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Road to Salvation a fermé ses portes.

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 02. And the walls kept tumbling down Ft Bonnie

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H. Carter Wuornos
H. Carter Wuornos
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MessageSujet: 02. And the walls kept tumbling down Ft Bonnie 02. And the walls kept tumbling down Ft Bonnie EmptyJeu 28 Aoû - 16:55

And the walls kept tumbling down

Great clouds roll over the hills
Bringing darkness from above




Il était parti et elle était retournée dans sa chambre d’un pas un peu traînant, la migraine commençait à lui monter aux tempes et elle était plutôt en colère contre elle-même. La colère n’est peut-être pas vraiment le mot adéquat à dire vrai, c’était plutôt de l’agacement, une profonde déception qui n’était en aucun cas dirigée vers Alexander mais bien vers elle. Ce n’était pas tant le fait qu’elle ne savait pas se contenir ou garder ses pensées pour elle mais plutôt qu’elle était bien plus affectée par cette dispute qu’elle n’aurait dû l’être et c’était CA qui lui posait véritablement problème. La jeune femme avait passé plusieurs heures allongée sur son lit, elle avait dormi, s’était gavé de médicaments, elle avait retourné les dernières 24 heures dans sa tête une énième fois, elle avait envisagé les prochains jours et ce départ qui ne saurait bientôt plus être repoussé, une échéance qu’elle redoutait d’autant plus à présent qu’elle se retrouvait encore un peu plus seule. Elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle allait bien pouvoir faire après. Cette dernière année, elle avait passé plus de la moitié de son temps à se préoccuper de l’état de son père, à faire en sorte qu’il ne se retrouve pas dans des situations hors de contrôle, à essayer de lui faire prendre conscience de la situation dans laquelle il les plongeait, qu’allait-elle bien pouvoir faire une fois que son paternel soit sortie de l’équation. Elle était effrayée de devoir se concentrer sur sa petite personne, fort était à parier que ça ne donnerait absolument rien de bon.

La brune s’était installé pour fumer une cigarette devant la fenêtre de sa chambre qu’elle avait entrouverte et après quelques secondes son regard s’était déjà perdu dans un espace invisible et vide, elle observait la ville dissimulée sous la noirceur de la nuit, l’air était particulièrement froid et ses lèvres laissaient échapper une légère vapeur blanche entre deux larges vagues de fumée nocives. Elle se demandait ce qui pourrait encore bien la retenir ici mise à part cette maison qui l’avait vu grandir. Certes elle avait des amis ici mais elle ne pouvait nier qu’elle en avait perdu plus d’un ces dernières années, les épreuves qu’elle avait eu à traverser avaient littéralement détruit celle qu’elle avait pu être dans le passé et il avait été difficile pour ses proches de continuer à l’ignorer, elle s’était isolée et crée cette image qu’elle n’était plus sûr de pouvoir faire perdurer à présent. Elle avait fini par attraper son téléphone, un peu désabusé et après avoir hésité un instant, elle avait finalement composé le numéro de téléphone d’Alexander. C’est sur son répondeur qu’elle avait terminé sa course laissant un message qui après avoir raccroché lui avait semblé plus que pathétique mais nécessaire. Elle doutait du fait qu’il la rappelle du moins pas dans l’immédiat et c’était surement justifié.

C’est sur cette pensée qu’elle avait finie par sombrer dans un profond sommeil.

Lorsque le jour s’était levé, elle ne se sentait pas beaucoup mieux, à dire vrai les médicaments la rendaient plutôt vaseuse et le café qu’elle s’était servie lui donnait la nausée, la journée s’annonçait particulièrement appréciable…ironique inutile de le préciser. Aux alentours de 11H son téléphone avait sonné et elle avait tressailli en entendant la voix plus qu’horripilante de cette pute de Joan. L’assistante d’Hyppolyte l’avait informée avec une complaisance dérangeante que sa voiture ainsi que celle de Bonnie avaient été déplacée au bureau du shérif et qu’elle devait venir la récupérer d’ici midi sans quoi, elles devrait-être de nouveau déplacés au garage Redd, à leurs frais évidemment…Fabuleux comme si elle n’avait pas passé suffisamment de temps là-bas dernièrement, Carter lui répondit qu’elle se rendrait sur place sous peu d’une voix plus que froide et ne pris pas le temps de prendre poliment congé et se contenta plutôt de raccrocher avant que cette petite pétasse ne lui adresse une phrase plus haute que l’autre, ce qui était devenu une habitude ces derniers temps.


La brune s’était alors rendu s’en attendre dans la salle de bain pour prendre une douche, histoire de détendre ses muscles douloureux avant de se rendre au rendez-vous qui lui avait été donnée, elle espérait que ce rat de Joan n’avait pas passé exactement le même coup de téléphone à la rousse mais, rien n’aurait été moins surprenant, elle était avide de potin croustillant et ne manquerait probablement l’occasion de mettre Carter dans une situation désagréable. Elle poussa un profond soupir, appuyé contre l‘évier de la salle de bain, son reflet partiellement dissimulé derrière la buée recouvrant le miroir ne lui laissait percevoir qu’une mine fatiguée et blanchâtre, elle ne présentait pas particulièrement bien et son estomac lui donnait toujours l’impression de vouloir se faire la malle à la moindre occasion, il ne manquerait plus qu’elle soit malade en public pour parfaire ces derniers jours. Finalement et après avoir avalé un cachet de plus elle avait enfilé un jean noir, un pull en laine noir qui trainait sur une étagère et ses bottes, elle jeta un regard à son reflet dans le miroir, le noir n’était pas nécessairement le choix le plus judicieux, elle paraissait encore plus livide comme ça mais, elle n’avait pas vraiment la force, ni l’envie de se changer, elle agita sa main devant elle comme pour chasser l’idée et alla enfiler, manteau et écharpe avant de récupérer son sac et son portable.

Le chemin jusqu’au bureau du shérif n’était pas très long mais les températures extérieures étaient loin d’être clémentes même pour un mois de décembre. Lorsqu’elle arriva à proximité de l’entrée du bureau, elle aperçut du coin de l’œil la chevelure rousse de Bonnie s’avancer dans la même direction et décida dans la seconde suivante que l’ignoré était sans doute le choix le plus judicieux, restait à avoir si cela serait réellement faisable. Elle croisa le regard de la jeune femme dont les traits étaient aussi tirés que les siens, la joie de se revoir dans doute, Carter n’ouvrit pas la bouche et garda les lèvres pincées, ce qui lui demanda un tant soit peu de concentrations, une vague de colère l’avait submergé à peine l’avait-elle vu, pétasse ! Finalement elle respira un bon coup et monta les quelques marches avant de tirer la lourde porte d’entrée qu’elle laissa volontairement se refermer sur Bonnie, elle avait décidé de l’ignorer après tout non ?

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Bonnie B. Hall
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MessageSujet: Re: 02. And the walls kept tumbling down Ft Bonnie 02. And the walls kept tumbling down Ft Bonnie EmptyJeu 11 Sep - 5:16

“ And the walls kept tumbling down “ ø 31.12


Trop d’évènements, pas assez de temps pour digérer les nouvelles. Trop peu de temps, pas assez de médicaments, pas assez d’Alexander et d’oxygène par la même occasion. Elle a un gout amer dans la bouche, celui d’un vide immense, le néant lui-même a prit place entre les côtes de la rousse qui gît sur le sol de la salle de bain de son ami. Quelque chose remplace l’habituelle et inextinguible flamme, dans ses yeux. Un creux infini, rempli des viscères du regret lui-même, de la mort sa vieille amie. Elle est incapable d’articuler un seul mot, sa gorge troublée par la forte pluie qui s’écoule de ses yeux ternes, grisés par la douleur et le chagrin. Bonnie n’aime pas pleurer, c’est pour les faibles, pleurer c’est pour ceux qui ont peur de leur mère. Mais Bonnie ne connaît pas sa mère et elle vient de perdre son père. Alors qu’elle a toujours cru être soulagée par cette disparition, la déception est plus grande encore de constater qu’elle ressent de la peine. Elle se déteste, ne voudrais plus y penser, mais rien ne l’obsède plus que cette nouvelle absence. Elle est anesthésiée, les antidépresseurs, ses vieux amis, sont dans sa main et son ventre, tout son corps est froid et presque privé de vie. La rousse ne sent rien, n’entend rien, ne perçoit même pas la porte de la salle de bain qui s’ouvre avec fracas. Elle a prit juste assez pour se sentir planer, pour ne sentir rien d’autre que la brulure des larmes sur ses joues. Elle n’a pas l’intention de se tuer, sait parfaitement que cela serait inutile… quoi que. La jeune camée a prit juste ce qu’il fallait pour espérer se sentir bien, ailleurs, éthérée, à cet endroit entre ciel et terre où rien ne peut l’approcher, où personne ne peut l’atteindre, où elle est seule avec son cœur cristal reposé.

Mais son corps a soif de réalité, lui. Il veut sentir la chaleur d’un autre pour se réconforter, il a besoin d’un soutien physique.

Lorsque Jason arrive enfin à enfoncer la porte, il s’avoue qu’il a eu peur, un instant, que sa jolie rousse soit là agonisante. Ses pleurs rebondissent sur sa cage thoracique, et d’un certain côté, il se dit que c’est une bonne chose. Si elle pleure, elle ne meurt pas. Il s’approche d’elle, sait qu’elle ne refusera pas son aide pour la simple et bonne raison qu’elle n’est pas en état de le faire. Alors il s’approche d’elle, attrape le flacon d‘antidépresseurs, le jette plus loin et fais glisser le corps de sa douce contre le sien. Bonnie se laisse porter par les bras de Jay, sans émettre ni résistance ni enthousiasme. Elle ferme ses yeux, laisse son corps lourd tomber en compagnie du chagrin contre la musculature de son ami. Parfois quand elle ouvre les yeux elle a l’impression de voir Alexander, puis elle essuie ses larmes, les yeux sont toujours bleus, mais n’ont plus cette flamme distincte qui règne dans ceux de son amie junkie. Alors elle referme les yeux et s’enfonce à nouveau dans la douleur et la haine.

Ø

« Joan Porter, à l’appareil, pourrais-je parler à mademoiselle… Hall ?
— Non je suis désolée, elle est occupée pour l’instant… »

Jay jette un œil par dessus son épaule nue et observe Bonnie qui dort profondément dans le canapé, en pyjama grâce à lui, uniquement ; mais qui n’a pas voulu s’enfermer dans leur chambre.

« … C’est pour ?
C’est pour dire que sa voiture ainsi que celle de Mlle Wuornos sont au commissariat. Il faut qu’elle-même vienne la chercher avant midi sinon celle-ci sera envoyée au garage Redd, et par la même occasion elle devra…
— Merci bien mlle Porter, je lui transmets dès que possible, elle sera là à l’heure. »

Et Jay raccroche, sans prendre la peine d’écouter les refus de la secrétaire. Bonnie a bougé, il doit dès lors s’occuper d’elle.

Ø

11h30.

Bonnie attrape une cigarette, remet une de ses mèches de cheveux en place et recentre son regard sur son chemin. Il n’y a pas beaucoup de temps entre chez Jay et le commissariat, elle n’a même pas le temps de mettre un masque, ses yeux sont encore rougis par la soirée, son cerveau embrumé par les cachets qui lui coulent encore dans le sang, mais pour rien au monde elle ne laisserait sa voiture finir chez les Redd. En plus le biker y travaille, raison de plus. Suffirait que sa cathoconnasse de cousine y travaille et alors, ce serait le pompon. Ce n’est certainement pas le moment. Elle enfile ses mitaines sur le chemin, jongle avec sa cigarette, ne fait même pas semblant d’être une princesse dans son vieux jean troué, trop grand parce que trop maigre.

Lorsqu’elle arrive au commissariat, elle est presque surprise de voir la consanguine wuornos elle aussi sur le point d’entrer dans le petit bâtiment. Elle est devant elle, la rousse n’a nul doute que Carter l’a vue mais la rousse s’en fout. Celle-ci n’avait même pas réfléchit à voir sa rivale d’un soir débarquer ici. Bonnie est ailleurs, elle veut simplement récupérer sa voiture, retourner se coucher et oublier la douleur dans ses côtes qui se réveille à la vue de la belle brune. Bonnie ne peut pas lui enlever ça, elle est plutôt jolie. Mais c’est surement tout ce qu’elle lui donne. Et tant mieux, car Carter n’attend pas, elle prend, comme une voleuse, et ne s’en cache pas. Cependant, pour la rousse, il n’est pas l’heure d’être vindicative. Elle n’a pas envie de voir Carter comme elle n’a pas envie de voir cette connasse de Joan, mais c’est sa voiture. Et que Bonnie ne ferait-elle pas pour son tas de ferraille.

Carter monte le peu de marche et, Bonnie, sans broncher, suit le même chemin. Elle veut que ça passe vite alors, même si la colère gonfle sous sa peau, elle préfère ignorer la brune et… Et se manger la porte que carter laisse allègrement tomber sur son joli visage encore coloré par leur deuxième rencontre. La fureur monte d’un coup jusque ses joues et toutes ses petites résolutions s’envolent.
La rousse pousse la porte avec brutalité et s’avance avec rapidité pour aller toucher quelques mots à Carter sur sa manière d’agir qui est loin d’être réglo. Mais, du coin de l’œil, le petit sourire à peine formé sur les lèvres de la standardiste l’arrête net dans son geste. S’il y a bien une personne que Bonnie déteste le plus après Carter dans ce patelin, c’est bien cette connasse de Joan. Toujours là à faire la maligne avec son petit air de connasse endimanchée. Petite pute vicieuse à la plume facile. Bonnie ne désire certainement pas se retrouver de nouveau dans le journal de Grayson alors, elle serre les dents, le visage fermé, et ferme la porte lentement, histoire de se laisser le temps de souffler, quelques secondes.

« … Alors comme je le disais à Carter, nous allons d’abord devoir remplir un dossier. Bonnie vous..
Moi c’est Hall. »

Un léger froid se lève dans la salle, Bonnie n'a aucune envie de faire copain-copine avec la standardiste et la manière dont celle-ci lui adresse la parole, lui porte des regards entendus, dit son prénom.. Ça énerve déjà la rousse qui commence à ronger son frein. La tension est électrisante mais pour une fois, qu'elle se rassure : Carter n'est pas au coeur de ses imprécations. Les regards sanglants de la junkie sont uniquement dirigés vers la standardiste qui s'est installée à son bureau et qui, derrière sa merde de technologie précaire ( Grayson quoi ), prend tout son temps et soulève son nez de temps à autre comme si ça allait l'aider à être plus intelligente. Bonnie sait parfaitement que cette nana aux airs pas malins cache une vivacité perverse, et un vicieux plaisir à fouiner chez les gens qui sortent de son cercle amical ou professionnel. Bonnie s'imagine souvent cette petasse pleurer devant sa tentative avortée d'être journaliste et finir chroniqueuse à Grayson pour soulager son envie présente d'aller remuer la merde là où il n'y en a pas. La rousse retient un soupir, range son nez dans son écharpe et ses mains dans ses poches et, à deux mètres de Carter, sur la droite du bureau du standard, elle attend.
Mais le temps passe et Bonnie n'a pas la réputation d'être patiente. Elle a meme la fâcheuse tendance à s'emporter et deux fois plus ses derniers temps. Elle ne peut pas nier que la présence de Carter lui file la nausée mais celle de Joan plus encore. Elle ne porte son regard que sur cette dernière puis, remonte le long d'une fissure ténue au mur pour atterrir sur l'horloge.

11h48.

« Mesdemoiselles, il va falloir me présenter vos papiers ainsi que vos pe...
- Dites donc, vous avez vu l'heure ? Vous savez comment on s'appelle "Joan", vous savez qui on est, alors pourquoi les papiers.
- Je ne fais que suivre la procédure. »

Bonnie sent le coup de crasse arriver derrière le joli minois de la standardiste mais se retient. Elle sait très bien où elle est et s'en contrefout. Mais donner satisfaction à Joan, ça, elle ne supporterait pas.

11h51


Le seul flic présent dans la pièce et plongé dans ses dossiers, nombreux ? Bonnie ne saurait le dire. La junkie est en mal d'attendre, elle veut s'en aller parce que chaque minute de plus dans cette pièce du commissariat finira par la rendre folle. Une sonnerie de téléphone trouble le silence opaque, presque palpable, rendu bouillant par les deux femmes tendues a l'extrême, Joan semble immunisée ou s'en amuser. L'un ou l'autre ne pourrait étonner la rousse.

« Joan, ton véhicule de remorquage est en route. »

La terre tourne violemment, la nausée s'empare de Bonnie, les mots "remorquage" et " en route " dans la même phrase lui font voir rouge. Cette petite pute veut les baiser, on va voir qui y arrivera en premier.
Bonnie vrille vers le bureau de la standardiste alors qu'elle s'était nichée près de la fenêtre en effleurant sans le vouloir sa brune rivale, et malgré sa douleur incroyable, Bonnie va écraser la tête de la standardiste. Enfin, elle l'aurait fait, mais...

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MessageSujet: Re: 02. And the walls kept tumbling down Ft Bonnie 02. And the walls kept tumbling down Ft Bonnie EmptyJeu 18 Sep - 22:04

And the walls kept tumbling down

Great clouds roll over the hills
Bringing darkness from above




Lorsque les traits de Joan se dessinent face à elle, Carter doit retenir un profond soupir d’agacement, elle éprouve un dédain plus que certain envers la brune, mépris qui n’a fait qu’être renforcé par les propos tenus par la jeune femme quelques jours auparavant. Son sourire mutin et ses yeux pétillants ne dénotent que clairement le plaisir qu’elle peut prendre à la voir revenir payer le fruit de ses erreurs. Self control. C’est un concept un tant soit peu étranger à la jeune femme, preuve en est son visage tuméfié par les poings de Bonnie.

« Bonjour Carter, tu as bien meilleure mine. »
Une vague d’agacement déferle le long de sa nuque mais elle ne dit rien, se contentant de renvoyer à la jeune femme un air froid et fermé, sans doute plus judicieux qu’un laïus sans fin sur le fait qu’elle se passerait bien de ses commentaires inutiles et pour lesquelles elle ne porte aucun intérêt.

« Il va nous falloir remplir un dossier pour commencer. »

Mais elle s’arrête rapidement de parler lorsque la rousse sur laquelle Carter a lourdement laissé retomber la porte au visage fait son entrée à son tour, le sourire de Joan ne fait que s’étendre un peu plus. Connasse. Aussi intense que soit son ressentiment envers la copine d’Alexander, Carter est sans doute encore plus irrité par la secrétaire du shérif mais elle acceptera volontiers que celle-ci dirige pour une fois ses foudres contre son adversaire et non pas contre elle, bien qu’elle ne pense pas vraiment que ces deux-là ne se connaisse vraiment et de ce fait ne puisse avoir quelconque griefs contre l’autre. Pour tout dire l’inimitié croissante entre les deux jeunes femmes n’est elle-même pas vraiment fondée, Carter n’aurait sans doute pas grand-chose à reprocher à Joan si ce n’est d’avoir la langue un peu trop pendue et de venir fouiner dans sa vie privée tout ca pour alimenter une feuille de chou dont la ville entière se passerait sans doute sans problème. Est-ce là vraiment une raison suffisante ? Sans doute et le fait que cette pétasse qui se prétend classieuse ne fasse que tourner comme un vautour autour de Dorian n’arrange sans doute pas grand-chose, pas qu’elle soit jalouse, non, mais elle ne supporte pas la façon vicieuse de faire de celle-ci et bon peut-être qu’elle est un peu jalouse mais là n’est pas le sujet.

« … Alors comme je le disais à Carter, nous allons d’abord devoir remplir un dossier. Bonnie vous...»
« Moi c’est Hall. »
L’air assuré de Joan disparaît subitement et elle fronce son nez d’un air vexé sans pour autant relever la provocation de Bonnie, Carter retient un sourire, peut-être que finalement elles se retrouvent au moins dans une mésestime commune envers la standardiste. Voilà une donnée plus qu’intéressante n’est ce pas ? Elle se réinstalle derrière son bureau et commence à triturer des papiers et pianoter sur son ordinateur qui semble sorti tout droit d’un film des années 80, Carter finit par lui tourner le dos évitant ainsi de s’énerver plus qu’elle ne l’est déjà, quant à Bonnie elle ne lui a pas adressé la moindre attention ou un seul regard depuis son entrée dans le bureau et compte bien continuer sur cette lancée, elle est en colère pas seulement à cause de leur altercation mais aussi parce que sans même le savoir c’est entre Alexander et elle qu’elle a continué à semer la pagaille, elle avait finalement gagné sur bien des tableaux ces dernières 24H et si il y avait bien quelque chose que Carter détestait c’était bien perdre.

Les bras croisés contre sa poitrine, la brune tapote le bout de ses doigts contre son bras dans un geste d’empressement, elle n’a jamais été très patiente et la situation ne l’y encourage guère, elle jette un œil autour d’elle, dans l’espoir de voir William débarqué et l’occuper le temps nécessaire pour récupérer sa voiture mais pas de trace de l’adjoint du shérif, il doit sans doute être de repos et c’est bien dommage pour elle. Le temps semble s’écouler plus lentement que la normal lorsque la voix fluette de Joan la sort subitement de ses pensées et elle se retourne un peu brusquement pour l’entendre demander les papiers des deux jeunes femmes.

« Dites donc, vous avez vu l'heure ? Vous savez comment on s'appelle "Joan", vous savez qui on est, alors pourquoi les papiers. »
« Je ne fais que suivre la procédure. »

Carter étant Carter elle ne peut s’empêcher d’intervenir et à contrecœur c’est le parti de Bonnie qu’elle prend. « C’est pas comme si vous aviez pas pris des copies de nos papiers avant-hier alors t’a cas allez fouiner dans les dossiers Joan, ça devrait pas être difficile pour toi, t’as l’habitude non ? » Elle termine sa phrase en affichant un sourire clairement forcé qui disparaît en un quart de seconde, la standardiste soupir agacé et contourne son bureau pour se rendre dans une autre pièce et Carter reprend sa place initiale évitant une fois de plus de croiser le regard de son adversaire.


Le flic qui assiste depuis le début a leur échange en silence fait taire la sonnerie de téléphone qui sonnait sans que personne ne semble intéressé par le fait de décrocher, finalement il se lève et se dirige dans la direction de sa consoeur, la brune qui était désormais posée à une table sur le côté porte alors son attention dans leur direction.

« Joan, ton véhicule de remorquage est en route. »
TON QUOI ? Cette espèce de petite pute se fout de la gueule du monde ou quoi, voilà presque une demi-heure qu’elle patiente bien trop gentiment ici pour entendre quoi ? Sale garce, typique de Joan et dieu sait que c’est vraiment mais alors vraiment pas le jour pour s’amuser avec sa patience.

D’un pas assuré et rapide, Carter écarte la chaise sur laquelle elle était assise dans un bruit grinçant et se rapproche de la jeune femme, un air plus que renfrogné sur le visage, visiblement elle n’est pas la seule puisque Bonnie fait sensiblement la même chose de son côté et elle se rentre presque dedans mais Carter accède au bureau bien avant elle et envoie valser une partie des documents et autres crayons qui s’y trouvent.

La brune lève les mains en signe de défense et tente de bafouiller deux-trois mots mais Carter ne lui en laisse pas le temps.

« Tu te fous de la gueule du monde ou quoi ? Ca fait une demi-heure que tu nous fais poireauter avec tes histoires de paperasses a la con et maintenant t’appelle une remorqueuse, je crois qu’on va avoir un problème toute les deux. Si tu veux la jouer comme ça, ça va mal finir je te préviens. »

« On se calme voyons. La remorqueuse était déjà programmé, je…je vais rappeler pour voir ce que je peux faire. » Sa voix se veut calme et presque ironique et ça ne fait que l’énerver encore plus.
« Oh non Joan tu va pas voir ce que tu peux faire tu vas te démerder pour que je récupère ma bagnole MAINTENANT t’entend parce que… » mais elle n’a pas le temps de finir sa phrase, la tornade rousse a visiblement elle aussi des choses à dire.


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