser en retour, un flamboyant qui la rendront ivre d’envie. Comme avant. Comme à l’époque où je pensais que son corps n’avait jamais accueillit une partie de moi. Elle me manque.

Comme un con, j’me se revigorer et près à affronter c’qui m’attends à l’intérieur. Je pénètre à l’intérieur et aussitôt la mauvaise musique m’agresse les tympans et l’intérieur du corps. Si Bonnie prenait son pied en sentant les basses résonner de plein fouet entre son cœur et ses côtes, moi ça m’donne la gerbe. Mais quand j’vois Tyler qui semble revigorer j’me dis que tous ces efforts ne sont peut-être pas vains. De plus, j’vois que Bonnie à mit l’paquet pour nous réserver un carré pour être peinard et pas être obligé de chercher vainement une place au bar et ça c’était plutôt cool. Suffisait que j’me trouve une nana et c’était finit, j’étais occupé pour le reste de la soirée. Mais ce putain de vacarme me donne déjà mal au crâne. Mes yeux quittent les gros lards au bar pour se perdre sur la paire de nibard qu’offre se nanas à moitié à poil, dansant sensuellement. Voilà un spectacle plutôt intéressant … J’crois que Bonnie et Tyler s’échange des mots mais j’entends que dal si ce n’est que cette musique éléctro qui me fait saigner des oreilles. Et j’regrette amèrement d’avoir jeter mes pilules putain. Ta gueule Alex, c’était pour Princess P, alors ça valait forcément le coup. Enfin, j’espère.

La serveuse vient nous récupérer pour nous mener au carré que Bonnie nous avait réservé et je la chope avant qu’elle ne reparte, une main sur sa hanche avant de lui susurrer un truc suffisamment appyuer pour qu’elle nous serve une bouteille de champagne à moitié prix.  Inutile de dire que mon p’tit clin d’œil et mon sourire en coin aide à ce petit jeu…
Je viens m’assoir à côté d’eux où Tyler attire Bonnie contre lui pour lui coller un bon gros baiser contre sa joue. J’crois décerner assez de mot pour comprendre qu’il la remercie. Mais mon regard glisse déjà ailleurs, le corps courbé sur mes genoux appuyé sur mes avant bras, frottant mes mains l’une contre l’autre. Je cherche une occupation parce que je sais d’avance que moi j’vais pas passer trois heures à danser comme un malade au milieu de ses tarés. J’ai jamais sû comme ils faisaient pour apprécier ça… Eux aussi étaient des p’tits cochons contents de verser leur billet pour danser un peu plus. C’est moche.

Je tourne mon intention vers Tyler qui tente de communiquer. Désolé vieux, ici j’suis carrément pas réceptif. Je lui demande de répéter d’un geste de la main, tendant mon visage un peu plus vers lui :

« J'suppose que tu travailles déjà à ta vengeance »

J’éclate d’un rire spontané. Pourquoi ça ne m’étonne même pas de toi hein ? J’avoue que j’dois avoir une sale gueule de pas content d’être ici. Ouais, j’ai parfois du mal à cacher mon mécontentement, mais pour le coup, j’devais bien ça à Tyler ! C’était son anniversaire putain !

Je lui claque une tape DOUCE dans le dos, sans lui décoller les poumons avant d’hurler à son oreiller :

« Mais non t’inquiète, c’est ton anniversaire, TOUT est permit mon vieux ! Faut fêter ça comme il se doit ! »

Et en parlant de fêter ça… Je vois la serveuse déambuler avec grâce entre les tables, bouteille de champagne à la main. Elle la glisse sur la table dans un seau de glace avant de repartir, me glissant un petit sourire et une œillade. Toi, faut que j’te demande quand est-ce que tu termine ton service. Bah quoi ? Eux s’éclatent en dansant… moi j’fais faire pareille mais à ma manière ! J’attrape la bouteille de champagne et je sens déjà que je crève de chaud.

« ALLEZ ! A TON ANNIVERSAIRE PRINCESS T ! »

D’un coup du pouce je débouchonne la bouteille et pousse une exclamation accompagné par mes acolytes. La mousse s’échappe et j’approche rapidement la bouteille du verre de Bonnie et avant d’aller à celle de Ty, je le regarde attendant qu’il me donne son feu vert. Tu vois que j’fais gaffe. J’me souviens qu’il peut boire UN PEU, mais vraiment UN PEU alors peut-être que là il peut s’permettre. Surtout pour une occasion pareille. Et sous son accord de bitch, je lui verse un demi-verre. Je lui en remettrais un peu lorsqu’il le demandera. Je rempli le mien et je serais presque fasciner par les bulles dorées qui remontent le long de mon verre, transcender par les lumières de la boite. J’essaie de faire abstraction de tous ces moutons qui dansent pendant que je lève mon verre, invitant mes deux biatch préférées à en faire de même. J’vous présente un Simba anorexique et un stylo avec des ch’veux. Un couple d’ami d’enfer…

« Levons notre verre à notre petite biatch préféré !» J’esquisse un sourire franc, le cœur y était. J’essaie d’être content d’être là malgré le lieu et j’y réussis plutôt bien. «Que cette année te sois bonne dans tous les sens du terme ! »

Je trinque avec un grand sourire et bois une gorgée de champagne avec un soulagement dissimulé. Putain, que c’est bon de sentir ces petites bulles qui frétillent le long de sa gorge. Je lève le verre devant mes yeux, le contemplant une nouvelle fois, presque fasciner par ce liquide doré que ces putains de bourges s'offrent comme nous on peut s'payer une bouteille de coca.

« Putain, on pourrait presque croire qu’on est pêté de thune ! »

J’écrase un rire avant de montrer Bonnie d’un geste de la main et toujours en hurlant pour couvrir la musique et les hurlements de ces pouilleux :

« Bon, puisqu’un anniversaire n’existe pas sans cadeau, on t’a acheté un p’tit truc Bonnie et moi… Pour l’occasion. Mais aussi pour… Enfin… »

Ouais, t’essaie hein. C’est bien, brave garçon. Je bois une nouvelle gorgée pour me donner du courage, parce que putain pour articuler ce genre de parole, il t’en faut hein.

« Enfin tu sais. Pour… te dire merci. D’être là. Même si t’es super chiante comme copine, on t’adore. T’es un mec cool. Eh non j’te prends pas pour un hermaphrodite en disant que t’es une copine puis ensuite un mec hein ! Bref, enfin tu vois. On … je pince les lèvres et me frotte le crane d’un air maladroit et mal à l’aise, cherchant le regard de Bonnie qui parait aussi surprise que Tyler peut l'être. On est content d’t’avoir rencontré. ‘Fin voilà. »

Je sais que sortie comme ça de ma bouche, on pourrait croire que j'suis camé à mort, mais loin de là. Maintenant, verre cul sec, pour faire genre que j’suis occupé, voulez-vous ?
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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyMar 4 Fév - 21:34

Yes we're going to a party party

They say it's your birthday ; We're gonna have a good time
I'm glad it's your birthday ; Yes we're going to a party party
I would like you to dance ;  Take a cha-cha-cha-chance

Son anniversaire, tout est permis… Si seulement c’était le cas. Encore que Tyler ne saurait même pas trop quoi faire de ce genre de carte blanche. Boire ? Pas possible sans finir aux urgences. Consommer n’importe quel genre de substances ? Bitch, please… Baiser tout ce qui le tente ? Il a largement assez d’Aël et des autres. Danser jusqu’à l’épuisement ? C’est déjà ce qu’il compte faire.
De toute façon, il n’a pas trop le temps d’y penser, la bouteille arrive, apportée par une serveuse aux formes plantureuses à qui Alexander fait de l’œil depuis leur arrivée. Tyler lui adresse un sourire puis se détourne un peu pour observer les danseurs qui s’agitent et qu’il envie déjà. Ses pieds s’agitent sur le sol, sa tête dodeline en rythme et il tape son poing contre sa paume.
Alex attire son attention, une coupe vide dans la main, la bouteille de champagne dans l’autre. Ty hoche la tête pour lui faire comprendre qu’il peut être servi et attrape son verre à moitié rempli. Il ne va pas le faire chier avec des histoires de dosage, c’est déjà cool qu’il lui ait demandé son avis sur la question.    
« Levons notre verre à notre petite biatch préféré ! Que cette année te sois bonne dans tous les sens du terme ! »
Le sourire du plus jeune s’étire davantage et illumine son visage basané.
« Si j’avais pas peur de tout gâcher, j’t’embrasserai ! » réplique-t-il en venant faire tinter sa couple en plastique contre la sienne, avant de faire de même avec Bonnie, sans se dépeindre de son air réjoui.
Et puis il avale une gorgée du précieux liquide. Ca explose dans sa bouche. Un peu comme du soda, en tout à fait différent évidemment, mais il n’a pas beaucoup de points de comparaison. En fait c’est seulement la seconde fois qu’il en boit. Mais la première fois, c’était avec un client quand il était tout jeune et il n’avait pas franchement savouré… il n’avait pas envie de se souvenir de ça.
« C’est pas si bon que j’pensais » commente Tyler en toute honnêteté, une fois sa gorgée avalée.
Il ne le dit pas méchamment, il est content d’en boire, que Bonnie et Alex aient pensé à lui et lui en ait commandé, surtout qu’il sait que ça coûte cher. Trois fois plus en boite que dans le commerce. Il se contente de dire ce qui lui passe par la tête, comme toujours. Heureusement, aucun des deux n’a compris à cause des basses qui cherchent à crever leurs tympans. Et quand Bonnie lui demande de répéter, il vient simplement déposer un baiser sur sa joue douce, avant de tremper à nouveau ses lèvres dans son verre.
« Putain, on pourrait presque croire qu’on est pété de thune ! »  lance justement Alexander, le confortant dans l’idée qu’il a bien fait de fermer sa gueule en fin de compte. Il se penche pour entendre le reste, les yeux légèrement plissé, comme si ça allait lui permettre de mieux capter la voix de son ami. « Bon, puisqu’un anniversaire n’existe pas sans cadeau, on t’a acheté un p’tit truc Bonnie et moi… Pour l’occasion. Mais aussi pour… Enfin… »
« Sérieux ? J’ai un truc en plus de ça là ? » demande Tyler, réellement surpris. Agréablement surpris.
C’est à dire que, si sa mère a toujours pensé à lui souhaiter son anniversaire et à lui faire des cadeaux à la hauteur de ses moyens (bon ok, en dépassant un peu, beaucoup son maigre budget à chaque fois), personne d’autre n’y a jamais accordé trop d’importance. Il a faillit avoir une fête une fois. Mais Norrie l’a prévenu au dernier moment qu’en réalité, ses camarades de classe lui prévoyait un mauvais coup et il avait échappé de peu à une soirée certainement traumatisante. C’est sans doute pour ça qu’elle était devenue sa meilleure amie… Et cette idée le fait un peu culpabiliser pour la manière dont il l’a traité plus tôt dans la journée. Mais il trouvera un moye de se racheter. Il le fait toujours.
« Enfin tu sais. Pour… te dire merci. D’être là. Même si t’es super chiante comme copine, on t’adore. T’es un mec cool. » continue Alex avec une gêne évidente. Et c’est un putain d’euphémisme, on dirait qu’il est constipé depuis un mois et qu’il va enfin chier. Mais mieux vaut éviter de le lui dire… « Eh non j’te prends pas pour un hermaphrodite en disant que t’es une copine puis ensuite un mec hein ! Bref, enfin tu vois. On…on est content d’t’avoir rencontré. ‘Fin voilà. »
Tyler ne peut pas s’en empêcher. Il lui saute dessus. Enfin, non, il envoie quand même des messages avant, du genre écarter les bras en se redressant pour lui faire comprendre qu’il s’apprête à l’enlacer de manière absolument pas gay. Evidemment, Ethan n’est pas chaud… Alors il utilise sa carte joker.
« C’est mon anniversaire, connard ! Tout est permis ! »
Grand le sourire. Très grand !

Moins grand celui d’Alex qui cherche une porte de sortie et jette un coup d’œil en direction de Bonnie.
« Quoi t’espère sérieusement qu’elle va te soutenir là ? C’est mort mec, elle a rêvé d’ce jour autant qu’moi ! Si elle n’était pas si naze, elle aurait déjà sorti son phone pour utiliser Instagram et immortaliser le moment ! »
Et hop, un petit coup de pied dans le tibias. Du coup Tyler laisse retomber ses bras et lui jette un regard accusateur. Elle vient de ruiner la magie du moment la garce !  En fin de compte, elle est donc bel et bien dans la team de son rustre d’Ethan.
Mais Tyler décide de s’en foutre. Il rit, avale une gorgée de son champagne (plus qu’une ou deux et son verre sera déjà terminé, c’est vraiment la lose) et se penche vers elle à défaut de pouvoir câliner son pote récalcitrant. Sa coupe dans une main, l’autre appuyée contre le dossier au-dessus de l’épaule de la rouquine, il appose ses lèvres contre celles de Bonnie et force un passage avec sa langue percée. Elle se laisse faire, gloussant de plaisir. Pas parce qu’il assure (même si il assure) mais parce que c’est drôle et ça leur fait du bien à tous les deux de se lâcher un peu. De se retrouver un peu. De se rendre complices à nouveau.
Leur baiser ne dure que quelques secondes et puis il se redresse et termine son verre d’une traite. Pas très malin. Faut qu’il mange un truc. Il aurait surtout fallut qu’il se pique avant, mais tant pis. C’est la vie. La vie c’est fait d’imprévus. HOP !
« C’est bon, j’ai eu mon cadeau ! T’as pas voulu m’donner l’tien Alex, c’est vraiment pas cool ! » minaude Tyler en se laissant retomber sur sa portion de banquette, se sentant bien plus léger à présent. « Non bon sérieusement, filez-moi tout d’suite ce cadeau ! » lance le jeune homme en frottant ses mains l'une contre l'autre dans un geste trahissant son impatience, tirant la langue.

Mais le destin joue contre eux. Leur quatrième allié fait tout à coup son apparition.
Lady Fucking Gaga !
« AAAAH ! BONNIE ! Viens danser ! Désolé Alex ! » s’écrie Tyler en bondissant à nouveau sur ses pieds, alors que les notes d’Applause s’élève dans la boite.
Il attrape la main de la rouquine et l’entraine avec lui, commençant déjà à danser tandis qu’il marche à reculons, la guidant dans un coin dégagé de l’étage, à deux mètres de la table où ils pourront laisser leurs corps parler pour eux. Bonnie joue évidemment tout de suite le jeu, comme il s’y attendait et il ne tarde pas à l’attirer contre lui pour la faire onduler. Il a déjà mis au point des dizaines de chorégraphies pour ce morceau et Bonnie aussi. C’est une partenaire d’enfer. Bon dieu ce qu’elle lui a manqué !
« Tu m’as manqué putain » lui crie-t-il alors qu’elle ondule contre lui, parfaitement en rythme.
Ca c’est un putain de bon anniversaire…

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Bonnie B. Hall
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyMer 5 Fév - 22:02


Applause ∞ after manicure



« Levons notre verre à notre petite biatch préféré ! Que cette année te sois bonne dans tous les sens du terme ! »
« Santé ! Joyeux anniversaire ! »
« Si j’avais pas peur de tout gâcher, j’t’embrasserai ! »

La rouquine ricane et s’imagine Tyler et Ethan, les lèvres jointes. Presque immédiatement elle chasse cette idée affreuse de son esprit, NO WAY, ça ne pourra jamais arriver. Bonnie se sentirait traumatisée, encore qu’elle ait l’habitude que Tyler l’embrasse pour lui dire bonjour. Mais Ethan. Impossible, il utilise sa jolie bouche pour faire le beau parleur auprès des damoiselles de mauvaise conduite, et aussi pour rassurer Bonnie quand ça ne va pas. Et plus si affinités. Mais ça c’était avant. D’ailleurs, la rousse n’a pas manqué de remarqué que la serveuse, accessoirement bonnasse, avait l’air de bien kiffer son junkie. Et dans sa tête, elle insiste parfaitement sur le pronom possessif ( très possessif, ces derniers temps, mauvaise chose. ) comme si la serveuse allait l’entendre au-delà de sa boite crânienne et des basses. Mais après tout, ils sont pas ensemble. C’est son meilleur ami d’enfance, voilà où sont leurs limites, imposées dès leur plus jeune âge. Bonnie ne voulait pas gâcher ce qui commençait à se reconstruire en eux.

La coupe en plastoc de Tyler vient choquer celle de Bonnie, celle-ci qui souhaite déjà s’enivrer du liquide doré. Boisson des dieux, et des pétasses dans son genre, le champagne est évidemment l’alcool préféré de Bonnie. Elle se considère bénie, enfin, et soulagée, lorsque les bulles de l’élixir rencontre ses papilles, son palais et les contours de sa gorge. L’or glisse à l’intérieur et la rousse savoure. C’est pas un Louis Roederer, certes, mais il faisait l’affaire et elle savait que ce mois-ci, elle serait probablement dans le rouge. Mais peu lui importe, s’il faut faire plaisir à l’indien, alors… Bonnie est généreuse, mais le cache bien. Insouciante et stupide de base, la rouquine se rappelle à chaque gorgée ( qu’elle compte ) que les cachets de prozac sont encore bien présents dans son organisme et que, de ce fait, elle ne doit pas abuser du champagne. Une bouteille suffira, pour eux trois, et surtout pour ne pas se bourrer bêtement la gueule. La jeune femme se sent particulièrement mieux et mielleuse malgré tout, l’alcool ne tardant pas à faire effet. Son regard se tourne vers Tyler qui tente d’articuler quelque chose, mais elle n’entend pas alors se penche vers lui pour le faire répéter. A la place, le basané vient poser ses lèvres sur sa joue fardée poliment et elle glousse. Bonnie a l’impression que cela fait des années que le contact ne s’est pas fait entre eux deux. Elle se sent araignée, tisserande, qui s’articule à retisser les liens qu’elle n’a pas voulu rompre entre Ethan, Tyler, et elle. La rousse se voit au centre avec des fils dans la main, rouges, à tisser encore et encore, comme une malade au sourire défaillant, pour ne pas voir tomber ses fondations qui sont faites de la même matière.

« Bon, puisqu’un anniversaire n’existe pas sans cadeau, on t’a acheté un p’tit truc Bonnie et moi… Pour l’occasion. Mais aussi pour… Enfin… »

Ah, oui, le cadeau. Bonnie revient sur terre, enfin, sur le sol à moitié propre de la salle aux basses incroyables et se concentre sur Alexander gêné comme jamais. Un petit rictus malicieux se déclare sur le bord de ses lèvres et elle jouit instantanément du pouvoir de la gêne sur la gueule d’Ethan. Elle le trouverait presque mignon. Le junkie lui fait penser au gamin de huit ans qu’elle a retrouvé traumatisé. Cette pensée achève de réduire sa résistance à zéro. Malgré tout ce qu’elle vient de vivre, tout les coups bas, les insultes, là, à cet instant précis, Bonnie baisse sa garde et se laisse avoir par leur deux gueules de con. Elle ne pipe mot, se met presque en retrait pour observer le petit manège qui s’opère entre les deux mecs, un sourire stupide collé aux lèvres. Bien sur, le fait qu’elle abandonne son statut de mère dragonne, impératrice des caniches et chieuse pro, n’est pas seulement du au fait qu’ils soient presque attendrissants mais que les cachets mélangés à l’alcool lui procurent diverses sensations qu’elle avait l’impression d’avoir oublié. La junkie a l’impression de sentir parfaitement  sang qui circule dans ses veines, l’air chargé d’alcool que ses poumons inspirent, sa peau contre le cuir des fauteuils, la chaleur d’un cœur qui bat, le froid de ses bracelets d’argent, la légère brise qui bouge ses mèches rousses. Bonnie ressent des émotions enterrées, la paix, un peu de sérénité, la même brise qui se matérialise à l’intérieur et calme son myocarde fou furieux. Des sentiments se bousculent dans tous les sens, aucune logique ni régularité, mais la rousse s’en fout et se concentre sur Tyler qui se lève pour enlacer Ethan. Un énorme sourire peint son visage maquillé et tape presque des mains pour prouver son engagement jovial dans cette étreinte.

« Allez Eth ! S’teuplééé ! C’est son anniversaire !  »
« Quoi t’espère sérieusement qu’elle va te soutenir là ? C’est mort mec, elle a rêvé d’ce jour autant qu’moi ! Si elle n’était pas si naze, elle aurait déjà sorti son phone pour utiliser Instagram et immortaliser le moment ! »

La rousse s’offusque avec exagération et lui fout un coup de pied dans le tibia pour affirmer sa réprobation. Le regard accusateur qu’il lui jette contraste avec l’appel au secours qu’Ethan lui lançait une minute avant, et la rousse ricane. Deux grands cons qui gravitent atour d’elle. Mais au lieu de gueuler comme un putois comme elle s’y attendait, l’indien rigole a son tour, boit une gorgée de sa coupe de champagne ( geste qu’elle imite ) et avant d’avoir pu émettre quelconque négation, il se penche et pose ses lèvres sur celles de Bonnie. Bien sur, la rousse se laisse faire lorsqu’il décide de gravir un échelon dans leur baiser, elle trouve ça même plutôt cool, et se conforte dans l’idée que ce contact tend à renouer ce qu’ils avaient élimé. Un instant la tisserande laisse son fil se détendre pour se concentrer sur l’instant, et elle glousse alors qu’il s’éloigne. Quelques secondes seulement, mais ça lui suffit. L’indien reprend la parole par dessus les basses tandis que la rousse lance discrètement un regard de défi à Ethan. Juste pour rigoler. Parce que dans les montagnes russes des sentiments, la rousse se trouve dans la bosse du « j’ai envie de jouer ». Même si tout ça la fera courir à sa perte, elle s’en importe peu, elle ne touche plus le sol depuis quelques minutes déjà et son regard est mille fois plus vaporeux qu’une heure plus tôt. Bonnie est ravie, échappée de ses problèmes existentiels. Elle ne le dira pas, mais elle plane. Prière au dieu antidépresseur.

« C’est bon, j’ai eu mon cadeau ! T’as pas voulu m’donner l’tien Alex, c’est vraiment pas cool ! Non bon sérieusement, filez-moi tout d’suite ce cadeau ! » Tyler badine, et la rousse rigole un sourire de victoire sur les lèvres. Mais avant qu’elle ne puisse prendre la parole, la voix de la princesse de la soirée s’élève à nouveau dans des notes suraiguës et vient lui percer les tympans. Fait incroyable alors qu’elle croule sous les basses. Une seconde après, comprenant que la mother monster se déchaine dans la boite, Bonnie se sent aspirée par la masse mouvante des corps, sa main dans celle de Tyler. Elle n’a qu’une petite seconde pour envoyer un éclair lumineux de ses yeux à ceux d’Ethan. Fais attention au prédateur caché derrière l’agneau.

Tyler la fait virevolter pour l’attirer à deux millimètres de lui et la rousse rigole déjà comme une midinette surexcitée. Elle adore être déchargée du poids d’être Bonnie Hall. Ladite hirondelle utilise ses talents de danseuses en cadence avec ceux de Tyler qui, comme elle le sait déjà, s’en sort très bien. Il a déjà tout prévu et elle n’hésite pas à le suivre dans ses pas. Bonnie remercie son boulot de merde. La barre, ça aide à être endurante, à garder sa souplesse et ses muscles. Un instant elle se tourne vers le brun encore assit à la table et se dit que c’est pas la barre qu’elle voudrait avoir entre ses jambes, mais son visage adorable, plutôt. Mais ses pensées lucides ( si on peut appeler ça comme ça ) s’envolent pour ne plus réapparaître. Elle se dit « Pff, mais qu’est-ce-que je raconte, j’ai pas de boulot » et la rousse termine d’être lucide pour se laisser emporter dans les basses qui prennent possession d’elle toute entière. Elle s’échappe dans les contrées, applaudit en même temps que la Lady et s’éclate en compagnie de son indien préféré, ne manquant pas de jeter des œillades évocatrices au junkie surnommé bâton de bois asocial… qu’elle adore et qu’elle ne changerait pour rien au monde. La rousse semble lui dire «  et oui mon petit gars, ce déhanché là, tu le loupes ».
Puis Tyler élève la voix au-dessus de la musique pour lui hurler dessus une parole qui lui fait foutrement du bien. Un sourire magnifique éclaire son visage et elle lui saute au cou sans cesser de danser à son rythme, un baiser rouge à lèvres déposé sur la joue douce de la princesse qui fait deux têtes de plus qu’elle.

« Ouais ! moi aussi ! J’suis contente de te retrouver mon chou ! »

Il est compliqué de se faire entendre mais, peu importe, elle répète les morceaux qu’il n’entend pas, ne compte pas laisser ce message passer aux oubliettes. Ses épaules se libèrent, ses mains touchent le ciel, la rousse énonce les paroles comme une invitation à applaudir, encore, et elle rit. Ses cheveux bougent dans tous les sens, son corps répond à celui de Tyler, leurs gestes sont en parfaite adéquation, et lorsque les applaudissements de Lady Gaga cesse, Bonnie éclate de rire et enroule à nouveau ses bras autour de la taille de Tyler. Oh, ça oui, ça lui avait manqué. Sa main attrape celle de l’indien pour l’attirer dans la foule. La musique qui suit n’est pas géniale et elle ne tient plus en place, elle veut qu’Alexander lui file son cadeau. D’un geste distrait elle attrape sa coupe qu’elle boit d’un trait, la dépose à nouveau sur la table, toujours debout près de Tyler, puis dépose son regard dans celui d’Ethan.

« Allez, son cadeau ! son cadeau ! Sinon j’vais pas pouvoir danser en paix j’te jure ! »

C'est en quittant son enveloppe humaine, chargée à bloc, que la rousse s'évade et ressent. Légèreté, désir, passion, force, malice.

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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyLun 10 Fév - 18:50

J’ai envie de dire .. putaindemerdepourquoitumcollecommeçadégagejvaisvomir.

Ses bras tendus droit devant moi, prêt à venir m'enlacer et mon corps se contracte comme un piège à loup sur mes parties génitales. J’ai envie de me lever aussi sec et de lui coller une baffe, plus par automatisme qu’autre chose. J’aime pas le contact, je supporte pas qu’un mec se colle à moi en mode « ouuuuuh vaseline ou pas vaseline ? ». Instinct de défense oblige. Mes deux mains agrippent le cuir du fauteuil tandis que ma mâchoire se crispe sous l’effet désagréable et ce, même s'il n'est pas encore parvenu jusqu'à mon corps. Ça n’avait rien à voir avec Ty’, j’étais juste anti-contact. Les seuls corps que j’aimais avoir contre le mien étaient ceux des femmes avec qui je couchais, c’est tout. Sinon, remballe ton câlin j’en veux pas.  Mais c’était son anniversaire, alors je ne dis rien et j'attends le moment fatidique comme un condamné attend la guillotine. Une vague de chaleur désagréable me monte jusqu’au sommet du crâne, une boule au ventre prend naissance et l’agacement ce pointe. Ne rien dire, ne rien dire du tout.

« C’est mon anniversaire, connard ! Tout est permis ! »

Et voilà, j’peux m’en prendre qu’à moi-même. Je cherche le regard de Bonnie pour secoure, pour lui faire comprendre qu’il faut vite qu’il s'écarte avant que je ne m’énerve pour rien. J’aurai voulu tenter de le prendre dans mes bras mais c’est juste impossible pour moi. Molo les efforts, j’peux pas non plus en faire pour tout dans la même soirée !

« Allez Eth ! S’teuplééé ! C’est son anniversaire !  
- Quoi t’espère sérieusement qu’elle va te soutenir là ? C’est mort mec, elle a rêvé d’ce jour autant qu’moi ! Si elle n’était pas si naze, elle aurait déjà sorti son phone pour utiliser Instagram et immortaliser le moment ! »

Et le geste qui est de base taquin, mais qui vient me sauver la vie c’est un p’tit coup de pied de princesse dans le tibia de Tyler. Et c’est comme un poids qui s’enlève de ma poitrine et qui dénoue tous mes nerfs d’un seul coup. Je soupire discrètement de soulagement. Putain qu’est-ce qu’il faut chaud dans cette boite. Je déboutonne un premier bouton de ma chemise, j’aurai mieux fait de venir en tee-shirt…  J’attrape la bouteille et me resserre un verre où j’en avale deux gorgées pour me détendre. Un jour j’arriverais à le serrer contre moi avec au moins UN BRAS et a lui faire une p’tite tape dans le dos, promis. Là en attendant, j’ai chaud, les basses m’éclatent le cœur et les sons me détruisent le crâne en deux morceaux. J’vais mourir ici. Je frotte mes mains sur mon jean, nerveux, j’me tourne vers eux …

WTF ?

Roulage de pelle en live. Et pas catholique en plus. J’arque un sourcil, choqué .. ou presque. J’ai déjà vu Bonnie et Tyler s’embrasser pour s’dire bonjour mais là… Euh okay, la langue. D’accord, pas d’problème. Est-ce que t’as pris l’option lavage automatique après ou pas ? Oui oui, fouille le fond de sa gorge aussi, y a pas de problème, c’est une gorge profonde… What a Face 
Avant bras sur mes cuisses, je les regarde faire. Elle glousse de plaisir, ça ne dure que quelques secondes, mais ça les éclate. Oh j’vous en pris, vous gênez surtout pas pour moi heiiiin.  

« C’est bon, j’ai eu mon cadeau ! T’as pas voulu m’donner l’tien Alex, c’est vraiment pas cool !
- T’as déjà ma présence et ça c’est l’meilleur cadeau du monde vieux! Peut-être que l’année prochaine tu aura un vrai calin de ma part! »

Je ricane avec eux, lançant parfois quelques œillades à Bonnie qui, au passage, est toujours aussi … Sexy dans ses gestes et dans ses manières de faire. Hop hop hop, on range les idées peux catholiques mon cher monsieur. Tyler réclame son cadeau amplement mérité et il me sort de ma léthargie, mais avant que j’ai pu dire à Bonnie de le sortir de son sac…. La fatalité s’abat sur moi.
Lady Caca fait son entrée et à force d’entendre ses CD’s de merde à répétition, j’en reconnais les premières notes. Je soupire, exaspéré quand Tyler hurle sa vie en agitant ses p’tites mains de précieuses en entrainant Bonnie pour aller danser. Putain, faites qu’ils soient crevés d’ici quelques heures et qu’on rentre, j’vous en pris.

Enfin, ça c’était jusqu’à ce qu’elle me balance LE regard qui allume la flaque d’essence à chaque fois. Cela ne dure que deux secondes, mais accouplé a ce sourire en coin et c’était foutu. Mon impatience se transforme en curiosité, puis en désir de jeu. Je la connais comme ma poche … Je la laisse s’évader avec sa princesse favorite vers la piste tandis que je secoue la tête amusé, en sortant mon portable. J’ai une pensée pour Carter et j’hésite sérieusement à lui envoyer un texto pour savoir comment elle va… Jusqu’à ce que je lève la tête pour croiser de nouveau le regard de Bonnie. Je sais ce qu’elle fait et elle y prend plaisir avec ses déhanchés qu’elle semble m’offrir du tréfonds de la piste. Je lui lance un regard appuyé avant de saluer de la main le p’tit Tyler qui s’éclate à la mort. Qu’ils sont mignons…

Je me retourne et recheck mon portable avant de le ranger dans ma poche, je porte la coupe à mes lèvres appréciant l’alcool brûlant ma trachée et me réchauffant l’intérieur du corps. Dernier coup d’œil à cette serveuse qui ne me lâchait pas du regard, sourire en coin tout à fait craquant de Bad Boy, puis ke laisse ma tête tomber en arrière et ferme les yeux quelques secondes, me concentrant sur les « boum » au creux de mon ventre, de mon corps qui semblent déloger tous mes organes vitaux. J’y trouverais presque un repos si cette musique ne venait pas me fracasser le crâne. J’espère qu’au moins qu’il passe une bonne soirée. En tout cas, à le regarder danser il a l’air. Et j’trouve ça bizarrement important. A croire que mes efforts étaient peut-être nouveaux mais présent.

« Allez, son cadeau ! son cadeau ! Sinon j’vais pas pouvoir danser en paix j’te jure ! »

Je sursaute légèrement à l’arrivée des deux fusées surexcitées d’avoir dansé sur le rythme de leur maman de la chanson trop cool. Tssss pauvre jeunesse va. Je me redresse, haussant les sourcils, puis … Mes épaules s’affaissent, je pince les lèvres, l’air gêné.

« Merde… j’l’ai oublié à la maison. »

Gros fucking blanc. Je regarde le visage de Tyler se décomposer comme un mur dont la peinture s’écaille. Bonnie me balance un regard furieux genre « PUTAIN MAIS T’AS DECONNE MERDE » . Et moi j’suis là, à regarder les deux idiots qui s’présente à moi :

« C’est bon ! Pète un coup mon vieux ! Je lui colle une petite accolade sur son épaule. J’l’ai foutu dans la sac de la rouquine mais vu que parfois elle est pas très futée, elle a rien remarquée. »

Je ricane avant de prendre une nouvelle gorgée.

« Allez Fifi Brindacier, donne lui son cadeau avant qu’il ne vienne te déchirer ta carotide d’impatience.»

Elle m’insulte probablement, mais je n’entends rien grâce à cette musique pourrie qui passe à l’heure actuelle. Elle lui tend le paquet et là j’ai l’impression de voir un gamin à Noel qui se transforme en un Hulk miniature et qui vient défoncer le papier cadeau. J’avais dis à Bonnie que ça servait à rien si c’était pour qu’il soit déchiré d’ici quelques heures. Mais madame disait qu’il fallait un emballage de princesse pour une princesse.

Il tient l’écrin entre ses doigts et lorsqu’il ouvre la boite pour y découvrir la montre choisit par Bonnie mais financer par nous deux et qu’il nous affiche ce visage illuminé, je me prépare déjà à accueillir une nouvelle vague de câlin en serrant les fesses.
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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyMar 11 Fév - 12:45

Yes we're going to a party party

They say it's your birthday ; We're gonna have a good time
I'm glad it's your birthday ; Yes we're going to a party party
I would like you to dance ;  Take a cha-cha-cha-chance

Voilà, il peut enfin se détendre. Il a envie de se dire que c’est parce qu’il est un être exceptionnel, dôté d’une capacité au pardon grandiose (bon, c’est en partie vrai) mais l’alcool qu’il a ingurgité, les efforts de ses camarades et l’ambiance générale de la boîte l’aident quand même vachement. Il sourit lorsque Bonnie dépose un baiser sur sa joue pendant qu’ils dansent l’un avec l’autre, en cadence. Il se retrouve enfin, il se sent comme un poisson dans l’eau, c’est le meilleur anniversaire de sa vie.
Sauf que la bande son de la célébration du jour de sa naissance laisse un peu à désirer… La rouquine attrape sa main et l’entraine avec elle vers la banquette où Alexander les attend, la mort dans l’âme. Pauvre vieux… Ca va lui faire les pieds ! C’est largement moins pire comme soirée que celle qu’il a passé avec sa colocataire aux urgences, à attendre de savoir s’il allait vivre ou mourir. Sale con. Mais ce n’est pas le moment de songer à tout ça. C’est le moment…  
« Allez, son cadeau ! son cadeau ! Sinon j’vais pas pouvoir danser en paix j’te jure ! »
Parfait ! Tyler applaudit d’impatience et trépigne, pendant que l’autre s’agite pour d’autres raisons… La suspicion commence à se lire sur le visage du plus jeune. Alex ne lui a tout de même pas fait un coup pareil… Il n’a tout de même pas…
« Merde… j’l’ai oublié à la maison. »
Il l’a fait l’enfoiré !
« Nooon, Aleeex, putain ! » proteste vainement Tyler, qui se décompose, franchement contrarié par l’idée.
Il assume parfaitement son côté capricieux et n’hésite pas à afficher sa déception. Il se sent comme un gosse qui vient d’acheter un ballon trop classe et le laisse échapper au moment où on le lui tend… C’est pas humain de se comporter de cette manière et de lui faire un coup pareil, le jour de son anniversaire !
« C’est bon ! Pète un coup mon vieux ! Je lui colle une petite accolade sur son épaule. J’l’ai foutu dans la sac de la rouquine mais vu que parfois elle est pas très futée, elle a rien remarquée. »
« T’es trop con ! » s’agace Tyler qui lui file un coup de poing dans l’épaule.

Il se tourne ensuite vers Bonnie, espérant qu’elle bouge son cul de princesse, ce qu’elle fait, les dieux soient loués ! Il lui arrache pratiquement le paquet des mains pour déchiqueter l’emballage stupide. Il découvre une boite qu’il s’empresse d’ouvrir. Une montre. Une putain de montre…
Ça lui tord l’estomac. Ça lui pince le cœur. Ses yeux s’embuent de larmes tous seuls.
« C’est le truc…le plus… »
Bah à quoi bon causer ?
Il étend ses bras pour étreindre Bonnie avec force, avant de déposer deux baisers sur ses joues et de se redresser pour arracher la montre de son coussin bleuté pour l’enfiler. Ses mains tremblent trop et ça lui prend un temps infini. Il jure, grogne, soupir et s’en sort finalement. Il enfile la montre, l’observe, piaille de plaisir et puis se tourne vers Alexander qu’il enlace à son tour, sans trop y penser. Tyler le sent se raidir et éclate d’un rire franc avant de s’écarter.
« Pardon, désolé » sourit-il avant de donner une tape amicale dans le dos de son ami, puis d’essuyer ses yeux mouillés. « J’avais oublié que t’étais allergique à l’amour ! »
Le jeune homme ricane avant d’admirer sa montre colorées sous toues les coutures puis de frapper ses mains l’une contre l’autre, comme un gosse surexcité (ce qu’il est, faut pas se mentir).
« Elle est trop géniale ! J’l’adore ! Merci, merci, merci ! » s’exclame-t-il avant d’attraper le visage de Bonnie entre ses deux mains pour embrasser ses lèvres, avant de se tourner vers Ethan.
« Bah qu’est-ce que t’attends, ressers-moi » lui lance Ty en attrapant sa coupe de champagne vide pour la tendre au barman au repos.

Ce dernier s’exécute et lui ressert un demi-verre, affichant un sourire satisfait. Apparemment, sa bonne humeur est contagieuse.
« Bon, jetez un œil, j’veux pas qu’ils croient que j’suis un sale drogués comme vous autres » dit-il à sa rouquine pendant qu’il sort tous ses gadgets de parfait petit diabétique.
C’était sans doute pas très malin comme réflexion, mais il s’est laissé gagner par l’ambiance détendue. Et puis mieux vaut en rire qu’en pleurer, non ? Mieux vaut plaisanter avec ça plutôt que de se laisser aller à penser au fait qu’Ethan aurait pu manquer son vingt-et-unième anniversaire. Mieux vaut un câlin de remerciement qu’une nouvelle séance de bouche à bouche…
Il fait le nécessaire pendant que la rousse monte la garde discrètement. La flemme d’expliquer à chaque fois qu’il n’est pas en train de s’injecter une drogue quelconque mais un mélange savamment sucré qui est censé le garder en vie. Sa petite affaire réglée, il range le tout et attrape sa coupe.
« Un toast à ma merveilleuse personne ! » lance-t-il avant de trinquer avec ses deux amis, un sourire jusqu’aux oreilles. Il avale une gorgée plus raisonnable que les précédentes et avale quelques unes des chips apportées avec. S’il n’avale rien, la soirée va tourner court et c’est la dernière chose que souhaite Tyler.
« Et à vous deux, bandes de trous du cul instables ! J’vous aime putain ! ...Et maintenant on va danser ! » prévient-il Bonnie avant d'attraper sa main pour l'inciter à se mettre debout et à le rejoindre sur la piste.  

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Aël MacNamara
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyMar 25 Fév - 21:42

Aël n'aime pas les surprises. C'est une évidence. Il n'aime pas tout ce qui chamboule son emploi du temps établie par avance. Il n'aime pas qu'on vienne perturber son monde si bien organisé, aux heures si précieuses. Et si il n'aime pas qu'on lui en fasse, il est clair qu'il n'aime pas non plus en faire. Ce n'est pas dans ses habitudes, mais visiblement, on ne lui laisse pas vraiment le choix, à croire que la Terre entière se fout de ses habitudes ou de ses envies... A croire que lui même n'en a rien à foutre puisqu'il a accepté alors même que son humeur ne s'y prête guère...
Mais que ne ferait-il pas pour Tyler ? Ce même Tyler qui ne répond plus à ses sms depuis qu'il est au courant que le médecin légiste à couché avec Bonnie. Ce même Tyler qui semble ne plus vouloir lui adresser la parole sans qu'il ne sache vraiment pourquoi. C'est vrai ça, en quoi est-ce mauvais d'avoir eut une aventure avec la jolie rousse ? Aël ne se formalise pas des relations qu'a pu avoir son cadet, avant ou même pendant leur.... Leur quoi d'ailleurs ? Ils ne sont plus revenu sur le statut de leur situation depuis que l'Indien l'a envoyé bouler à l’hôpital...
- Merde !
Aël frappe contre le mur de son studio, avant d'en sortir, attrapant sa guitare au passage. Il s’assoit sur les marche extérieur, et joue quelques accords, histoire de vider son esprit bien trop chaotique à son goût. C'est ce qu'il fait toujours après une journée de travail... Journée qu'il aurait aimé passer avec l'Indien si ce dernier n'avait pas prévu autre chose.

Il est sur le fil du rasoir, au bord du précipice et un rien pourrait l'y plonger. Alors plutôt que de se laisser tomber, il préfère lutter, faire un pas en arrière et se poser une heure ou deux, laissant ses doigts glisser sur les cordes raides de l'instrument. Il est doué pour ça, c'est une évidence, mais si il est capable de rejouer les chansons qu'il connait, voir même de les chanter, il est bien incapable d'inventer la plus médiocre des mélodies. Son génie est à cette condition. Aucune imagination, aucun sens artistique. Il peut répéter, imiter, mais jamais créer.
Le temps passe et les mélodies s'enchainent. Ce n'est que lorsque l'alarme de son réveil sonne, qu'il sort du monde dans lequel il s'était plongé. Il est plus calme, mais reste irritable, d'autant plus qu'il ne sait comment Tyler va l’accueillir. Ce qui est sur, par contre, c'est qu'en cas de rejet, il ne sera plus maitre de lui même. Et il n'est plus aussi sûr que ça d'avoir envie de courir un risque pareil...
Cependant, il a promit. Et on ne revient pas sur une promesse. Il se relève, repose sa guitare bien à sa place, et file sous la douche avant de s'habiller. Un jean, avec le cadeau de l'Indien dans sa poche, un haut sombre à manche courte et le tour est joué. Ma' n'est pas là, partie au bingo avec quelques amies, elle ne pourra donc pas lui faire une quelconque remontrance sur sa tenue peu accordée au temps qu'il fait.

L'instant d'après, il est dehors, sur sa moto partit pour rejoindre Tyler, Bonnie et ce fouteur de merde d'Alex.
Partit pour faire la première surprise de sa vie... et en se garant, il n'a jamais été aussi peu sûr de ce qu'il fait. Il claque plusieurs fois sa langue contre son palais, se calmant en jouant avec son zippo, contemplant la flamme qui l'apaise.
- Fait chier.
Son briquet claque, et il le range dans sa poche avant de rentrer sans plus attendre. Le reste de cette soirée dépend entièrement de Tyler, entièrement de la réaction qu'il aura fasse à l'Irlandais.
Et ce n'est que maintenant, qu'il se rend comte que son cadet est plus important que toute ses principes.

Comment son univers si cohérent, peut il reposer à présent, sur une personne aussi versatile que Tyler ? Ça, ça n'a plus rien de logique.
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Tyler A. Lawson
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyVen 28 Fév - 20:35

Yes we're going to a party party

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Il fait des allers-retours à la table que Bonnie leur a réservé, se vautrant chaque fois sur la banquette rembourrée et inconfortable pour se plaindre à Alexander qu’il va mourir s’il bouge le moindre muscle, avant de sauter sur ses pieds dès le morceau suivant, qui se trouve toujours être « son préféré, ever ! ». Pour la première fois depuis ce qui lui paraît être une éternité (voire deux), Tyler passe une excellente soirée. Tous les ingrédients sont réunis pour que le moment soit inoubliable : il est majeur, la musique est top et lui permet de s’adonner à sa passion, il n’est pas seul, il a eu un super cadeau et il a pu boire du champagne. En fait, il manque tout de même une touche pour que le tableau soit absolument parfait : Aël.
Il ne peut évidemment s’en prendre qu’à lui si son irlandais n’est pas là. Il n’a rine fait pour qu’il prenne sa soirée et la lui consacre. IL a filtré ses appels et joué au mort depuis Thanksgiving. Mais c’est pas le job d’Aël de s’occuper des morts ? Il aurait dû se bouger le cul, se pointer de force chez lui et le convaincre de passer la soirée avec lui. C’est ce qu’un vrai mec aurait fait ! C’est ce que n’importe quelle personne tenant à lui aurait fait. C’est ce que Bonnie et Alexander ont fait, et c’est pour ça qu’il s’est senti obligé de pardonner sa rouquine et son junkie de colocataire.
C’est aussi pour ça qu’il a de temps en temps envie de chialer. Il le fait d’ailleurs, une fois ou deux, discrètement. L’alcool doit l’aider un peu aussi. Il essuie toujours rapidement ses larmes, avant que Bonnie ait eu le temps de les voir et se force à rire et à danser plus intensément pour noyer son chagrin. Mais il sait qu’il ne pourra pas donner le change trop longtemps. Demain, il faudra qu’il réfléchisse à tout ça et qu’il prenne une décision. Parce que si Aël n’a pas été foutu de venir ce soir, alors il ne sera certainement jamais là pour lui… Et peut-il réellement lui en vouloir ? Sans doute pas. En tout cas pour le moment, ce n’est pas le cas.  

Mais à l’heure actuelle, Tyler n’est pas en train de chouiner et de penser au fait que demain, il préviendra possiblement le médecin légiste de son envie de ne jamais plus croiser sa route. Pour le moment, il est en train de diriger ses pas vers la table une foi encore, son cœur cognant à tout rompre dans sa poitrine.
Il se laisse tomber mollement sur le siège, un peu trop ivre pour se rendre compte qu’il vient de gagner un beau bleu sur sa cuisse. Il se traine tant bien que mal jusqu’à Alexander qui a terminé de s’enfiler leur bouteille pour essayer d’oublier qu’il est de mauvais poil. Ty passe son bras autour des épaules du grand brun et, avant que celui-ci puisse se plaindre, il lui lance un : C’est mon anniversaire, déconne pas mec !
En réalité, c’est faux, il est minuit passé. Il le sait, il a une putain de montre génialissime au poignet. Mais c’est sa soirée alors fuck the world. Fuck Alexander et son problème avec les contacts !
« J’suis mooort. Vous m’avez tué ! C’était un sale plan ! Ou un plan brillant si votre but était de me faire mourir de liqué…fi…cation ? » lance-t-il en arborant une moue pensive quelques secondes, avant de rire sans trop savoir pourquoi. « On s’en fout ! J’vais mourir heureux ! »
Il laisse son regard se promener sur la piste quelques instants, observant Bonnie qui s’est un peu éloignée et danse avec un type. Il tourne la tête vers Alex et réalise que c’est peut-être pour CA qu’il fait la gueule, au-delà du fait qu’il déteste les boites de nuit.
« Tu sais, ta soirée serait moins à chier si tu allais danser avec elle. On te demande pas d’être aussi talentueux que moi, c’est pas possible, j’crois même qu’elle se ficherait que tu danses pas tu sais. T’aurais juste à rester debout près d’elle et… OK, OK, j’ai rien dit ! Fais ta vie, continue de draguer tout ce qui bouge dans la boite. Ca a l’air de marcher du tonnerre pour elle et pour toi cette technique. J’m’en fous, un jour je vous marierai. J’suis un shaman ! J’peux le faire » sourit niaisement Tyler avant d’attraper son verre de soda light, seule boisson qu’il peut prendre en quantité sans risquer d’en crever.
Il en avale quelques gorgées, ôtant son bras des épaules d’Alexander et continuant d’observer le décor en attendant que ses jambes arrêtent de flageoler et sa tête de tourner.  

Mais alors qu’il cherche à s’éviter un malaise, il manque d’avoir une crise cardiaque lorsqu’il croit reconnaître le visage de son irlandais parmi la masse de danseurs. Il cligne des paupières, s’agite sur son siège, mais non, plus rien. Il a dû rêver. Il a dû…
« Oh putain… »
Non, il ne rêve pas. Son regard vient de se planter dans celui de son irlandais qui a terminé de se frayer un chemin jusqu’à lui. Enfin si c’est bien ce qu’il vient de faire. Peut-être qu’il est là par hasard, peut-être qu’il a ses habitudes dans ce club, qu’il y ramasse tout un tas de nanas et…
Et rien à foutre putain ! Il est là !
Le souffle court, Tyler se redresse sans y penser après avoir déposé sa coupe d’une main tremblante sur la table basse près de lui. Il s’avance sans trop savoir comment ses jambes cotonneuses font pour le supporter et s’approche d'Aël qui affiche un air impassible.

Le cadet n’arrive plus à aligner deux pensées cohérentes. Il se contente de marcher droit vers lui, persuadé que la silhouette d’Aël va tout à coup se dissoudre et qu’il va réaliser qu’il a rêvé. Ou alors il va se réveiller à l’hosto, encadré par Bonnie, Alex et sa mère qui vont lui annoncer qu’il a déconné…
Mais Aël ne disparaît pas. Il n’est pas un mirage.
Mais pour en être tout à fait certain, Tyler attrape son visage illuminés par les néons entre ses deux mains et vient coller ses lèvres aux siennes pour l’embrasser à pleine bouche, ne se souciant pas le moins du monde d’être vu par qui que ce soit.
Il n’y a plus que lui et Aël au monde de toute manière.

Et puis putain : c’est son anniversaire !

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Bonnie B. Hall
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptySam 8 Mar - 12:48


Applause ∞ after manicure



Bonnie ne sait bientôt plus sur quel pied danser, l’effet antidépresseurs + champagne est redoutablement efficace sur sa cervelle endolorie. Elle ne pense pas à hier, ni à demain, se contente de vivre l’instant présent avec une ferveur presque religieux. Tout son être aspire à la liberté, à la volupté, au bien-être, à l’amour ! Elle danse, lascive, se laisse enfermer dans la prison dorée des bulles alcoolisées, di prozac dans son sac à main, celles-ci s’élevant au dessus de sa chevelure de feu. Bonnie s’envole et attrape les mains de Tyler pour qu’il s’échappe avec elle, les voilà plus hauts que toutes les têtes du club. Ils n’ont plus d’importance, ces « autres », et Bonnie ne les regarde même plus. Toute son attention est retenue par le ciel artificiel plus ou moins bien réalisé au plafond, mais qui l’illusionne totalement. Bonnie danse en contemplant les imperfections de cette image mais derrière son voile doré elle n’y perçoit que des trous noirs susceptibles de lui faire une maison entre les étoiles. La rousse sourit. Finalement, tout se passe bien ce soir, la cadeau qu’ils ont soigneusement choisi, Alex et elle, est déjà porté, et Aël ne devrait plus tarder, ultime surprise de la soirée. La jeune femme n’a plus à s’endimancher d’un fardeau trop imposant sur ses petites épaules. Un autre l’attend au coin de la table, seul, presque endormi et sirotant tranquillement le reste de champagne. Entre un ou deux mouvements de hanches, la rousse lui adresse un sourire volcanique. Elle le remercie, observe la montre que Tyler porte, parfaite, comme tout ses choix, puis se dit qu’Alexander aussi mériterait un petit quelque chose. Mais quoi donc ? Après cette soirée, ils seraient dans le rouge ( la CB de Bonnie pleure dans son sac à main ). Alors ? Son corps ? Rien que d’y pensée, la rousse s’immerge déjà dans un océan de sensations plus voluptueuses les unes que les autres. Mais une alarme terriblement agaçante se met à sonner en tant que fond sonore de son cerveau, les basses incroyables de la boîte ne suffisent pas à supprimer l’acouphène. Bonnie laisse alors ses pensées s’envoler comme des petits papillons dans le ciel artificiel mais complètement réel dans son monde. C’est à ce moment que Tyler décide de s’échapper rejoindre Alex et elle ne manque pas de plaquer ses lèvres sur les siennes, rapidement, comme un mini au revoir avant qu’Aël n’arrive. Un type plutôt mignon aux œillades controversables finit par s’approcher d’elle. Une force impuissante tente de l’extraire de ce nouveau champ d’attraction mais la détermination du mensonge la pousse directement dans les bras du brun. Bonnie est comme projetée hors d’elle-même pour plonger dans un masque froid, aux allures de non-retour.

Il attrape ses hanches, et elle se laisse complètement faire, s’enveloppe dans le masque d’argile glacial et cristallise son cœur.

L’air a un gout d’ailleurs, d’autre chose. Cet homme contre qui Bonnie danse désormais lui offre un nouveau souffle, éphémère. Toutes les tensions s’évanouissent définitivement, pourtant une saveur amère de pluie glisse au fond de sa gorge. Bonnie renonce. A quoi ? Mlle Prozac ne sait pas se le dire. Son humanité entachée se détache. La rousse ne veut pas voir la réalité, yeux fermés elle avance en chancelant.

« Et de l’anti-matière jaillissent des ecchymoses. »


Le mec lui attrape la main, froide, et lui adresse un regard. Sortir ? Avant qu’elle n’ait pu refuser, il l’emmène à travers les carcasses rouillées du monde d’en bas, auquel lui-même appartient. Un instant, elle s’arrête près d’un Ty amouraché, planté comme un con. Bonnie devine la présence d’Aël et adresse un sourire volant à l’indien, ne pouvant décemment pas lui hurler un « joyeux anniversaire » au creux des corps lascifs. Un clin d’œil à l’irlandais, la rousse s’enfuit à l’extérieur sous le regard fouineur des vigiles, entrainée par l’inconnu au regard profond.

« C’est quoi ton nom ?
- B… Jane. Moi c’est Jane.
- C’est joli, et ça ressemble au mien. J’m’appelle Jay. »

La rousse attrape la cigarette que le beau brun beau gosse lui tend et, délestée de tout poids, elle se laisse avoir par le tourbillon voluptueux du non-retour, de l’illusion et de la perte.

Le numéro glissé au fond de la poche, Bonnie se félicite de n’avoir accepté que ça. il avait voulu l’embrasser, elle avait bien évidemment refusé. Son renoncement encore trop frais et son corps encore calqué sur les formes d’un autre. Lorsqu’elle rentre à nouveau dans la boite, Bonnie oublie ce type, Jay Elle n’a pas eu à sortir de clope, ça lui suffit, voilà tout ce qu’elle se dit.
Mlle Prozac est ravie de retrouver la table avec un homme de plus. Aël. Le ton n’est pas à la fête mais la tornade rousse fait littéralement un tour de princesse, sur elle-même, avant de venir… Quoi ? Mais Bonnie, tu fais quoi ? Oh et bien voilà, la rousse complètement à l’ouest se décide à poser son poids plumes sur les cuisses d’Alexander. Elle observe Aël et Tyler en gloussant, son petit corps se penche vers l’indien, découvrant la bougie tatouée au creux de ses reins.

« Joyeux anniversaire mon chou, profites en bien. »

Clin d’œil complice, petit sourire en coin, elle scelle ses lèvres rosées pour les coller sur la joue de sa princesse puis revient à sa… place. Au creux des bras d’Ethan. Cette penser la fait frissonner et lui glace le sang en même temps, l’espace d’un instant, se rendant compte que renoncer est bien plus compliqué qu’il n’y paraît. Même pour une fille au quota d’indifférence surpuissant telle que Bonnie. Elle vide le fond de sa coupe d’une traite pour se ressaisir et finit par attraper le soda, se rappelant la promesse faite à son indien. La rousse manque de s’étouffer lorsqu’elle sent les mains d’Alexander se poser sur ses hanches dans un geste naturel, ses joues virent couleurs cramoisies et son regard s’abaisse sur la table l’espace d’une seconde. Un geste on ne peut plus simple et habituel, mais devenu étranger, qui lui ramènent désormais des souvenirs plus ou moins catholiques.
La danseuse secoue la tête puis repose son regard sur le couple face à elle. Ce qu’elle n’est pas avec Eth, d’ailleurs. Un sourire aux lèvres, Bonnie lève son verre de soda dans l’espoir de trinquer et élève la voix déroutée par-dessus les basses.

« A Tyler ! »

Bonnie claque son verre avec celui de l’indien. Tyler avec qui elle avait pas mal merdé mais qui est encore là aujourd’hui malgré leur deux égos égoïstes. Ensuite, son soda claque avec Aël, ancien amant et désormais avec Tyler. Cette pensée la fait ironiquement sourire. Elle ne veut certainement pas se mêler de leur histoire, ni se retrouver dans leur pieu mais Bonnie ne peut s’empêcher de penser aux bleus des incessantes et volcaniques bagarres sur ses bras pâles.
Enfin, son verre tinte en compagnie de celui d’Alex, et Bonnie sent son regard tomber sur lui, le sonder, se sentir attrapé. Son esprit renoncé lui hurle de ne pas faire ce qu’elle s’apprête à faire, mais c’est trop tard. Ses lèvres se retrouvent sur celle du grand musclé comme pour faire taire ses propres pensées qui tentent de vérifier quelque chose… Non, Bonnie n’a pas envie d’avoir à définir ce qu’il est pour elle.

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Alexander E. Gray
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyJeu 13 Mar - 21:30

La musique bat en rythme comme un cœur pulsait la vie. Les basses résonnent au creux de mon thorax et je regarde de temps à autre les corps se balancer, se coller, lascifs, avide de l’autre, de sentir toutes cette communion et tous ces esprits en transe pour cette musique qui m’horripilait. Parfois, de là où elle était, Bonnie me jetait CE regard qui m’avait très souvent consumé jusqu’à l’implosion pour ensuite la plaquer contre le mur de mon appart ou le siège de sa bagnole et ainsi lui faire vivre un véritable enfer des corps. Un Enfer plus que délectable que nous n’avions pas connu depuis longtemps… trop longtemps. Elle éveillait en moi les vices et si nous n’étions pas avec Tyler, je crois que nous serions déjà partie dans sa bagnole à nous envoyer en l’air comme jamais. En parlant de Tyler, il s’éclatait comme jamais, sa nouvelle montre au poignet, un grand sourire aux lèvres. Et encore, il n’avait pas tout vu. Ou du moins, vu tout le monde vu la surprise que lui avait concocté il risque de nous claquer entre les doigts… Et je fulmine d’avance de voir la gueule de l’autre connard d’Aël. Je souris tout de même au souvenir de la bombe que j’avais laissé au repas de Thanksgiving. J’avais tout déballé sur la relation entre Bonnie et lui et si sur le coup j’ai été pris de culpabilité, aujourd’hui j’en serais presque fier. Pas par rapport à Tyler, mais par rapport à Bonnie et Aël qui n’ont pas eu les couilles suffisantes d’assumer leurs ébats face à la personne en qui ils tiennent beaucoup. Vilain Alexander. Et voir la gueule de l’autre taré qui était complètement décomposé était une des plus belles récompenses. Mais bon, je supporterais sa présence au moins pour Tyler, je lui dois bien ça… Je saisis mon verre et en bois le contenue cul sec avant de m’en resservir un. Je me noie sous les bulles pour tenter de calmer ce brasier qui me consume depuis tout à l’heure sous les regards de Bonnie, jusqu’à ce que je décide que moi aussi je suis capable de la rendre fébrile.

A l’instant où je me retourne pour lui décocher ce sourire et ce regard qui tant de fois l’a faite frémir, je vois une ombre, un corps, plus grand qu’elle se glisser vers Bonnie. Au même moment Tyler est là, m’enroulant de ses bras gringalets et si cette fois je ne comptais rien dire, je grognais malgré moi, roulant de l’épaule pour qu’il me lâche. Je ne sais pas si l’alcool faisait ses ravages mais plus cette belle gueule s’approchait de Bonnie, plus un feu brûlant me détruisait l’estomac sans que je n’en comprenne vraiment le sens. La colère grimpe aussi vite qu’un corps chute dans le vide. Mon regard s’accroche à leurs deux corps qui dansent, s’épousent presque avec toute la ferveur dont il est possible de donner. La Haine accoure à la rescousse de la colère pour former un cocktail qui menace de me rendre dingue et tout ça… je ne le comprends pas. Elle se baisse, glisse contre lui, lui offrant ses formes. L’aguiche. Elle semble revivre et moi je crève sous le poids d’une chose inconnue.

« Tu sais, ta soirée serait moins à chier si tu allais danser avec elle. On te demande pas d’être aussi talentueux que moi, c’est pas possible, j’crois même qu’elle se ficherait que tu danses pas tu sais. T’aurais juste à rester debout près d’elle et… » Je lui décoche un regard noir et ce, sans que je ne le contrôle réellement.« OK, OK, j’ai rien dit ! Fais ta vie, continue de draguer tout ce qui bouge dans la boite. Ca a l’air de marcher du tonnerre pour elle et pour toi cette technique. J’m’en fous, un jour je vous marierai. J’suis un shaman ! J’peux le faire »

La voix de Tyler me parait lointaine, le craquement de mes phalanges que je comprime contre ma paume également.… Non tu ne nous marieras pas parce que c’est contraire à mes lois. Les seules que je respecte. Et que je ne suis qu’un gros connard qui n’est pas capable de me mettre en couple avec une nana et c’est plutôt évident. Ça ne m’intéresse pas. Et Bonnie, c’est Bonnie. Elle aime la liberté, elle aime les avoirs à ses pieds, c’est une Reine de la Nuit qui adore dévorer les hommes et les manipuler par leur plaisir primaire.  Ce feu s’étend jusque mon cerveau où là, ma vue se brouille de rage. Plus leurs corps dansent ensemble, plus l’envie furieuse de passer par-dessus la barrière et de venir lui coller mon poing dans sa gueule de beau gosse refaite me démange.

« Le jour où tu arriveras à me marier, je t’emmène voir Lady Caca en concert… »

C’est-à-dire, un évènement qui ne se produira jamais. Et je remarque Tyler ne m’écoute déjà plus, les yeux rivés sur la foule… Moi aussi je le vois, et moi aussi j’ai envie de dire un « Oh putain » mais certainement pas sur le même ton ni pour les mêmes raisons. Je regarde Tyler rejoindre son boyfriend et recentre mes yeux sur Bonnie… qui s’échappe avec son prétendant. Très bien. Je n’ai plus qu’à me prendre un taxi et rentrer, c’est ça ? Ou peut-être devrais-je prendre la serveuse DANS un taxi, comme ça tout le monde aura eu son compte. J’le savais que cette soirée serait merdique au moins pour une personne. Et faut que ça tombe sur ma gueule. C’est pas comme si l’overdose c’était suffisant, non faut qu’ils me lâchent pour aller rouler des pelles à qui le voudra. Mais tu sais que ça n’est pas ça le problème, mais plutôt ces types. Enfin CE type qui a embarqué Bonnie hors de la boite. Pourtant tu t’en fou non ? Tu n’as jamais prêté de cas à ses conquêtes et elle faisait bien ce qu’elle voulait merde.

Si je m’écoutais, je serais déjà au bar entrain de commander une vodka, suivit d’un whisky suivit d’autre liquide alcoolisé. Tout ça pour taire cette chose au fond de moi qui ne demande qu’à dévaster la boite entière et dont je ne comprends pas le sens, ni l’existence. L’envie d’un rail commence à me brûler sérieusement les intestins.  Mais j’ai promis à Tyler et rien que pour lui, je me retiens, les poings serrés sur mes genoux, les phalanges blanchies. Je songe de plus en plus à aller voir cette serveuse qui ne cesse de me faire de l’œil depuis tout à l’heure, mais encore une fois si je fais ça, Tyler va faire la gueule s’il me voit disparaitre. Lui, si il le fait c’est normal, c’est son anniversaire. Mais si c’est moi qui me tire d’un claquement de doigts, je l’aurai trahis et lâcher alors que c’est SA soirée. J’ai la sensation d’être en cage et le bruit devient de plus en plus insoutenable… Et quand je m’apprête à me lever, je vois Tyler et Aël débarquer. Bon… maintenant, t’as plus qu’à jouer la comédie et faire comme si de RIEN n’était. Comme si t’avais pas envie de lui coller ton poing dans sa sale gueule d’irlandais de mes deux. Eh oh molo l’abrutit.

« Salut. »

Bref signe de tête de ma part avec un sourire crispé voir coincé, mais un sourire quand même. Et c’était toujours ça. En plus, je suis polis et je ne joue pas les connards. Bonnie arrive à son tour comme une Tornade et j’ai l’envie furieuse de lui demander qui était ce pauvre trou du cul. Mais ça aussi, tu ne le fera pas. T’es un gentil garçon qui va se taire, siroté de l’alcool pour son bon ami Tyler. Mais lorsqu’elle pose son fessier tout léger sur mes genoux… La pression descend en flèche. W.T.F.

« Joyeux anniversaire mon chou, profites en bien. »

Je comprends plus et ne capte plus ce qu’il se passe, mes mains sont déjà sur les hanches de Bonnie, agrippant son corps comme pour la sceller à la place où elle était. J’ai envie de me cogner le crâne contre la balustrade en m’insultant de gros idiot finit. Mon cerveau devient un vrai bordel. Plus mes mains remontent et plus le désir se fait puissant, sans que je ne puisse le contrôler.  Je la sens frissonner et la confiance revient aussi vite qu’elle s’était tirée il y a un mois. Peut-être bien deux, je n’en sais rien, le principal étant que je me sens soudainement plus confiant.
Bonnie lève son verre de soda et j’en fais de même pour porter un toast à Tyler. Je prends soin de ne pas croiser le regard d’Aël afin d’éviter tout contact. Je teinte mon verre contre Pricesse Peach à qui j’offre un grand sourire sincère et un clin d’œil, lui promettant une putain de soirée avec son connard, car même si je haïssais Aël, je ne souhaitais que le bonheur de Tyler et c’est ce qu’il semblait être : Heureux.  Et pendant qu’il embrasse Aël… enfin, qu’il lui repeint le visage – et là j’peux vous dire que si d’ici 5 minutes ces deux-là ne sont pas partie baiser dans les chiottes, c’est qu’un problème se pose - , mon verre s’entrechoque avec celui de Bonnie où mon regard vient directement accroché le sien. Je ne la lâche pas, sentant une sensation violente propulser mon cœur à tout va.

Les lèvres se touchent, s’effleurent et ce, sans même que je n’ai vu venir quoi que ce soit. Le monde s’efface comme une main balaie sur une vitre et j’approfondis mon geste en venant chercher sa langue que j’entraine dans une danse passionnée, tout en remontant mes mains sur ses reins et surtout, sous son tee-shirt où je sens de nouveau sa peau frissonner. Les pulsions qui nous animent me rendent ivre d’une chose que je n’arrive pas à saisir entre mes doigts. La brûlure au creux des reins se fait plus forte. Depuis combien de temps n’avais-je pas sentie ça en l’embrassant ? Ou plutôt, depuis combien de temps n’avais-je pas sentis ses lèvres sur les miennes ? Tyler et Aël qui sont eux aussi entrain de « fêter leur retrouvailles » ne nous calcule pas et quand bien même ils l’auraient fait, je crois que Bonnie et moi sommes déjà partie à l’autre bout de notre planète que nous avons créé depuis que nous sommes gamins. C’était comme l’avortement était devenu moins grave, comme si les blessures cicatrisaient à la même allure que nos bouches s’effleuraient.

Et le contact se rompt de ma part, je recule la tête, le souffle court. Si j’avais été tout seul avec elle, j’aurais prononcé une seule chose : « La bagnole. Maintenant. » et je ne lui aurais pas laissé le choix que de la plaquer au cuir de sa voiture pour venir lui arracher ce qu’elle portait. Je lui décoche un sourire plein de se sous-entendu et capte ce regard qui me dit tant de chose. J’avais déjà oublié le connard de tout à l’heure. Et c’était bien plus agréable. Bonnie détourne son regard et s’adresse à Tyler pour lui demander de danser je crois. Je ne sais pas, mais moi tout ce que je veux c’est d’aller aux chiottes parce que le Soda ne me réussit pas et ma vessie va exploser. Je garde un peu Bonnie sur mes genoux, ne me gênant pas pour glisser ma main un peu plus loin sur sa cuisse, puis plus haut dans son dos et ce, dès que Tyler accapare la bouche d’Aël.

« Tu m’excuse, mais les hommes aussi on besoin de faire la vidange… »

J’écarte en douceur Bonnie avant de lui offrir un demi-sourire. Je me faufile entre les corps qui sautillent ou qui se frottent pour réussir à me glisser dans les chiottes. Je ne m’attarde pas sur la capote usagé au coin de la pièce, ni à l’odeur pestilentiel. Je fais ce que j’ai à faire, me lave les mains et profites un instant de ce demi-silence où j’entends les basses de manières étouffées. Mon cerveau subit un vrai repos… Je me passe un coup d’eau fraiche sur le visage et ressort tout en me prenant de nouveau ce bruit sourd dans la gueule. Je rase les murs dans les coins les plus sombre pour éviter qu’une quelconque nana ne viennent me demander une danse ou je ne sais trop quoi jusqu’à ce que je vois une tornade rousse se ruer sur moi et me plaquer au mur. Ses lèvres accaparent les miennes et c’est de nouveau un brasier qui me consume. Elle s’arrête à peine deux secondes avant de reprendre et même si j’y sens un léger…changement, je me laisse totalement faire. Je ne sais pas pourquoi ses lèvres sont plus fraiches voir sucré… Et j’en apprécie la saveur et le lui fait savoir en la plaquant à moi pour approfondir l’échange.

Mais là, deux malaises.

Le corps est différent et … sa langue. Un piercing ? Le chemin se fait en une demie-seconde. Langue => Piercing => …

Mon corps entier repousse celui qui était allègrement entrain de me rouler une pelle : Tyler. Et Bonnie qui à ses côtés, n’en pouvait plus de rire. Sa langue. A lui. Dans MA bouche. Putain. La nausée me prend aussitôt, la fureur avec et d’instinct je crache au sol :

« VOUS ETES VRAIMENT DES CONNARDS  PUTAIN. »

Tyler me sort un truc salace et rit de plus belle avec Bonnie où ils effectuent leur danse de la victoire à la BIATCH. Et mon cerveau hurle à l’horreur. Ma langue est venu toucher celle de Tyler. Putain, ma bouche sur la SIENNE. Et je crois que le pire… c’est que je l’ai plaqué à moi pour ….Fais chier, j’vais vomir. J’le sens que j’vais vomir.

La haine ravage mon visage, je râle plein la pense et pousse la porte des chiottes pour venir me rincer et me frotter la bouche. Je sens encore son contact… putain putain putain. Je venais de rouler une pelle à Tyler. A cette Princesse de mes deux qui devait avoir déjà la trique de voir que je le collais à moi comme ça.

« Cauchemar. Putain de cauchemar…. »

Après la pipe, le baiser. Manquait plus que je le retrouve à poil dans le lit, la queue dans ma raie pour compléter le tableau. Et tout ça c’était visiblement une de leurs conspirations. Et si l’envie de retrouver le corps de Bonnie sous le mien m’embrasait tout à l’heure, là maintenant je n’avais qu’une envie c’était de l’envoyer se faire foutre avec son beau gosse plastifié. Quand à Tyler…. C’est son anniversaire et j’dois fermer ma gueule. Mais il ne l’emporterait pas au paradis, parole d’Ethan. Et au fond j'me dis que si j'avais été un vrai connard qui se foutait de savoir quelle bouche il embrassait... je me serais fais un plaisir de continuer se baiser devant Aël. Mais rien que d'y repenser j'ai le poil qui s'hérisse et mon estomac qui se la joue à la machine à laver.
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MessageSujet: Re: 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] 00. Yes we're going to a party party [Aël, Alex, Bonnie & Tyler] EmptyJeu 3 Avr - 11:37

Les boîtes de nuit sont un milieu prisé par l'irlandais. Que ce soit pour la musique assourdissante qui résonne jusque dans son coeur, ou les flashs vifs et soudains, tout est fait pour qu'il s'y sente à l'aise. Il observe, il écoute, appréciant les reflets de lumières, les jeux de couleur qui se perdent sur telle ou telle personne. Il pourrait presque oublier son but premier. Il pourrait presque se dire qu'il est venu ici pour se détendre et balancer tout le reste dans un recoin de son esprit... presque. Sauf que l'idée de revoir Tyler est bien plus alléchant que n'importe quel ressentit apporté par le bruit ou les spots. Elle est obsédante, comme une mélodie interminables qui se répètent en boucle encore et encore. Il ne voit pas encore son cadet que son corps subit des assauts de sentiments que seul l'indien est capable d'éveiller chez lui.
Il doute d'être bien reçu, il craint presque sa réaction tant elle risque de faire vaciller un calme déjà branlant.
Alors son regard clair parcourt une fois encore la salle du regard, cherchant, scrutant, détaillant la foule à la recherche du seul être capable de ne rendre... plus humain. Ça l'agace, ça l'énerve, ça le fait tiquer. Il sait que c'est dangereux, il sait qu'il a déjà été trop loin. Qu'il ne peut se permettre de laisser un tel élément s'infiltrer dans son monde.... c'est aussi cohérent qu'un suicide, aussi logique que de foutre un canon dans sa bouche et de presser la détente... il le sait... mais il n'y peut rien. Ainsi, lorsque son regard se pose enfin sur son cadet, un léger sourire passe sur ses lèvres et il avance de plus belle parmi la foule. Il se moque bien des coups d'épaules donnés et reçus, il ne les sent même pas.
Après quelques mètres, il referme finalement ses bras sur lui, inspirant longuement son parfum qui lui avait... manqué.Tyler est dans ses bras, Tyler ne lui en veut pas. Peut être même,  qu'au vu des émotions qui semblent traversés le jeune homme, que Tyler apprécie les surprises, et ça, va falloir que l'Irlandais se le grave bien intensément dans l'esprit, tant l'idée lui semble saugrenue.
- Joyeux anniversaire Tyler...

Aël sourit légèrement, mêlant ses lèvres à celles du cadet, son coeur loupe un battement et un sentiment brûlant lui anime le corps. Il se sent tellement... vivant. Y a rien de meilleur.
Mais comme toutes les bonnes choses, ça ne dure pas. Tout se passe tellement rapidement, qu'Aël se demande encore comment c'est possible. Les lèvres de l'Indien, contre ceux de l'autre abruti... L'information a dû mal à parvenir jusqu'à son cerveau, mais lorsqu'il y parvient, c'est une tout autre sensation qui l'anime. La colère, voir même la jalousie.

Rien à foutre que Tyler se permette d'embrasser n'importe quelle pouffe de cette boîte... Mais un Homme, qui plus est ce crétin... Son poing se referme alors que Bonnie et Tyler se marrent, complice d'un acte qui visiblement ne fait rire qu'eux deux.
Qu'est-ce qu'il lui a prit bordel ? Pourquoi il a fait ça ? Pourquoi devant lui ? Pourquoi maintenant ? Et pourquoi ça le fait autant marrer ? Et plus ça amuse les deux farceurs, plus ça énerve l'Irlandais.
Aël n'a pas leur humour, et il est loin d'apprécier la blague. Sans rien dire, ses yeux sombres parlant pour lui, il fait demi tour, quittant le couloir menant aux toilettes pour revenir dans la grand salle bondée.
Sa langue tique plusieurs fois contre son palais, alors qu'il tente d'étouffer une sombre rage.
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