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 03. Don't you put me on the backburner Ft Aahron

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Samuel J. Donnelly
Samuel J. Donnelly
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MessageSujet: 03. Don't you put me on the backburner Ft Aahron 03. Don't you put me on the backburner Ft Aahron EmptyMer 20 Aoû - 23:44



Don't you put me on the backburner


Cela faisait trois jours que Jude était réapparue, sortie de nulle part et je ne savais toujours pas quoi faire, à dire vrai je ne savais même pas quoi penser de tout ça. La nouvelle était tout simplement indigeste, je n’y étais pas préparé, pas maintenant et pas comme ça et pour couronner le tout je n’avais personne à qui balancer toutes les conneries qui pouvaient bien me passer par la tête ces derniers temps. Les trois derniers jours qui venaient de s’écouler m’avaient vu passer pas mal de temps à m’isoler et à réfléchir mais entre ce que la raison me soufflait de faire et la peur incontrôlable qui me bouffait les tripes, je n’arrivais à rien, si ce n’est à me stresser encore plus encore. J’avais envie de lui en vouloir, de l’envoyer voir ailleurs mais je n’en étais pas capable, pour la simple et bonne raison que c’était moi que je blâmais pour ça, plus qu’elle sans doute. Les torts étaient partagés certes mais elle était une personne stable et réfléchie, pas moi, le sort voudrait sans doute que j’endosse alors tous les torts.

Qui aurait pensé que moi, Samuel Donnelly j’allais me retrouver dans le rôle de père avant mon frangin en couple depuis belle lurette hein ? Personne, pas la moindre âme qui vive. Mes préoccupations principales étaient de jouer, de bouffer et de passer du bon temps, je n’avais pas la moindre intention de me poser ou pire encore de devoir prendre mes putain de responsabilités mais il fallait croire que je n’était pas aussi maître de mon destin que je voulais bien le croire. C’était sans aucun doute égoïste de ma part tout ça, j’étais là à chouiner et à me complaindre sur mon sort quand elle, de son côté n’avait pas vraiment le choix et devait en subir les conséquences bien plus fortement que moi. Je secoue la tête et laisse mon regard vaquer sur la rue qui défile à une allure régulière derrière la vitre fermée de la voiture de location en notre possession depuis quelques semaines. Je finis par détourner mon regard sur mon frangin qui semble concentrer sur la route, le trajet allez a été des plus silencieux, les courses que l’on nous avait envoyé faire en dehors de Grayson s’étaient déroulées dans un calme olympien, je crois que de toute façon la communication n’avait jamais été notre fort et si la soirée du jour de l’an avait donné le change, les choses avaient vite repris leurs cours normales et le silence s’était réinstauré. Au moins ils ne s’étaient pas pris la tête depuis s’était déjà un grand pas pour les deux abrutis qu’ils étaient.

La radio laissait échapper un vieux standard et Aahron en marquait le rythme sur le volant du bout des doigts, quand à moi, je tournais et retournais deux ou trois phrases dans ma tête mais je n’arrivais pas vraiment à leur faire prendre le sens voulu, j’essayais de me concentrer sur autre chose que ce gamin et la première chose qui m’était venu à l’esprit était ces gros connards à qui je devais de l’argent, chaque chose en son temps pas vrai ?

Je finis par me racler la gorge un peu nerveusement, ce que je m’apprêtais à demander à mon frangin ne me réjouissait guère et je savais pertinemment qu’il n’en serait pas plus ravi, c’est aussi un peu pour ça que j’avais subitement choisie ce moment, le faite d’être en bagnole l’obligerait sans doute à garder son calme, en tout cas je l’espérais ! Il faut dire que ce n’était malheureusement pas la première fois que je me voyais obliger d’aller quémander du fric à Aahron et j’avais beau promettre à chaque fois que c’était la dernière, ni lui, ni moi n’étions dupes.

« Au fait… » Je marque une courte pause pas vraiment voulue, une partie de mon esprit me crie de fermer ma gueule maintenant mais comme bien souvent je ne l’écoute pas !

« J’aurais un petit service à te demander, je sais que c’est ni le moment, ni l’endroit mais disons que j’ai pas vraiment le choix là tout de suite. »

Mon frère me jette un regard entendu, je n’ai pas vraiment de doute quant au faite qu’il sait plus ou moins ce que je m’apprête à lui dire, cet échange nous l’avons déjà eu un bon nombre de fois.

« Je te promets que c’est la dernière fois, je le pense cette fois mais là disons que ca concerne pas que moi. »

Je tente de me justifier même s’il n’a pas encore ouvert la bouche, je peux déjà anticiper sa réaction et je sais qu’il ne croit probablement pas un mot de ce que je dis et pourtant le contexte est bien différent cette fois et peut-être que finalement c’est exactement ce qu’il me fallait pour que je prenne conscience de la connerie dans laquelle je vivais au quotidien. Je soupire et passe une main dans mes cheveux, comme je le fais machinalement à chaque fois que je suis un peu nerveux, putain d’habitude de merde. Je ne sais pas trop quoi dire ou faire de plus alors je prends mon mal en patience en attendant une quelconque réaction, je ne peux de toute façon pas faire grand-chose d’autre dans l’immédiat. Les dés sont lancés et je n’ai plus qu’à espérer que la chance soit avec moi cette fois.

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Aahron J. Donnelly
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MessageSujet: Re: 03. Don't you put me on the backburner Ft Aahron 03. Don't you put me on the backburner Ft Aahron EmptyDim 24 Aoû - 15:43



Dont you put me on the backburner
Sam' & Aahron

Lundi 6.01.14

J'peux pas dire que ces derniers jours ont été de tout repos. Je dirais même qu'ils ont été épuisant. Notre enquête personnel concernant la mort de nos parents n'avance pas … Ils sont mort et nous ne savons toujours pas pourquoi. Officiellement, ils se sont planté en bagnole et on coulé au fond d'un fleuve... Officieusement, on sent que quelque chose cloche dans toute cette merde. Pas de trace de corps, la soit disant irresponsabilité de mon père a avoir prit la route alors que la bagnole n'était pas trop en état, j'y comprenais plus rien. Et c'était pire depuis qu'on avait rendu visite à ce garagiste louche et son chien de garde. J'appelais Joshua tous les soirs, comme à mes habitudes mais je dois avouer que bon nombre de fois, j'me voyais partir pour aller le serrer dans mes bras. Il me manque et j'donnerais n'importe quoi pour l'avoir à mes côtés. Ce p'tit bonhomme m'aide à tenir, à y voir plus clair.

Concernant les frangins … Isaac est soucieux, on essaie souvent ensemble de chercher un peu pour savoir par où commencer. Aidan est toujours un peu plus blanc chaque jours et je me demande si c'est pas cette ville de merde qui le rend à ce point malade. Sam est silencieux et distant, surtout depuis quelques jours mais j'me dis qu'il doit simplement en avoir marre de ce bled de merde, loin de ses nanas à sauter et ses parties de poker à la con. Avec le nouvel an où nous étions pas mal beurré, j'me suis dis que peut-être les liens allaient... disons, s'adoucir. Enfin, qu'on pourrait être plus détendu mais il faut croire que nos véritables natures ont reprit leur droit. Et tout le monde sait ici que j'suis pas le plus bavard de tous. Que j'sais pas parler, juste gueuler comme un ours. Et c'est d'ailleurs bien pour ça que le silence nous gouverne dans la bagnole, Sam et moi. L'aller s'est fait sans un seul mot, pas même un regard. Et ça ne me gênait pas, pas plus que ça ne gênait Samuel. Nous nous étions pas engueulé comme des gamins depuis le jour de l'An et j'dois dire que c'est quand même mieux comme ça. Il m'énerve sur bien des plans mais c'est quand même mon frère. D'ailleurs, j'ai été plus surpris qu'il accepte de venir avec moi pour aller acheter deux trois bricoles hors de Grayson. Des trucs pour Joleen – les nanas ont toujours besoin de trucs précis, ça m'rend dingue ! -, pour Aidan et Isaac, du matos pour moi qui doit retaper quelques trucs dans la maison et sûrement des broutilles pour Sam'. Du moins, s'il est venu avec moi c'est sûrement pas pour m'annoncer qu'il a foutu enceinte l'une de ses conquêtes d'un soir.

Une vieille musique résonne dans l’habitacle et j'en marque le rythme avec mes doigts sur le volant. Si j'avais été seul, j'aurais sûrement beuglé les paroles comme un taré mais bon, j'ai une conduite à tenir devant mon frangin. Non en fait c'est pas vrai, mais l'ambiance n'était pas forcément à la chorale. Je prends le temps de rouler, profitant un peu du paysage qui est quand même plus agréable que Grayson. Les heures passées sur la route me manque. Ce sentiment d'indépendance, de liberté et de découverte aussi. Je ne me presse pas et Samuel n'a pas l'air d'y voir un quelconque inconvénient, donc je m'en tiens à ma cadence.

« Au fait…
Hum ? »

Je lève légèrement la tête sans pour autant le regarder, me concentrant sur la route, attendant qu'il continue sa phrase.

« J’aurais un petit service à te demander, je sais que c’est ni le moment, ni l’endroit mais disons que j’ai pas vraiment le choix là tout de suite. » 

Je tourne la tête et le chemin se fait en une demie-seconde dans ma tête. Cette phrase, je l'ai déjà entendu un bon nombre de fois de la bouche de Samuel et je sais pertinemment ce qu'elle veut dire : Il s'est encore foutu dans une merde pas possible. Je lui lance un regard qui signifie que j'ai compris ce qu'il cherche à me dire mais dans ma tête, c'est déjà la troisième guerre mondiale. Putain qu'il m'emmerde ce gosse, merde. Je serres les dents et tente de garder mon calme... Faire un effort, c'est ce que je me suis dis après le nouvel an... Mais là, bordel de cul ! Qu'est-ce qu'il a encore branlé ?

Les fois où Samuel prend un air aussi sérieux pour me demander quelque chose n'arrive JAMAIS, sauf pour ces problèmes de jeu et d'argent. Et là, autant dire qu'il faudrait que j'sois con pour pas comprendre.

« Je te promets que c’est la dernière fois, je le pense cette fois mais là disons que ca concerne pas que moi. » 

Il se passe une main dans les cheveux et j'ai déjà envie de le tuer. De 1) parce qu'il se fou encore dans la merde et c'est pas comme si je l'avais pas déjà mit en garde ! Et de 2) il me raconte de la putain de connerie. J'serais presque impatient de savoir ce qu'il va me servir comme excuse cette fois.
Mes phalanges serrent avec force le cuir du volant et je mets plusieurs secondes avant de réussir à décrocher la mâchoire pour articuler des mots, des phrases, sans le menacer de le tuer et de le décapiter sur place.

« Tu vas me la servir à quelle sauce cette fois Samuel ? »

Calme toi Aahron. Calme toi. L'engueule pas, c'est pas le moment, t'es entrain de conduire et t'as pas envie de vous planter dans un platane, en plus...

« Putain ! Mais comment tu peux arriver à te foutre autant dans la merde à chaque fois ?! Tu fais chier ! « J'te promets que c'est la dernière fois! » Mon cul oui ! Celle là, tu me la sort à chaque fois bordel.»

Ca y est, j'suis énervé. Putain, j'suis énervé. Putain qu'il m'énerve ! Je sens déjà une furieuse chaleur me remonter le long de la gorge. Un jour ce gosse va m'provoquer un ulcère ou une crise cardiaque, voir les deux en même temps, pourquoi pas hein ! Samuel a le chic pour ça, pour m'faire des trucs rare et bizarre. Je sens que si je continue de serrer à ce point le volant, j'vais le péter entre mes doigts et la dernière chose que j'veux c'est de lâcher ma caution pour cette location.
Et puis pourquoi le Poker, sérieusement. Pour moi, ce jeu de merde n'est qu'une source d'ennui. J'ai toujours vu ça comme le jeu des mafieux ou des mecs pas nets qui n'hésiterons pas à éventrer celui qui leur doit du pognon. Et c'est bien pour ça que j'aime pas quand Sam me demande de l'argent. Les dettes de jeu sont les pires et les plus dangereuses. Je l'ai appris à mes dépends et j'ai pas envie que mon frangin se foute dans des emmerdes pareilles.

J'inspire à fond pour ensuite soupirer profondément. Reprendre son calme.

« J'comprends pas quel plaisir tu prends à jouer de l'argent. Tu crois que quand j'te dis de faire gaffe et d'arrêter cette merde, c'est juste pour te faire chier ? J'ai autre chose à foutre qu'à perdre mon temps pour ça Sam', si j'le fais c'est parce que j'ai pas envie que les flics m'appellent un beau matin pour me dire qu'on t'a retrouvé dans un caniveau, ta queue entre les dents, les tripes à l'air, tout ça pour une histoire d'argent à la con. Tu veux pas te contenter de faire un Monopoly avec Aidan putain ! Là au moins, tu risquerais rien à part de te prendre la branler de ta vie et de te faire charrier jusqu'à la maison de repos. »

Nouveau soupire. Je suis lasser de toute ces conneries et même si je ne l'avouerai pas, cette tirade m'a fait du bien. Ouais j'ai vider mon sac, ou presque. On s'en branle, c'est pas ça le problème parce que maintenant que j'ai gueulé, j'me rappelle qu'il m'a bien précisé que ça ne concernait pas que lui. Et ça, c'est flippant.

J'essaie d'emprunter un ton plus calme, plus .. conciliant même si j'suis complètement mort d'inquiétude.

« Bon, combien? Et t'entends quoi par ça, le fait que ça ne concerne pas que toi. Des types t'ont menacé toi avec quelqu'un d'autre de la famille ? Aidan ?»

Vu ce que j'ai appris le lendemain de de Noël, je serais pas surprit qu'il m'dise qu'il l'a déjà amené à une de ses parties, mais si c'est le cas, je donne pas cher de sa jolie petite gueule et du tableau de bord en face de lui. Ok, j'ai l'air d'un monstre comme ça mais j'ai pas besoin de le dire que j'm'inquiète aussi pour lui mais là, la colère est beaucoup trop présente et lourde pour que je ne puisse exprimer quoi que ce soit d'autre.
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MessageSujet: Re: 03. Don't you put me on the backburner Ft Aahron 03. Don't you put me on the backburner Ft Aahron EmptyMer 27 Aoû - 19:15


Don't you put me on the backburner


Le silence s’installe et me semble littéralement interminable, pourtant je doute qu’il ne se passe plus de quelques secondes avant qu’il ne laisse échapper une exclamation clairement agacée. Je ne peux pas vraiment lui en vouloir pour cela, après tout c’est loin d’être la première fois que je viens lui demander de me sauver les miches et je comprends parfaitement que ça puisse l’agacer, il ne roule pas plus sur l’or que moi et a suffisamment à dépenser pour son gamin et son ex. Je n’en mène pas bien large et je ne réponds rien, tout du moins pas dans l’immédiat, j’attends simplement qu’il digère la chose, je le connais plutôt bien et c’est qu’après la colère, il parlera avec un peu plus de raisons, ce qui me concernant me semble bien loin de ma propre façon de fonctionner à son plus grand regret sans aucun doute.

Ainsi comme je l’avais prévu, après l’agacement qu’il affiche c’est la colère qui prend le pas et sa voix qui est monté de plusieurs crans vient s’écraser contre les parois de la bagnole.

« Putain ! Mais comment tu peux arriver à te foutre autant dans la merde à chaque fois ?! Tu fais chier ! « J'te promets que c'est la dernière fois! » Mon cul oui ! Celle là, tu me la sort à chaque fois bordel.»

Je me contente de regarder devant moi, évitant son regard, ça me rend sans doute les choses plus faciles, ça l’oblige sans doute à rester plus concentré sur la route, je suis con, je sais vraiment choisir mes moments moi, y a pas à dire, quelle idée débile de lui balancer ça maintenant alors que je sais pertinemment comment cette conversation va se dérouler. Je reste silencieux, parce que j’ai pas d’argument, qu’est-ce que je pourrais bien lui dire hein ? Que je me suis retrouvé dépassé par les événements ? C’est faux, j’ai joué avec le feu en sachant pertinemment que je risquais encore de m’y brûler et ça n’a pas manqué, la seule chose que je n’avais pas vu venir, c’était que ces gros cons allaient oser menacer Jude qui au passage n’était même pas ma meuf…Connards ! Alors quoi ? Que c’est pas vraiment, tout à fait ma faute ? Mouai je suis pas un gosse de cinq ans. Bref de toute façon j’ai joué au con, c’est pas la première fois, je doute sérieusement du fait que ce soit la dernière mais jusqu’ici j’ai toujours assumé alors je ne vais pas retourner ma veste maintenant.

« Ecoute je suis désolé de venir te demander du fric d’accord mais, on est coincé ici et j’ai pas trop d’autre choix d’accord, si ca avait pu attendre, dieu sait que j’aurai largement préféré me démerder tout seul mais là le temps je l’ai pas et c’est important ok. »

Et sur ce, c’était partie pour le quart d’heure leçon, morale et papa Aahron dans toute sa splendeur…ça me soulait plus que je n’aurais pu le dire ou même le montrer mais, je n’étais pas en position de me plaindre, de chercher la merde ou de m’agacer, non j’avais simplement le droit de fermer ma gueule, de ranger mon égo et de tirer à contrecœur du fric à mon frangin. La première fois que j’avais dû lui demander de "me rendre un service" c’était y a plusieurs années et à l’époque je n’avais pas trop eu de scrupules à le faire, j’étais un gros branleur tout juste majeur et mon frère était le Donnelly qui avait une situation, celui sur lequel il fallait soi-disant prendre exemple donc forcement celui que je méprisais le plus, mon esprit de contradiction était phénoménal, il faut dire que c’était une qualité que j’avais développée avec ardeur au fil des années.  Après cela s’en est suivie, une, puis deux, puis trois, puis cinq autres fois, je finissais toujours par lui rembourser parce que j’ai ma fierté et que j’ai pas envie de lui donner de quoi avoir le pas sur moi et j’ai rien envie de devoir à personne. J’ai toujours fonctionné comme ça et ça me convient parfaitement comme c’est enfin tout du moins pour le moment.

Sa touche d’humour ne me fait pas rire, pas besoin de le préciser je pense, en tout cas il a n’a pas l’air de s’en formaliser, en lieu et place il se contente de soupirer et de prendre un ton plus calme. Je tapote du bout des doigts contre ma cuisse en attendant qu’il me pose la question de savoir combien, parce que je sais pertinemment que c’est le prochain sujet qui va être mis sur le tapis. En tout et pour tout je dois 3000$ et je suis bien conscient que je ne peux pas décemment lui demander de me prêter l’intégralité de cette somme, je doute même qu’il ait autant d’argent en sa possession. J’avais passé plusieurs heures à retourner le sujet dans tous les sens et en étais arrivé à la conclusion que s’il acceptait de me filer la moitié de cette somme, je pouvais toujours me démerder pour trouver le reste, j’avais des connaissances pas trop regardante qui avait toujours plusieurs plans sous la main pour ce faire du fric et puis au pire je pouvais toujours voir avec Alex, on ne se connaissait pas depuis très longtemps mais clairement ce mec n’était pas juste barman, c’était limite écrit sur sa gueule, alors après tout j’avais rien à perdre à ne serait-ce que demander. Mais de tout ça je ne dirais pas un mot à mon frangin qui semblait s’impatienter et se tendre d’agacement derrière son volant.

« Bon, combien? Et t'entends quoi par ça, le fait que ça ne concerne pas que toi. Des types t'ont menacé toi avec quelqu'un d'autre de la famille ? Aidan ?»

Je souffle presque machinalement putain mais tout de suite les grands mots quoi, bon ok il est pas vraiment loin du compte, Jude n’est pas la famille mais visiblement ces gros durs ont décidé que me menacer n’était plus suffisant et ont trouvé judicieux de venir s’attaquer à mes proches. Au final ça aurait tout à fait pu être possible et ça m’énerve soudainement d’en prendre conscience. Je racle ma gorge avant de prendre la parole, je me dis qu’il vaudrait mieux être bref mais ça risque d’être plutôt compliqué.

« …1500$... »
Je laisse planer un silence involontaire, trop occupé à guetter une quelconque réaction à l’annonce de cette somme mais il reste droit, crispé et silencieux alors je continue.
«  Et non t’inquiète pas ça ne concerne aucun d’entre vous, disons que ces gars-là se prennent plus au sérieux que ce que je pensais et ils n’ont visiblement pas l’intention de patienter jusqu’à ce que je rentre… » Je pousse un profond soupir, la situation ne me met pas à l’aise évidemment et me mettre dans cette position de mendier de l’argent à Aahron alors que nos relations sont à ce point tendu ces derniers temps me soules profondément.

« Ils ont rendu une petite visite à…une copine à moi et ils n’avaient apparemment pas vraiment l’air de plaisanter et disons que cette fille-là, elle est réglo quoi, c’est pas le genre et je peux pas la laisser comme ça, ils ont aussi mentionné notre oncle mais je doute vraiment qu’ils osent s’attaquer à lui, c’est de notoriété publique qu’il faut pas le chercher si on veut pas le voir sortir sa carabine donc…enfin j’ai vraiment besoin de faire quelque chose maintenant et je te demanderait pas si c’était pas important. »

Je pince mes lèvres face à ce mensonge éhonté, enfin mensonge…si c’est vraiment important mais vu le nombre de fois où je lui ai demandé un coup de main juste par facilité, mon argument n’a pas vraiment le poids que j’aurais voulu lui donner.

« Je suis bien conscient que c’est pas la première fois, que je t’avais promis de te laisser en dehors de tout ça et pas qu’une fois mais cette fois-ci c’est différent, c’est vraiment différent. Alors si tu veux pas m’aider, dis-le, je comprendrais mais j’ai besoin de savoir rapidement. »

Ca sonne un peu comme un ultimatum, ce n’est pas vraiment le but mais cette situation e panique finalement un peu plus que ce que j’aurai pensé…saleté de gamin…ça promet !


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MessageSujet: Re: 03. Don't you put me on the backburner Ft Aahron 03. Don't you put me on the backburner Ft Aahron EmptyMar 9 Sep - 8:48

Après la fureur, la lassitude. C’est mon frère et ça me fait chier qu’il se foute dans des merdes pareilles. Bordel, c’est pas une vie ça. Il pourrait tellement avoir mieux, ce gosse est loin d’être con, il est même bien plus futé que moi alors pourquoi il gaspille son temps dans des jeux à la con ? Allez savoir … On dit toujours qu’il faut que Jeunesse se fasse, mais là pour le coup il se fou dans la merde et ça m’tue. Papa et Maman n’aimeraient pas voir ça et je ne compte pas le laisser prendre ce chemin. Je passe mon temps à gueuler sur ses faits et gestes mais c’est pour une bonne raison.

Je lui demande la somme qu’il doit donner et même si je râle, je le ferais. Je ne suis pas crésus, j’roule pas sur l’or mais j’ai mes réserves. Je pars jamais en vacances et je ne passe pas un jour sans bosser. Et ça n’est pas pour rien, je compte offrir un bel avenir pour Joshua, je ne veux qu’il manque de rien.

« …1500$... »

Putain quand même … Je serre les dents, ravale ma salive et reste crispé sur mon volant en essayant de rouler le moins vite possible. Inutile de nous foutre dans le fossé pour des conneries.

« Et non t’inquiète pas ça ne concerne aucun d’entre vous, disons que ces gars-là se prennent plus au sérieux que ce que je pensais et ils n’ont visiblement pas l’intention de patienter jusqu’à ce que je rentre… »

Il s’est vraiment foutu dans une merde noire ce gamin. J’en prends conscience là maintenant, parce que je connais Samuel et que j’ai vu du coin de l’œil la tête qu’il tire. Il est blanc, mal à l’aise, se passe une main dans ses cheveux, la repose puis recommence. Il est même un peu agité. Il angoisse. Samuel la grande gueule angoisse. Même si ce petit con s’est foutu dans la merde comme un grand, je sais déjà que j’ai envie de refaire le portrait à ceux qu’ils l’ont menacé. L’argent rend ce monde complètement taré. Il soupire et moi je me retiens de le suivre.

« Ils ont rendu une petite visite à…une copine à moi et ils n’avaient apparemment pas vraiment l’air de plaisanter et disons que cette fille-là, elle est réglo quoi, c’est pas le genre et je peux pas la laisser comme ça, ils ont aussi mentionné notre oncle mais je doute vraiment qu’ils osent s’attaquer à lui, c’est de notoriété publique qu’il faut pas le chercher si on veut pas le voir sortir sa carabine donc…enfin j’ai vraiment besoin de faire quelque chose maintenant et je te demanderait pas si c’était pas important. »

Une fraction de seconde, je me demande s’il est pas en train de me la foutre à l’envers. Je serres un peu plus le volant entre mes doigts. J’ai le choix : Le croire et l’aider. Le renvoyer se faire foutre et le laisser dans la merde. La famille, c’est la famille. Quoi qu’il arrive, je dois lui donner un coup de main et même avant de me poser la question si oui ou non, j’allais lui filer cette somme, je sais déjà que je vais le faire. Concernant notre Oncle, connaissant le gabarit et le caractère, je suis pas certain qu’une équipe de petit merdeux réussirait à le mettre dans tous ses états… Mais il n’empêche qu’ils l’ont menacé. Quant à sa copine … Je sais même pas qui c’est mais il est évident que j’vais pas laisser une nana dans la merde.

« Hyper galant de ta part de l’avoir foutu dans la merde cette nana Samy. Tu bats des records, vraiment… »

C’est pas le bienvenue mais c’est sortie tout seul. De toute façon, il est pas en mesure de râler.

« Je suis bien conscient que c’est pas la première fois, que je t’avais promis de te laisser en dehors de tout ça et pas qu’une fois mais cette fois-ci c’est différent, c’est vraiment différent. Alors si tu veux pas m’aider, dis-le, je comprendrais mais j’ai besoin de savoir rapidement. »

Je soupire avant de me passer une main dans les cheveux qui glissent ensuite sur mon visage. Quelle question, abrutie. Sa manière de me demander ça est déplaisante mais je peux comprendre la situation d’urgence, même si cette merde, il se la doit à lui seul.

« Tu sais très bien que j’vais pas te laisser dans la merde, encore plus si une nana qui n’a rien demandé est impliqué. Pour l’Oncle, on le connait suffisamment pour savoir qu’on retrouvera ces petits merdeux au cimetière s’ils s’approchent de sa propriété. »

C’est qu’il ne blague pas, pour sûr. C’est un gros ours qui est aussi sociable qu’un Yéti coincé dans une chaine de montagne, j’sais plus laquelle là. Bref, on s’en tape. Je continue de rouler quelques secondes en silence à un rythme plus lent. C’est pas comme s’il y avait du monde sur la route … Quand une merde nous tombe dessus, on devrait être former à savoir encaisser toutes les autres qui suivent derrière. Parce que ses petites sœurs ne tardent jamais bien longtemps.

Je ralentis et effectue rapidement un demi-tour en veillant à ce que personne n’arrive sur ma droite.

« On va retourner en ville pour passer à la banque. On va faire ça par Mandat Cash ou par virement, à toi de voir mais ça risque de prendre… quelques jours, vu la somme. Et c’est la dernière fois, ok ?»

C’est pas comme s’il m’avait demandé 200 $. Ce qui m’inquiète pourtant c’est de ne pas le voir plus soulagé que ça, comme si la peur le bouffait encore. Je dois être honnête : Je l’ai rarement vu si … penaud. ‘Fin je sais pas, y a un truc qui a l’air de merder dans tout ça, mise à part le fait qu’il doit une énorme somme d’argent. Je continue de rouler avant de lui jeter un regard en biais.

« Eh, ça va aller hein. Tu vas leur filer leur thune et on en parlera plus. Mais la prochaine fois, réfléchis à deux fois avant de jouer avec ce genre de connerie, ok ? »

Ouais bon … C’est ce que je croyais les fois précédentes. J’espère que cette fois il s’y tiendra et que surtout, personne ne risquera rien. Il manquerait plus que ça, sans déconner.

« T’es jeune Sam’ t’as autre chose à foutre que de perdre ton temps dans des jeux à la con. J’sais pas moi, profites autrement, voyage, trouve un job qui te plait mais arrête-moi tes conneries. Tu vaux mieux que ça putain ! »

Oui, je ne sais pas m’exprimer autrement qu’avec des insultes, sauf quand je parle à Joshua.

« Fais le tour du monde et qui sait ! Peut-être que dans quelques années quand tu seras plus mûr tu vas te trouver une femme et tu vas nous faire des gosses ! J’compte bien être tonton un de ses jours, même si t’es une tête de mort j’dirais pas non pour que Joshua ait des p’tits Samy comme cousins quand il sera un peu plus grand et toi un peu moins bête ! »

Je le taquine histoire de détendre un peu l’atmosphère en tapant du poing sur son épaule de manière légère. J’essaie de pas me focaliser sur l’argent qu’il doit et me dit que peut-être ça lui servira enfin de leçon pour que ce petit con se range un peu et se calme avec ses conneries. Honnêtement, je préfèrerais qu’il m’annonce qu’il veut faire carrière dans la musique plutôt qu’il bousille son temps et son argent dans des jeux comme ça. Je ne tiens pas à le retrouver entre 4 planches, non merci.
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Samuel J. Donnelly
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MessageSujet: Re: 03. Don't you put me on the backburner Ft Aahron 03. Don't you put me on the backburner Ft Aahron EmptyMer 17 Sep - 9:23


Don't you put me on the backburner


« Hyper galant de ta part de l’avoir foutu dans la merde cette nana Samy. Tu bats des records, vraiment… »

Je lève les yeux au ciel et retiens mes contestations ou les pseudos explications que je pourrais fournir, parce que ca n’avancerait pas notre histoire. A quoi bon lui dire que je n’aurais jamais pu imaginer qu’ils puissent se diriger vers elle, elle n’était personne, enfin en tous les cas rien n’aurait laissé penser à quiconque que menacer Jude puisse réellement me faire réagir, elle n’était pas ma petite amie, pas ma meilleure amie, ni même parmi mon cercle d’amis proche, je ne l’avais d’ailleurs pas vu depuis plusieurs mois. Le hasard avait-il été plus chanceux qu’elle et moi ? C’était probablement la seule explication plausible, la seule qui avait un minimum de sens là tout de suite. Je battais des records ? Oui sans aucun doute, j’aurais difficilement pu me sentir plus stupide mais c’était la même chose qui se répétait sans fin, j’étais déjà passé par ce sentiment dégueulasse qui me laissait un gout plus qu’amer dans la bouche, celui d’être incapable de me gérer ou de résister à une banale partie de cartes. Des tas de gens le faisaient tous les jours, se contentant de jouer pour le plaisir de jouer et c’était quelque chose dont je me savais incapable, j’avais perdu cet attrait-là, il y a longtemps au profit du gain facile et de l’adrénaline. Le pire dans tout ça ? Malgré le fait que j’en ai conscience et que l’histoire se répète, je continuais de répéter les mêmes erreurs encore et encore sans vraiment pouvoir m’en empêcher. Alors pour faire perdurer la tradition je continue de prêcher la raison auprès de mon frère, je pense ce que je dis malgré cette petite voix quelque part au fond de ma tête qui me répète que cette situation sentir le réchauffé dans quelques mois à peine.

« Tu sais très bien que j’vais pas te laisser dans la merde, encore plus si une nana qui n’a rien demandé est impliqué. Pour l’Oncle, on le connait suffisamment pour savoir qu’on retrouvera ces petits merdeux au cimetière s’ils s’approchent de sa propriété. »

Si seulement ces losers pouvaient disparaitre aussi facilement, ce serait bien plus simple pour tout le monde mais la vie n’est pas faite de solutions apportées sur un plateau alors en lieu et place il va falloir que je m’occupe de ça, enfin avec l’aide de deux-trois personnes fallait-il croire. Encore une preuve des talents manqués de Samuel Donnelly.
La voiture fait soudainement une embardée contrôlée, je pose ma main contre la portière comme pour retenir mon poids, réflexe idiot, avant de jeter un œil vers mon frangin.

« On va retourner en ville pour passer à la banque. On va faire ça par Mandat Cash ou par virement, à toi de voir mais ça risque de prendre… quelques jours, vu la somme. Et c’est la dernière fois, ok ?»

Je lui décoche un vague sourire, je ne saurais dire combien je lui suis reconnaissant mais ça me bouffe de devoir en arriver là et qu’une fois encore il soit celui qui répare mes conneries, mon égo en prend un sacré coup et dieu que sait que mon égo est absolument gigantesque. Qui plus est comment suis-je censé expliquer que ni l’une, ni l’autre de ces solutions ne sauraient fonctionner pour la simple et bonne raison que la somme que je lui ai annoncée n’est pas complète ? C’est pas vraiment pensable alors pour parer à la situation et dans l’urgence je me retrouve à débiter des mensonges…encore.

« Merci. […] C’est-à-dire que ce genre de dettes se règle plutôt en liquide comme tu peux l’imaginer, je me débrouillerais pour le rendre sans qu’il n’y ait trop de casse, je peux te l’assurer et je te garantis que c’est la dernière fois, je…cette fois-ci c’est vraiment la dernière fois. »

Je pince mes lèvres attendant le verdict final, je suis au bout du bout de ce que je peux faire à ce sujet, je ne vois pas trop ce que je pourrais ajouter, j’ai juste envie d’en finir avec cette histoire une bonne fois pour toutes et passer à autre chose, même si le prochain sujet de ma liste n’est pas plus réjouissant. Les mots bébé, couche et responsabilité tournent dans ma tête comme une toupie et j’en oublie presque que j’attends une réponse mais lorsque celle-ci résonne dans la carlingue, je peine à m’y raccrocher.

« Eh, ça va aller hein. Tu vas leur filer leur thune et on en parlera plus. Mais la prochaine fois, réfléchis à deux fois avant de jouer avec ce genre de connerie, ok ? »

Mon visage a dû laisser paraître mes pensées à mon frangin, je ne m’en rend compte que maintenant, je tâche alors de reprendre le dessus et d’afficher un air un peu plus décontracté, comme si ces 2000$ était censé me retirer un poids infini, peut-être que ce sera le cas, peut-être que ca prendra juste un peu plus de temps qu’il n’y paraît.

« Ouai, je crois que c’est le genre de chose qui calme… »
Un sourire un peu forcé et mon regard vient se répercuter sur le bitume qui défile devant la voiture pendant que mon frère commence son grand discours. Il n’a jamais autant sonné comme notre père, ce qui me fait penser que Joshua part avec beaucoup moins de casseroles que nous, sans doute. Je ne veut pas dire que nos parents ne nous ont pas montré la bonne direction à prendre mais disons qu’Aahron à des exemples qui sont suffisamment parlant pour le pousser à éviter ce genre de déconvenue dans l’avenir.

« Fais le tour du monde et qui sait ! Peut-être que dans quelques années quand tu seras plus mûr tu vas te trouver une femme et tu vas nous faire des gosses ! J’compte bien être tonton un de ses jours, même si t’es une tête de mort j’dirais pas non pour que Joshua ait des p’tits Samy comme cousins quand il sera un peu plus grand et toi un peu moins bête ! »

Je manque de m’étouffer avec ma propre salive pour le coup, quelque chose me dit que mon visage s’empourpre un peu, je me sens pas très bien, si j’avais l’impression d’être mal à l’aise il y a quelques minutes, pour sûr je n’avais pas la moindre idée de sa définition, parce que là tout de suite j’ai juste envie de me terrer le plus loin possible du regard de mon frère aîné. Un verre, c’est d’un verre dont j’aurais besoin là, tout de suite, maintenant mais je n’ai rien d’autre que la route, les quatre parois de cette voiture et le grand blond à côté de moi qui attend sans doute une réaction. Je ne sais pas quoi faire. Est-ce le moment choisie pour lui dire que justement il ne va pas avoir à attendre très longtemps, est-ce que j’ai vraiment envie de balancer cette nouvelle comme ça après lui avoir extorqué la moitié de ses économies. Mauvaise idée sans doute mais y aura-il jamais un moment propice ?

Ma tête est sur le point d’exploser et toute retenue avec. Et sans même que je m’en rende compte le flot de paroles dégouline de ma bouche sans vraiment y mettre les formes.

« Ouai mais ca me ressemblerait pas si je faisais les choses comme il faut et dans le bon ordre non ? Parce que ca à jamais marcher comme ça avec moi que je le veuille ou pas et ça, ca finalement ca fera pas exception. »

Je m’arrête, j ‘en ai déjà trop dit et pas assez en même temps. Je me retrouve baisé y a pas d’autre mot alors après un vague soupir, je secoue ma tête à la négative et …

« La fille en question, elle n’est pas venue qu’avec cette nouvelle-là. Il semblerait que tu soit exaucé plus vite que prévu. »


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