Sujet: 02. Soirée feux d'artifice † 11:40 PM Sam 14 Juin - 20:54
MINI EVENT : JOUR DE L’AN
Grayson : West Jefferson St.
Venez nous rejoindre dans le parc pour un feux d'artifice grandiose, qui sera lancé à minuit ! Entrée gratuite pour tous ! Les enfants devront être accompagnés et surveillés pour leur propre sécurité.
PARTICIPANTS • - Abraham Ferguson (PNJ) - Carter Wuornos - Hippolyte Hickok (chargé de sécurité) - Hunter Pendleton (chargé des feux) - Joan Ferguson (PNJ) - Nathaniel Redd (chargé des feux)
PAS D'ORDRE DE PASSAGE (POUR PLUS DE COHÉRENCE, UTILISEZ LE flood rp) ; PAS DE LIMITE DE LIGNES
LE DÉCOMPTE SERA ANNONCÉ PAR L'ADMINISTRATEUR
Nathaniel W. Redd
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CREDITS : Billie NOMBRE DE MESSAGES : 189 ÂGE : 32 LOGEMENT : Madison Street (9) OCCUPATION : Gérant du Teller & Redd's garage HUMEUR : fabuleusement bonne ETAT PHYSIQUE : En pleine forme
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Feuille de personnage A propos du secret: Je l'assume sans honte. Autres comptes: Aidan, Dorian, Hunter, Tyler
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Sujet: Re: 02. Soirée feux d'artifice † 11:40 PM Ven 27 Juin - 20:09
Nathaniel fulmine intérieurement. Hunter n’est trouvable nul part. On ne peut décidemment jamais faire confiance à ce fils de putain… Mais le pire est certainement de réaliser qu’il n’est pas le pire de ses voisins, même s’il appartient clairement au top 5 des plus grands déchets de Grayson. Ceci dit, Nathaniel sait que la soirée pourrait être encore plus désastreuse : les Donnelly pourraient être présents. Fort heureusement, ils ont décidé d’aller faire un tour du côté de Westbridge. Parfait, parfait. Et le mieux, c’est sans doute d’avoir appris que la fille de ce connard de shérif a prévu de les rejoindre sur place et de passer la soirée en leur compagnie. C’est chez eux qu’elle est allé se planquer après le draaame qui a secoué sa famille et fait depuis jaser le village entier : l’aventure entre Hippolyte et la parfaite Miss Pryde. Le garagiste doit avouer qu’il ne l’avait pas vu venir celle-là… Et il compte bien le faire payer aux deux amants. Personne n’a le droit de le prendre pour un con. Surtout pas une sous-merde du genre du shérif Hickok. Summer lui a accordé un certain réconfort dans son malheur, en agissant comme elle l’a fait et en faisant passer l’épicière pour une trainée et son père pour un enculé de première. Tout ce que Nathan peut souhaiter à présent, c’est que toute cette sombre affaire fasse à nouveau sombrer ce bon vieux Bobby dans la dépression et l’alcool, histoire qu’il termine de ruiner sa mauvaise réputation.
Mais pour l’heure, c’est sa réputation à lui qui va en prendre un coup s’il n’est pas dans les temps… Et tout ça à cause de cet empoté de Pendleton. Il s’est fait porter pâle ces derniers jours au garage mais lui a assuré qu’il tiendrait son poste lors de la soirée feux d’artifice. Ils ont l’habitude de travailler ensemble à cette occasion également et, heureusement pour le garagiste, il a vu le grand blond faire et sait comment se débrouiller pour effectuer les branchements. N’empêche qu’il déteste ce genre de contre temps. Il déteste les pertes de contrôle. Pourtant, il se fait une raison. Le facteur humain est imprévisible… Malheureusement. Et le facteur Hunter Pendleton l’est plus encore. « Tu as besoin d’un coup de main ? » Nathaniel se tourne vers le maire qui a l’air de s’être écorché la bouche et ne veut clairement rien avoir à faire avec lui. Bon, bien, ça le distraira un moment. « C’est pas de refus. Toujours aucune trace de mon employé ? » « Comme tu viens de le dire : c’est ton employé, Nathaniel, pas le mien. Je n’ai aucune idée de ce qu’il fabrique. » Ils en restent là pour le moment et se mettent au travail. Le garagiste explique à Abraham comment travailler et ils improvisent, se servant de lampes pour s’éclairer, pendant que la foule commence à se réunir derrière les barrières de sécurité installées dans le parc pour l’occasion.
Hippolyte, ce brave homme, est chargé de s’assurer que personne ne tentera d’approcher et de gâcher la fête en se blessant. Reste à espérer qu’il ne foirera pas une fois de plus…
H. Carter Wuornos
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DISPONIBILITES : overbooké CREDITS : Pic @Tumblr NOMBRE DE MESSAGES : 1044 ÂGE : 23 LOGEMENT : East jefferson street (7) OCCUPATION : Animatrice sur la radio locale HUMEUR : Triste (a cause d'Alex parce qu'il est méchant) ETAT PHYSIQUE : Bilan de la confrontation avec Bonnie : Deux côtes fêlées plaies au niveau de la lèvre inférieure et de l'arcade sourcilière, ecchymoses et contusion sur le visage, les mains, les épaules et le ventre.
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Feuille de personnage A propos du secret: Je ne veux rien savoir. Autres comptes: Samuel J. Donnelly
Elle n’avait pas la moindre envie de sortir, elle n’avait pas envie de se retrouver au milieu de tous ces gens qui allaient étaler leur bonne humeur, leur sourire et leur joie de fêter le début d’une nouvelle année. Carter était pour sa part complètement dénué de toute envie de coller un air enjoué sur son visage totalement ravagé par les poings de Bonnie, si elle avait dans un premier temps prévu de se rendre à Trimble, ses plans avaient tourné court après la visite d’Alexander la veille. Si jusqu’ici ils n’avaient partagé que de bons moments à quelques exceptions près, ils ne s’étaient encore jamais confronté de la sorte et pour ce qu’elle en savait, cela n’était pas près de se reproduire mais pour cela elle ne pouvait sans doute blâmer qu’elle-même, elle l’avait mise dans une position plus que délicate et ne pouvait que comprendre sa colère, tout autant qu’elle comprenait son silence.
Ces derniers jours avaient été on ne peut plus pénibles et ce soir ne faisait pas exception, elle n’avait pas eu l’intention de quitte la maison familiale mais l’ambiance pesante que lui imposait la présence de son père mais aussi l’absence de son frère l’avait conduite à ce moment précis, celui où face au miroir de la salle de bain elle avait commencé à sentir son souffle se saccader et l’angoisse prendre possession de l’entièreté de son être. Elle ne connaissait que trop bien ce sentiment et le voir ressurgir de la sorte la paniquait c’était donc sans vraiment réfléchir qu’elle avait finit par ressortir du fond de son armoire à pharmacie le flacon d’anxiolytique qui avait fait son quotidien il fut un temps, elle en avait glissé deux dans le creux de sa main avant de les enfourner dans sa bouche et d’avaler une large quantité d’eau pour les faire passer.
Lorsqu’elle avait regagné sa chambre, elle avait passé plusieurs dizaines de minutes à essayer de se calmer sans grand succès, elle avait donc enfilé ses chaussures et une veste suffisamment chaude et inconsciemment elle avait pris le chemin du parc où se déroulaient ce soir les festivités auxquelles elle n’avait aucune envie d’assister mais elle avait eu besoin d’air, besoin de s’occuper l’esprit plutôt que de ressasser encore et encore la perdition complète que semblait prendre sa vie à l’heure actuelle.
Lorsqu’elle était arrivée sur place, une ambiance chaleureuse régnait et la population du village vaquait à des occupations diverses, certains buvaient en discutant gaiement, d’autres arpentaient un large sourire aux lèvres les environs, quant à elle, elle ne savait plus vraiment quoi faire maintenant qu’elle était là. Elle alla s’adosser contre l’un des larges chênes qui ornaient le parc et alluma une cigarette en observant ses congénères appréciés ce qu’elle était incapable de voir ou de ressentir. A quelques mètres de là où elle se trouvait elle entendu Nathaniel Redd et le maire discuter de l’absence d’Hunter, en un sens cela la rassura, elle n’avait pas vraiment envie de devoir lui expliquer dans quel pétrin elle s’était récemment fourré et vu l’état de son visage il aurait été plutôt difficile d’éviter la conversation. Il devait sans doute profiter de la soirée pour rattraper un peu le temps perdu avec sa demi-sœur, il aurait sans doute été sympa qu’elle aille leur souhaiter la nouvelle année mais là encore ces actes auraient demandé explications et elle n’avait pas la moindre envie de gâcher cette période de l’année ni pour lui, ni pour sa sœur…Elle était donc encore plus résolu à l’éviter, elle devrait probablement lui rendre des comptes bien assez tôt. Elle était un peu déconnectée du monde qui tournait autour d’elle et n’y remit les pieds que lorsqu’une voix retint son attention.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Joan Porter
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NOMBRE DE MESSAGES : 25 ÂGE : 25 ans OCCUPATION : standardiste au bureau du shérif/rédactrice du Grayson's Post
INFORMATIONS vingt-cinq ans célibataire standardiste au bureau du shérif/rédactrice du journal local.
Hunter D. Pendleton
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DISPONIBILITES : overbooké CREDITS : cherrylips NOMBRE DE MESSAGES : 684 ÂGE : 29 LOGEMENT : East Jefferson Street (8) OCCUPATION : pompiste/mécano au Teller & Redd's Garage (Grayson) HUMEUR : massacrante ETAT PHYSIQUE : Blessures - Il boite légèrement depuis son altercation avec le père de Baby, survenue peu de temps après que Carter l'ait percuté avec sa voiture.
Tatouages - dos complet (une faucheuse accompagnée des mots "son of anarchy" ) ; avant-bras droit (pierre tombale sans nom, encadrée par un arbre mort, une lune et quelques corbeaux)
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Feuille de personnage A propos du secret: C'n'est pas mon problème. Autres comptes: Dorian Spelling, Nathaniel Redd, Tyler Lawson
Elle est partie. Baby a mis les voiles sans prévenir et ne reviendra pas. Comme Helen avant elle. Comme sa grand-mère, son grand-père et puis comme Matt et Anastasia. Ils l’abandonnent tous… Tout le monde lui tourne toujours le dos, de manière plus ou moins définitive. Ca se termine toujours de la même manière et comme un imbécile, Hunter y croit encore et tombe chaque fois de haut. Mais cette chute là lui a fait particulièrement mal… Il n’arrive pas à se relever. Il est au fond du putain de gouffre. Non, en fait, il a l’impression qu’il est encore en train de tomber et d’heurter tout un tas d’obstacle sur son chemin vers les ténèbres…
Il a toujours rêvé d’avoir un frère ou une sœur, quelqu’un avec qui il partagerait plus que quelques goûts en matière de musique ou cinéma. Quelqu’un avec son sang, des traits peut-être similaires… Quelqu’un qui pourrait connaître Helen et partager sa peine et son incompréhension face à tout ce qu’elle représente. Quelqu’un comme lui… Il pensait avoir trouvé cette personne en Baby, mais il s’est trompé. Lourdement trompé. Et maintenant, le garagiste paie le prix de son erreur de jugement. Au sens propre puisque Baby l’a littéralement dépouillé et aussi au sens figuré. Le pire c’est que dans les premiers instants : il s’est inquiété pour elle. En lisant le mot sur la table, il s’est imaginé que son père avait retrouvé leur trace et qu’elle avait été contrainte de fuir pour lui échapper. Il s’est senti affreusement coupable, terriblement désolé. Et puis il a finit par remarquer tout ce qui manquait et peu à peu, Hunter a enfin finit par voir ce qu’il avait refusé de voir jusque là… Baby s’était simplement foutu de sa gueule. Depuis combien de temps prévoyait-elle de lui faire ce coup-là ? Est-ce qu’elle était seulement la fille d’Helen ? Est-ce que le type qu’il avait passé à tabac au Texas était véritablement son géniteur ? Comment être certain qu’il n’était pas un complice, qu’il ne l’avait pas carrément aidée à embarquer tous ses biens ? Comment est-ce qu’il avait pu être aussi aveugle ? Comment est-ce qu’il avait pu croire une seule seconde que la foutue chance lui souriait enfin ? C’était trop beau… Depuis le départ, ça avait été trop beau… Il aurait dû comprendre. Hunter aurait dû se méfier… Mais il s’était laissé berner, parce qu’il avait vraiment envie de se sentir responsable de quelqu’un… Parce qu’il avait toujours rêvé d’être un grand frère… De protéger quelqu’un…
Le grand blond titube maladroitement dans les rues de Grayson, largement éclairées par les lumières des guirlandes accrochées un peu partout. Il ne sait pas bien ce qu’il fiche dehors, ne sait pas trop où il va. Il s’est réveillé sur le sol de la cuisine, a attrapé une bouteille qui lui restait et a commencé à la siphonner sur sa chaise, dans le noir. Et puis il a finit par remarquer du mouvement à l’extérieur et a décidé de suivre. Il se trame un truc. Il se trame de toute manière toujours un truc ou deux à Grayson. C’est pour ça qu’il adore ce bled… Hunter finit par atteindre le parc sur West Jefferson et s’immobiliser pour observer ses voisins d’un œil torve, titubant lamentablement sur place. Il manque de tomber quand un gamin passe près de lui en courant et le bouscule un peu. Arraché à ses pensées désordonnées, il réalise alors que sa vessie est sur le point d’éclater. Ca au moins, c’est un problème qu’il peut essayer de résoudre… C’est une épreuve à sa portée ! A défaut d’être capable de remarquer qu’on se paye sa gueule : pisser, chier, baiser et boire, ça, il sait le faire.
Hunter s’éloigne donc des lumières pour aller faire son affaire dans un arbre un peu plus loin. Sa grand-mère lui a toujours dit qu’il ne fallait pas pisser en public et il a retenu la leçon. C’est toujours ça de pris non ? Il trouve un buisson qui semble convenir et vide donc sa vessie en continuant de s’hydrater de l’autre main. Le cycle de la vie ! Ca rentre par un trou et ça ressort de l’autre côté. De la véritable putain de magie ! Pourquoi est-ce que tout ne pouvait pas être aussi simple que ça ? Pourquoi est-ce que rien dans sa vie ne pouvait être aussi simple que le fait de pisser hein ? Une fois sa vessie vidée (Hunter abandonne l’idée de reboucler sa ceinture récalcitrante), il entreprend de retourner là où Grayson s’agitait quelques instants plus tôt. Mais très vite, il bute contre son propre pied et s’étale de tout son long dans l’herbe humide. Il ricane, grommèle, s’agace et finalement, décide de piquer un petit roupillon ici. Après tout, il a la vessie vide, il a plus ou moins étanchée sa soif et qu’est-ce qu’il a du mieux à faire ? Rien.
Quand il rouvre les yeux, une quinzaine de minutes se sont écoulées. Il se redresse tant bien que mal, frissonnant. Tout son corps lui paraît engourdi et douloureux. Il repère sa bouteille un peu plus loin, quasiment vide et la ramasse. Il manque de tomber et se rattrape au tronc le plus proche pour se stabiliser un peu. Mais le décor continue de tourner un peu trop à son goût et Hunter vomit tripes et boyaux. Lorsque ses hauts le cœur cessent enfin de le tourmenter, le laissant pantelant, la gorge et la poitrine en feu, ses joues ruissèlent de larmes glacées. Il les essuies sans trop y penser et se laisse guider par les éclats de voix qu’il peut percevoir non loin. Il a du mal à comprendre ce qui se passe ou à distinguer nettement les silhouettes qui finissent par se matérialiser devant lui, tandis qu’il émerge des bois encerclant le village. Il entend quelqu’un crier et voit des doigts se pointer dans sa direction. Qu’est-ce qu’ils lui veulent putain ? Est-ce qu’ils savent pour Baby ? Est-ce qu’ils sont tous réunis pour se foutre de sa gueule ? C’est ça ? Ils sont tous là pour ça les fumiers de salauds ! Les enculés de fils de chiennes ! « Qu’est-c’vous r’garder ? » les hèle-t-il en écartant les bras, furieux. « Ca vous amuse p’t’êt' ? » Est-ce qu’ils sont dans le coup ? Est-ce qu’ils sont tous dans le coup ? Est-ce qu’ils savaient tous pour Baby ? Est-ce qu’ils ont manigancés ça pour lui donner une bonne leçon ? Ou bien est-ce que c’est Helen qui est derrière tout ce merdier ? Est-ce que c’est elle qui a organisé ce coup foireux, pour le punir ? Pour le punir de quoi ? De ne pas l’avoir cherché ? De s’être encroûté dans ce village qui l’a rejetée elle ? De simplement exister ?
Il voit un type pousser une barrière et courir à sa rencontre. Il lui faut un long moment pour reconnaître le shérif qui l’attrape sans ménagement par le bras. « Bon sang, Hunter, t’es dingue ! On allait lancer les feux, t’aurais pu… » « Lâche-moi ! » le repousse le garagiste, qui perd l’équilibre et commence à battre des bras pour tenter de rester debout. C’est finalement Hickok qui le rattrape de justesse et tente de l’inciter à nouveau à lui emboiter le pas. « Tu peux pas rester là, Hunter. Viens. » « Va t’faire foutre ! » Hunter se débat mais, à peine est-il parvenu à se débarrasser des mains du shérif que celle de son adjoint, William, se referment sur lui. Et ce connard n’est pas venu seul. Il a amené des renforts l’enfoiré de lâche de merde ! « Ne lui faites pas de mal ! » « Reste en dehors de ça Nathaniel ! Nom de Dieu, Hunter ! Arrête de remuer ou… » Il est coupé net dans son élan par un coup de coude que lui assène Hunter dans la mêlé. Ca n’était pas intentionnel, mais le garagiste n’en perdra pas le sommeil... En fait, il commence même à ricaner, ce qui le contraint à relâcher un peu sa vigilance. William et un autre en profitent pour le foutre par terre. Le choc lui coupe le souffle et Hunter reste au sol, trop sonné pour réagir. Quelques secondes plus tard, il sent qu’on lui tire les mains dans le dos et ses poignets se trouvent bientôt entravés. Il crie, proteste, insulte, crache sur le type qui a le malheur de se trouver face à lui quand on le redresse, et recommence à pouffer.
Et puis il perd un peu le fil de ce qui se passe. Un instant il jure de se venger et de porter plainte pour abus de pouvoir, celui d’après, il pleure et se plaint de sa solitude auprès du shérif, pour mieux essayer de s’en prendre à n’importe qui dans son champ de vision dans la seconde qui suit. A peine a-t-il mis un pied dans la cellule de dégrisement qu’il se dirige de lui-même vers la couchette inconfortable pour s’y laisser tomber comme une masse.
Il dort déjà à poings fermés quand le shérif termine de le débarrasser des menottes qu’il lui a passées quelques instants plus tôt, dans le parc depuis lequel on peut entendre les feux d’artifice être tirés. « Tu commences l’année en beauté, Pendleton… » soupire le shérif Hickok en le faisant basculer sur le côté pour éviter qu’il ne s’étouffe dans son vomi durant la nuit. La dernière chose dont Grayson a besoin, c’est d’une mort stupide de plus à son compteur. En tout cas lui, c’est bien la dernière chose dont il a besoin en ce moment…